Trois femmes, trois visages, trois parcours de vie mais une même douloureuse souffrance. Ce mardi 27 février, dans un restaurant parisien, Ophélie, Virginie et Sylvie (*), la voix enrouée et les yeux embués, témoignent à cœur ouvert. Toutes les trois ont subi un avortement, poussées par leur entourage, il y a plusieurs années. Et toutes les trois le regrettent aujourd’hui. Alors que le Sénat doit débattre de l'inscription de l'IVG dans la Constitution, ce 28 février, ces femmes, rassemblées par le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), acceptent de raconter leurs histoires personnelles aux parlementaires qu’elles rencontrent cette semaine. Objectif : leur ouvrir les yeux sur les angles morts, bien souvent négligés, de l'avortement.
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