Le maire de Meaux va nous livrer le fond de sa pensée le 20 janvier prochain : Le Sursaut français. On flaire d’ici le succès en librairie.
Au soir du second tour des régionales, il y a exactement quinze jours, ils nous le juraient tous ; confrontés au score inégalé du Front national, les politiques l’assuraient en chœur : ils avaient « entendu le message des Français ». C’était sûr, promis juré, on allait « faire de la politique autrement ». Changer les têtes, arrêter les petites magouilles et les guerres de parti, nettoyer les écuries d’Augias, congédier les menteurs et les escrocs…
Et que voit-on ? Le 20 décembre, Tapie, le marlou des années Mitterrand couvert d’or par la Sarkozie, qui prétend revenir en politique. Toujours la même gouaille, le même culot, le même costard, la même teinture, le même baratin… Toujours la même emphase et la même enflure pour mieux espérer enfler les Français. « Nanar le rempart contre le FN », une série des années 80 recolorisée.
magouille et compagnie - Page 1881
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Après Tapie, revoilà Copé ! C’est ça, « faire de la politique autrement » ?
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Gérard Depardieu : "Les Restos du cœur sont une fumisterie"
Gérard Depardieu n'a décidément pas sa langue dans sa poche. Dans une interview exclusive accordée à Nice-Matin et Var-Matin ce dimanche 20 décembre, l'interprète de Cyrano de Bergerac s'est de nouveau adonné à un réquisitoire contre l'état français.Quand Nice-Matin l'interroge sur ce qu'il pense des actions menées par l'association créée par Coluche en 1985, sa réponse a le mérite d'être claire. « Moi, je déteste les Restos du cœur. Une fumisterie terrible. » Une fumisterie qui distribue chaque année environ 100 millions de repas chauds aux plus démunis… Mais l'impétueux précise : « Pas Les Restos, tant mieux que ça existe. Mais on a un peu honte. Pas pour les gens qui ont faim, mais pour l'État qui devrait s'en occuper. Honte pour ceux qui gouvernent. »Son problème avec les politiques français, Gérard Depardieu ne l'a jamais caché. Cette fois, c'est leur malhonnêteté qu'il dénonce. « Tous ces hommes politiques sont grossiers. C'est grossier de vouloir faire le bien des autres quand on n'est pas honnête. Non, ça ne m'intéresse pas du tout. »« Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt »Sa vision du monde n'en est pas moins sombre : « Notre société est bourrée de mensonges et d'informations diluées, rediluées et re-rediluées. Une espèce de concept idiot où la vie n'a pas d'intérêt. »Mais si pour le comédien la société va mal : « Ce que je remarque aujourd'hui, c'est qu'il y a des gens qui sortent du bureau en costard-cravate et qui font les poubelles. À huit heures du soir, ils sont là, à récupérer une orange au Carrefour Market. C'est hallucinant la vie moderne. » Lui n'a pas changé : « En fait, on est pareil que lorsqu'on sort de l'école, sauf qu'on gagne un peu plus d'argent et qu'on est mal foutu. » C'est vrai qu'il n'a pas changé. Gérard Depardieu qui ne critique pas à tout va ne serait plus Gérard Depardieu...Innocent, la nouvelle biographie de Gérard Depardieu est sortie en librairie le 18 novembre dernier. -
Déchéance de nationalité : le pouvoir déchu de toute crédibilité
La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Annoncée au congrès, puis remise en cause, enterrée depuis l’Algérie par Taubira, elle est finalement maintenue. Le pouvoir n’en peut plus de se contredire. Nous non plus.
Les rumeurs allaient toutes dans le même sens : Hollande enterrait la déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français. Après tout, l’effet d’annonce avait joué à plein avant les régionales pour séduire la droite, il était temps maintenant de donner des gages à à gauche, que la mesure faisait grincer des dents.
Et ça s’est précisé. Taubira, en visite en Algérie, donne lundi une interview à une radio locale. Au sujet de cette déchéance, elle annonceje vous indique que le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres ne retient pas cette disposition
Elle avait d’ailleurs estimé, à titre personnel, que cette réforme « posait un problème de fond sur le principe fondamental qu’est le droit du sol », auquel elle est « profondément attachée ».
Donc, non. Et puis si. Pour une fois, le « président » Hollande a décidé de ne pas se dédire. La déchéance de nationalité pour les terroristes binationaux nés français figure bien à l’article II du projet de loi de révision constitutionnelle présenté ce matin en conseil des ministres.
Exercice de style compliqué pour Valls, qui confiait le15 décembre : « Est-ce que le symbole en vaut la peine ? ». Sous-entendu : non. Et puis si, rétropédalage dans la semoule pour annoncer que la disposition controversée est « une mesure hautement symbolique » que M. Hollande s’est engagé à prendre devant le Parlement, et dont « l’efficacité n’est pas l’enjeu premier ».
