À force de clamer qu'un parti n'est pas « républicain » les briscards de la politique sont devenus des ringards.
Elle est belle la démocratie vue par la gauche, et ses électeurs – ceux qui persistent – doivent se sentir bien cocus !
L’exécutif, par la voix de Cambadélis commis à l’exécution capitale, ordonne le retrait de listes dans trois régions où le FN est classé premier. Que l’on nomme cela suicide collectif ou nervosité congénitale, il s’agit bien d’un grave déni de démocratie. Il ne faut donc pas s’étonner du rejet massif de cette classe – caste – politique qui se prétend républicaine et n’a de cesse d’exalter les « Valeurs de la République », son credo extatique jusqu’à hier, et qu’il vient de renier dans la déroute annoncée qui le frappe.
Dans deux régions, les « vrais démocrates » acceptent le couperet avec des arguments sensiblement différents bien que sortis aux forceps. En face, pour ne pas dire en parallèle, les discours des bénéficiaires par défaut sont également nuancés. En PACA, bousculé par une jeune donzelle, le candidat d’une droite qui se veut forte rameute les citoyens en ouvrant la porte et en fermant les yeux. Au nord, le ton est un peu différent mais l’appel aux électeurs exclus n’en est pas moins audible.
magouille et compagnie - Page 1911
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Retrait des listes de gauche : coup d’État à l’envers !
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Bruno Tertrais : « Le réchauffement climatique facteur de guerre ? Ce n’est pas sérieux ! »
A l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, répond à la question : le changement climatique va-t-il provoquer de nouvelles guerres ? Bruno Tertrais est notamment l’auteur de L’apocalypse n’est pas pour demain. Pour en finir avec le catastrophisme (Éditions Denoël, Paris, 2011). On pourra lire, en complèment, les actes du colloque organisé par le ministère de la Défense le 14 octobre dernier sur « Climat et Défense ».Faut-il s’inquiéter des conséquences sécuritaires du changement climatique ? En 2007, le Prix Nobel de la paix avait été attribué à deux symboles du combat contre le réchauffement planétaire : le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et l’ancien vice-président américain Al Gore, accréditant ainsi l’idée selon laquelle la lutte contre le réchauffement pouvait être une œuvre de paix.
Les autorités politiques françaises se sont elles aussi avancées sur ce terrain. Pour le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, « le dérèglement climatique favorisera de plus en plus les conflits violents dans les pays en développement. La détérioration du climat aggrave les crises humanitaires majeures, intensifie la violence et favorise la propagation des conflits dans certaines régions ». Il ajoute : « C’est, en définitive, la question de la paix ou de la guerre pour les générations à venir. »
On a même vu une ancienne ministre de l’Environnement, préoccupée par le manque d’intérêt, depuis le 13 janvier, pour la COP 21, suggérer que cette dernière contribuera à la décrue du terrorisme ! Vous avez bien lu : l’idée est que la réduction de notre dépendance au pétrole assécherait les ressources du djihadisme combattant…
Ces thèses ne sont pas sérieuses.
Partons du postulat – discutable – que le changement climatique conduise à des tensions sur la disponibilité des ressources. Cela voudra-t-il dire davantage de guerres ? Il n’y a pas de lien fort entre rareté des ressources et conflictualité. Et lorsque ce lien existe, c’est davantage dans les périodes froides que dans les périodes chaudes ; et il est en diminution depuis les débuts de la Révolution industrielle. Effet de la modernisation des sociétés et de la mondialisation du commerce, qui les rend moins dépendantes de l’agriculture locale…
Ainsi, la sécheresse ne fut pas une cause essentielle du conflit du Darfour (Soudan) : la chronologie ne colle pas. Les conclusions du GIEC sont sans appel : le Darfour n’était pas une « guerre climatique ». Les conflits sahéliens montrent que les facteurs politiques et humains sont la clé lorsque l’on recherche les causes des guerres. L’équation « changement climatique => diminution des ressources => violence à grande échelle » est fausse.
Quid d’éventuelles « guerres pour l’eau » ? La diminution des glaciers himalayens va-t-elle conduire à une pénurie en Asie du sud ? Non, car les moussons et la fonte saisonnière des neiges sont la source principale de l’eau dans la région. Le partage des eaux fluviales est une source de contentieux au Moyen-Orient, dans la Corne de l’Afrique et en Asie du Sud. Mais il n’y a jamais eu de conflit majeur dans lequel l’eau était l’enjeu central. Le GIEC conclut : « La nature même des ressources, telles que les ressources hydriques transfrontalières, et l’existence d’institutions permettant la résolution des conflits, ont permis aux rivalités d’être résolues d’une manière qui évite le conflit violent. »
Autre thèse, plus élaborée : raréfaction des ressources, mais aussi migrations et catastrophes naturelles, conduiraient à une déstabilisation sociétale, un ralentissement du développement et à un affaiblissement de l’Etat, accroissant les risques de guerre civile. S’il existait un lien entre guerre et réchauffement, le nombre de conflits devrait être en augmentation. Or il a sérieusement diminué depuis vingt-cinq ans. Le Prix Nobel de la paix 2007, attribué au GIEC et à Al Gore, aurait donc été usurpé…
On a tenté d’attribuer les printemps arabes au réchauffement climatique. En 2010, sécheresses et incendies avaient augmenté le prix des céréales. D’où les premières manifestations. Mais le rôle des événements climatiques a été surévalué car d’autres facteurs entraient en ligne de compte : cultures destinées aux biocarburants, spéculation…
En Syrie, des sécheresses avaient favorisé les migrations et suscité le mécontentement. Mais impossible d’en conclure que la guerre devait découler de ces sécheresses, ou que sans cela, il n’y aurait pas eu de guerre. Des pays voisins ont souffert de la même manière de la sécheresse sans que cela ait eu les mêmes conséquences. La responsabilité du pouvoir syrien fut manifeste : incurie dans la gestion de la crise agricole, répression brutale des premières manifestations.
