Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1877

  • Négociations de paix et indignations en Syrie pour stopper la défaite de nos alliés terroristes

    Le monde politico-médiatique occidental et les USA critiquent violemment l’offensive des troupes syriennes et de leurs alliés russes contre les villes stratégiques de Madaya et d’Alep depuis décembre 2015, alors qu’il n’y avait eu aucune réaction ou information sur le siège de Deir Ezzor par l’État Islamique qui dure depuis 11 mois.

    De même notre nouveau ministre des affaires étrangères n’hésite pas à parler de crime de guerre concernant les frappes russes alors que les écoles et hôpitaux détruits par nos alliés – et clients – saoudiens sont systématiquement ignorés.
    Mais maintenant que les soldats de Bachar al Assad regagnent du terrain les gouvernements Européens s’inquiètent pour leurs alliés d’Al Qaida piégés à Alep et demandent, comme le faisait encore la semaine dernière Laurent Fabius au nom de la France « la levée de tous les sièges qui affament les populations et à l’arrêt des bombardements».

    Ce silence est surprenant de la part d’une presse toujours prête à passer en boucle des photos d’enfants immigrants noyés. Il y aurait dans le drame de cette ville martyre des images-chocs à publier, mais comme il s’agit d’une population loyale au président Bachar al Assad, comme pour le massacre des chrétiens Yazidis, cela ne représente aucun intérêt pour nos journalistes et politiques.
    Après tout, comme l’avait aussi déclaré notre ministre des affaires étrangères en 2012 « Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » et cela visiblement s’applique aussi à ses partisans. Vous ne verrez donc jamais comme dans le journalLibération de ce mardi 16 février sur Alep une couverture et un reportage de 4 pages sur les massacres commis contre les populations loyalistes. Seuls quelques journaux étrangers osent publier de témoignages qui sortent de la propagande officielle.

    Lire la suite

  • « La désinformation » Trois questions à François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.iris-france.org

    2324830300.gifDocteur d’État en sciences politiques, François-Bernard HUYGHE est directeur de recherche à l’IRIS. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage « La désinformation : les armes du faux » paru aux éditions Armand Colin, dans la collection Comprendre le monde.

    La désinformation n’est pas un phénomène nouveau. Prend-elle plus d’importance et de nouvelles formes aujourd’hui ?

    On pratique la diffamation, la ruse, l'intoxication, la manipulation, etc. depuis au moins l'Antiquité (en tout cas, on écrit là-dessus depuis vingt-cinq siècles). En revanche, la désinformation apparaît dans les dictionnaires soviétiques et pas avant les années 50. En tant que stratégie visant à "fabriquer" de faux événements - généralement des crimes ou complots attribués à l'autre camp comme fabriquer le virus du sida dans un laboratoire secret - et comme façon de répandre la fausse nouvelle par les mass-médias, comme si cela venait de source neutre, elle est une arme de guerre froide typique et souvent un travail de services secrets.

    Mais après la chute du Mur de Berlin, et à l'ère des télévisions par satellite, les États-Unis ou le camp occidental, utilisant parfois des sociétés privées d'influence, ont montré leur capacité à diaboliser les Saddam Hussein, les Ceausescu, les Milosevic et autres avec de véritables mises en scène de « Grand Guignol ». S'ajoute, depuis les années 90, voire avant, une désinformation à but économique avec de fausses révélations sur les dangers d'un produit, de faux mouvements de protestation "sociétale" (astroturfing), de faux messages, etc. pour déstabiliser des concurrents.

    Internet et surtout les réseaux sociaux "démocratisent" la désinformation. Chacun peut fabriquer de pseudo messages ou de pseudo images et les injecter sur la Toile. Surtout, les réseaux sociaux permettent de rassembler des communautés de conviction (ou de préjugés) qui partagent, argumentent et embellissent le faux. Du coup dès qu'un sujet devient très sensible (guerre, débat "de société", thème clivant) vous êtes certains de trouver en ligne des versions alternatives de la réalité, avec "preuves", souvent en images, démontrant des mensonges des médias classiques ou des autorités. Puis décryptage des falsifications ou erreurs des précédents et ainsi de suite en "mille-feuilles".