Si la droite peut se réjouir du maintien de cette mesure, à la gauche du PS, ça va ruer dans les brancards. Chez les écologistes, Cécile Duflot voyait dans la proposition « plus qu’une ligne rouge », « une faute », tandis que le député européen du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, l’a comparée à « une mesure du Front national ».Reste le cas de Christiane Taubira, qui s’est une fois de plus mise en porte à faux par rapport au gouvernement. Elle a aussi été contrainte de se dédore en public
La parole première est celle du président de la République. Elle a été prononcée au congrès à Versailles. La parole dernière est celle du président de la République, elle a été prononcée ce matin en conseil des ministres et c’est le point final.
[…]La seule fois où je me suis exprimée sur la déchéance de nationalité (…), je n’ai pas hésité à dire que ceux qui retournent leurs armes contre leurs compatriotes s’excluent eux-mêmes de la communauté nationale.Pour autant, non seulement elle a une fois de plus pris des initiatives engageant la parole de la France, qui pis est depuis l’étranger, donnant à ses propos un retentissement particulier. À ce titre, elle ne devrait pouvoir rester au gouvernement. Si elle a un peu d’honneur, elle ne devrait d’ailleurs pas souhaiter elle-même rester dans une équipe qui l’a tenu à l’écart d’un sujet qui relève directement de sa compétence. On peut toujours rêver.
C.D.
http://fr.novopress.info/196521/decheance-nationalite-pouvoir-dechu-credibilite/#more-196521
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Ukraine : les services secrets français dénoncent les mensonges de l’OTAN
Les services secrets français n’ont constaté aucun préparatif militaire de la Russie en vue d’une invasion de l’Ukraine, contrairement aux allégations de l’OTAN et notamment les américains. Ces mensonges visaient en fait à justifier la montée en puissance diu dispositif américaine en Europe de l’Est.
Le directeur du renseignement militaire français, le général Christophe Gomart, a critiqué la prépondérance américaine sur l’OTAN dans les questions relatives aux informations militaires. Il contredit aussi la doctrine officielle de l’OTAN, selon laquelle la Russie aurait fait des préparatifs massifs pour envahir l’Ukraine. Gomart explique textuellement : « En réalité nous avons constaté que les Russes n’ont ni installé des centres de commandement, ni pris des mesures logistiques, comme par exemple l’installation d’hôpitaux de campagne. Il n’y a eu aucune activité qu’on aurait dû trouver dans le cas de préparatifs pour une invasion militaire. Dans le deuxième rang du commandement il n’y a pas eu non plus d’ordres donnés dans ce sens. »
On ne saurait être plus clair.
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I Média S2e38 - Zemmour condamné la justice au service de la censure médiatique
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Le père d’Aylan tente à nouveau de faire pleurer les européens…
En septembre dernier, les médias se sont servis de la photo de son fils échoué sur une plage turque pour apitoyer les européens et ouvrir en grand les frontières de l’UE. Le père du garçon joue à nouveau la carte de la pleurniche en adressant un message de Noël afin que le monde occidental « ouvre ses portes » aux millions d’étrangers. (Aux lecteurs qui auraient manqué l’information, voici les véritables raisons du départ du père d’Aylan vers l’Europe voir ici.)
Trouvé sur 20minutes : La vidéo sera diffusée sur la chaine britannique Channel 4 qui en a dévoilé ce mardi une transcription intégrale dans un communiqué en ligne. Dans son message, Abdullah Kurdi commence par se présenter, il rappelle qu’il est « Syrien, de Kobané, Kurde ». « Nous, Syriens quittions notre pays à cause de la guerre. Nous craignons tous pour nos enfants, notre honneur. Il y a les bombes-barils, les explosions et aussi Daesh. Nous avons des centaines de milliers de problèmes. » Il raconte ensuite le périple de sa famille, et le chavirement du bateau sur lequel elle avait embarqué au large de Bodrum (Turquie). « Mes fils, Aylan et Galeb et ma femme Rehanna se sont noyés. »
Abdullah Kurdi souligne qu’il veut « aider les enfants ». « Le message que je veux envoyer au monde c’est qu’il ouvre ses portes aux Syriens. Si une personne ferme la porte au nez de quelqu’un, alors c’est très difficile. Mais quand une porte s’ouvre, il n’y a plus d’humiliation », ajoute-t-il, en demandant à ceux qui l’écoutent « durant ette période spéciale de l’année » de « prendre en compte la douleur des pères, des mères et des enfants qui cherchent la paix et la sécurité ».
« Nous vous demandons juste un peu de sympathie », conclut-il, souhaitant une bonne année au monde, et espérant que « l’an prochain, la guerre finira en Syrie et la paix régnera à travers le monde »
http://www.contre-info.com/le-pere-daylan-tente-a-nouveau-de-faire-pleurer-les-europeens
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Marion Maréchal-Le Pen, cible d’une opération de reductio ad Hitlerum menée par France Inter
France Inter continue sur sa lancée de grande inquisition anti-FN. Après la charge haineuse de Sophia Aram, hier matin, c’est au tour d’une autre équipe radio de prendre le relai. Deux cadres du mouvement identitaire, Philippe Vardon et Benoit Lœuillet, ont été élus au conseil régional de PACA sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen. Il n’en fallait pas plus pour permettre une nouvelle illustration de reductio ad Hitlerum.
