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magouille et compagnie - Page 1899

  • L’andouille du jour est Nadia Hamour (LR), qui veut remplacer le voile islamique par un bonnet phrygien

    Comme une candidate de télé-réalité, Nadia Hamour semble prête à n’importe quoi pour qu’on parle d’elle. Chargée de l’intégration des Républicains, elle pense qu’il suffira de coiffer les musulmanes d’un bonnet phrygien pour en faire des républicaines.

    Pour Nadia Hamour, secrétaire nationale chargée de l’intégration des Républicains «Les musulmanes peuvent remplacer le voile par un bonnet phrygien. Ça en ferait des républicaines, la République se baladerait partout dans les rues». Oui, enfin, si l’on met des lunettes à un âne, ça n’en fera pas un intellectuel et si l’on coiffe Nadia Hamour d’un lampadaire, ça n’en fera pas une lumière pour autant…

    C.D.

    http://fr.novopress.info/

  • Déchéance de nationalité : un projet plus laxiste que la loi actuelle

    Minute a analysé le projet de loi constitutionnel qui fait débat actuellement et tire la sonnette d'alarme :

    6a00e008d99039883401b7c80316e4970b-200wi.png"[...] Le propre de la Constitution est qu’elle s’impose à la loi ordinaire. Aucun texte ne peut être adopté qui irait contre ses principes, sauf à être déclaré inconstitutionnel. Or dans sa forme actuelle, elle est beaucoup moins restrictive : son article 34 se contente d’indiquer que la loi fixe les règles concernant la nationalité. Celles-ci relèvent du Code civil, qui offre des possibilités... qui n’existeront plus demain ! On peut même affirmer que si le projet de loi est adopté par le Congrès, plusieurs articles du Code civil risquent de devenir anticonstitutionnels et de devoir être abrogés !

    Les articles 23-7 et 23-8 du Code civil, qui porte sur la perte de la nationalité, sont concernés au premier chef. La différence entre la « déchéance » et la « perte » résulte du mode d’acquisition ; peut être déchu de sa nationalité celui qui l’a acquise ; peut la perdre (ou se la voir retirée) celui qui est né français. En n’opérant pas cette distinction, le projet de loi constitutionnelle recouvre de facto les deux.

    L’article 23-7 prévoit que « le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français » ; l’article 23-8 prévoit que « perd la nationalité française le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n’a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l’injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement. »

    Or c’est justement cet article 23-8, qui n’exige pas que l’intéressé ait été condamné pour lui retirer la nationalité française, qui aurait dû permettre de déposséder de leur nationalité française, non pas les futurs terroristes mais les centaines ou milliers de Français partis faire le djihad en Syrie, action qui relève sans discussion possible de l’« emploi dans une armée étrangère » ! La mesure aurait un deuxième avantage, non négligeable : la question de leur retour en France ne se poserait pas (à condition bien sûr que les contrôles aux frontières soient efficaces) puisque, étant déchus de la nationalité française, ils pourraient être interdits de retour en France.

    Les juristes que nous avons consultés sont formels : si l’article 23- 7 ne s’applique qu’aux seuls binationaux, l’article 23-8 – qui n’a pas été appliqué une seule fois depuis quarante ans ! – vise, lui, tous les Français, qu’ils possèdent ou non une autre nationalité, et dussent-ils devenir apatrides, ce que la loi française autorise, ainsi que nous l’expliquerons en détail dans notre prochain numéro.

    Dans l’argumentaire que Jean-Christophe Cambadélis a adressé aux cadres du Parti socialiste, le premier secrétaire du PS voit juste : après inscription dans la Constitution que seuls les binationaux responsables d’actes terroristes pourront être déchus de leur nationalité, écrit-il, « aucune loi simple ne pourra étendre les cas de déchéance pour des citoyens nés français ».[...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/d%C3%A9ch%C3%A9ance-de-nationalit%C3%A9-un-projet-plus-laxiste-que-la-loi-actuelle.html

  • Le conformisme de « Charlie »

