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magouille et compagnie - Page 1946

  • Le Collectif contre le racisme et l’islamophobie débouté de son référé contre Robert Ménard

    Le Collectif contre le racisme et l’islamophobie (CRI) avait saisi vendredi dernier le tribunal administratif de Montpellier, réclamant les fichiers soit disant tenus par la mairie de Béziers à la demande de son maire Robert Ménard. Le tribunal a rejeté aujourd’hui la requête de l’association d’une façon cinglante :

    «L’existence sous forme matérielle ou informatique de fichiers recensant spécifiquement les élèves de confession musulmane inscrits dans les écoles publiques n’était pas démontrée (…) Il en a tiré la conclusion qu’il ne pouvait être ordonné à la commune de cesser d’élaborer de tels fichiers ou d’en remettre les supports matériels ou informatiques existants.»

    Les chasseurs de prime à l’anti-racisme en sont pour leurs frais !

    http://www.medias-presse.info/le-collectif-contre-le-racisme-et-lislamophobie-deboute-de-son-refere-contre-robert-menard/31132

  • L’Europe rappelle a Cameron qu’elle est anti-démocratique

    Au lendemain de la victoire des conservateurs aux législatives Britanniques, Hollande « rappelle » à Cameron qu’il y a des « règles en Europe ».

    Premier ministre britannique a réaffirmé sa volonté d’organiser un référendum pour ou contre la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne d’ici à 2017. Une volonté démocratique inacceptable pour les européistes, qui a aussitôt suscité la réaction du président français.
    Diplomatiquement, François Hollande a parlé de « concertation » et de « dialogue », mais le rappel à l’ordre de Hollande évoque celui de Junkers à l’encontre de la Grèce :

    Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens

    Cela se confirme, la seule évocation d’un appel au peuple rend aussitôt nerveux nos chers eurocrates…

    http://fr.novopress.info/

  • Christiane Taubira se compare à Roger Salengro… Et pourquoi pas à Casimir ?

    Roger Salengro, avec Léon Blum et la CGT d’alors, fut l’un des premiers à promouvoir la préférence nationale à l’embauche, précédant en cela le Front national d’au moins quatre décennies.

    On ne sait trop à quoi carbure le garde des Sceaux Christiane Taubira ; mais ça doit sûrement être du lourd, de la weed guyanaise génétiquement modifiée ou du rhum local customisé. Car voilà que l’intouchable idole de la gauche enclenche la surmultipliée : « Ils n’auront pas mon suicide ! » Et la donzelle de comparer son sort à celui de Roger Salengro…

    Au fait, qui est Roger Salengro ? Tout simplement un ministre de l’Intérieur socialiste, ayant officié lors du Front populaire en 1936. Pas de chance pour lui, une rumeur prétend qu’il aurait un peu déserté durant la Grande Guerre ; fait qui ne fut jamais véritablement avéré ou infirmé. Nonobstant, il n’en faut guère plus à la presse de l’époque – tout aussi teigneuse des deux bords de l’échiquier politique – pour lancer de vigoureuses campagnes contre le ministre en question. En la matière, les journaux de droite et d’extrême droite sont évidemment en première ligne, mais leurs homologues communistes ne laissent pas non plus leur part au chat.

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  • Le vocabulaire franco-socialiste : le plus dangereux d’Europe – par NOBELINE

    Apartheid – Ghetto sont venus s’ajouter, récemment, aux éternelles - Discrimination – Victimisation.

    La liste employée est longue chez ces gens-là donneurs des leçons de morale. Ne viennent-ils pas de réinventer la mixité sociale ?

    Si nous leur rappelions la réalité ?

    Dans les programmes de construction de grands ensembles d’il y a quarante-cinquante ans, on compte un certain nombre de logements dits sociaux, gérés par les mairies ou les offices de HLM, les autres étant la propriété des promoteurs de ces monumentales et, parfois, hideuses cités.

    Qui achetait et qui louait ?