Une étude de 2013 parue dans la revue Science a semé le doute : elle concluait à une corrélation entre augmentation de la température ou des précipitations et risque d’affrontements. Mais sa méthodologie était discutable : données à la fiabilité douteuse, absence de distinction entre violence individuelle et collective, confusion entre variations météorologiques et évolutions climatiques, traitement de toutes les études comme indépendantes, non-prise en compte de celles qui n’allaient pas dans son sens…
Les déplacements liés à des causes climatiques sont progressifs et dépendants des opportunités qui se présentent ailleurs… Citons le GIEC : « Les facteurs environnementaux sont des déclencheurs et non des causes de la décision de migrer ».
L’émigration peut être une stratégie d’adaptation réduisant les risques dans les localisations vulnérables. Certaines évolutions locales du climat peuvent être associées à une augmentation de la productivité, et réduire les flux migratoires… Les flux de populations liées au changement de l’environnement ou du climat resteront exceptionnels et gérables. Le même raisonnement vaut pour les populations affectées par la montée du niveau de la mer. Pour l’instant, les communautés vivant sur les îles à faible élévation n’ont pas choisi de migrer ou le font pour des raisons économiques. Et certains pays (Bangladesh…) gagneront autant en surface par sédimentation qu’ils n’en perdront du fait de l’érosion. Enfin et surtout, il n’existe aucun lien robuste, dans la littérature scientifique, entre migration et conflit !
Et les catastrophes ? Le GIEC reste très prudent sur l’évolution des phénomènes extrêmes : il n’a qu’une « confiance modérée » dans la conclusion selon laquelle les vagues de chaleur sont plus fréquentes ou plus longues ; une « confiance faible » dans celle selon laquelle les sécheresses sont plus intenses ou plus longues, et dans la conclusion selon laquelle les ouragans sont plus intenses… Lorsque les désastres surviennent, ils conduisent souvent à réduire le risque de conflit : détente entre la Grèce et Turquie suite aux tremblements de terre de 1999, stabilisation du conflit d’Aceh suite au tsunami de 2004… Comme le souligne le GIEC, « les catastrophes peuvent offrir d’importantes opportunités pour construire la paix et améliorer la gouvernance institutionnelle dans les zones de conflit ».
Il n’est pas sérieux d’imaginer que la Russie et les pays occidentaux pourraient se faire la guerre pour le contrôle des routes circumpolaires ou celui des ressources inexploitées de l’Arctique. À échéance prévisible, ces routes ne seront ouvertes que quelques mois par an. Quant aux ressources, elles se trouvent pour la plupart à l’intérieur des zones nationales. Certes, la présence russe dans la région se renforce. Mais Moscou y agit de manière plutôt responsable.
Enfin, la chaîne de causalité qui va du réchauffement climatique à l’accroissement du risque terroriste – via l’affaiblissement de l’Etat – est tellement fragile qu’elle n’a aucun sens. Et penser qu’une éventuelle baisse des revenus pétroliers qui résulterait de la transition énergétique conduirait mécaniquement à limiter le terrorisme relève de l’incompétence géopolitique.
Les guerres naissent des choix et des erreurs des hommes : la nature de l’Etat est bien plus importante que l’état de la Nature. C’est aussi l’avis du GIEC : « Il est impossible d’établir avec confiance un lien de causalité entre changements climatiques à venir et conflictualité armée : il n’y a ni théorie ni preuve convaincante sur l’existence d’une telle causalité. »
La version plus subtile de cette thèse, selon laquelle le changement climatique pourrait être un facteur supplémentaire, un « accélérateur » ou un « multiplicateur », ne repose sur aucune démonstration convaincante et n’a donc aucune valeur prédictive. Les « guerres du climat » relèvent d’une vision apocalyptique du futur de la planète. Le changement climatique est porteur d’incertitudes pour l’avenir. Ce n’est pas une raison pour le dramatiser inutilement.
Source : Secret Défense
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Ne soyez pas complices des médias de masse et des collabos socialo marxistes !