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    8517P1.jpg(Présent 8517)
    Surprise (si l’on peut dire) à la une de Charlie Hebdo un an après la tuerie islamiste, c’est clairement le Dieu des chrétiens que l’on reconnaît en une sous le titre : « Un an après l’assassin court toujours ». Il a beau avoir les traits déformés par la haine, porter une kalachnikov en bandoulière et un habit tout couvert de sang, la représentation iconographique du vieillard à la grande barbe et en sandales, surmonté de l’œil de Dieu ou de la Sainte Trinité, est sans ambiguïté.
    Il y a comme une erreur sur le portrait-robot du tueur ! Totalement malhonnête et surtout très conformiste. Comme Charlie l’est finalement toujours. On comprend que Fleur Pellerin ait volontiers prêté la main à ce numéro-anniversaire.

    Ils n’ont toujours rien compris. Bravo au dessinateur Riss qui est aussi le directeur du journal : toutes les religions sont également meurtrières. Et ce sont les chrétiens qui ont abattu tous tes potes comme des chiens en criant : « On a vengé le prophète. »

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/196621/conformisme-charlie/

  • Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous

    Même au niveau rhétorique, M. Hollande n’est pas à la hauteur.
    Dans les vœux du Président, qui se voulaient pleins de la gravité nouvelle qui est désormais son gilet de sauvetage jusqu’en 2017, on sentait bien l’effort des communicants pour hisser François Hollande au niveau rhétorique qu’exigerait la situation.
    Et il est vrai qu’il était bienvenu de regarder 2015 comme une « année terrible ». Mais la belle référence hugolienne était aussitôt neutralisée par ce fameux « salon Napoléon III » dont on nous rebattait les oreilles depuis le matin. Napoléon le Petit nous parlant d’année terrible, c’était à y perdre son catéchisme républicain… Et puis, on se demandait comment M. Hollande qualifierait 2016, pour ces derniers vœux, l’an prochain, au cas où cette nouvelle année serait encore plus « terrible » que 2015…
    Et, en effet, l’hypothèse était étayée par les mots du Président lui-même, et son « Je vous dois la vérité » nous préparant à d’autres attentats. Sauf que l’effet en était dévastateur. Car la vérité, nous aurions aimé l’entendre dans les vœux de l’an dernier, quand nous écrivions : « M. le Président, il est temps de parler ou de partir. » Vous vous souvenez, ces vœux prononcés assis, devant un immense bureau… vide. Donc, pour ses quatrièmes et avant-derniers vœux, le Président nous devait (enfin) la vérité.
    Mais l’effet en était d’autant plus dévastateur que, derrière cette formule, il y avait, en grandes lettres subliminales, le « Mon devoir est de vous le dire », les mots de Marine Le Pen dans son discours du 14 novembre… Ainsi, quand M. Hollande semble prendre un peu de hauteur dans le discours, c’est celui de Marine Le Pen qui émerge.
    Et M. Hollande a tendance à se servir de plus en plus souvent dans la besace décidément bien garnie de Mme Le Pen : outre cette déchéance de nationalité dont il ne maîtrise plus le destin, il y a donc ses mots qui remontent dans son nouveau discours. Et l’un des plus beaux – la patrie – qui, jusqu’à ce 31 décembre 2015, n’avait pas eu l’honneur de trôner dans les vœux de M. Hollande. Comme pour se rattraper, il lui infligea la torture de sa figure de style préférée (et qu’il faudra désormais proscrire dans tous les manuels de communication politique) : l’anaphore « La patrie, c’est… Et la patrie, elle…, etc. » Et la magie ou la force du mot se dissipait…
    Enfin, il y eut ce paternel « Français, je suis fier de vous ! » Et plus que l’image du père, c’est celle du manager d’une entreprise ou d’un entraîneur sportif félicitant son équipe qui se dégageait. À cause du ton, de la voix, de l’élocution. De l’inadaptation du personnage à la fonction. Toujours ce même aplatissement trivial.
    Non, décidément, M. le Président, nous ne sommes pas fiers de vous.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEpukTtFKDIJA.shtml

  • Sa Majesté Mensonge

    ♦ Le Roi Mensonge n’est plus simplement l’instrument de la politique : il en est devenu l’essence

    J’aime les anecdotes. Parfois, une anecdote, c’est comme un cache-œilleton : c’est large comme une piécette mais, quand on la soulève, on découvre un monde.

