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magouille et compagnie - Page 1911
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Alain Juppé prêt à s'allier avec les socialistes
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Archive : Mariage homosexuel : pourquoi l'UMP se moque-t-elle du bon peuple ?
Dans un long entretien donné à trois journalistes du Monde, Jean-François Copé annonce qu'"une fois au pouvoir, il nous faudra réécrire le texte sur le mariage gay" et il "appelle les partisans de La Manif pour Tous à 'transformer cet engagement' dans les urnes", sous-entendant, bien évidemment, avec un bulletin de vote pour l'UMP. Il ne se prive d'ailleurs pas, à l'occasion de cet entretien, de déclarer que le seul recours contre cette loi socialiste, c'est l'UMP et rien d'autre.L’UMP court après la Manif pour tous, cherche à tout prix à se réapproprier ce grand mouvement populaire contre la dénaturation du mariage, la préservation des valeurs face à un pouvoir voulant à tout prix écraser ce qui reste de civilisation, d’ordre et de beauté dans notre société, afin de mieux la guider vers la médiocrité, la décadence et l’hédonisme. Les Français seront-ils dupes ? Il reste à souhaiter que non !Mais malgré cette écœurante tentative d’OPA du mouvement par le prétendu principal parti de droite, celui-ci, à la lumière de ses votes et de son histoire, est il crédible pour défendre la famille et la vie ?- C’est sous la droite qu’a été voté l’avortement en 1974, et l’ensemble des gouvernements et majorités de droite depuis maintenant 40 ans ne l’ont jamais supprimé ; les conditions n’ont jamais été alourdies, jamais un grand projet de soutien à la vie pour encourager à ne pas avorter n’a été pensé et mis en place, malgré 10 ans de majorité absolue de la droite (Elysée, Sénat, Assemblée nationale, entre 2002 et 2012) ;
- C’est encore sous la droite qu’a été votée la loi sur le divorce, déstructurant totalement la cellule familiale ; au lieu d’opérer une reconquête de la morale et de défense de la famille, le pouvoir « de droite » se plie déjà à l’idéologie de la deconstruction et du néant ;
- C’est sous un président de droite qu’a été voté le PACS, en 1998, auquel la droite a au début fait semblant de s’opposer, pour aujourd’hui l’invoquer avec fierté et proposer de l’améliorer pour contrer le mariage homosexuel, alors même qu’il est bien évident que le premier mène inexorablement vers le second ;
- En 2006, Nicolas Sarkozy se déclare favorable à un « contrat d’union civique », faisant un pas vers la mariage gay ;
- En 2008, plusieurs députés UMP, dont Alain Milon, Henri de Richemont et Nadine Morano s’expriment en faveur de la Gestation pour autrui (GPA, plus vendeur que « mères porteuses »…) ;
- En 2009, une trentaine de députés UMP emmenés par André Wojciechowski proposent de légaliser l’euthanasie, arguant que « les mœurs doivent évoluer » ;
- Toujours en 2009, l’UMP propose un texte de loi visant à reconnaître le statut du beau parent ; encore un pas vers le mariage gay en reconnaissant alors l’homoparentalité et en lui donnant un statut juridique. L’une des opposantes qui se fait connaître est alors Béatrice Bourges, porte parole du collectif pour l’enfant.
- Le 11 mai 2011, le gouvernement français, UMP, signe la convention d’Istanbul, qui impose d’ « éradiquer toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). La théorie du genre est officiellement reconnue par l’UMP et le gouvernement français.
- Le projet de loi visant à autoriser le mariage entre personnes du même sexe a été voté grâce au vote pour ou abstention des députés et sénateurs UMP (NKM, Apparu, Lellouche, etc.). Ces parlementaires n’ont toujours pas été suspendus (à la différence de le tête de liste UMP de Gamache qui a passé une alliance avec le FN, preuve du sens des priorités à l’UMP ) ;
- L’UMP a durant ses années d’exercice du pouvoir grassement financé le lobby lesbiennes/gay/bi/trans, notamment, entre autre, par le biais de son association interne Gaylib, promouvant l’homosexualisme au sein de l’UMP.