Presse d’état : Sylvain Ernault, propagandiste à Chérie FM, appelle secrètement les “journalistes” subventionnés à se mobiliser contre les médias identitaires indépendants
BREIZATAO – NEVEZINTIOU (25/11/2015) Nous avions déjà désigné comme traître l’élément gauchiste Sylvain Ernault, un de ces pseudo “journalistes” et vrai soldat politique payé par le régime pour encadrer les masses (voir ici). Dans un email confidentiel cet élément d’extrême-gauche appelle tous les membres de la presse d’état à se “mobiliser” contre ce qu’il appelle les médiats “de l’extrême-droite bretonne”.Dûment informés par notre réseau d’intelligence, nous avons pu nous procurer une copie de cet email. Il illustre parfaitement la façon dont fonctionne la presse d’état vivant de “subventions”, c’est-à-dire d’un système de corruption gouvernementale légalisée.“France Bleu” et la fausse agression “raciste” de PontivyDans son email, le militant politique Sylvain Ernault prend prétexte d’une fausse agression “raciste” orchestrée par des éléments d’extrême-gauche lors de la manifestation du 14 novembre contre l’immigration de Pontivy pour appeler ses contacts de la presse d’état à s’engager totalement contre les médiats bretons indépendants.Rappelons ici que la radio d’état “France Bleu” avait affirmé que les militants d’ADSAVavaient agressé un individu d’origine étrangère. Des faits démentis par la préfecture du Morbihan elle-même, ce qui avait contraint cet organe politique à retirer son article diffamatoire (voir ici).Extraits de l’email précité :Je suis journaliste. Je travaille pour Chérie FM Côtes-d’Armor à Lannion.Je vous adresse cette lettre sous forme d’alerte. Écrite depuis plusieurs mois, je me décide à l’envoyer suite aux événements qui se sont produits à Pontivy samedi […] je tiens à la discrétion pour ne pas alimenter la machine des calomniateurs (sic).Mon nom et ma photo de profil Twitter figurent seuls depuis mai sur une “Liste des traîtres – soldats politiques du journalisme”, publiée sur le site “Breiz Atao”, de Boris Le Lay.Il est absolument juste de dire que, conformément à la politique de lustration qui sera menée à terme, nous avons entrepris de ficher systématiquement tous les éléments socialistes et marxistes oeuvrant activement au remplacement de population et apportant un soutien à la progression de l’islam sur tout le territoire breton.Stalinisme médiatiqueLoin de se cantonner à BREIZ ATAO, l’intéressé désigne un certain nombre de médiats indépendants dont la ligne éditoriale lui paraît inacceptable. Le militant d’extrême-gauche ayant une conception assez simple de la pluralité d’opinions : tout ce qui est intégré idéologiquement dans le système médiatique subventionné a droit de cité, tout ce qui est indépendant doit être combattu.Sylvain Ernault désigne, au nom d’un “déviationnisme idéologique” décrété par lui, un certain nombre de médiats à la vindicte de ses correspondants : le site d’information Breizh-info, l’Observatoire des Journalistes et de l’Information (OJIM – voir site) ou encore le site Réinformation.tv (voir ici).Citons encore l’intéressé qui se plaint qu’un certain nombre d’acteurs aient créé une presse identitaire, non alignée sur l’idéologie du système dominant :Le point commun entre ces sites est de revendiquer la “réinformation”. L’ambition est de discréditer les discours des médias traditionnels (et des journalistes professionnels) pour mieux promouvoir la préférence nationale, la fermeture des frontières ou encore l’ordre moral.On fera observer qu’il n’est nul besoin de faire un effort particulier pour “discréditer les discours” des médiats d’état : le public lui-même les rejette en bloc et les journalistes du régime sont particulièrement haïs par l’opinion publique. Les personnes déclarant ne pas faire confiance aux journalistes du système étaient ainsi 77% en 2014 (source).Chacun d’entre nous sait que ces laquais du pouvoir mentent et poursuivent un agenda politique d’orientation socialiste ou marxiste. Fait qui confirme cette réalité, 74% des journalistes de l’Hexagone avaient voté pour le candidat de la gauche socialo-communiste en 2012 (source).Sylvain Ernault en convient d’ailleurs, puisqu’il termine son courrier comme ceci :Je ne peux enfin pas m’empêcher de penser que plus globalement, ce sontnos erreurs, nos impasses, nos reniements, nos compromissions, qui alimentent la “réinfosphère”.Ce en quoi nous sommes parfaitement d’accord et l’opinion publique avec nous. Mais l’objet même de ce courrier démontré par l’absurde le fait que ce soldat politique du système ne comprend pas même la définition originelle de ce qui fonde la presse.Les médias gouvernementaux, corromps et achetés, idéologiquement alignés sur la caste dominant le régime républicain, sont en état de décomposition avancée. Leur discrédit est complet. Vient donc l’heure pour eux de trouver des boucs émissaires en attendant leur liquidation prochaine. -
COP 21
J'ai déjà eu l'occasion de dire ici tout le bien que je pense des positions défendues par Fabrice Nicolino (voir billet du 22 février, à propos de son livre Un Empoisonnement universel). La tribune qu'il publie dans Le Monde daté du 4 décembre (aujourd'hui même) confirme qu'on peut lui faire confiance pour ce qui est de faire tomber les masques d'hypocrisie de tous les faux curés qui officient lors de la grand'messe qui se donne depuis une petite semaine au Bourget.
Que dit-il, Fabrice Nicolino, dans sa tribune ? Pour résumer, il dit : "Pour avoir une idée de la sincérité des négociateurs du climat, regardez qui a été placé aux manettes". Or, dit-il, c'est là qu'on pressent la catastrophe. En effet, qui trouve-t-on au sommet du premier Sommet de la Terre à Stockholm en 1972 ? Il s'appelle Maurice Strong.
Sa carte de visite ? Né en 1929, mort en novembre 2015. Mais aussi et surtout : « Côté pile, il a été le vice-président, le président ou le PDG de firmes transnationales nord-américaines : Dome Petroleum, Caltex (groupe Chevron), Norcen Resources, Petro-Canada, Power Corporation. Au cœur l'énergie. Au cœur le pétrole ». Vous ne trouvez pas bizarre, vous, qu'un haut responsable de l'industrie la plus polluante devienne le grand manitou de la lutte pour la défense de l'environnement ? Disons-le : ça ne sent pas très bon.