    Il y a quelques jours, je me disposais à descendre la rampe d’accès au parc de stationnement Italie. Un agent de sécurité, aimable et embarrassé, freina ma progression et me demanda « si cela ne m’ennuyait pas d’ouvrir le coffre de ma voiture ».

    Je déférai bien volontiers à sa requête. Disons tout de suite que dans mon coffre de voiture, l’ordre ne règne pas. Ce jour-là, entre les sacs fournis par les magasins, quelques paquets cadeaux et l’outillage de base, c’était plutôt l’enchevêtrement. Plein de bonne volonté, le garde passa un détecteur au-dessus d’un monceau de sacs ; mais son arme de dissuasion ne lui dit rien. Souriant et soulagé, le préposé, avec une courbette, me laissa poursuivre mon périple vers le monde souterrain. Le détecteur de métaux était sans doute d’un naturel conciliant – ou particulièrement bien élevé : ni le cric, ni la pelle pliante, tous deux faits d’acier, ne purent l’émouvoir.

    L’émotion se mit pourtant de la partie, de manière inattendue, et c’est moi qui l’éprouvai.

    La scène n’avait pas duré cinq minutes et on serait tenté de la qualifier d’anodine. Et voilà qu’elle ouvrait grandes les portes d’un abîme : ce gardien aimable et gêné devenait le cerbère innocent d’un Hadès. Cet Hadès, c’est notre société sur laquelle règne en maître absolu le roi Mensonge. Le Mensonge despote, totalitaire. Le mensonge que rien ne tempère, le mensonge protéiforme qui guide nos vies et aspire à rendre nos pensées dociles.

    Le Roi Mensonge qui n’est plus simplement l’instrument de la politique mais qui en est devenu l’essence

    Ce que j’aperçus d’abord derrière le gilet fluorescent de l’agent de sécurité, ce fut la dépense faramineuse exposée pour rien par des commerçants parfaitement conscients de l’inanité de la mesure mais qui considéraient « ne pas pouvoir faire autrement ».

    Et on les comprend ! L’exemple vient de haut.

    Si l’on considère les régiments entiers de jeunes militaires déployés par groupes de trois devant les synagogues et les écoles confessionnelles, pense-t-on sérieusement que leur présence ait quelque chance d’empêcher les actes terroristes ou même de les dissuader ? La seule conséquence concrète de leur présence, c’est de les exposer eux-mêmes à un grenadage ou à une mitraillade qu’ils ne peuvent pas voir venir et auxquels ils ne peuvent répondre.

    Ces déploiements relèvent uniquement du mensonge d’Etat que l’on appelle « communication » : il s’agit de faire croire à la population qu’elle est protégée. « Dormez tranquilles, bonnes gens, la garde veille ! ». C’est, pour être vulgaire, beaucoup plus coûteux que les vigiles des centres commerciaux, mais il est vrai que c’est le contribuable qui paie.

    La machine à réfléchir une fois lancée, elle ne s’arrête plus : je me rendis compte que ces mensonges-là ne sont que de l’écume.

    Chacun d’entre nous vient, sans nécessairement s’en rendre compte, de consacrer une partie de ses ressources à payer la note pharaonique d’une tout aussi pharaonique opération de com’. On ne sait pas encore combien ça a coûté au juste, mais n’ayons aucun doute : on le saura.

    L’artillerie lourde médiatique pilonne depuis des mois. Les accents en furent goebbelsiens. Qui n’a pas entendu, deux cents fois et plus, les clowns tristes des chaînes de grosse télé dans leur numéro de perroquets savants « sauver la planète ! sauver la planète ! sauver… ». Entrez-vous bien ça dans la tête !