    Sous couvert de dénonciation du « complotisme », vous estimez qu'on essaie parfois d’empêcher une lecture critique du pouvoir. Pouvez-vous développer ?

    J'ai écrit depuis des années sur les mécanismes des théories du complot : découvrir partout des coïncidences troublantes, tout expliquer par les intérêts d'un groupe tout-puissant, hyper--rationnaliser ce qui ressort du hasard, tout ramener à un pouvoir conscient et diabolique, etc. Donc pas question de défendre les illuminés qui croient que les extra-terrestres ou les Illuminati nous dirigent, ou ceux qui réduisent l'Histoire du monde à l'action occulte d'un petit peuple ou d'un gros service secret. Mais à force de galvauder la dénonciation du « complotisme » et à utiliser le terme pour imposer le silence à un contradicteur, on court deux risques :

    ‒ L'anti-intellectualisme d'amalgame qui aboutit à qualifier Bourdieu, Chomsky ou d'autres de complotistes : réduire toute théorie portant sur les effets de la structure à une paranoïa, ce qui dispense d'une vraie critique de la critique.

    ‒ L'effet boomerang : à trop dénoncer les « complotistes » comme des comploteurs qui tromperaient les naïfs, surtout les jeunes, par des mensonges et des techniques, bref, à les juger sur des intentions supposées, on finit par donner l'impression qu'il y a une vérité officielle des dominants. Si nous devions être obligés de choisir entre "Ça n'a rien à voir ; qu'allez-vous imaginer ? Il n'y a pas d'alternative à la vision réaliste et pragmatique des élites" et "On vous ment, c'est de la faute de ....", ce serait déprimant. Par ailleurs, il faudrait quand même s'interroger sur les causes de ce scepticisme de masse qui fait que des millions de gens sont prêts à tout croire sauf ce que leur disent les médias "classiques", la classe politique et les experts.

    Il ne s'agit pas d'être "centriste" en disant quelque chose comme "il faut croire généralement le gouvernement et les médias mais regarder de temps en temps les idées alternatives" ; il faut maintenir une nette séparation entre le droit à la contestation ou à la lecture critique et, d'autre part, l'attitude des complotistes ; ils réduisent tous les faits, décrétés suspects ou symptomatiques, à un autre fait, carrément impossible celui-là : une intelligence supérieure qui planifie tout et trompe tout le monde (sauf le complotiste qui a relevé les indices surabondants). C'est donner trop de signification au chaos du réel. Leur croyance en ce fait « explique-tout » est stupide. La confrontation des théories sur l'interprétation du réel est indispensable.

    Face à la désinformation, le citoyen est-il mieux armé aujourd’hui qu’auparavant ?

    Si un citoyen exemplaire veut faire l'effort d'apprendre une méthodologie pour remonter aux sources primaires d'une information, évaluer les réseaux par lesquels elle passe, comprendre quelle intention notamment idéologique guide ses propagateurs... Si ce citoyen apprend à maîtriser des outils techniques, comme des logiciels qui aident à trouver l'origine ou la date d'une image, s'il compare à d'autres sources dans d'autres langues ou d'autres pays... S'il est assez honnête pour admettre qu'il y a des faits qui contredisent ses préjugés ou qu'il peut y avoir mensonge des deux côtés. S'il est assez malin pour profiter des sites de décryptage et d'analyse, mais en même temps pour comprendre qu'il existe de la "métapropagande" (le fait de dire que tout ce que dit l'autre est propagande et désinformation) et que renvoyer à un chiffre ou à une source "officiel" n'est pas prouver. Si...