Malgré ses grandes déclarations de soutien à la Manif pour tous, n’oublions pas que l’UMP a tout d’abord déclaré qu’elle ne reviendrait pas sur le mariage homosexuel (comme elle a accepté le PACS), avant, constatant l’ampleur du mouvement, d’envisager, comme le fait Jean-François Copé aujourd’hui, à « réécrire la loi », en cas de victoire en 2017.Les Français doivent ouvrir les yeux sur ce qu’est vraiment la fausse droite, et ne plus se laisser bercer d’illusions.http://www.oragesdacier.info/2015/10/archive-mariage-homosexuel-pourquoi.html
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Complices contre Marine Le Pen
Il ne suffit pas de changer le nom du parti pour échapper au sigle accusateur UMP-PS ! L’important, c’est la réalité qu’il recouvre, cette complicité ancienne et objective entre le PS et l’UMP. Le ciment idéologique de ce compagnonnage c’est l’Europe, ils ont la même en indivision, ont dit oui ensemble à tous les traités qui ont aliéné l’indépendance française. Mardi à Strasbourg, ç’aurait pu être Nicolas Sarkozy qui figurât aux côtés d’Angela Merkel au lieu de Hollande, nul ne se serait aperçu de la différence.
On comprend mieux que les sarkozystes, mais pas eux seulement, se soient spontanément rangés derrière François Hollande interpellé par Marine. Éric Woerth en a eu mal pour le président : « J’avais honte pour Madame Le Pen quand elle s’adressait au président de la République française devant tous les députés européens et devant la chancelière allemande, pour essayer de rabaisser d’une certaine façon la France. Et à ce moment-là, oui, j’aurais probablement applaudi François Hollande. » Il aurait applaudi quoi ? L’éructation colérique qui a servi de réponse à l’intervention argumentée de Marine Le Pen ? Même son de cloche chez Fillon qui juge « inqualifiable » pour une élue de la nation française « de s’adresser au président de la République française dans ces conditions. C’est une honte pour le pays et je trouve qu’elle se déshonore ». Quant à l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui ne peut exister médiatiquement que dans l’outrance, il dénonce « l’anti-France » qui ne serait pas incarnée par Hollande bradant la souveraineté de notre pays, mais par Marine Le Pen qui la défend. Et la même antienne sur « l’humiliation » : « Quand on se prétend patriote, on n’humilie pas celui qui représente la France, on n’abaisse pas la France. »
Oui, c’est vrai, le chef de l’État a été humilié et la France avec lui, mais pas par Marine Le Pen, par l’intéressé lui-même quand on l’a surpris au petit matin, dissimulé sous un casque, enfourchant un scooter après avoir passé la nuit avec sa dernière maîtresse en date. Le cliché a fait le tour du monde, les capitales étrangères se gaussant de ce héros de vaudeville qu’est devenu celui qui « représente la France », en en faisant la risée de la presse internationale. Oui, il a été humilié, et avec lui notre pays, mais pas par la présidente du Front national, mais par une autre de ses concubines, Valérie Trierweiler, qui a révélé dans un ouvrage traduit en douze langues l’odieux personnage qu’il est, sa duplicité, son goût du mensonge, sa muflerie, son insensibilité minérale, son mépris des pauvres qu’il appelle les « sans dents ».
C’est précisément de ces derniers que Marine Le Pen a porté la parole haut et fort à Strasbourg. Elle a parlé au nom des humiliés et des oubliés, broyés par une politique européenne qui les appauvrit chaque jour davantage, préférant réserver sa générosité aux « réfugiés » venus d’ailleurs. Ce sont ceux-là que François Hollande a stigmatisés dans ses imprécations contre le « populisme », si proche de « populace ». C’est de cela aussi que les sarkozystes et assimilés se sont rendus solidaires. Les électeurs s’en souviendront.