    Sans rire, sans frémir, sans fléchir. Alors que les moins informés d’entre nous savent que les objectifs annoncés par le Monsieur Déloyal de ce cirque dénommé COP 21 ne peuvent pas être tenus, ne le seront pas, que c’est arithmétiquement inconcevable, simplement parce que la Chine et l’Inde ont déjà annoncé la couleur, et que leur seule « contribution » suffit à rendre vaines les déclarations de décembre 2015 :

    – mais que, de surcroît, tout porte à croire qu’elles ne seront pas les seules à s’asseoir sur les « accords » pris ;

    – mais qu’en outre à peu près tout le monde sait que ça n’a pas d’importance objective, parce que la condamnation du CO2 comme prétendu facteur majeur du réchauffement est bidon ;

    – que, d’ailleurs, dans les « démonstrations » des prêtres du réchauffement, à peu près tout est bidon, et que les scientifiques sérieux le savent et le disent depuis longtemps ;

    – qu’une éminente femme politique française, qui sait de quoi elle parle, traite de « connards » ceux qui ne communient pas dans la religion réchauffiste ne change rien à l’affaire. Car de toute évidence, à l’Académie des sciences de Paris, les « connards » foisonnent, particulièrement chez les géophysiciens. Et cette déclaration démontre seulement la permanence du principe de sophistique selon lequel le recours à l’injure est l’ultima ratio de ceux qui n’ont pas d’argument ;

    – que le GIEC n’est pas un « groupe d’experts » ; qu’il a été pris en flagrant délit de mensonge sur plusieurs sujets (notamment la courbe en « crosse de hockey », que le GIEC lui-même a renoncé à soutenir, mais qui a été un des déclencheurs du grand cirque intergouvernemental planétaire) ;

    – que le réchauffement, effectivement observé depuis la moitié du XIXe siècle, est le seul qui soit réellement prouvé, puisque les mesures systématiques de température n’étaient pas pratiquées auparavant ; que d’ailleurs il connaît une pause depuis 15 ans mais que personne n’en parle ;

    – , compte tenu des multiples variables qui influent sur l’évolution des climats (dont une partie seulement est connue et d’ailleurs imparfaitement analysée), il n’y a à peu près aucune probabilité que les émissions de gaz carbonique soient à l’origine de ce réchauffement, et surtout pas qu’elles en soient le facteur unique ;

    – que le principal « gaz à effet de serre » ayant une influence sur l’atmosphère terrestre, c’est la vapeur d’eau !

    – qu’en conséquence, la représentation théâtrale mondiale qui s’est tenue à Paris s’est terminée sur un mensonge au premier degré…

    …Mais qu’en ciblant 2050, nos gouvernants appliquent sciemment la célèbre formule de Keynes « A long terme, nous serons tous morts ».

    Il est clair que Sa Majesté Mensonge ne règne pas seulement sur notre pays, mais qu’il établit, de plus en plus évidemment, sa dictature sur la planète. L’expression la plus globale (nous sommes passés du « particulier » de l’anecdote au « général » de la dictature mondiale du mensonge) en est la thèse de la « mondialisation heureuse ».

    Les propagandistes des dictatures se réfèrent volontiers au principe « Plus c’est gros, plus ça passe ». Il semble bien qu’à cet égard une évolution soit en marche. Et que, n’en déplaise à nos Propagandastäffel contemporaines, la thèse de la mondialisation heureuse passe moins bien auprès des peuples.

    Mensonge des mensonges, la mondialisation heureuse, suivie de ses déclinaisons (comme par exemple « l’Europe ou le déclin »), provoque désormais la perplexité des peuples. Chômage endémique, migrations invasives, concurrences déloyales, ce sont les peuples qui en font l’expérience et qui en souffrent dans leur quotidien.

    Et quand leurs soi-disant « élites » viennent leur dire « mais non, c’est seulement une impression (souvenez-vous du « sentiment d’insécurité »), vous ne souffrez pas vraiment, vous angoissez à tort, ça va aller beaucoup mieux bientôt, nous vous emmenons vers un avenir radieux, ceux qui disent le contraire sont des populistes », les peuples, qui voient bien, eux, le contraire sur le terrain, commencent à se demander « Mais pourquoi nous mentent-ils ? Pourquoi persistent-ils à nous prendre pour des crétins ? »

    D’ici à ce qu’ils se posent la bonne question, c’est-à-dire « A qui profite le crime ? » il n’y a qu’un pas. Et d’ailleurs certains Etats l’ont déjà franchi et les frontières ressurgissent.