Pour le Sommet de la Terre à Rio en 1992, Maurice Strong choisit comme bras droit Stephan Schmidheiny, une très belle carte de visite lui aussi : il est héritier d'une grande dynastie industrielle, qui a fait fortune avec l'amiante, à la tête de l'entreprise Eternit. Un très beau défenseur de la nature et de la santé humaine (3000 ouvriers italiens morts de l'amiante).
Après Rio, Schmidheiny fonde le « Conseil mondial des affaires pour le développement durable ». Autant dire que c'est l'incendiaire qui se déguise en pompier. Y participent des entreprises aussi soucieuses d'environnement et de santé humaine que Syngenta (OGM), BASF, DuPont, Total, Dow Chemical : n'en jetez plus. Dans un livre, il va jusqu'à faire l'éloge de l'action de Shell dans le delta du Niger, pourtant « martyr écologique ».
Nicolino cite aussi le cas de Brice Lalonde, ce grand défenseur de la nature favorable au gaz de schiste : « Le gaz de schiste, il est bon aux Etats-Unis, pourquoi est-ce qu'il serait mauvais en France ? ».
Le cas de Laurence Tubiana est un peu différent. Elle ne loupe aucune conférence climatique. Elle a dirigé un think tank (IDDRI) qui a célébré le roi brésilien du soja transgénique. Les membres fondateurs ? EDF, GDF Suez, Lafarge, Saint-Gobain, Veolia Environnement. Quant à EPE (Entreprises pour l'environnement), c'est une association composée de Bayer, BASF, Vinci, Total, Solvay, Thales : que du beau monde, que d'éminents écologistes.
Paul Jorion a sans doute raison : si sauver l'humanité peut rapporter, l'humanité garde une chance.
Cliquez ci-dessus pour "Le temps qu'il fait le 4 décembre 2015".
Je cite pour finir la conclusion de Fabrice Nicolino : « L'heure est arrivée de mettre concrètement en cause la voiture individuelle, les écrans plats, les iPhone, le plastique, l'élevage industriel, le numérique et ses déchets électroniques, les innombrables colifichets - jouets, chaussures, cotonnades et vêtements, cafetières, meubles - venus de Chine ou d'ailleurs, les turbines, centrales, avions, TGV, vins, parfums partant dans l'autre sens.
N'est-il pas pleinement absurde de croire qu'on peut avancer en confiant la direction à ceux-là mêmes qui nous ont conduits au gouffre ? ».
Il faudrait placer la toute dernière phrase en lettres capitales au fronton de la grand'messe planétaire désormais connue sous le nom de COP 21.
http://lantidote.hautetfort.com/archive/2015/12/04/i-m-a-poor-lonesome-cowboy-5713935.html
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Debout avec honneur, dans l’injustice.
En mai 2012, témoin d’une rixe, je suis intervenu pour protéger une jeune femme de 19 ans sévèrement touchée au visage. Mon intervention, que j’assume, fut légitime et proportionnée. Au-delà de toute surprise, cette intervention me vaut aujourd’hui une condamnation à de la prison avec sursis, rien que ça ! J’ai naturellement formé un pourvoi en cassation.Ce jugement rendu est à l’image de la Justice Taubira : partisan, immoral et écœurant.Alors que la Justice est toujours plus laxiste avec la racaille qui pourrit la vie des français, elle décide par idéologie de condamner un citoyen, sans histoire ni passif, qui a défendu une jeune femme lâchement et lourdement frappée au visage.Je rappelle que la victime de l’agression a témoigné en ma faveur à l’audience.Je rappelle que la loi m’obligeait à intervenir pour protéger la victime : « non assistance à personne en danger », article 223-6 du Code pénal, plus sévèrement réprimée que les faits pour lesquels j’étais poursuivi.Je rappelle enfin que ma qualité de victime d’agression a été établie. Ainsi, grands seigneurs, les juges m’ont accordé 500€ pour le préjudice moral…Mais voilà, au regard du jugement, j’aurai dû laisser faire, passer mon chemin.Le système judiciaire est devenu fou. D’ailleurs, lucides, 77% des français considèrent que la justice fonctionne mal en France.Les faits leur donnent raison :D’un côté, on critique les français qui avaient fermé les yeux devant l’agression de la jeune femme dans les transports Lillois, de l’autre on condamne ceux qui interviennent. Je pense à l’affaire connue d’Arnaud Gonnet, qui a tout mon soutien, condamné à de la prison avec sursis pour avoir stoppé l’agression sexuelle d’une de ses collègues.D’un côté, on relaxe un « humoriste » qui insulte une élue de la République de « conne », de l’autre on condamne Henri Guaino pour avoir critiqué des juges.D’un côté, on laisse libres des milliers de multirécidivistes de faits de violences ou de trafics de stupéfiants, de l’autre on condamne à de la prison ferme Nicolas Bernad-Buss, militant de « La Manif Pour Tous », pour avoir refusé des prélèvements d’empreintes digitales et photographiques en protestation de son arrestation arbitraire.D’un côté, la justice est incapable de protéger les petits commerçants des braqueurs multirécidivistes, de l’autre elle condamne régulièrement les commerçants obligés de se défendre par eux-mêmes.Nous pourrions poursuivre indéfiniment cette liste.Me concernant, d’un côté on me condamne, de l’autre on ne prend pas la peine de poursuivre l’agresseur de la jeune femme.Vous lisez bien, la plainte de la jeune femme victime de l’agression n’a jamais été instruite