    Nous pourrons lui dire, comme dans le poème de Kipling, "tu seras un homme mon fils". Dans tous les cas, ce citoyen vertueux aura eu du temps et du courage. D'où un paradoxe : plus l'information est surabondante et gratuite (notamment en ligne où l'on peut recueillir tous les points de vue et toutes les versions), plus il en coûte de s'informer, sinon en argent, au moins en termes d'efforts et d'autodiscipline.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Sarko (re) mis en examen

    8548-Chard.jpg

    (Présent 8548)

    8548P1.jpgIl paraît que les épreuves, loin de décourager Nicolas Sarkozy, le dynamisent. Ce qui pourrait être coup de grâce lui est coup de fouet ! On doit donc voir ces jours-ci l’ex-président se lancer avec une énergie décuplée dans la course aux primaires, puisqu’il a été mis en examen pour financement illégal de sa campagne électorale de 2012 et est devenu témoin assisté pour faux, escroquerie et abus de confiance dans l’affaire Bygmalion.
    D’ailleurs, son avocat en sortant de chez le juge s’est « réjoui ». Car, a-t-il expliqué, son illustre client n’est mis en examen « que » pour financement illégal, il n’aurait donc rien à voir avec l’escroquerie Bygmalion portant sur des dizaines de millions. Mais être témoin assisté dans cette dernière affaire ne vaut pas absolution définitive. Le statut de témoin assisté est hybride, il indique que vous n’êtes pas assez suspect pour être mis en examen, mais encore trop lié aux faits délictueux pour y être tout à fait étranger. C’est une mesure conservatoire, autrement dit une épée de Damoclès, le témoin peut être mis en examen plus tard. La justice estime donc qu’il doit rendre des comptes, à elle, certes, mais d’abord aux Français.

    Quoiqu’il vienne d’écrire ses Mémoires, la défense du président de LR consiste à dire qu’il ne se souvient pas, qu’il n’était au courant de rien, qu’il n’a rien vu, rien entendu, qu’il en a seulement entendu parler quand la presse s’en est fait l’écho. C’est pourtant lui, en tant que candidat, qui a signé ses comptes de campagnes officiels. Mais il n’a rien vérifié, il faisait confiance. Si cela est avéré, il est inquiétant de voir qu’un homme qui veut de nouveau gouverner la France signe des documents les yeux fermés, en s’en remettant à d’autres auxquels il fait indûment confiance. Est-ce avec un tel personnage, qui dépense sans compter lui-même, que l’on peut espérer restaurer les finances du pays ?

    Les électeurs, ceux de la primaire et les autres, ne vont pas s’embarrasser d’arguties juridiques, du distinguo entre « mis en examen » et « témoin assisté » ni même de la présomption d’innocence. Ils diront que cela confirme ce qu’ils pensent des politiciens en général : des magouilleurs aimant l’argent qu’ils utilisent pour obtenir ou conserver le pouvoir.

    Pour Sarko, cela intervient après un conseil national boudé par ses concurrents, dans un parti où son autorité est contestée, et des sondages catastrophiques que le succès de son livre ne parvient pas à enrayer. Alors que le projet politique doit « engager chaque membre du parti », aucun de ses rivaux de la primaire n’en veut. Il est vrai que ce programme est constitué de tout ce qu’il n’a pas fait ou mal fait pendant son quinquennat et qu’il accomplira sans férir dans le suivant, sur l’immigration, les 35 heures, l’ISF, l’aide médicale d’urgence, etc. C’est simple : pour le connaître, il suffit de recenser les mea culpa de son livre La France pour la vie, qu’il qualifie de « retour d’expérience ». Mais les Français, eux aussi, ont un « retour d’expérience » sur son quinquennat : 74 % d’entre eux croient que Sarkozy ne tiendra pas plus ses promesses d’aujourd’hui que celles d’hier. Les tribunaux n’ont pas encore tranché mais, pour nos compatriotes, la cause est entendue.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/198348/sarko-re-mis-en-examen/

  • Calais, la jungle

    Calais, ville en France et frontière qui protège le Royaume-Uni. Calais, ses habitants, désespérés. Calais, symbole d’une invasion qui ne dit pas son nom. Calais, sa jungle.