Guy Rouvrais
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Les policiers interpellent Taubira après la permission accordée à un braqueur fiché "S"
Un policier est dans "un état désespéré" après avoir été pris pour cible par un braqueur lundi matin. Ce dernier est un détenu fiché pour radicalisation et qui était en cavale après ne pas être revenu d'une autorisation de sortie.Lundi matin, deux braqueurs sont pris en chasse par la BAC. Une course-poursuite s'engage. Des coups de feu sont échangés. Un des policiers s'effondre. Il est depuis "dans un état désespéré". Un braqueur est lui mort. Il était en cavale et fiché "S" pour radicalisation. Quelques heures plus tard, les syndicats policiers demandent à Christiane Taubira d'expliquer comment un tel détenu a-t-il pu bénéficier d'une permission avant de fuir?Le policier, blessé au cou dans la fusillade en Seine-Saint-Denis, était ce mardi dans un état jugé désespéré.afp Le braqueur était un détenu radicalisé et en cavaleAgé de 24 ans, le malfaiteur connu pour une trentaine d'antécédents judiciaires, notamment des vols à main armée et des violences volontaires, était en cavale depuis mai. Les investigations sur son évasion avaient abouti à un signalement pour radicalisation."Il n'avait en effet pas réintégré son établissement pénitentiaire en mai après une permission de sortir. Il était recherché depuis lors, le parquet avait émis un mandat de recherche et il était donc inscrit au fichier des personnes recherchées", a indiqué le porte-parole de la Chancellerie, Olivier Pedro-José."C'est intolérable et cela veut dire qu'on aurait pu éviter que notre collègue se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort", a expliqué le secrétaire général adjoint du syndicat policier Alliance (majoritaire), Frédéric Lagache."Angélisme pénal" contre "islamo-délinquance""Il est moralement inconcevable qu'on puisse libérer pour une permission un individu aussi dangereux pour la société. Les policiers vont attendre de la ministre de la Justice des comptes car elle a le devoir de s'expliquer pour nous, policiers, mais surtout pour sa famille", a-t-il ajouté."L'angélisme pénal que nous dénonçons depuis des années n'est plus adapté face à l'islamo-délinquance", a déclaré Patrick Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie-officiers. "Ce qui est aberrant, c'est qu'un individu avec ce profil ait pu bénéficier d'un aménagement de peine et d'une permission sans garantie.""Il va falloir expliquer comment un individu avec ce profil, visiblement en voie de radicalisation, a pu bénéficier d'une permission de sortie. Plutôt que d'avoir une fiche S a son sujet il fallait le garder sous les verrous", a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole du syndicat SGP-FO Nicolas Comte.
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La grande peur des bien-pensants : le peuple souverain
Le duo Merkel-Hollande a été particulièrement éreinté, lors de son passage mardi dans l’hémicycle du parlement européen de Strasbourg, par les réponses des députés patriotes et souverainistes à leurs discours, notamment ceux de Marine Le Pen et Bruno Gollnisch. En Allemagne même, la chancelière allemande subit une perte significative de sa cote de popularité générée par l’afflux des immigrés. Selon les résultats du sondage d’Infratest Dimap rendus publics jeudi dernier, elle est passée de 75% en avril à 54%. Les largesses de Mme Merkel devraient conduire l’Allemagne à accueillir cette année, selon des estimations revues à la hausse, environ un million et demi de demandeurs d’asile, idem en 2016…dans l’attente du regroupement familial qui fera gonfler mécaniquement la vague. Selon cette même enquête d’Infratest Dimap et par rapport à la même étude réalisée en septembre, ce sont 13% de plus d’Allemands qui expriment leur inquiétude devant cette arrivée massive de réfugiés que le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière qualifie comme des gens «(ne se comportant) pas du tout comme des gens dans le besoin». Selon des chiffres qui circulent actuellement dans les médias allemands, rapportait une dépêche du site russe Sputnik, «un réfugié sur trois est un faux Syrien» outre-Rhin et «les économistes ont évalué les dépenses approximatives des contribuables allemands pour les migrants à environ 11 milliards d’euros.»
Plus largement, c’est toute la Mitteleuropa qui se cabre devant cette folle xénomanie d’Angela Merkel avec la multiplication ces dernières semaines dans de nombreuses villes des manifestations contre l’immigration. En Autriche même, nos amis du FPÖ ont obtenu il y a quelques jours plus de 30% des voix aux élections régionales de Haute-Autriche, multipliant leur score par deux. En Allemagne même, dans le land de Bavière, le premier sur le plan économique, le président du CSU bavarois, Horst Seehofer, formation alliée du CDU de Mme Merkel, a dénoncé cette politique d’invasion migratoire en présence du chef de l’Etat hongrois, Viktor Orban. M. Seehofer a menacé de fermer les frontières de son land en cas de poursuite de cette invasion…. Un véritable coup de tonnerre, même si cette information, n’a pas été relayée dans nos « grands » médias.
En France, les élections régionales apporteront, selon toute hypothèse, la confirmation dans les urnes de l’attachement des Français à une France française, libre et souveraine. Ce qui ne manque pas de déclencher la fébrilité des adversaires du FN qui, pour faire trembler dans les chaumières –mais quel aveu d’impuissance !- franchissent allégrement le point Godwin.