    -Il y avait ceux qui acquéraient pour en retirer un revenu locatif.

    -Beaucoup de Français de souche européenne (nous les nommerons, ici, FSE) se sont endettés, souvent, pour acquérir leur résidence principale. Ils devenaient propriétaires d’un appartement hypothéqué par les organismes bancaires. C’est à l’époque de Giscard que les premiers prêts conventionnés ont été créés pour inciter les citadins à migrer en milieu rural, souvenez-vous.

    -Et il y avait ceux qui n’avaient pas les moyens d’acheter mais pouvaient obtenir, par les municipalités, un logement en location à prix honnête, plus confortable que ceux dans lesquels ils vivaient, souvent à l’étroit et dans des cadres pas si odieux que cela, avec parc ou jardin d’enfants, desservi par des transports en communs, proches des écoles et des commerces, etc…

    Cela faisait le bonheur de tout le monde tout en permettant de désengorger les villes et les FSE, locataires et propriétaires, vivaient en bonne intelligence.

    Mais voilà que la politique du regroupement familial des mêmes Giscard et Chirac change la donne.

    Il faut loger les milliers de familles immigrées venues rejoindre le père ou le frère ou le grand père venues des pays d’Afrique subsaharienne ou du Nord. (Nous les nommerons FSA et FSNA, ici).

    Que s’est-il passé dès lors que les portes de ces cités radieuses leur ont été ouvertes ? Ils se sont regroupés en fonction de leur pays d’origine, de leur culture, voire même, de leurs villages ou de leurs clans familiaux, aidés en cela par nos services sociaux  et associations de gauche qui voyaient, là, une manière d’apaiser l’éloignement du pays. Il est bien connu que lorsque une famille FSA ou FSNA arrive dans un quartier, un bâtiment ou un village, dix tentent de les rejoindre jusqu’à obtenir leurs places aux côtés des premiers arrivés.

    Sauf que… Réunis, ils ont continué à vivre comme dans les douars ou les villages africains, imposant aux FSE leurs us et coutumes, leurs familles nombreuses et tout ce qui va avec.

    Peu à peu, les FSE ont déserté ces cités et ont été, systématiquement, remplacés par les FSA et FSNA toujours demandeurs, qui y trouvaient leur compte. Et nos cités radieuses se sont vite transformées en cités de la joie… façon Calcutta, hideuses à souhait.

    Aujourd’hui, Valls parle d’apartheid. Il est fou. Nous ne les avons jamais regroupés ni maintenus à part. Ils se sont installés, mixés, volontairement et ils ont, eux-mêmes, créé leurs ghettos. Alors, quand nous l’entendons parler de la mixité sociale à recréer, ça peut faire rire certains ou faire froid dans le dos des FSE en demande de logement social.

    Quant à croire et faire accroire qu’ils sont défavorisés, discriminés parce que réunis dans ces cités, il y a une énorme mauvaise foi patentée de la part de ces politiques puisque ce sont ces immigrés, eux-mêmes, qui l’ont voulu ainsi.

    Les FSE ne font plus, depuis longtemps, des familles nombreuses. Dans leur culture, deux ou trois enfants sont le maximum qu’elles puissent élever décemment… et encore !

    A l’inverse, les familles FSA et FSNA ne connaissent que peu ou pas la contraception que ce soit par conviction religieuse ou non. Elles forment, en moyenne, des familles comptant six enfants voire plus.

    Il en est résulté une surpopulation dans ces cités où la jeunesse grouille d’ennui dès que la scolarisation n’est plus obligatoire. Et quand des jeunes s’ennuient, ils font n’importe quoi.

    On l’a pu constater, dans les cités périphériques des villes de France, cela va du trafic de drogue au commerce des armes en passant par les vols à l’arraché ou les vols par effraction jusques et y compris les assassinats et autres règlements de comptes que la France connait depuis quelques années.