    Le Roi Mensonge, menacé, résiste : « Ne faites pas cela, malheureux ! Vous allez vers l’appauvrissement ! La libre circulation de tout et de tous, c’est la condition de la prospérité ! ».

    Insolents, les peuples ne tarderont pas à répondre : « La prospérité peut-être, mais de qui ? Ce que nous voyons, nous, c’est la libre circulation de guerres dont nous ne voulons pas et qui nous sont étrangères ; ce sont nos emplois délocalisés là où ça vous coûte le moins cher ; ce sont nos rémunérations drastiquement tirées vers le bas par des migrants clandestins et des « travailleurs détachés » ; c’est notre protection sociale – issue de solidarités internes – amputée au bénéfice de non-cotisants et mise à mal par la réduction de ses ressources ; ce sont nos enfants et nos cerveaux qui fuient à la recherche d’emplois qualifiés que leur pays ne leur offre plus. Et tout cela au bénéfice de qui ?

    Et le Roi Mensonge de répondre : « Mais, inconscients, si vous fermez vos frontières, vous importerez plus cher et vous n’exporterez plus autant ! ».

    Les peuples réfléchiront et diront probablement : « C’est vrai, mais… »

    Mais à qui ferez-vous croire que des frontières maîtrisées empêcheront les marchands de continuer à s’entendre de part et d’autre ? que les produits et services d’excellence cesseront d’être convoités achetés et vendus ? Mais surtout, pensez-vous vraiment que la baisse réelle de notre « pouvoir d’achat à l’étranger » ne vaille pas la peine d’être choisie quand l’alternative n’est autre que la baisse de notre pouvoir d’achat tout court ? Que, contraints de toute façon de choisir, nous optons pour un retour à un nouveau modèle de consommation, avec un renchérissement (peut-être) des gadgets en plastique bourrés d’électronique orientale, avec l’ardente obligation ––mais avec l’opportunité – de reconstituer un tissu productif, avec – n’ayons pas peur des gros mots – un retour à davantage d’autarcie.

    L’alternative serait-elle même entre deux processus d’appauvrissement relatif, ne devrions-nous pas considérer qu’une austérité accompagnée de la maîtrise de notre destin est un meilleur parti à prendre que celui de la fusion de notre pays dans une grande misère mondiale partagée, pour le plus grand, mais pour le seul, profit d’une super-classe mondiale, définitivement dominante ?

    Voilà ce qu’à peu près pourraient répondre les peuples au Roi Mensonge, qui ressemble fort à ce que doit être l’âme, déjà damnée, de ces élites qui les trahissent.

    Julius Muzart, 4/01/2016

    http://www.polemia.com/sa-majeste-mensonge/

  • Le ministère de l’Intérieur tancé pour sa répression policière de la Manif pour tous

    Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de LMPT.
    « Mieux vaut tard que jamais », dit le bon sens populaire. Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de la Manif pour tous. Et plus précisément d’une de ses adventices, les « Mères Veilleuses » : un collectif de mères de famille qui se contentaient d’occuper l’espace public en silence, sans manifester, crier, ni – faut-il le préciser ? – troubler l’ordre public. Fin 2013, une quarantaine de ces mères de famille se recueillaient auprès du Mur pour la Paix au Champ-de-Mars lorsqu’elles ont été encagées par la police. C’est-à-dire entourées de forces de police qui empêchaient tout mouvement vers l’extérieur. Pour quelle raison ? Les ordres, sans doute.
    La plaisanterie a duré deux heures. Puis les policiers sont repartis comme ils étaient venus. Difficile d’arrêter de si paisibles manifestantes. Mais l’effet psychologique de cet encagement était atteint. D’où la décision de déposer un recours auprès du Défenseur des droits.