devant les tribunaux !Au passage, l’un des protagonistes est militant actif du Front de Gauche et de la CGT, leur avocate n’était autre qu’une porte-parole du FDG et avocate de Jean-Luc Mélenchon. D’ailleurs, sans aucun lien avec l’affaire, cette dernière a rappelé aux juges, dans ses conclusions, mon combat politique contre le tout Halal et mon soutien assumé à Éric Zemmour en 2010.Quand on pense au « murs des cons », au Syndicat de la Magistrature et au fait que la balance de la justice penche incontestablement à gauche, chacun est libre d’en tirer les conclusions qu’il voudra.Fut un temps, personne n’aurait voulu me condamner pour avoir neutralisé un homme frappant une femme. Mais ce temps est révolu. Aujourd’hui, le citoyen français intègre est coupable. Coupable de quoi ? On ne sait pas. Le délinquant est victime. Victime de quoi ? On ne sait pas, mais cela permet de justifier l’injustifiable.Certains parlent du suicide français. Il s’agit en réalité d’un meurtre. Meurtre aussi lent qu’inexorable. Ce meurtre menant la France au déclin est opéré par complicité de pans entiers de la société. De ce meurtre français, certains juges en sont les principaux bourreaux. Ils sont coupables et bientôt, espérons-le, l’Histoire les jugera sévèrement à leur tour.Face à cette forfaiture, je suis fier de mon acte. Je suis fier d’avoir défendu cette jeune Bryarde. J’ai la conscience tranquille. Si c’était à refaire, malgré les conséquences que je subis ce jour, je le referais. Mon éducation, ma droiture et mon honneur font qu’il m’est impossible de détourner le regard d’une agression au seul prétexte que la justice gauchisante pourrait me condamner pour cela. Oui, si c’était à refaire, je le referais.Pour le jeune homme que je suis, cette condamnation par la justice Taubira est une distinction d’honneur.De manière moins égocentrée, elle est un énième révélateur de la décadence de notre temps où les valeurs morales de l’honnête homme sont renversées, niées et détruites par le système soixante-huitard, par l’anti-France.Quant à vous, que feriez-vous face à une agression ? Interrogez votre cœur, posez-vous la question en vérité.Heureusement, il est encore des français pour se lever face aux violences, notamment dans une frange de la jeunesse de France, je la crois de plus en plus conséquente, qui ne courbe plus l’échine. Ni devant la violence inouïe de la société, ni devant ces juges de la honte.Je tiens à remercier ici ma famille, mes proches, mes amis et tous ceux qui m’ont soutenu. Je remercie également la victime qui a témoigné en ma faveur et sur qui je sais pouvoir compter. Je remercie enfin les milliers de Bryards qui ont choisi de me soutenir, qui savent ma probité et approuvent mon interventionEn partie grâces à eux, je reste debout dans l’injustice.« Les peuples ne peuvent se passer d’honneur. Nous paierons cher d’avoir cru en nous plutôt qu’en lui. » Georges Bernanos. -
Ségolène Royal : l’art de mentir avec aplomb
Soit c’est une incapable majeure qui ignore le contenu des documents sur lesquels elle appose sa signature, soit c’est une menteuse pathologique. Mais dans les deux cas, elle n’est pas à sa place : alors, du balai !
L’habitude, dit-on, est une seconde nature, quant à l’habitude de mentir, c’est sans doute la plus profondément ancrée… Le plus étrange, si l’on y regarde bien, est que cette habitude semble contagieuse. Une nature collective en quelque sorte. La preuve par nos gouvernants qui, depuis des lustres et de ministres en secrétaires d’État, passent leur temps à nous raconter des salades. De là à croire que le mensonge est la maladie du pouvoir…
Sans atteindre au professionnalisme d’un Cahuzac – celui-là est un cas d’école – ça ment, ça dément et ça rement à qui mieux mieux. Entre les annonces fantaisistes d’un Hollande qui a promis de ne pas se représenter s’il ne parvenait pas à inverser la courbe du chômage, ou bien encore juré qu’il n’augmenterait plus les impôts alors qu’il multiplie les taxes ; entre cela et les démentis d’un Sarkozy qui assurait tout ignorer des magouilles de son parti, on a le complet échantillonnage qui va du flagorneur à l’escroc et de l’inconscient à l’incapable. -
Attentats de Paris : Les mensonges de la classe dirigeante
Tribune Libre de Paysan Savoyard
Les partis de gouvernement et leurs relais intellectuels et médiatiques déploient depuis une semaine tous les artifices de la propagande. Avec un objectif majeur : empêcher que soit mis en évidence le lien de cause à effet entre les attentats et l’immigration. Les Français vont-ils une fois de plus majoritairement tomber dans le panneau ? Pour contribuer à l’éviter, dressons la liste de ces mensonges d’État.
« Les services de sécurité sont efficaces »
C’est faux, évidemment. Comme tous les autres attentats précédents, ceux qui viennent de se produire sont au contraire la preuve de l’inefficacité et du laxisme. Inefficacité des services de renseignement d’abord. Au moins deux des sept terroristes étaient fichés comme islamistes radicaux. Merah et Kouachi étaient eux aussi repérés comme radicaux. La surveillance dont tous ces individus faisaient l’objet, paraît-il, ne les a nullement empêchés d’agir (voir ces tribunes).