    Il est évident que, aujourd’hui, dans ces cités, les gens vivent mal. Le sentiment de victimisation que les bienpensants leur ont inculqué en a fait des rebelles repliés dans des zones incontrôlables appelées, aussi, zones de non droit. La situation internationale ne faisant rien à l’affaire, les apprentis terroristes s’y sont multipliés là où les recruteurs rencontrent un terreau fertile.

    Ceci est la réalité. Alors, qu’espère donc obtenir notre gouvernement de gauche en prônant le retour à la mixité sociale, sauf à dépenser plus d’argent que la France n’en a les moyens ?

    Aucun FSE, fut-il le plus pauvre, n’acceptera d’élever ses enfants dans des cités - même neuves - qui deviendront, en très-très peu de temps, des poubelles, ce qu’elles sont aujourd’hui.

    Nombre de familles FSA et FSNA ne veulent rien entendre, non plus. Elles se sont assimilées et ne veulent, pour rien au monde, mélanger leur progéniture à ceux-là. Elles n’ont pas tort, on ne les protège jamais assez.

    Mais alors, exiger de construire de nouveaux logements sociaux, les imposer à d’autres villes, d’autres endroits, sous peine d’amendes comme ils le préconisent, ne pourra jamais être la solution. On voit bien, d’ici, ce que donnerait un tel programme. Refouler plus loin, encore, les FSE et les familles assimilées qui fuiront ces quartiers, ces villages et nombre de demandeurs de logements sociaux, FSE ou autres, qui refuseront de cohabiter avec les familles FSA et FSNA fortes de l’exemple qui leur est, tous les jours, démontré.

    Le résultat est que ce programme, souhaité par la gauche au pouvoir, ne fera qu’étendre les zones de non droits au lieu de les faire disparaître.

    Nous ne sommes pas en face d’un problème social mais, bien, d’un problème crucial qui est d’ordre culturel et cultuel.

    Et il perdurera tant que la gauche continuera de refuser d’admettre qu’un FSA ou un FSNA n’est pas un occidental et qu’ils refusent, dans leur grande majorité, de s’intégrer ou de s’assimiler.

    La question à se poser est : Faudra-t-il un jour, séparer les villes d’immigrés des villes de FSE comme elles existaient, plus ou moins, dans les anciennes colonies françaises ?

    C’est, pourtant, ce qui existe depuis plus de trente ans mais les gens de gauche et les bienpensants ne veulent pas le voir. Dans toutes les villes françaises, nous avons les cités en majorité maghrébines et africaines ou ce qu’on appelle, les quartiers arabes. Des endroits où, seuls, de rares FSE cohabitent avec eux. Sauf que le grand banditisme et le terrorisme y sont en développement constant. Ajoutez à cela qu’ils y règnent en petits caïds et que, du simple commerçant FSE aux forces de l’ordre, interdiction leur est faite de s’installer ou s’approcher de « chez eux » sous peine de graves sévices.

    Aucun de nos présidents antérieurs et, encore bien moins, ce dernier en exercice, n’a cherché à faire comprendre à ces immigrés qu’ils n’étaient pas des citoyens exceptionnels. Au contraire, ils ont fait preuve d’un laxisme et d’une lâcheté (politique avec les pays arabes, oblige) envers leur incivisme et, même, leurs crimes qui les a confortés dans le sentiment qu’ils étaient intouchables.

    Face à cet état de fait, il faut chercher à résoudre le problème avant que nous ne soyons totalement submergés.

    La République, une et indivisible, est la seule solution au problème. Qu’ils vivent entre eux, si ça leur plait mais en respectant les Lois de la République Française. Tant qu’il y aura deux poids deux mesures qui séparent bien plus ces communautés des Français républicains que la mixité sociale, nous ne pourrons jamais vivre ensemble. Parce que La Loi doit s’appliquer à tous ceux qui vivent en France.

    Alors, que restait-il à ces politiques, de leur esprit du 11 janvier, guignolesque à souhait, pour se maintenir à flot ?