Mercredi matin, sur Europe 1, invité de Jean-Pierre Elkabbach, le candidat de l’alliance LR-UDI-Modem en PACA, Christian Estrosi, a déclaré que l « le Front National était une entreprise de recyclage de nazillons locaux dans sa région »…recyclant pour sa part sans grande imagination les vieux fantasmes de l’extrême gauche et du PS. Plus c’est gros plus ça passe ? On peut aussi se le demander à l’écoute hier du chef de l’Etat en déplacement au site-mémorial du Camp des Milles (Bouches-du-Rhône), en présence de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira.
Dans la foulée de son discours prononcé à Strasbourg, focalisé sur la dénonciation des nationaux et souverainistes, François Hollande a évoqué « les peurs et ceux qui utilisent les angoisses pour diviser, séparer et parfois détester, pour créer la suspicion, la défiance et conduire à l’impossibilité de vivre ensemble (…). Nous avons le devoir de refuser certains mots qui sont prononcés et dénoncer les effets de ces mots qui traduisent les divisions, les amalgames, le ressentiment, les discriminations ». La critique, note Bruno Gollnisch, pourrait être attribuée plus légitimement à certaines personnalités de sa famille politique, à commencer par Manuel Valls…
Face aux «tentations, aux comportements, aux mots et aux actes ici, ailleurs et partout, nous devons enseigner et transmettre toute l’histoire avec exactitude face aux faussaires et face au négationnisme» a-t-il encore annoncé, précisant la mise sur le marché « d’ici la fin de l’année » d’ un énième texte pour faire de « toute inspiration raciste ou antisémite une circonstance aggravante pour une infraction ». Ce n’était pas déjà le cas ?! De qui se moque-t-on ? Des Français assurément.
Le terrorisme idéologique, judiciaire, sémantique de la gauche euromondialiste et/ou immigrationniste est de plus en pesant, insupportable pour nos compatriotes. Français qui sont dénoncés comme des déviants, des égoïstes, des xénophobes au simple motif qu’ils veulent rester maitres chez eux et transmettre un héritage.
Dans son dernier éditorial du bimensuel de l’AF, François Marcilhac cite Natacha Polony qui, dans Le Figaro, en date du 25 septembre, expliquait « pourquoi Libé ou Le Monde s’en prennent avec une telle violence à des intellectuels pourtant de gauche qui constatent le retour du refoulé («le retour des logiques nationales », NDLR) et en prennent acte, sans nécessairement s’en réjouir. Le crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou de quelques autres intellectuels cloués au pilori porte un nom : le souverainisme. »
« Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy se penchant sur la France périphérique poursuit F. Marcilhac, est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger , que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ». Un peuple qui pour reprendre le contrôle de son destin, doit utiliser impérativement une arme (encore) autorisée : le bulletin de vote.
http://gollnisch.com/2015/10/09/la-grande-peur-des-bien-pensants-le-peuple-souverain/
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Et la haine des Français, c'est permis ?
L'AGRIF sera face aux auteurs de Nique la France le 21 octobre 2015 à 13 h 30 à la cour d’appel de Paris. À cette occasion, l'AGRIF interpelle les parlementaires:
"Madame, monsieur le député,
Le 21 octobre prochain à 13 h 30, la cour d’appel de Paris entendra les plaidoiries dans le procès engagé contre les auteurs du brûlot et de la vidéo intitulés tous les deux Nique la France. Le brûlot est un album d’images de personnages narquois avec le doigt levé – le « doigt d’honneur » – en un geste de haine à l’égard de la France.
La vidéo publiée sur les plateformes de vidéo en ligne est tout aussi choquante et insultante, tant pour les citoyens Français que pour les symboles de la République et de la cohésion nationale. Elle a fait l’objet d’une diffusion non négligeable : elle a été en effet vue plus de 152 000 fois sur Youtube et plus de 77 000 fois sur Dailymotion.
L’auteur des propos de cette « chanson » et de ce texte, Saïd Bouamama, appelle clairement à la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’égard des Français dit de souche, en raison de leur origine et de leur appartenance à une race.
Les Français y sont qualifiés, indistinctement, de « gros beaufs qui ont la haine de l’étranger », de « nazillons », de « petit gaulois de souche », ou encore de « bidochons ». La France est qualifiée de « pays puant, raciste et assassin ». Les symboles républicains et les valeurs portées par la France y sont bafoués et salis : « Et c’que je pense de leur identité nationale, de leur Marianne, de leur drapeau et de leur hymne à deux balles, j’vais pas te faire un dessin, ça risque d’être indécent, de voir comment je me torche avec leurs symboles écœurants ». Au milieu de ce déversement de haine et de racisme, l’auteur n’hésite pas à faire référence à des groupuscules terroristes ultra-violents comme le sordide NKP : « Mais on va pas se laisser faire, se laisser bâillonner, on va pas lâcher l’affaire, comme l’élite du NKP ».