    Un reportage de Charlotte d’Ornellas.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/calais-la-jungle,239214

  • LR, le «parti du gaz de schiste, des OGM et des biotechs» ne peut qu'être celui de la PMA et de la GPA

    Gaultier Bès dans le FigaroVox épingle Luc Chatel, nouveau président du conseil national des Républicains, qui voit ce parti comme "le parti du gaz de schiste et des OGM, le parti des bio-techs" et se défend d'être conservateur au nom du Progrès. Le fameux Progrès au nom duquel le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a laissé en 2011 des éditeurs scolaires développer la théorie du genre dans des manuels de SVT de première ES et L, et a refusé d'intervenir pour faire retirer cette ineptie des manuels.

    "De fait, si l'on veut être cohérent, le «parti du gaz de schiste, des OGM et des biotechs» ne peut qu'être celui de la PMA, de la GPA et, à terme, du posthumanisme, car quand l'homme s'arroge le droit de manipuler et de breveter le vivant, on ne voit pas bien quelles limites il pourrait s'imposer. Si seule compte la volonté humaine, alors «tout est possible», quelles qu'en soient les conséquences sur notre environnement et notre propre existence. De la théorie queer à la transgenèse se manifeste un même refus de la naturalité, et un désir de transformer, de dépasser par des artefacts techniques ce que la nature nous a donné. Et à chaque fois, c'est le principe d'innovation qui l'emporte sur le principe de précaution, apanage des conservateurs qu'on rebaptise bientôt réactionnaires.

    D'ailleurs, après Darcos et avant Peillon, c'est bien au Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale de Sarkozy, que le rapporteur public du Conseil d'État avait reproché un manque de discernement et de prudence dans le soutien appuyé au militantisme douteux de la Ligne Azur. Rappelez-vous: ce site qui pour une cause tout à fait légitime (la lutte contre l'homophobie) utilisait dans un cadre scolaire des moyens plus que contestables, notamment la diffusion de la brochure intitulée «Tomber la culotte» qui détaillait dans un style adolescent toutes sortes de pratiques sexuelles, allant du polyamour au BDSM. De fait, en 2014, le rapporteur public estimait que certains éléments diffusés par ce site contrevenaient aux «principes de neutralité de l'école et de liberté de conscience».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/lr-le-parti-du-gaz-de-schiste-des-ogm-et-des-biotechs-ne-peut-qu%C3%AAtre-celui-de-la-pma-et-de-la-gpa.html

  • Les défaillances de la SNCF en accusation

    Voici bientôt trois ans que 7 Français sont morts, plus une trentaine de blessés, le 12 juillet 2013 à Brétigny dans l'Essonne. Le train n°3657 Intercités Paris-Limoges avait déraillé. Les causes matérielles semblent parfaitement établies. Un enchaînement de défaillances : le troisième wagon du convoi avait buté contre une éclisse, une pièce au nom mystérieux reliant deux rails assemblé par quatre boulons. Or celle-ci s'était "désassemblée": deux rapports ont examiné cette défaillance. Le deuxième rapport, demandé par la SNCF, mise en examen dans cette affaire, et qui doit être transmis à la justice, a été en partie communiqué au Canard Enchaîné, qui l'évoquait le 28 janvier, et à Mediapart qui en fait état le 16 février. Pas vraiment la presse de droite par conséquent.

    Or, si l'on en croit ces journaux, les experts judiciaires sont catégoriques : cet accident de train est bien lié au délabrement de l’aiguillage, résultant d'une maintenance défaillante de la SNCF et à des erreurs de ses agents de terrain.

    C’est notamment la conclusion du "rapport d’expertise complémentaire". Réclamé par la SNCF elle-même, il a été remis, le 15 décembre 2015, soit deux ans et demi après le drame, par MM. Dubernard et Henquenet aux juges d’instruction d’Évry chargés dans cette affaire d'une enquête pour homicides et blessures involontaires.