    On savait qu’il y avait une manipulation flagrante de leur part et que leur retournement de veste allait s’opérer rapidement. Mais le scrutin à venir les a obligés à se dévoiler plus vite, encore. Après ces  crimes racistes que les Français ont vécus et la pantalonnade socialo du 11 janvier, il  leur fallait récupérer les voix potentielles de ces communautés pour éviter la débâcle amorcée et celle de la droite, aussi.

    Que pouvaient-ils offrir, en échange, à ces électeurs-là ? Des paroles… oui, ils n’en manquent pas. Mais il fallait des (projets d’) actes pour essayer de convaincre les zonards et autres immigrés de leur faire confiance. Comme ils ne sont jamais à court de mensonges, Hollande et Valls, pour ne nommer qu’eux, ont pondu la mirifique mixité sociale à venir après avoir dénoncé un apartheid sorti de leur esprit mythomaniaque et les ghettos devenus, pour l’occasion, musulmans.

    Ce qui est infiniment plus grave et doit nous faire réagir rapidement c’est qu’ils sont bien capables de mettre  leur projet à exécution ; ils ont encore deux ans pour le faire. Il en résulterait l’extension des zones de non droit dans nos villes et nos villages, surprotégées comme ils le sont aujourd’hui, par une ministre de la Justice, garde des Sceaux faisant preuve d’une affection particulière pour les rebelles et autres indépendantistes antifrançais.

    Français, FSE ! Il n’y a plus une minute à perdre. Si nous voulons sauver notre République, si nous voulons sauver la France, votons vite et bien à toutes les élections,  à commencer (ou à continuer) par les Régionales de décembre prochain.

    http://www.francepresseinfos.com/2015/04/le-vocabulaire-franco-socialiste-le.html#more