Des « identitaires » au Conseil régional de PACA par franceinter -
Et si on parlait de la déclaration de patrimoine de François Hollande ?
Le 15 mars 2012, François Hollande, comme tous les autres candidats à la présidence de la République, a dû produire une déclaration de patrimoine. Un document que chaque citoyen peut consulter sur le site Legifrance.gouv.fr
Que dit cette déclaration ?
Qu’au 31 décembre 2011, François Hollande possédait un patrimoine immobilier net de 970.000 euros et un patrimoine hors immobilier net de « moins 30.000 euros ».
En résumé, François Hollande ne possédait en entrant à l’Élysée strictement rien, hormis ses biens immobiliers et même, techniquement, il était à découvert. De plus, compte tenu de leur prix d’acquisition, le plus gros de sa fortune était le résultat de la plus-value accumulée. Ceci signifie qu’à l’âge de 57 ans (il est né en 1954), tout au long de ses trente années passées à fréquenter les cabinets ministériels et les couloirs de l’Assemblée, François Hollande n’était parvenu à se constituer, en monnaie constante, quasiment aucune épargne. -
En France, personne n’a d’armes, sauf les méchants
Lu dans Minute :
Lundi 14 décembre, « Le Petit Journal », Canal +
Certes, Donald Trump, candidat aux primaires républicaines aux États-Unis, paraît un peu “exotique” à nos yeux d’Européens, mais sa défense du droit à porter une arme ne manque pas d’une certaine logique : « La France a les lois les plus strictes en matière de contrôle des armes. Personne n’a d’armes, sauf les méchants. Donc, ils arrivent avec l’armurerie la pire et la plus lourde qui existe et ils disent : pan ! Ici boum... Pan ! Là boum...» Parfaitement. Comme quoi il y a des Américains qui connaissent bien la France...
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Déchéance de nationalité, Hollande se dégonfle
(Présent 8509)
Il l’avait annoncé très sérieusement en novembre, devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, faisant frémir au passage les journalistes des gros médias qui, tous, s’étonnaient de la « très grande fermeté » et de la « détermination » affichées par le Président contre l’islamo-terrorisme. Une « fermeté » et une « détermination » qui n’auront duré que le temps d’un suffrage : un mois après et les régionales passées, le projet d’inscrire la déchéance de nationalité française dans la Constitution a été enterré mardi matin par le Conseil des ministres.
Fronde à gauche
Souvenez-vous, c’était le 16 novembre dernier, au lendemain des terribles attentats qui venaient de frapper la France. Devant des parlementaires stupéfaits réunis à Versailles, François Hollande annonçait officiellement son intention de modifier la loi afin qu’elle permette dorénavant de retirer la nationalité française aux binationaux nés Français, en plus des binationaux naturalisés.
Ainsi, lançait-il solennellement, « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né Français, je dis bien même s’il est né Français, dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité. »
Une mesure principalement défendue par le Front national ainsi qu’une partie de la droite LR et qui faisait grincer bien des dents à gauche. À commencer par celles du Premier ministre lui-même, qui confiait encore récemment aux journalistes que « la déchéance de nationalité n’est pas une arme contre le terrorisme » et que « l’on a pris [cette mesure] parce que c’était une proposition de la droite ». Il faut dire qu’il y a un mois, les élections régionales n’avaient pas encore eu lieu, et l’on annonçait alors une cuisante défaite pour les socialistes…« Une cynique annonce de campagne »
Au final, la réforme constitutionnelle devrait donc se limiter à constitutionnaliser l’état d’urgence. Une reculade de plus, aujourd’hui saluée par nombre de parlementaires de gauche, qui menaçaient de mettre en difficulté le projet de loi constitutionnel si le gouvernement ne renonçait pas à la déchéance de nationalité. Ainsi Benoît Hamon, qui avait alerté il y a une quinzaine de jours le secrétaire général de la présidence d’une fronde au sein du PS, se félicitait-il mardi que l’Élysée ait « pris conscience du schisme que cela créerait non seulement au sein du PS, mais dans la gauche tout entière ».
Une « nouvelle pantalonnade », vivement dénoncée par le Front national, qui a d’ores et déjà annoncé que, si la déchéance de nationalité ne figurait plus dans le projet de loi du gouvernement destiné à réformer la Constitution, ses élus voteraient contre. « Nous avions encore raison, expliquait en effet lundi Marine Le Pen, ils ne feront rien de durable et de construit contre le fondamentalisme islamiste. Il s’agissait d’une cynique annonce de campagne. »Franck Delétraz