Alors qu’actuellement des milliers de personnes quittent leur pays, leur famille et leurs biens pour rejoindre la France, parce qu’ils croient en elle, en ses valeurs et en son humanisme celle-ci peut-elle se laisser insulter, bafouer et piétiner ? Comment peut-on laisser de tels propos racistes et anti-français se déverser dans les librairies et être diffusées librement sur internet, alors que des milliers de personnes qui veulent devenir Français et qui font des efforts considérables pour s’intégrer à la vie de la cité le font, justement, parce qu’ils aiment la France ?
Le racisme est un fléau de notre société. Il ne doit faire l’objet d’aucune sympathie, parce que, derrière ce genre de propos, c’est une dialectique dangereuse de guerre civile et de destruction de la cohésion sociale qui est engagée. La lutte des races ne doit pas se substituer à la lutte des classes.
Madame, monsieur le député, alors qu’approche l’audience du procès en cour d’appel, nous estimons en conscience de notre devoir de vous solliciter pour prendre une position publique sur cette affaire grave qui touche au fondement du pacte social et à l’essence universelle de la loi qui condamne toutes les formes de racisme.
Veuillez recevoir nos salutations respectueuses,
Le bureau de l'AGRIF"
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Manuels scolaires : Vallaud-Belkacem veut supprimer les contes traditionnels
Najat Vallaud-Belkacem, la piètre ministre de l’Éducation Nationale, a publié un communiqué mercredi qu’elle entendait traquer les stéréotypes de genre jusque dans les manuels scolaires. Ainsi les nouveaux programmes (CP jusqu’à la 3ème) « sont une occasion importante pour améliorer les manuels et ainsi prévenir les discriminations de stéréotypes qui alimentent les inégalités entre les élèves. ».
La sinistre s’appuie sur une « étude » du centre Hubertine Auclert (association féministe militante) pour partir en guerre contre les contes traditionnels tel que Le Petit Chaperon rouge ou Cendrillon.
Selon les harpies féministes « de nombreux contes issus de la culture populaire » sont « truffés de représentations sexistes, ils ont valeur d’autorité littéraire et cantonnent le plus souvent les personnages féminins à des rôles stéréotypés. »Le rapport en profite pour attaquer la représentation du couple homme-femme et réclament des « modèles familiaux diversifiés » dans les manuels scolaires pour enfants de 5 ans…
http://www.contre-info.com/manuel-scolaire-vallaud-belkacem-veut-supprimer-les-contes-traditionnels
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Samedi 10 octobre, manifestation nationale contre le Collège 2016
Une grande manifestation qui rassemblera parents et professeurs contre la destruction du collège par NVB. Rendez-vous 13h30 à Port-Royal, pour aller ensuite vers le Ministère de l'Education nationale.
De bonnes raisons d'aller manifester, par Madeleine Bazin de Jessey.
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L’épuration langagière a commencé
Nadine Morano a commis deux énormes erreurs : la première est d’avoir appuyé là où ça fait mal, en disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. La deuxième est d’être de droite, race à laquelle on ne pardonne rien.
Étrange époque que celle où les politiques parviennent à se faire remarquer moins par leurs compétences que leur habileté à récupérer des bisbilles médiatiques pour mettre leur carrière sur orbite. Ainsi, Luc Carvounas, obscur sénateur du Val-de-Marne, s’est engouffré dans la polémique Morano avec la grâce d’un éléphant du PS dans un couloir de l’Assemblée. Il propose d’enrichir le projet de loi « pour l’égalité et contre les discriminations » de plusieurs amendements visant à sanctionner plus sévèrement les élus coupables « d’injures, propos diffamatoires et incitation à la haine raciale, sexistes, homophobes ou en raison de la religion », qui pourraient écoper de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. En clair, Guy Bedos pourra continuer à traiter Nadine Morano de « connasse » mais Nadine Morano ne pourra plus parler de « race blanche » sous peine d’être embastillée.
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La Sécu en son anniversaire mensonger
La présidence de la république a cru opportun de commémorer le 70e anniversaire des décrets de 1945 instituant ce que l'on nomme, en France, sécurité sociale.