  • Comment Marine Le Pen est devenue l'otage de Florian Philippot

    Jean-Marie Le Pen détrôné, Marine Le Pen n’en devient pas reine pour autant. Jour après jour, la vérité des luttes internes au sein du FN finit par émerger. Nous n’assistons par au vrai sacre de Marine, longtemps reporté pour cause d’omniprésence paternelle, mais à la prise du pouvoir par Florian Philippot. 
    Le Canard Enchaîné de cette semaine révèle que le vice-président du FN a fait déposer, auprès de l’INPI, ce qui pourrait être le prochain nom du Front national. Le parti de Jean-Marie Le Pen s’appellera-t-il bientôt "Les Patriotes"? En tout cas, c’est la marque que l’un des membres de la camarilla Philippot au siège du parti lepéniste, Joffrey Bollée, a fait inscrire dans le marbre de la protection juridique, au début du mois d’avril dernier. 
    Ce dernier épisode montre que la liquidation politique de l’héritage de Jean-Marie Le Pen par Florian Philippot a été conçue de longue date. Si l’on en croit encore le Canard, Jean-Marie Le Pen finira par être exclu du parti qu’il a fondé en 1972, au terme d’une procédure pour le moins étonnante : le Congrès nécessaire à la destitution du titre de "président d’honneur" accordé à Jean-Marie Le Pen n’aura jamais lieu. 
    C’est par vote internet ou par courrier que les militants seront appelés à se prononcer sur le sort du "Menhir". La méthode douce, en douce. Pas de réunion publique. Pas de salle surchauffée. Pas de débats passionnés. Pas de procès médiatisé. Pas de caméras indiscrètes. Pas de Petit journal persifleur. Pas de direct continu sur BFMTV. Pas de remous médiatique. Pas de bruit. Qui se souciera du destin de Jean-Marie Le Pen à la fin du mois de juillet ou au début du mois d’aout? Pas grand monde en vérité. D’ici là, l’opinion, et surtout les militants du FN auront acté que le règne de Jean-Marie Le Pen est terminé. En silence. 
    Le crépuscule du vieux 
    Philippot n’entend même pas offrir à Jean-Marie Le Pen le final wagnérien auquel ce dernier, compte tenu de son parcours, était en droit d’espérer. Ni cuivres, ni tambours. A la place du crépuscule des dieux, le crépuscule du vieux. Philippot est impitoyable. 
    Ce que rapporte le Canard est la démonstration, parmi d’autres, que désormais le parti lépéniste, même présidée par Marine Le Pen, est en passe de devenir un parti philippotiste. "Les Patriotes" tel sera, peut-être, le nom du futur parti présidé par Marine Le Pen. Tragique ironie de l’histoire pour Jean-Marie, qui avait tout mis en œuvre pour faciliter l’accession de sa fille à la tête de sa création, dans l’espoir de perpétuer, à travers son nom, la grande histoire des Le Pen. 
    Florian Philippot est l’homme qui a libéré Marine de son père. Pour mieux l’emprisonner à son profit ? 
    Aujourd’hui, l’évidence est patente. Le vrai patron du Front national, c’est Florian Philippot. Il en est l’inspirateur et l’organisateur. L’idéologue et l’apparatchik.Selon ses détracteurs internes, au siège du parti, il s’est constitué une petite cour de permanents qui surveillent en permanence les activités des uns et des autres, notamment sur les réseaux sociaux. Cette petite cour a beau insupporter certains militants historiques, tel le maire du 7e arrondissement de Marseille, Stéphane Ravier, encore et toujours attachés à la figure de "Jean-Marie", elle est devenue incontournable. 
    La racine d'un arbre qui irrigue le FN 
    Philippot est la racine d’un arbre qui irrigue son influence au sein de toutes les branches du FN. Face à ce deus ex machina, celui qui entendrait jouer les rebelles a désormais tout à perdre. Ce rapport de force explique le peu de réactions véritablement hostiles à l’éviction programmée de Jean-Marie Le Pen. On peut ainsi être militant FN, applaudir le Menhir place de l’opéra le 1er mai, et ne rien dire de sa suspension trois jours plus tard. C’est dire le pouvoir de Philippot sur l’appareil frontiste. 
    Les adversaires de Florian Philippot, gardiens du temple lepéniste originel, sont condamnés au silence ou à la marginalisation. La semaine passée, l’Obs a publié le témoignage de ces nostalgiques du FN de Jean-Marie. Vieux pétainiste. Ancien d’Indochine ou d’Algérie. Réactionnaire hostile à la Gueuse. Lesquen. Holeindre. Bourbon. Tous ont répondu à l’appel de l’Obs. C’est dire leur désarroi de ces représentants de l’extrême droite traditionnelle, rendus qu’ils en sont aujourd’hui, pour se faire entendre, à être tributaires de la curiosité à leur endroit d’un journal de gauche. Tous vilipendent Philippot, son gaullisme de façade, ses mœurs, sa cour omniprésente et ses méthodes d’apparatchik. Mais tous sont désormais impuissants à l’empêcher de régner. 
    Et Marine Le Pen dans tout cela ? 
    Marine Le Pen n’est plus rien sans Philippot. Elle lui doit tout. Elle en est devenue tout à la fois l’otage et la création. Et le Front national avec. Elle ne peut plus défaire, en l’état, ce qu’a fait Philippot pour la délivrer de sa statue du Commandeur. Désormais, à la tête du Front National se rejoue le drame hégélien porté au cinéma par Joseph Losey (The Servant). 
    Délepéniser le FN 
    En vérité, l’héritière apparaît désormais comme dépossédée du Front National. Pour mieux se libérer de la prison Le Pen, elle s’est enfermée dans la prison Philippot, cernée par les affidés et inféodés de son propre numéro deux. Fatale illusion de liberté reconquise. Marine Le Pen a laissé créer autour d’elle une situation porteuse de son contraire. Plus elle laisse Philippot éloigner le FN de ses fondements d’origine, abandonner le post-pétainisme paternel pour un néo-gaullisme réactionnaire, plus elle le laisse "délepéniser" le FN, plus elle prend le risque de se délégitimer aux yeux des militants. A terme, la question se posera : pourquoi garder une Le Pen à la tête d’un parti qui n’a plus rien de Le Pen ? De ce point de vue, si elle laissait Florian Philippot rebaptiser le FN en "Les Patriotes", ce serait accélérer le phénomène, donc la tentation… 
    Pour asservir l'appareil frontiste, Philippot a su jouer de la rivalité père et fille. Une leçon de manipulation politique appliquée à la psychanalyse. Du grand art. 
    Entre Marine et Florian, le rapport de soumission n’est donc pas celui qui est apparent. Le maître est dépendant du serviteur. Situation de plus en plus problématique pour Marine Le Pen, qui ne paraît pas consciente du danger que cela représente, sur un temps long. 
    Question : combien de temps encore, avant que Florian Philippot, numéro 2 et maître effectif d’un FN "délepénisé" de fond en comble, ne finisse par décider qu’il est temps pour lui de devenir numéro 1? 
    Question corollaire : combien de temps, avant que les partisans de Marion Maréchal-Le Pen ne décident de se donner les moyens d’en finir avec l’intermède Philippot ?