Laxisme de la justice ensuite. L’un des terroristes repéré comme djihadiste était également un délinquant de droit commun. Condamné à 8 reprises, il n’avait pourtant jamais été incarcéré. Merah et Kouachi étaient eux aussi des délinquants de droit commun. Et comme tous les délinquants, après avoir le cas échéant effectué un bref séjour en prison, ils s’étaient retrouvés libres comme l’air.
Laxisme des pouvoirs publics de façon générale. On vient ainsi d’apprendre que le gouvernement, pourtant confronté depuis le début du mandat de M. Hollande à une succession d’attentats et d’assassinats terroristes, a choisi de procéder depuis 2012 à une diminution des effectifs de police.
« Les attentats ne sont pas liés à l’accueil des réfugiés arrivés ces derniers mois en Europe »
C’est faux. Il semble établi qu’au moins un des terroristes s’est fait passer pour un réfugié. Deux autres terroristes pourraient avoir suivi la même voie. Différentes sources indiquent que de nombreux djihadistes auraient été infiltrés à la faveur de cette arrivée en masse de réfugiés. Après avoir dénoncé la présence de djihadistes parmi les « réfugiés » comme un fantasme, certains des membres de la classe dirigeante sont aujourd’hui contraints par les événements d’admettrel’évidence. M. Valls lui-même a dû reconnaitre que certains des auteurs des attentats « avaient profité de la crise des migrants (…) pour se glisser » parmi les « réfugiés ».
Profitons-en pour rappeler les principaux chiffres concernant les énormes flux migratoires qui sont en train de submerger la France et l’Europe. Selon l’UE, 800.000 « réfugiés » sont arrivés en Europe en traversant la Méditerranée depuis le début 2015. Ces chiffres ne comprennent pas les « réfugiés » arrivés par la terre, en Allemagne en particulier, après avoir traversé les pays balkaniques. L’UE prévoit l’arrivée en Europe de 3 millions de réfugiés d’ici 2017. Concernant la France, le gouvernement a indiqué que 30.000 « réfugiés » seraient accueillis d’ici la fin 2016.
Ces nouveaux flux viennent s’ajouter à l’immigration « habituelle » qui se produit depuis 40 ans. Rappelons là encore les chiffres concernant la France. Il y a chaque année, en France métropolitaine, 200.000 installations légales d’immigrés provenant de pays non européens (le chiffre pour 2014 est de 209.782) ). S’ajoutent à cela au moins 50.000 clandestins (ce sont les demandeurs d’asile déboutés, qui ne sont pas expulsés). Il faut tenir compte également des naissances issues de l’immigration : au moins 290.000 naissances par an en France métropolitaine sont issues de parents d’origine africaine ou arabe (37,2 % des 781.167 naissances en France métropolitaine ont fait l’objet du dépistage de la drépanocytose en 2014 ).
En tout, en déduisant les départs et les décès, ce sont au moins 400.000 immigrés non européens supplémentaires qui naissent ou s’installent chaque année sur le territoire. Les arrivées de « réfugiés » en cours viennent s’ajouter à ce flot.
« Ces attentats sont une atteinte à la République et à ses valeurs »
C’est faux. Les terroristes ne visent ni la république, ni ses valeurs : ce sont là des concepts qui les indifférent. Ils n’attaquent ni les Lumières, ni Voltaire, ni Rousseau, dont ils se contrefichent. Ils cibleraient la France de la même manière si, comme presque tous les pays d’Europe, il s’agissait d’une monarchie constitutionnelle et non d’une république. Ils visent la France, comme ils visent toute l’Europe, en tant que pays chrétien, occidental et peuplé de Blancs.
« La France est frappée parce qu’elle est en guerre contre Daech »
C’est faux. La France est une cible depuis plus de vingt ans. Une vague d’attentats commis par des immigrés musulmans a eu lieu en 1995, bien avant que ne s’engage le conflit syrien. De même la France n’était pas engagée en Syrie en 2012 lors des assassinats commis par Merah. Les assassinats terroristes de janvier 2015 n’étaient pas non plus liés à la situation au Moyen-Orient mais avaient pour motif revendiqué « les blasphèmes contre le Prophète« .
L’intervention de la France en Syrie est certes le motif ou le prétexte de la vague d’attentats d’il y a quelques jours. Mais la France est visée depuis des décennies pour plusieurs raisons entremêlées. Elle est visée en tant qu’allié des États-Unis et d’Israël.
Elle l’est en tant que pays chrétien et occidental. Au sein du camp occidental elle constitue une cible privilégiée parce qu’elle présente quatre caractéristiques. C’est un pays important, connu et touristique, ce qui donne aux attentats un retentissement particulier. C’est un pays où vit une importante communauté juive. C’est troisièmement un pays faible et défaitiste, gouverné par des politiciens souvent issus du gauchisme, adeptes de l’auto-flagellation et de la culpabilité, idéologues du « vivre ensemble » et de la société multiculturelle.
C’est un pays, enfin, où vit une très importante population issue de l’immigration, le plus souvent musulmane (l’ancien ministre Azouz Begag a ainsi affirmé il y a quelques semaines qu’il y avait en France 15 millions de personnes de culture musulmane) : cette population immigrée considérable constitue un vivier privilégié pour le terrorisme.