Mitterrand avait inventé de se rendre chaque année au congrès des mutuelles, sachant le poids "philosophique" de ces organisations ; Chirac l'a imité. Le même Chirac prétendit célébrer aussi, lorsqu'il fut à son tour élu chef de l'État, le 50e anniversaire des textes arbitrairement considérés comme fondateurs de la sécurité sociale.
Il osa les présenter en septembre 1995, comme constitutifs de l'identité française.
Afin de sauver le monopole, il décida de réformer la constitution en février 1996. Les nouvelles dispositions créaient un monstre juridique, qu'on appela d'abord loi d'équilibre, puis loi de financement de la sécurité sociale. Plus lourde que le budget de l'État elle pèse 476 milliards de dépenses prévues pour 2015 contre 373 milliards de dépenses de l'État.
Vingt ans plus tard, Hollande imite lui aussi ses prédécesseurs.
À son tour, le 6 octobre, il a présenté ce dispositif comme "pilier de la république". Il y voit, de toute évidence, une sorte de petit gage moral donné à l'aile gauche de son électorat futur en vue des élections de 2017, s'il parvient à se présenter. L'union de la gauche serait ainsi scellée par la conservation du prétendu "modèle social français".
Tout cela appelle par conséquent quelques remarques de la part de votre chroniqueur.
D'abord la ficelle paraît un peu grosse de fêter ce 70e anniversaire, comme on a fêté celui de la fin de la seconde guerre mondiale.
Les décrets Parodi, contresignés par le général De Gaulle, ne constituent qu'un maillon dans une chaîne, entre les assurances sociales de 1928, la charte du travail de 1941 et la loi communiste de 1946, puis les ordonnances de 1967, et enfin le plan Juppé de 1995.
La première affirmation à corriger est celle selon laquelle il s'agirait d'un "modèle".
Chacun sait que l'embarcation prend l'eau de toutes parts. Chacun pourrait savoir aussi que la législation n'a cessé d'évoluer depuis la loi Ambroise Croizat, ministre PCF. Celle-ci tendait en 1946 à généraliser le système. Mais cette loi ne demeura en vigueur que quelques jours en juillet de la même année, échouant alors du fait de la grève des cadres.
Cette idée de l'invariance d'un prétendu "modèle" n'a guère commencé à se construire que dans les années 1990 et sous l'influence du parti communiste.
C'est à cette époque, avec pour effet de parvenir à une convergence avec les chiraquiens, qu'a été tiré des oubliettes le prétendu "programme du CNR".
Sous cette appellation on s'est employé à confondre le travail du "Comité des experts" créé par Jean Moulin, avec ce qui n'était en réalité qu'un tract de quelques pages, tract intitulé "les Jours heureux", rédigé en 1944 par quatre dirigeants de l'appareil stalinien en France, Duclos, Frachon, Villon et Meunier.
Ce document restait extrêmement évasif, bien évidemment, sur ce qu'il appelait simplement un "plan de sécurité sociale".
On doit aussi se départir, par ailleurs, 70 ans plus tard, de toute fixation sur les chiffres tels qu'ils sont fournis, de façon très grossière, par les administrations (in)compétentes et que l'on voit répercutés par les gros moyens de désinformation. Même lorsqu'ils se proposent de donner une vue réaliste, c'est-à-dire pessimiste sinon alarmiste, de la situation, ces agrégats comptables n'ont guère de signification.
L'important consistera à partir d'un constat : face aux diverses formes d'assurances, vieillesse, maladie, mais aussi accidents du travail, invalidité, maternité, etc., les Français incorporés de force dans des "régimes" c'est-à-dire des "contrats" non négociables, des règlements, unilatéralement imposés et monopolistes, ont cessé de croire à la pérennité du système en général.
Les sondages les plus récents confirment en effet ce qu'on appelle "inquiétude". Ce sentiment est éprouvé par 80 % de nos concitoyens c'est-à-dire exactement le contraire de ce que suggère le mot "assurance".
Autre indice de la faillite psychologique et même morale de l'assurance-maladie l'obligation récente faite aux entreprises de contracter au nom de leurs salariés une assurance complémentaire.
Cette réforme patronnée par Marisol Touraine ne sera pas comptabilisée au titre des prélèvements obligatoires : mais cette création d'une nouvelle obligation reviendra au même qu'une augmentation, car elle aggravera encore le coefficient multiplicateur du coût du travail, alors même qu'on prétend, par ailleurs, l'abaisser.
JG Malliarakis
À lire en relation avec cette chronique
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