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  • La France a besoin d’un leader politique sans tache….euH ! c'est quoi la tache rouge sur l'image ? Non aux repris de justice !

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  • Manipulation en vue des chiffres du chômage

    Cela fait déjà 3 ans que François Hollande annonce l'inversion de la courbe du chômage. «S'il n'y a pas de résultat, il ne peut pas y avoir de crédibilité sur une candidature». Le temps est donc compté et il ne reste donc plus au président qu'une habile manipulation des chiffres pour oser se représenter en 2017.

    Dans ses vœux au gouvernement, François Hollande a demandé de travailler sur un plan de formation de 500 000 chômeurs, d'élargir le recours à l'apprentissage, d'élaborer «un dispositif exceptionnel, c'est-à-dire pour un temps limité, destiné à inciter à l'embauche dans les PME». 

    Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, est directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires, analyse dans Le Figaro :

    "La formation de 500 000 chômeurs aux «métiers de demain» est un coûteux canular. Personne ne sait au juste ce que sont les métiers de demain, en tout cas pas les politiques et les bureaucrates. On a compris depuis longtemps que la seule formation d'avenir valable consiste à inculquer les bases et la capacité d'analyse. L'Éducation Nationale a échoué, parce qu'elle est trop lourde et trop démotivante pour les enseignants, mais personne au gouvernement ne veut toucher à cette belle endormie qui fournit (fournissait?) les gros bataillons de ses électeurs. On va donc embaucher des armées de formateurs au rabais qui vont occuper les chômeurs le temps qu'on les comptabilise. À la sortie de cette opération, les chômeurs «formés» reviendront à la case départ. Et il restera une facture salée."

    Des chômeurs longue durée vont ainsi sortir temporairement de la catégorie A et faire baisser artificiellement les chiffres du chômage.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des Européens dans le collimateur de Bruxelles

    Emblème de la social-démocratie, du laxisme parfois le plus aberrant, ouverte à la théorie du genre comme à l’immigrationnisme le plus échevelé, la  Suède  est fière de se définir (se définissait ?) comme «une super puissance humanitaire». Ce vœu s’est-il fracassé par sa collision avec la réalité? L’Afp rapporte que «la Suède a pris au cours de l’automne une batterie de mesures destinées à dissuader les migrants de s’y établir au bout de leur périple à travers l’Europe. L’effet a été immédiat avec une baisse spectaculaire des demandes d’asile qui ne s’est pas démentie depuis ». Un impératif pour le gouvernement de gauche au pouvoir qui a rétabli le contrôle aux frontières, sachant que  «la vague de réfugiés, qui a pris des proportions inattendues entre août et novembre, a instillé des tensions entre la Suède, qui a reçu 163.000 demandes d’asile l’an dernier, soit la plus grande proportion par habitant de toute l’UE, et le Danemark, qui n’en a reçu que quelque 21.000. » Il n’en fallait pas plus pour susciter la colère de l’Allemagne de Mme Merkel, en plein délire multiculturaliste, qui, par la voix du ministère des Affaires étrangères, a rappelé que «la libre circulation est un bien précieux ». « L’accord de Schengen est très important mais est en danger, a déclaré le porte-parole du ministre Frank-Walter Steinmeier, Martin Schäfer, alors qu’une dizaine d’États membres ont rétabli à divers degrés les contrôles à leurs frontières, érigeant même pour certains (Hongrie, Slovénie) des clôtures antimigrants. »

    Bien  sûr, le gouvernement suédois  a été obligé de réagir devant une invasion que même  les très tolérants  (et conditionnés) Suédois  jugent de plus en plus insupportables avec son lot de violences, de criminalité, de menaces…Pour les Danois aussi la coupe est pleine:  «Il est manifeste que l’UE n’est pas capable de protéger ses frontières extérieures et d’autres se verront contraints d’intaurer (…) des contrôles frontaliers, a déclaré le chef de gouvernement libéral, dont la majorité dépend au Parlement du Parti populaire danois (DF), formation anti-immigration. Et d’ajouter: Les dirigeants européens doivent réagir. »

    En fait  de réaction, Bruxelles entend surtout conspuer les méchants, les déviants,  les partisans du repli, autrement dit  les salauds qui ne veulent pas de la babélisation-tiermondisation  définitive de l’Europe.