    Si la SNCF n'a pas respecté ses obligations de maintenance, les lecteurs de cette chronique doivent bien mesurer l'environnement institutionnel, médiatique et social.

    La CGT et SUD-Rail majoritaires dans le ferroviaire utilisent auprès de l'opinion une technique d'enfumage éprouvée dans toutes les affaires de ce type. Si on les écoute, il n'existe pas de défaillance humaine à proprement parler. C'est le "système" qui est responsable. On n'ose plus dire : "le capitalisme". On dit donc : c'est la faute aux diminutions d'effectifs imposées par la rigueur néo-libérale, et c'est aussi la faute de "l'Europe", comme pour tout le reste de ce qui ne marche pas dans l'Hexagone. Les salles de rédaction, et les petites mains qui recyclent les dépêches de l'agence monopoliste AFP le répètent à l'envi.

    Cherchant à étendre le régime social cheminot à tous les opérateurs du rail, maintenant que la concurrence se développe dans ce secteur, ces forces se sont employées pendant bientôt trois ans à taire le fait que le travail de maintenance avait été mal fait par les agents SNCF. La négligence et la nullité ça n'existe pas.

    Dans cette affaire, le fusible tout désigné s'appelle Guillaume Pépy, un personnage qui d'ailleurs n'inspire de sympathie à personne malgré son énorme budget de communication, souligné par la cour des Comptes, un ancien élève de l'ENA dans un univers de Polytechniciens, un mondain, nommé par Sarkozy en 2008 et qui a toujours servi de tampon entre les intérêts des forunisseurs du ferroviaire tel Alsthom et ce qu'on appelle "les syndicats", en clair la CGT.

    La réforme bâclée par Juppé en 1997 avait mis en place au départ montage juridique uniquement destiné à tromper l'ennemi bruxellois : la séparation entre l'infrastructure et l'exploitation par la création d'une structure appelée RFF, dépendante de l'État, mais alignée sur les règles du secteur privé, notamment en matière sociale. Au départ fictive, elle était supposée assurer la concurrence, et au fil des années elle s'était investie dans sa mission et s'y employait. Elle était devenue juridiquement propriétaire des infrastructures et des énormes terrains, mais elle demeurait astreinte à en sous-traiter l'entretien à son principal client, la SNCF, qui imposait ses méthodes très particulières et très archaïques de travail.

    La contre-réforme de Hollande et Cuvillier, votée en 2014 pour une entrée en vigueur en juillet 2015, a été ignorée du grand public, et mal comprise des gens qui se veulent informés. Elle a supprimé un système en partie bancal. Mais elle l'a remplacé par plus étatiste et monopoliste encore. RFF n'est plus, cette structure est devenue SNCF "Réseau" : aux ingénieurs, aux horairistes, etc. on a adjoint le personnel des 60 000 ouvriers du rail qui, eux, continuent à bénéficier du statut social ferroviaire, notamment en matière de retraites, mais aussi en matière de temps de travail et qui restent en gros inamovibles.

    Or une ambiguïté demeurait : qui coiffe vraiment la "nouvelle" SNCF ? Guillaume Pépy ou ce qui ressemble à l'État ?

    La fin de la parenthèse Pépy à la tête de la SNCF aurait hélas pour effet possible de mettre fin à l'ambiguïté : en renforçant le retour à la culture monopoliste. Du beau travail socialo-étatiste. On prétend que le régime Hollande ne fait pas de réformes : nuance, il ne réalise pas les réformes qui seraient nécessaires au pays, seules l'intéressent celles qui se révèlent profitables aux copains et aux copines, et il produit surtout des lois nuisibles. Il ne produit même que cela.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Prime d’éthique spéciale racaille !