  • La comédie socialiste

    Le renseignement légalisé, le déni de certains fichiers et la pensée unique obligatoire.

    On connaissait la Comédie-Française grâce aux admirateurs de Molière, la comédie humaine grâce au génie de Balzac. On assiste maintenant à la comédie socialiste : le renseignement légalisé, le déni de certains fichiers et la pensée unique obligatoire.

    Relativement à ce projet de loi sur le renseignement, si un gouvernement qualifié de droite sous notre Ve République avait osé présenter un texte aussi attentatoire aux libertés fondamentales, il y a fort à parier qu’une levée de boucliers antifascistes aurait immédiatement fait front ! Cette ombre d’opprobre n’a pas échappé au président de la République, puisqu’il a annoncé son intention de saisir personnellement le Conseil constitutionnel relativement à ce texte, ce qui constitue une première depuis 1958 s‘agissant d’une saisine pour une loi ordinaire.

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  • La France n’est pas ruinée, elle est continuellement pillée

    Il est donc plus que temps de demander des comptes à nos élus, qu’ils soient enfin responsabilisés pour leurs actes, que, comme tout salarié qui se respecte, ils puissent être virés s'ils commettent trop d’erreurs.

    Cela fait des années que l’on prétend être en crise. Pourtant, notre économie ne va pas si mal que cela.

    Dans un souci d’économie, le nombre d’emplois a littéralement fondu dans nos administrations et partout ailleurs : La Poste, SNCF, EDF, et tant d’autres entreprises privées, dont de nombreuses qui ont fermé.

    Et malgré ces plans de restructuration, le déficit ne cesse de se creuser : comment cela se fait-il ? Comment arrivait-on à être rentable à l’époque quand le nombre d’emplois était si élevé ?

    En réalité, la France engendre encore des milliards d’euros tous les ans. Alors, comment expliquer ce déficit qui continue de se creuser, malgré nos 360 impôts et taxes ? Comprenez bien que si ce ne sont pas les rentrées d’argent qui sont en cause, ce sont les sorties. Et à ce niveau, nous sommes très bien servis !

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  • Il faut jouer collectif pour restaurer la liberté d'expression

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    "Tout a déjà été dit ici sur le caractère superficiel de l’affaire Ménard et sur le fait qu’on ne lui reproche guère autre chose que d’avoir observé et formulé la vérité. Ce qui, en revanche, a encore de quoi surprendre, c’est la violence de l’attaque et le déchaînement parfaitement hystérique de la meute socialiste, du Premier ministre au dernier tâcheron de salle de rédaction.