    Dans la ligne de mire des  bien-pensants,  est apparu  le président tchèque Milos Zeman qui, tout homme de  gauche qu’il est, a eu le front d’assister en novembre à Prague à un rassemblement contre l’immigration en compagnie d’hommes politiques de la droite nationale.

    Dans son message de Noël adressé  à la République tchèque,  qui comme la Slovaquie a  refusé le système des quotas instauré par l’UE pour disperser les vagues actuelles d’immigrés illégaux,   M. Zuman a aggravé son cas. Il a tenu à préciser de nouveau qu’il entendait protéger son pays jusqu’alors épargné par l’immigration non européenne.

    « Je suis profondément convaincu a-t-il dit,  que nous avons affaire à une invasion organisée et non pas à un mouvement spontané de réfugiés (…).  Une grande majorité de ces migrants illégaux sont de jeunes hommes en bonne santé, et célibataires. Je me demande pourquoi ces hommes ne prennent pas les armes pour aller se battre pour la liberté de leur pays contre l’Etat islamique »,  les fuyards immigrés  renforçant la capacité des djihadistes sur  le terrain a-t-il précisé.

    Si un sondage récent soulignait que  70% des Tchèques étaient opposés à l’arrivée de «migrants» et autres  «réfugiés» dans leur pays, cette opposition  est, si ce n’est équivalente, du moins nettement  majoritaire dans tous les pays de l’UE. Le Monde s’en offusquait dernièrement, «le gouvernement hongrois (le 3 décembre dernier, NDLR) a fait savoir qu’il portait un recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne contre la proposition de relocaliser en urgence 120 000 réfugiés, validée par le Conseil européen en septembre. Le même jour, il a lancé une campagne de presse très dure : plusieurs journaux hongrois affichaient sur une pleine page des messages comme :  Les quotas augmentent la menace terroriste !  ou  Un immigré illégal arrive en Europe toutes les douze secondes en moyenne .» « Budapest affirme avoir collecté près d’un million de signatures en soutien à sa politique de refus des migrants ».

    Bien sûr, quand il s’agit de fustiger un dirigeant politique soucieux de l’identité de son peuple, les heures les plus sombres ne sont jamais loin. Rendez-vous compte braves gens,  s’alarmait toujoursLe Monde fin décembre, en Hongrie « Viktor Orban, prône le retour à l’Etat-nation et à la religion chrétienne (…).  Pour lui, la crise actuelle enterre le  blabla libéral  et le multiculturalismepolitiquement correct ».

    « Mais d’où vient l’ idée chrétienne-nationale  qui imprègne tous ses discours ? » (sic).  « Et peut-elle fédérer une majorité de Hongrois ? Selon l’historienne américaine d’origine hongroise Eva Balogh, ce concept était très en vogue à l’époque de Miklos Horthy, au pouvoir de 1920 jusqu’à octobre 1944, date à laquelle l’Allemagne hitlérienne a préféré le destituer pour s’appuyer sur les Croix fléchées du pronazi Ferenc Szalasi. »

    Mais d’où vient l’idée consistant à chaque fois à établir un lien, une  équivalence, une trouble filiation  entre les patriotes, les nationaux actuels et les idéologies totalitaires du passé, au mépris de l’honnêteté intellectuelle la plus évidente ? Nous touchons là du doigt, constate Bruno Gollnisch,  si ce n’est à l’imprégnation gauchiste, trotskyste des journalistes, du moins au formatage mondialiste des esprits par les gros médias appartenant tous à des groupes financiers  souvent intrinsèquement,   résolument opposés au fait national.

    Ce qui est le cas aussi de la Commission européenne qui,  après avoir  mené la guerre contre le gouvernement hongrois au motif, bien mensonger, qu’il souhaitait  s’attaquer  à la liberté de la presse, s’en prend aujourd’hui au  gouvernement polonais, lui aussi trop conservateur, tropréactionnaire pour être honnête aux yeux des petits kapos de cette Europe liberticide.