    (Présent 8547)

    8574P1.jpgNon seulement ils gagnent des millions d’euros de salaire même s’ils sont devenus à des périodes régulières des sortes d’intermittents du spectacle milliardaires qui n’en foutent pas une dans les cages, mais en plus ils touchent des primes « d’éthique ».
    C’est la belle affaire Serge Aurier (voir Présent d’hier) qui rappelle l’existence de « primes d’éthique » au PSG comme dans d’autres clubs français. En effet le joueur franco-ivoirien venu du 93 va la perdre cette année, le pauvre chéri, pour avoir insulté son coach. Elle s’élève à 160 000 euros pour l’année. Cinq ou six ans de salaire d’un travailleur lambda. Et encore si Aurier était titulaire, elle serait de 40 000 euros par mois.

    Une prime spécialement adaptée aux mœurs de racaille puisqu’elle récompense financièrement les joueurs quand ils ont un comportement… normal. C’est-à-dire quand ils arrivent à l’heure, n’insultent pas le coach, n’organisent pas de grève en pleine Coupe du Monde, ne font pas de doigt d’honneur, n’agressent pas les journalistes ou les supporters ou ne crachent pas sur le club qui les entraîne… S’ils respectent ces « codes » occidentaux de bonne conduite en société, les joueurs touchent la « prime d’éthique » qui vient gonfler encore leurs revenus et leurs autres primes. Il faut les payer pour les tenir. Précision utile : la « prime d’éthique » implique « l’absence publique de toute propagande politique ou religieuse qui pourrait nuire à l’image et l’unité du club ». Publique… Parce que dans les vestiaires et les cantines c’est autre chose.

    « La prime d’éthique s’est intensifiée dans les clubs. Ça entre dans les usages », précise Philippe Piat, président de la FIFpro. Claude Michy, le président du Clermont Foot, avait déclaré pour sa part qu’il voulait « inciter les joueurs à rester exemplaires, mais aussi montrer qu’ils sont bien élevés ».
    Pour démontrer cela, tout à fait artificiellement, il faut mettre le paquet. Et encore ça ne marche pas ! Malgré la prime (ou plutôt à cause de, car c’est un système totalement pervers, la Charte du football professionnel permet déjà de sanctionner les mauvais comportements) les mœurs de voyous des footballeurs et la multiplication des faits communautaristes font de plus en plus régulièrement la une.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Brésil : le produit anti-moustique pulvérisé est plus toxique que le virus Zika

    La peur du virus Zika continue d’alimenter l’actualité. Au Brésil, l’armée a été mobilisée pour visiter plus de trois millions d’habitations. Le but officiel est d’y déceler tout lieu propice au développement des moustiques porteurs du virus.

    A la fin de ce reportage diffusé au journal télévisé belge, il est pourtant dit que seuls 41 cas d’encéphalites sont attribuées avec certitude au virus Zika. Par contre, selon certains chercheurs, les produits toxiques anti-moustiques pulvérisés abondamment pourraient être les vrais responsables de la majorité des encéphalites constatées au Brésil !


    Les militaires mobilisés pour éradiquer le virus Zika au Brésil avant les JO

    http://www.medias-presse.info/bresil-le-produit-anti-moustique-pulverise-est-plus-toxique-que-le-virus-zika/49184