« Il faut lutter contre l’islamisme radical. Mais on doit rejeter les amalgames : la plupart des musulmans sont paisibles et désireux de s’intégrer »
C’est faux. Penser régler le problème du terrorisme en voulant rechercher et éliminer les radicaux est une illusion. Il n’existe pas, en effet, de solution de continuité entre les islamistes radicaux et les « musulmans modérés, désireux de s’intégrer et soucieux de respecter les valeurs de la république ». En dépit de leurs différences mutuelles et de la diversité de leurs origines, les musulmans composent une même communauté partageant l’essentiel.
La plupart des musulmans ne sont pas terroristes, certes. On constate toutefois que les attentats qui viennent de se produire donnent lieu à de nombreuses manifestations de soutien de la part d’immigrés. (voir notamment ici; ici; ici et là. Cela avait déjà été le cas à la suite des attentats de janvier.
En outre, tous les immigrés musulmans, radicaux comme modérés, partagent un certain nombre de fondamentaux. Ils habitent les mêmes quartiers, appartiennent aux mêmes familles, fréquentent les mêmes mosquées. Ils partagent la même religion, violente et anti chrétienne. Ils ont les mêmes opinions anti occidentales. Tous se pensent victimes du racisme des occidentaux. Au sein des communautés immigrées, les terroristes sont comme des poissons dans l’eau.
Il convient également ne pas oublier que, si les terroristes ne sont qu’une petite minorité, de très nombreuses personnes issues de l’immigration sont des délinquants. Rappelons les chiffres : 3,5 millions de crimes et délits officiellement recensés sont commis chaque année en France, la plupart du temps par des personnes issues de l’immigration. Les délits et plus généralement les actes émeutiers, les incivilités, les provocations et les intimidations commis par les immigrés constituent un « terrorisme du quotidien« , qui pèse sur la vie des Français de souche encore plus lourdement que les attentats.
Il existe sans doute des immigrés, musulmans ou non, qui ne sont ni islamistes ni délinquants, qui sont de braves gens et qui aiment sincèrement la France : mais ils n’auront pas voix au chapitre et seront contraints de suivre le mouvement impulsé par les radicaux et les violents.
« L’Islam est compatible avec la République »
C’est faux là encore. Précisons. L’’islam est peut-être compatible avec la république : mais il est incompatible avec la survie et la pérennité de la France et des Français.
La présence de musulmans en France et en Europe ne constituerait pas une difficulté s’ils s’y trouvaient en petit nombre. Ce n’est pas le cas : ils représentent au moins un quart de la population présente sur le territoire. La proportion est encore beaucoup plus forte si l’on ne prend en compte que les classes d’âge les plus jeunes. De même les immigrés, pour la plupart musulmans, sont majoritaires dans de nombreux quartiers. Dans ces conditions, l’islam et de façon générale l’immigration condamnent les peuples européens à devenir bientôt minoritaires dans leurs propres pays. De même l’immigration, en raison de son ampleur, provoquera si rien ne change la fin inéluctable de la civilisation européenne.
Notons en outre que la progression de l’islam ne pose pas qu’un problème quantitatif. L’islam est une religion de conquête. C’est une religion qui ignore la séparation du religieux et de la sphère civile et politique. L’islamisation et la conquête de l’Europe par les immigrés constituent une revanche du monde arabo-musulman contre l’occident, qu’il faut punir de ses méfaits et de sa domination passée.
Pour toutes ces raisons l’islam et l’immigration ne sont pas compatibles avec notre survie : ces phénomènes nous font au contraire courir un danger mortel.
« Pour mener la guerre contre le terrorisme, la France va prendre des mesures radicales »
C’est faux là encore. Les mesures évoquées ou décidées par le gouvernement et par ses opposants de droite sont des mesurettes qui resteront, à supposer qu’elles soient appliquées, sans effet significatif et durable. Pour être efficace, une politique de salut national devrait comprendre notamment les mesures suivantes :
- Changer la loi pour arrêter l’immigration légale.
- Cesser des délivrer des visas dans les pays d’immigration.
- Rétablir définitivement les contrôles aux frontières nationales.
- Rechercher les clandestins et les placer en rétention avant expulsion.
- Renvoyer les immigrés clandestins et les délinquants.
- Réserver les allocations, les prestations sociales et l’accès aux services publics aux Français de souche européenne.
- Supprimer l’accès à la nationalité par le droit du sol
Toutes ces mesures sont obligatoires et se tiennent l’une l’autre. Sans elles, la fin de la France et des Français est inéluctable.« Les Français doivent malheureusement apprendre à vivre avec le terrorisme »
C’est faux, une fois de plus. Et c’est là une affirmation scandaleuse. Comme nous venons de le dire, il est tout à fait possible de prendre des mesures efficaces pour rétablir la sécurité et permettre aux Français de redevenir rapidement largement majoritaires et maîtres chez eux. L’unique condition de mise en œuvre d’une politique efficace est la volonté de la mener.
Les Français doivent maintenant choisir. Veulent-ils voir s’appliquer une politique d’arrêt de l’immigration, de reconduite et d’incitation au départ des immigrés ? Ou préfèrent-ils vivre avec les attentats ? Préfèrent-ils vivre également avec la surpopulation dans les villes, la délinquance, la désorganisation des services publics et la ruine des systèmes sociaux, qui sont d’autres conséquences inévitables de l’immigration ? Préfèrent-ils devoir baisser les yeux et s’effacer devant les nouveaux maîtres ? A eux de choisir.