    À chaque fois qu’un tel procédé se met en place – songeons aux affaires Méric ou Dieudonné, montées en épingle par Manuel Valls -, c’est que le système a une énorme pilule à faire avaler au petit peuple.Aujourd’hui, cette énorme pilule, cela ne fait guère de doute, c’est la loi sur le renseignement, qui va permettre sous couvert de lutte contre le terrorisme de placer des « boîtes noires » gouvernementales chez tous les fournisseurs d’accès Internet. L’immense majorité des députés UMP et PS, à l’exception de quelque 80 honnêtes hommes, ont ainsi voté la mise en œuvre du plus extraordinaire moyen de fichage de la population qui ait jamais existé en France (...) les pseudo-fiches de Béziers un grotesque pare-feu dont l’efficacité ne tient qu’à la complice unanimité de la caste politico-médiatique. Florian Philippot l’a, d’ailleurs, bien souligné lorsqu’il a fustigé sur le plateau de LCI « les hypocrites » qui montent en épingle la polémique Ménard au moment même où « ils bafouent les droits fondamentaux des Français ».

    Mais, d’une certaine façon, Florian Philippot et Robert Ménard lui-même n’ont-ils pas un peu leur part de responsabilité, en deuxième rideau, dirons-nous, dans ce déchaînement fantastique ?

    En effet, même si leur agacement face aux lubies historiques de Jean-Marie Le Pen est compréhensible, on peut en effet craindre que les deux hommes aient contribué à ouvrir la boîte de Pandore en participant activement à la mise au rancart du président d’honneur du FN. Comment croire, en effet, que la caste qui vient d’obtenir la tête de son ennemi n° 1, en échange d’un peu de respectabilité pour le vieux parti, s’en tienne là et se contente de cette tête ? Dès lors que l’on s’est plié à cette règle qui veut que l’on soit davantage puni lorsque l’on dit une bêtise (...) que lorsque l’on commet un acte frauduleux, on se condamne alors à passer son temps à subir ce genre d’attaques et à voir régresser chaque jour un peu plus les libertés. Avec ses gros sabots et son caractère cabochard, Jean-Marie Le Pen était tout autant un repoussoir qu’une ligne de défense, un peu comme ces stars du rugby qui font tellement peur à leurs adversaires qu’ils occupent l’attention de la moitié de l’équipe adverse, dégageant ainsi des espaces libres pour leurs coéquipiers. Dès que la star manque à l’appel, la lutte devient beaucoup plus rude pour chacun des autres membres de l’équipe.

    Dans ces conditions, il devient urgent de se remettre à jouer collectif et de soutenir tous ceux qui (...) seront tôt ou tard victimes de la sainte Inquisition laïque. Avec les inquisiteurs ou les juges révolutionnaires, il est inutile d’ergoter sur les détails des dogmes, il faut se battre jusqu’à ce que le principe de la liberté d’expression soit restauré sans la moindre exception !"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Petit Journal : « infotainment » et misère du journalisme français

    Dans notre société, le journaliste n’est pas qu’un simple transmetteur d’informations, il est aussi l’incarnation d’un principe supérieur, la liberté d’expression, qui constitue le pilier, l’âme de la république. Telle est la conception moderne du journalisme.

    Ce phénomène de sacralisation a connu une nouvelle dynamique avec les attentats de janvier. En effet, depuis l’assassinat de membres de la rédaction de Charlie Hebdo, une nouvelle conscience journalistique éclot en France, et le rôle de défenseur de la liberté d’expression est pris très au sérieux par une partie des journalistes français dont ceux du groupe Canal Plus. Bien que le Petit Journal soit une émission de type « infotainment », c’est-à-dire qui mêle divertissement et informations, la rédaction revendique elle aussi le rôle de défenseur de la liberté de la presse. La farce médiatique étant devenu trop flagrante, il fallait cacher sa médiocrité derrière les étendards et les principes sacrés de la république. Au détriment de la transmission d’informations, chatouiller la fibre Charlie des téléspectateurs n’est qu’une énième façon de renouveler le « contenu » des émissions.

    Le drame du 1er mai

    Les incidents qui ont émaillé le 1er mai illustrent parfaitement cette nouvelle posture journalistique. Vendredi dernier, à l’occasion du rassemblement annuel du Front national, l’équipe du Petit Journal a été prise à partie par Bruno Gollnisch, figure de proue du mouvement frontiste, et devant les caméras, celui-ci a brandi son parapluie pour asséner des coups aux journalistes. Pas de doute, c’est une agression, et sur les réseaux sociaux, c’est l’avalanche, les tweets fusent. Chacun veut exprimer son indignation face à cette attaque d’une violence insoutenable visant d’honnêtes journalistes. Les journaux titrent : Pluie de coups contre des journalistes ! Suivent les premières réactions de la part des membres du gouvernement qui apportent leur soutien au Petit Journal, victime de militants du FN qui, décidément, restent les méchants bruns qu’ils ont toujours été. Sur Twitter toujours, le Petit Journal indique que les équipes sur place ont été violemment molestées. [....]

    La suite sur Philitt

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Petit-Journal-infotainment-et

  • François Hollande admet avoir armé les rebelles syriens en violation de l'embargo

    Dans un livre à paraître prochainement, le président français admet avoir livré des armes aux rebelles syriens en violation de l’embargo européen sur ce type de livraisons à la Syrie. 
    Les livraisons auraient eu lieu en 2012, avant l’annulation de l’embargo en 2013. C’est du moins les propos de François Hollande tels que les a recueillis le journaliste et écrivain Xavier Panon l’année dernière. «Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu'elles iraient dans des mains sûres. Pour les armes létales, ce sont nos services qui ont procédé aux livraisons», a déclaré François Hollande à l’écrivain, rapporte l’AFP. 
     
    Xavier Panon a utilisé cette interview dans son livre intitulé «Dans les coulisses de la diplomatie française» qui sort en France ce mois-ci. 
     
    Selon les propos de François Hollande rapportés par l’auteur, la France a livré des canons, des mitrailleuses, des lance-roquettes et des missiles antichars aux forces qui luttent contre Bachar Al-Assad alors que le président français avait toujours dit jusqu’ici que la France n’avait envoyé des armes en Syrie qu’après la levée de l’embargo. 
     
    Dans une interview accordée à la chaîne de télévision France 2, Bachar Al-Assad a accusé la France de soutenir les mêmes terroristes que ceux qui ont perpétré les attaques à Paris en janvier dernier. «Est-ce de la démocratie que d’envoyer des armes aux terroristes et de les appuyer ? Ai-je le droit de soutenir les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo par exemple ?», s’est demandé le président syrien. 
     
    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé l’Occident de soutenir les extrémistes pour renverser le régime syrien. «La Russie condamne l’utilisation des groupes extrémistes dans les efforts visant à changer le régime», avait-il asséné lors d’une conférence de presse en novembre dernier. 
     
    Xavier Panon décrit aussi dans son livre les plans d’attaque du gouvernement français en Syrie. Il s’agissait des frappes aériennes contre le régime syrien soupçonné d’avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple en août 2013. Parmi les cibles, on trouve le siège des services de renseignement de l'armée syrienne que la France a jugé responsable des attaques chimiques. Mais faute de l’appui de Washington, ces plans n’ont pas pu être menés à bien. 
     
    Un conseiller politique français aurait dit à Xavier Panon que les frappes avaient pour but de changer l’ordre politique en Syrie et de déstabiliser la Russie en la forçant à changer de position à propos du conflit syrien. 
     
    La guerre civile en Syrie qui dure depuis cinq ans a fait plus de 220 000 victimes et a fait fuir des millions de Syriens dans les pays alentours. Quelques groupes islamistes ont profité du chaos pour gagner du terrain en Syrie. L’État Islamique, l’Armée syrienne libre et le Front islamique luttent toujours contre les forces gouvernementales.