    Les échos rapporte notamment que « l’exécutif européen a annoncé qu’il tiendrait  le 13 janvier,  un  débat politique  sur le respect de l’Etat de droit en Pologne (…) depuis le vote de deux réformes par le nouveau gouvernement dirigé par les conservateur du PiS (Parti Droit et Justice).  L’une portant sur le fonctionnement du Tribunal constitutionnel – avec à la clé une menace sur la séparation des pouvoirs – et l’autre sur le pluralisme dans les medias. Sur ce dernier point, le texte voté il y a quelques jours par le parlement polonais prévoit de confier au ministère du Trésor la désignation de la direction de la radio et de la télévision publiques, ainsi que la possibilité de les révoquer.»

    « Beaucoup de choses plaident pour que nous activions le mécanisme d’Etat de droit  et que nous placions Varsovie sous surveillance, avait averti ce week-end Günther Oettinger, le Commissaire allemand en charge des médias. Celui-ci faisait référence à un mécanisme adopté en 2014 après des réformes controversées en Hongrie, et qui peut aller jusqu’à priver un Etat de ses droits de vote au sein de l’Union européenne en cas de violations graves des valeurs communes de l’Europe ».

    Il nous aurait  donc échappé  qu’en France notamment,   le pluralisme des idées, desopinions,  règne dans les grands médias, comme l’illustrerait les nominations trèsdiversifiées à la tête des radios et des télévisons du service public ?  De qui se moque-t-on ?

    http://gollnisch.com/2016/01/05/des-europeens-dans-le-collimateur-de-bruxelles/

  • Charlie Hebdo : la Une de la honte

    4841109_6_46b0_2016-01-04-8854d6f-6317-13nvr84_5cfd5e2af079f75ed9149c0a863b50f4-aaa03.jpgLa rédaction de l’hebdomadaire a identifié l’assassin de janvier. Son portrait-robot est passionnant.

    C’est un « wanted » tiré à un million d’exemplaires. Le montant de la prime – « mort ou vif » – n’est pas précisé, ce qui est dommage. L’assassin, donc, court toujours. Mais les journalistes de Charlie Hebdo savent sur lui des choses que nous ignorons. Il a plutôt une bonne tête. Une sorte de pâtre grec sur le retour. Une barbe fleurie, plus jupitérienne que mahométane.

    D’ailleurs, détail vestimentaire de première importance, il porte des sandales, pas des babouches. En outre, pour ajouter à la complexité du personnage, au-dessus de sa tête, il y a quelque chose qui fait penser à un triangle maçonnique.

    C’est intéressant. C’est riche. Et ça ouvre de nouveaux horizons à une pensée dont les rédacteurs de Charlie Hebdo ne veulent pas qu’elle se résume à montrer du doigt les djihadistes.

    Car ça, c’est d’un commun. C’est convenu, banal. Et un journal se doit de surprendre. La une de Charlie Hebdo est à cet égard d’une réussite exemplaire. Vous auriez dépensé 3 euros, vous, pour voir la tête des frères Kouachi ? Vous auriez mis la main à la poche pour regarder une caricature de djihadiste alors qu’on nous en abreuve tous les jours ? Bien sûr que non. Tandis que là, vous en avez pour votre argent.

    Un Dieu gréco-judéo-chrétien : c’est lui l’assassin de janvier ! Si vous voyez quelqu’un qui lui ressemble, signalez-le à Cazeneuve, à Hollande, à Valls, au premier flic venu. Et arrêtez immédiatement de vous polariser sur les djellabas, les burqas et de scruter à la jumelle les cités de Roubaix, de Saint-Denis, de Stains, de Trappes. Le portrait-robot de Charlie Hebdo nous incite à voir plus haut, plus loin. Du côté de l’Olympe. Vers le mont des Oliviers. Et – pourquoi pas – à Saint-Pierre de Rome… [...]

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