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On reprendra pour conclure, en le paraphrasant, l’aphorisme souvent cité de Bossuet : quand on ne veut rien changer aux causes, il est risible de venir pleurer sur les conséquences. La cause du terrorisme c’est l’immigration : sans immigration pas de terrorisme. Si l’on veut arrêter les attentats, il faut se débarrasser de l’immigration.
http://www.fdesouche.com/669937-attentats-de-paris-les-mensonges-de-la-classe-dirigeante
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Branle-bas de combat : la semaine de la haine a démarré
Contrairement à l'entre-deux tours de 2002, nos grands résistants contre l'hydre lepèniste, ces beaux défenseurs de la démocratie, ne peuvent pas faire descendre les écoliers dans les rues, en raison de l'état d'urgence.
Néanmoins, les communiqués désespérés tombent comme à Gravelotte. Voici celui du maçon Christian Bataille, Président de la Fraternelle parlementaire :
"Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire. Plusieurs régions sont menacées d’être présidées par l’extrême droite la semaine prochaine. Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles pour garantir les valeurs de la République Française de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité."
Le CRIF est de la partie de sauve-qui-peut :
"Le CRIF appelle à voter massivement dimanche prochain pour faire barrage au Front national, parti xénophobe et populiste. Ne laissons pas la République reculer ! Par ailleurs, le CRIF s'insurge des accusations perfides, caricaturales et inexactes de Marine Le Pen invitée ce matin chez RTL. Le CRIF précise qu'il ne reçoit aucune subvention de l'état ni des collectivités territoriales."
Le FN est arrivé en tête dans 46 départements et 53% des communes (19637 communes). 312 communes n'ont donné aucune (zéro!) voix au PS.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Retrait du PS en PACA et en Nord-Pas-de-Calais-Picardie au profit de la fausse droite Les Republicains
Jean-Christophe Cambadélis, sans doute en concertation avec le président François Hollande et le premier ministre Manuel Valls, a donné l’ordre aux listes PS de PACA, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine de se retirer pour faire barrage au Front National.
Nicolas Sarkozy quant à lui a refusé tout déistement en faveur de la gauche. Cette décision est d’autant plus absurde qu’elle ne devrait pas empêcher le FN de conquérir la PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie où Marion Maréchal Le Pen et sa tante ont dépassé les 40%.
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La manipulation de l'opinion a encore progressé
Retrouver l'enregistrement de ces chroniques sur le site de Lumière 101
Ton dominant des discours politiciens ce 6 décembre, il faudra s'en souvenir : le grand problème de la France ce n'est pas le terrorisme islamique, ce n'est pas le chômage, ce n'est pas le déclin de l'économie, du pays et de sa culture – attention : constater le phénomène vous expose à l'accusation de "déclinisme". Car ce mot curieusement construit donne à penser que les Cassandres qui dénoncent le danger en sont les adeptes.
Non, décidément, la question qui préoccupe les politiciens ce n'est pas : que faire pour le pays qui les entretient, pour la région, pour l'Europe, ses constitutions branlantes et ses frontières passoires.
Le problème présenté pour prioritaire se pose ainsi : comment faire face à la poussée d'un mécontentement et d'un dégoût qui se traduisent par le taux très élevé d'abstention et par la poussée du vote protestataire.
Qu'on ne vienne pas dire à ce sujet que le parti qui en recueille les suffrages menace la république. En dehors, en effet, d'une légère tendance dynastique, dont ni ses électeurs ni les lecteurs de la presse dite pipole ne semblent tellement se préoccuper, jamais en plus de 40 ans d'existence ce parti n'a cherché ni à remettre en cause la constitution, – que les autres réforment régulièrement au gré de la lubie du jour, – ni à troubler l'ordre public par des mobilisations de rue. On constatera même que son tropisme constant consiste à se démarquer de manifestations comme celles qui s'opposaient à la loi de dénaturation du mariage.
On peut le déplorer, on doit le constater.
En ce lendemain de premier tour, on ne peut pas dire pourtant que la classe politique et les manipulateurs des médias ont été pris par surprise. Pour une fois en effet les grandes lignes des sondages se sont retrouvées dans les urnes, y compris quant au taux d'abstention, et bien entendu quant au processus de tripartition de l'électorat coupé en trois grandes masses.
Ne parler d'ailleurs que des trois blocs est une forme de désinformation.
Après avoir tenté de vaincre le caractère soporifique de l'exercice, votre serviteur, privé de son feuilleton canadien du dimanche soir, avoue avoir regardé de loin en loin la couverture télévisuelle de ce qu'on appelait autrefois une soirée électorale. La continuité du traitement avait quelque chose de consternant, au point qu'il est difficile d'imaginer que les bureaux de l'Élysée n'y étaient pas cosntamment à la manœuvre.
Je déduis de ces observations que ce n'est pas par inadvertance que [la plupart] de nos politiciens ont sombré dans cette indécente médiocrité esquissant ou suggérant pour certains d'entre eux des magouilles fusionnelles, qui heureusement ne semblent pas se dessiner. On a pu parcevoir le fond de leur proposition pour l'avenir, c'est-à-dire en l'occurrence leur néant.
Tous ceux qui, par exemple, ont parlé de fusion des listes ont montré leur mépris profond pour les électeurs et leur absence totale de convictions que leurs incantations républicaines ne peuvent plus dissimuler.
J'avoue enfin que ce spectacle en lui-même n'a fait que renforcer les sentiments que m'inspirent leurs discours lamentables et, plus particulièrement encore, tous les pitres des moyens de désinformation sous contrôle du CSA, c'est-à-dire du pouvoir d'État.
JG Malliarakis