  • Sarkozy mis en examen pour financement illégal de sa présidentielle de 2012

    icolas Sarkozy a été mis en examen mardi par un juge d'instruction pour financement illégal de sa présidentielle de 2012, dans l'enquête sur les fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne.
    Cette mise en examen est un nouvel obstacle pour l'ancien chef de l'Etat sur le chemin de l'élection présidentielle de 2017, estime la presse mercredi.
    L'ex-chef de l'Etat, qui ambitionne de disputer la primaire de son camp à l'automne pour revenir au pouvoir en 2017, a été entendu toute la journée par le juge financier Serge Tournaire, qui soupçonne que ses comptes de campagne ont été truqués pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d'euros.
    A l'issue de cette audition, il a "été mis en examen du chef de financement illégal de campagne électorale pour avoir, en qualité de candidat, dépassé le plafond légal de dépenses électorales", a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins, dans un communiqué.
    Une "infraction formelle", s'est employé à relativiser son avocat Thierry Herzog, qui a fait part de sa "satisfaction" tout en annonçant des "contestations". "Aucun fait lié au dossier Bygmalion (n'est) reproché" à Nicolas Sarkozy, a-t-il soutenu.
    De fait, l'ancien chef de l'Etat a été placé sous le statut de témoin assisté pour les chefs d'usage de faux, escroquerie et abus de confiance, qui sont liés directement à la mise en place du système de fausses factures. Anciens responsables de la campagne, de l'UMP ou de Bygmalion, treize autres personnes sont mises en examen dans cette affaire.
    L'ancien chef de l'Etat est lui déjà mis en examen pour corruption et trafic d'influence dans un autre dossier, celui des écoutes, dans lequel il est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir, début 2014, auprès d'un haut magistrat, des informations couvertes par le secret dans une procédure judiciaire. Dans cette affaire, les juges d'instruction ont notifié la fin de leurs investigations et le président du parti Les Républicains risque un renvoi au tribunal correctionnel.
    L'enquête Bygmalion, du nom de la société qui organisait ses meetings, porte à l'origine sur un vaste système de fausses factures pour cacher l'explosion du plafond légal des dépenses. Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer à l'UMP, devenue Les Républicains, quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne. Au final, le Conseil constitutionnel avait quand même rejeté ce compte, pour un dépassement de quelques centaines de milliers d'euros.
    - "Une farce" -
    Plusieurs cadres de Bygmalion, son comptable, ainsi que Jérôme Lavrilleux à l'UMP, ont reconnu l'existence de la fraude aux fausses factures, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy pour l'avoir décidée ou en avoir eu connaissance.
    "A mon avis, il est impossible qu'il en ait été informé", avait affirmé en garde à vue Jérôme Lavrilleux, ex-bras droit de Jean-François Copé.
    L'enquête montre cependant que Nicolas Sarkozy a demandé et obtenu plus de meetings, vers la mi-mars 2012, alors que le risque de franchir la ligne rouge était connu de l'équipe de campagne.
    Les policiers ont retrouvé un courriel du 19 mars dans lequel Eric Cesari, alors directeur général de l'UMP, prend acte auprès du directeur de campagne Guillaume Lambert du "souhait du président de tenir une réunion publique chaque jour à partir de la semaine prochaine".
    Or, Guillaume Lambert a déclaré aux policiers avoir informé le président-candidat des "contraintes budgétaires" posées par une note de l'expert-comptable, qui pointait un risque de dépassement du plafond et interdisait toute dépense supplémentaire.
    Entendu par les enquêteurs en septembre, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas s'en souvenir et a relativisé le coût des événements ajoutés. Quant à Guillaume Lambert, il a expliqué, sans convaincre les juges, que des négociations sur les tarifs des précédents meetings avaient permis de dégager des marges de manoeuvre.
    "L'argument d'une campagne qui dérape est une farce", avait affirmé Nicolas Sarkozy aux enquêteurs. Il a renvoyé la responsabilité des fausses factures sur Bygmalion et l'UMP dirigée alors par Jean-François Copé, placé la semaine dernière sous le statut de témoin assisté.
    Mais depuis, l'enquête s'est élargie à des dépenses qui n'ont rien à voir avec la société de communication fondée par des proches de M. Copé. Les juges s'interrogent notamment sur une ligne "présidentielle" dans le budget 2012 du parti, indiquant 13,5 millions d'euros de dépenses engagées, alors que trois millions d'euros seulement ont été communiqués dans le compte de campagne. Trains, salles de meetings, tracts, sondages, les juges ont remonté la trace de nouvelles factures oubliées, qui apparaissent dans les comptes détaillés de l'UMP mais pas dans le compte de campagne.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVVZEyVuuZbDnKSZQ.shtml