Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1974

  • Familles : le gouvernement vous souhaite une mauvaise année

    Deux décrets publiés aujourd'hui au Journal officiel entérinent la réforme du congé parental, visant selon le gouvernement à mieux le répartir entre les deux parents, mais qui va de fait en réduire la durée pour les mères.

    Un premier décret du ministère des Affaires sociales rebaptise la prestation versée durant le congé parental, qui devient la prestation partagée d'éducation de l'enfant (Preparee) et remplace le complément de libre choix d'activité (CLCA). Un deuxième décret modifie la durée du congé parental, conformément à cette loi et au budget de la Sécurité sociale pour 2015.

    Pour un premier enfant, ce congé est porté de six mois maximum à un an, à condition que les deux parents le prennent. Sinon, il restera à six mois. A partir du deuxième enfant, sa durée reste limitée aux trois ans de l'enfant, mais chacun des deux parents ne pourra prendre que 24 mois maximum. Si l'un prend 24 mois, les 12 mois restants devront donc être pris par le second parent pour bénéficier de la durée maximale.

    Michel Janva

  • La crise grecque fait tanguer la galère européenne

    La Grèce est entrée dans la zone euro non par effraction, mais par fraude et avec la complicité des locataires. Costas Simitis (Κώστας Σημίτης), Premier ministre grec socialiste de l’époque, a fait croire à un « miracle grec » à coups de hausses d’impôts et de privatisations, pour afficher des chiffres falsifiés en matière de déficit et d’inflation. Comme d’autres pays intégrés n’étaient pas non plus aux normes sur la dette, l’irresponsabilité des dirigeants, notamment socialistes, de l’époque les a entraînés à être les complices bienveillants de l’entrée du voleur dans la maison. Les sociaux-démocrates au pouvoir en Allemagne, Lionel Jospin en France ont soutenu par camaraderie cette arrivée. La « droite » française, avec son aveuglement habituel, a fait passer le « politiquement correct » avant « l’économiquement sérieux ». Au Parlement européen, Hortefeux qui succédait à Sarkozy vota pour. Giscard eut, paraît-il, un de ces mots qui traduisent la prétention culturelle des politiciens français : « On ne fait pas jouer Platon en seconde division… » Comme s’il y avait le moindre rapport logique entre une monnaie d’aujourd’hui et un philosophe vieux de 25 siècles ! D’ailleurs, si Giscard avait lu Platon, il aurait appris à se méfier des images… Des élus CDU-CSU allemands, toujours réalistes, s’y opposèrent, malgré l’avis favorable de la Commission de Bruxelles, de la BCE et du rapport émis par l’eurodéputé luxembourgeois Goebbels, dont on mesure aujourd’hui la pertinence, l’efficacité, voire l’utilité… Mais Goldman Sachs avait accompagné le redressement – ou plutôt le camouflage – grec et Moody’s relevé la note du pays…

    Lire suite

  • Paras lynchés : le silence de Taubira

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    "A Tarbes, ville de garnison du 35ème régiment d'artillerie parachutiste, le déni d’intérêt concernant l’un de leurs camarades mort en Guyane dans d’atroces conditions fait mal. L’affaire remonte à octobre mais la colère est toujours là. Père de deux enfants, Teva Paeahi, avait 35 ans. Cet artilleur para originaire de Tahiti servait à Kourou dans le cadre de la protection du centre spatial. Le 24 octobre, en permission avec un groupe de copains, il participe à une rixe dans une boite de nuit.

    Les bérets rouges ont le dessus sur les civils guyanais mais ils poursuivent leurs assaillants dans la rue. Tout le monde a trop bu.Un 4 x 4 conduit par une femme surgit. Son passager lui crie :« Shoote-les ! » La voiture fonce et fauche deux paras. La conductrice s’arrête, « paniquée » selon son avocate. Encouragé par des badauds, son passager reprend le volant, fait demi-tour et roule sur Teva Paehi. Délibérément, racontent les témoins.Involontairement, assure son avocat. Le bassin et le thorax écrasés, Teva Paehi décèdera quatre jours plus tard. Un autre para est blessé. Placés en détention provisoire, l’homme et la femme ont été mis en examen pour « tentative de meurtre ».

    L’alcool, la haine et la violence extrême – jusqu’à la mort ! – sont au cœur de cette affaire. S’agit-il d’un accident ou d’une discrimination meurtrière, allant jusqu’au lynchage, à l’égard de compatriotes portant l’uniforme français ? Un crime raciste ? Le régiment refuse tout commentaire. La famille para serre les dents, choquée de l’apparente indifférence des parlementaires et des médias, au regard du battage médiatique et politique qui suivit la mort accidentelle de l’éco-guerrier Rémi Fraisse, le 26 octobre à Sivens.

    La discrétion du gouvernement français, surtout de la ministre de la Justice Christiane Taubira, proche du combat indépendantiste guyanais, peut étonner. Ils sont d’habitude si prompts à dénoncer la violence et le racisme, partout où il se trouve. Et même là où il n’est pas. En novembre, après la mort d’un noir tué par la police à Ferguson, Taubira avait posté un tweet insultant la police américaine : « S’agit-il de les tuer avant qu’ils ne grandissent ? » On attend encore son tweet pour saluer la mémoire du brigadier-chef Teva Paehi."

    Michel Janva

  • Le gouvernement et l’Hôtel de Ville concoctent une nouvelle hausse des impôts locaux à Paris

    Quand Bertrand Delanoë se rendit compte en 2008 que ses caisses étaient vides, alors qu’il les avait trouvées bien replètes en 2001, il décrêta que le taux d’imposition n’augmenterait que très modérément mais qu’il serait créé une taxe départementale qui n’existait pas jusque là.

    Premier trait de génie : on n’augmente pas les impôts, on répare seulement un « oubli ». Car Paris a ceci de particulier d’être à la fois ville et département et aucun impôt jusque là n’était levé au nom du département.

    Il oubliait simplement de dire qu’on avait bien vécu sans lui jusque là.

    Autre manœuvre qui s’apparente plus à l’astuce qu’au génie : les parisiens guettent les variations d’une année sur l’autre. La taxe créée n’était que de quelques pourcents. Pas de quoi éveiller l’attention de contribuables qui ne vivent pas avec une calculette à la main. La réalité est tout autre : le pourcentage s’applique à une assiette qui est la « valeur locative ». Et passer de 0% (absence de taxe) à 5 % (ou quelque autre valeur que ce soit), c’est augmenter la taxe d’un pourcentage infini, mais personne ne le réalise.

    Raffinement suprême : en passant de 8% environ au titre de la Ville à 8 + 5 = 13%, on augmente de 62.50% la taxe foncière. C’est ce chiffre qui est le véritable indicateur. Le contribuable est ponctionné sévèrement mais la mairie escompte que, dupé par ce coup de bonneteau, il ne se rendra pas véritablement compte du subterfuge.

    C’est ainsi qu’en 2009 et 2010 les parisiens ont vécu la plus forte hausse d’impôts locaux de leur histoire récente.

    Les caisses sont vides à nouveau et M. Ian Brossat, Maire-Adjoint en charge du logement, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, rêve de faire rendre gorge aux propriétaires de logements à Paris en ciblant les classes moyennes.

    Que faire pour y parvenir sans trop s’exposer à la critique ?

    Il existe un moyen très simple. Les taux dont il est question plus haut, qu’il s’agisse de la taxe foncière ou de la taxe d’habitation, s’appliquent à la « valeur locative« . Cette expression, il faut le préciser, est devenue abstraite. Elle n’a plus rien à voir avec les loyers réels.

    Dernier né des traits de génie, annoncer que : « la valeur locative n’est plus adaptée à la réalité, il faut la réviser ». En la corrigeant, on peut évidemment augmenter allègrement les impôts sans modifier les taux, en assurant qu’on répare une injustice.

    Cette correction laisserait à l’administration fiscale ou à la mairie qui en est bénéficiaire toute latitude pour décider une hausse des recettes avec des modalités qui évidemment n’échapperaient ni à l’arbitraire ni au clientélisme.

    On continuerait de dire à ceux qui se plaignent : « réjouissez vous au contraire, vous payez moins cher qu’à Marseille ou Bordeaux ». On oublie insidieusement de préciser que dans ces villes le coût du logement à l’achat et à la location pour les habitants est deux fois moins élevé qu’à Paris.

    On nous annonce une expérimentation pour Paris. Le moment est venu de parler haut et clair : nous en avons assez des hausses d’impôts car nos revenus gelés depuis trois ans sont en baisse après impôt à cause d’une fiscalité débridée.

    Si le gouvernement et/ou la Mairie de Paris veulent combler leurs déficits, nous sommes prêts à leur suggérer d’agir sur les nombreux postes de dépenses et de charges où la gabegie sévit, à commencer par celles qui sont destinées à l’acquisition d’immeubles entiers ou d’appartements « dans le diffus » ainsi que les centaines de millions d’euros versés sans réel contrôle à des associations dont l’intérêt général ne saute pas aux yeux.

    (…)

    Delanopolis

    http://www.fdesouche.com/548701-gouvernement-lhotel-ville-concoctent-nouvelle-hausse-impots-locaux-paris

  • Racket organisé au PS

    Dévoilé par VA :

    "Dans un courrier daté du 24 juillet 2014 que nous avons pu consulter, Bruno Le Roux enjoint ses collègues d’abonder une véritable caisse noire pour lutter contre les municipalités FN« Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale décide d’inviter chaque député membre à attribuer une subvention au titre de sa réserve parlementaire pour l’année 2015 à concurrence minimum de 1000 euros, à la Ligue de l’enseignement, opération Solidarité, progrès et démocratie. »

    Sur le papier, il ne s’agit là que d’une invitation. Dans les faits, il s’agit de rien de moins qu’un « racket organisé », selon l’expression d’un parlementaire socialiste qui goûte peu les méthodes de son président et le détournement qui est fait de la réserve parlementaire. Il est en effet difficile pour les députés de la majorité socialiste de se soustraire à cet effort de guerre. Sauf à motiver un refus. Mais on ne peut imaginer qu’un député PS puisse se défausser sous peine d’être accusé de complicité passive avec l’ennemi frontiste. Impensable ! Si bien que Jean-Marc Roirant, le secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, peut compter sur un pactole de 289 000 euros pour « entreprendre toute campagne qui serait jugée utile pour promouvoir les valeurs républicaines », selon le cahier des charges établi avec Bruno Le Roux."

    289 000 € qui viennent de nos impôts.

    Michel Janva

  • Le cadeau de Noël du gouvernement aux internautes : un décret sur la surveillance du web

    C’est un cadeau de Noël dont les internautes et les opérateurs français se seraient bien passés. Le gouvernement a publié mercredi 24 décembre, à la faveur des fêtes de Noël, le décret d’application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l’État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux

    La loi de programmation militaire a mis en place un outil de surveillance de la population française qui aurait fait pâlir d’envie les pires dictateurs de l’histoire. Si nous sommes très loin d’un régime totalitaire en France, il n’est pas exclu que des leaders extrémistes disent demain merci au gouvernement Valls pour leur avoir fourni un tel outil clé en main. 

    Trois ministères sont habilités à émettre des demandes : ministère de l’Intérieur ministère de la Défense, ministère des Finances et des Comptes. Le décret détaille le nombre impressionnant de services pour lesquels les vannes du Web français sont ouvertes.

    La mesure de surveillance, pudiquement nommée « accès administratif aux données de connexion », avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par notre excellent confrère Next INpact, qui évoque « un décret qui sent le sapin », ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.

    Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d’information de plus en plus performants afin de surveiller la population. [...]

    Sans surprise, le décret se réfère à l’article 20 de la LPM, sans vraiment le préciser. Peuvent donc être interceptés les « informations ou documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques, au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée, à la localisation des équipements terminaux utilisés ainsi qu’aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelants, la durée et la date des communications ». On notera l’utilisation de la formule « y compris », qui n’est aucunement exhaustive : difficile de faire plus vaste. [...]

    Face aux critiques sur l’intrusion dans la vie privée, le gouvernement invoque la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), un organe très joli sur le papier mais qui n’a jusqu’à présent pas été doté d’un réel pouvoir. Cette commission « dispose d’un accès permanent aux traitements automatisés », et « l’autorité ayant approuvé une demande de recueil d’informations ou de documents fournit à la commission tous les éclaircissements que celle-ci sollicite », promet le décret, plein de bons sentiments.

    Néanmoins, la CNCIS n’a toujours pas le pouvoir de sanction et ne peut même pas alerter la justice en cas de manquement sur un dossier couvert par le secret de la défense nationale. Habile …

    La mesure de surveillance, pudiquement nommée « accès administratif aux données de connexion », avait été votée fin 2013 et entrera en vigueur le 1er janvier 2015. Dénichées par notre excellent confrère Next INpact, qui évoque « un décret qui sent le sapin », ce sont les modalités de sa mise en oeuvre, tout aussi importantes, qui ont été dévoilées pour Noël.

    Comme dans de nombreuses démocraties, le spectre terroriste permet au gouvernement de faire passer des mesures très floues et de tirer pleinement parti des systèmes d’information de plus en plus performants afin de surveiller la population. [...]

    source Le Point via Fdesouche :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEAyEyVluqCqDJCMZ.shtml

  • Une révolution colorée imminente en Russie

    La manipulation coordonnée des prix de l’énergie, sous l’égide de l’OTAN en Europe de l’est, et le retour des actions terroristes dans le sud Caucase apparaissent comme les éléments d’un scénario d’un événement plus large qui vise un renversement de pouvoir en Russie sur le modèle d’un « Maïdan russe ».

    Les composantes nécessaires d’une action occidentale pour renverser l’ordre politique russe incluent un front politique de protestation dans les grandes villes du pays, aussi bien qu’une guerre économique globale destinée à mettre la population sous pression, le soutien à la dissidence aussi bien que l’organisation de manifestations par Washington et Wall Street dans les rues de la Russie. Une autre composante inclus l’armement des « opposants pacifiques » dans le but d’entraîner une escalade des manifestations, d’empêcher les forces de sécurité de rétablir l’ordre, afin de mener à bien leur renversement physique.

    Ces éléments ont tous pu être observés dans l’Ukraine voisine – une nation dans laquelle les ingérences de l’OTAN et de l’Amérique constituent un sujet d’étude de longue date. Le journal The Guardian l’admettait dans un article de 2004 : « La campagne américaine derrière les tourments à Kiev », l’article ajoutait également :

    « Alors que les avancées obtenues par la « révolution orange » sont ukrainiennes, la campagne est une création américaine,un exercice brillant et sophistiqué conçu par les agences de communication et de marketing occidentales, qui ont été utilisées en quatre ans dans quatre pays pour manipuler des élections truquées et renverser des régimes peu recommandables.

    Fondé et organisé par le gouvernement US, utilisant des consultants US, des sondeurs et des diplomates, les deux grands partis politiques américains et des organisations non gouvernementales, ce type de campagne a d’abord été utilisée en Europe à Belgrade pour provoquer la défaite électorale de Slobodan Milosevic.

    Richard Miles, l’ambassadeur américain à Belgrade, a joué un rôle clé. Et l’année dernière, en tant qu’ambassadeur à Tbilissi, il a répété l’opération en Géorgie, en aidant Mikhail Saakashvili à faire tomber Eduard Shevardnadze.

    Dix mois après le succès de Belgrade, l’ambassadeur américain à Minsk, Michael Kozak, qui avait déjà conduit des opérations similaires en Amérique Centrale, notamment au Nicaragua, a organisé une campagne identique pour faire tomber l’homme fort de la Biélorussie, Alexander Lukashenko.

    Cette opération échoua. « Il n’y aura pas de Kostunica en Biélorussie » déclara la président biélorusse en se référant au changement de régime à Belgrade.

    Mais l’expérience accumulée lors des opérations en Serbie, Géorgie et Biélorussie, a été inestimable dans la tentative de renverser le régime de Léonid Kuchma à Kiev.

    L’opération, de l’ingénierie démocratique passant par des scrutins électoraux et la désobéissance civile, est maintenant parfaitement au point et la méthode fait figure de modèle pour gagner n’importe quelle élection. »

    Comme le révèlent d’autres sources du Guardian, ce n’est pas seulement l’Ukraine qui a souffert ces dernières années de la déstabilisation américaine, de ces changements de régime, des manipulations et subversions, mais toute l’Europe de l’est. Lorsqu’on considère ces faits documentés, de telles manœuvres de Wall Street et Washington contre la Russie n’apparaissent plus seulement comme un fait envisageable, elles ont déjà eu lieu par le passé, et sont inévitables à l’avenir.

    Il y a déjà une manipulation coordonnée des prix du pétrole. La chute des cours du pétrole révèle que l’industrie pétrolière entière est manipulée non pas par les forces du marché mais par l’agenda US et ses partenaires au Moyen-Orient et particulièrement la dictature saoudienne. Bien que toute nation possède les capacités de supporter de telles mesures économiques sur le long terme comme l’ont prouvé l’Iran et Cuba, sur le court terme, l’instabilité économique est un signe avant-coureur de la subversion politique et les manifestations de mécontentement peuvent être imputées par ceux qui perçoivent cette instabilité comme relevant de la responsabilité du gouvernement en place plutôt que comme la conséquence des attaques économiques étrangères.

    Le front politique russe

    Le front politique qui aura la charge de descendre dans les rues de Russie a été identifié depuis longtemps. Il inclut les mêmes branches de nationalistes extrémistes et les groupuscules d’extrême droite qui ont détruit l’ordre politique ukrainien. Cela inclut des néo-nazis. L’une des figures à la solde des états-unis et régnant sur l’ultra-droite russe s’appelle Alexey Navalny, présenté par l’occident comme un « activiste anti-corruption ». Il s’agit en réalité d’un néo-fasciste qui opère ouvertement pour le compte de Wall Street. Navalny est membre du programme YaleWordfellows (NDT : il s’agit d’un programme de séminaires développé par l’université de Yale et destiné aux jeunes leaders étrangers dans le but de « créer un réseau de partenaires ayant les mêmes opinions ». On retrouve parmi les sponsors du programme l’Open Society de Georges Soros…)

    Voici sa présentation telle qu’elle apparaît sur son profil :

    « Navalny est le fer de lance des actions juridiques menées au nom des actionnaires minoritaires dans les grandes entreprises russes, incluant Gazprom, BankVTB, Sberbank, Rosneft, Transneft, et Surgutneftegaz, à travers l’Union des Actionnaires Minoritaires. Il a forcé avec succès des entreprises à communiquer davantage d’information à leurs actionnaires minoritaires et a poursuivi plusieurs cadres de grandes entreprises pour des pratiques alléguées de corruption. Navalny est également le cofondateur du mouvement pour l’Alternative Démocratique et a été vice-président de la branche moscovite du parti Yabloko. Il a lancé RosPil, un projet public financé par une campagne d’appel de fonds sans précédent. En 2011, Nvalny a lancé RosYama, qui combat la fraude dans le secteur de la construction routière. »

    L’Alternative démocratique, DA!, est financée par la Natinoal Endowment for Démocratie, NED, qui dépend du département d’état, ce qui implique qu’Alexey Navalny est un agent de sédition US. Le département d’état mentionne lui même DA! parmi la liste des mouvements de la jeunesse qu’il soutient en Russie.

    « DA! : Mariya Gaydar, la fille de l’ancien premier ministre Yegor Gaydar, dirige DA!. Elle est un ardent promoteur de la démocratie mais réaliste quant aux obstacles auxquels elle doit faire face. Gaydar affirme que DA! mène des activités non partisanes conçues pour sensibiliser le monde politique. Elle a reçu des financements de la NED, un fait dont elle ne souhaite pas faire la publicité pour ne pas paraître compromise avec les états-unis. »

    Le fait que ce financement n’apparaisse nulle part sur le site web de la NED indique qu’il ne s’agit pas d’une opération transparente et que la NED est engagée dans un financement clandestin.

    Navalny a été directement impliqué dans la création d’un mouvement financé par le département d’état et à ce jour les mêmes personnes qui ont fondé DA! le défendent à travers les médias occidentaux. La mention du co-fondateur Mariya Gaydar est également révélatrice, du fait qu’elle ait collaboré depuis longtemps, et occasionnellement été arrêtée avec Ilia Yashin, un autre leader d’un groupe d’opposition russe financé par la NED.

    Ilia Yashin dirige la branche moscovite du Parti pour la Liberté du Peuple et est un des leaders de la campagne « Stratégie 31 » dont les rangs sont infiltrés par des activistes entraînés et coordonnés par des ONG financées par la NED. La référence au financement de « Stratégie 31 » a été supprimée du site web officiel de la NED :

    « Groupe d’assistance de Moscou pour la mise en place des accords d’Helsinki : 50000$

    Pour focaliser davantage l’attention sur les résultats de l’Assemblée de la Liberté en Russie et le mouvement « Stratégie 31 »qui cherche à protéger ce droit fondamental. L’organisation va promouvoir un réseau d’activistes régionaux et coordonner leurs activités à travers des mini séminaires et des visites sur le terrain et conduire une campagne d’information par des conférences de presse, des posters, et des documents éducatifs relatifs à l’Assemblée de la Liberté distribués au grand public par des partenaires régionaux. »

    Egalement supprimé, « Democraty Digest », un article intitulé « Stratégie 31 : un signe de résilience de la société civile ». A l’intérieur, le « groupe de Moscou-Helsinki » est explicitement déclaré comme l’initiateur des marches de Stratégie 31 et comme un « bénéficiaire de longue date de la NED ».

    Les multiples suppressions concernant les connexions de la NED avec les activistes russes, leur financement massif et leur téléguidage, sont également un autre signe de subversion imminente. Ce nettoyage a été effectué dans l’espoir que les liens avec les activistes ne pourront pas être établis aussi vite que l’agitation se déroulera et qu’ils ne pourront pas saper la légitimité d’une nouvelle subversion pilotée par les états-unis.

    Le Parti de la Liberté du Peuple de Yashin est lié non seulement avec les financements de la NED pour la « jeunesse » mais également avec des politiciens de carrière et des businessmen oeuvrant pour des intérêts étrangers. Parmi eux on trouve Vladimir Ryzkhov, un membre du Mouvement Mondial pour la Démocratie, financé par la NED et basé à Washington (dont le profil a été également supprimé récemment). Il y a aussi Boris Nemtsov dont le conseiller, Vladimir Kara-Murza (de Solidarnost) a participé à un événement sponsorisé par la NED le 14 septembre 2011 intitulé « Les élections en Russie : votes et perspectives ».

    Il s’agit d’un front politique entièrement créé par le département d’état US et qui se positionne comme le porteur des aspirations du peuple russe alors qu’il s’agit en réalité de la création et de la perpétuation des aspirations de Wall Street et Washington.

    Sous l’agitation créée par ce front se trouve un autre front armé constitué de l’ultra-droite et de néo-nazis, sur le modèle ukrainien, mais également des terroristes armés chapeautés par l’Arabie Saoudite.

    Un petit aperçu du manuel de « sédition » américain

    L’usage d’éléments armés pour assister les tentatives de subversion politique US n’est pas une invention. Au contraire, il s’agit d’une stratégie documentée incluse dans les plans établis pour saper et renverser les gouvernements étrangers. Dans un document de politique US de 2009 intitulé « Quel chemin pour l’Iran ? » publié par la Brookings Institution et qui concerne le changement de régime en Iran il est spécifiquement mentionné :

    « Une méthode qui pourrait avoir des chances de succès consisterait à augmenter les actions par procuration visant à un changement de régime dans l’espoir que Téhéran conduise des représailles ouvertes ou semi-ouvertes qui pourraient être ensuite présentées comme des agressions iraniennes infondées. »

    Les stratèges US conspirent ici ouvertement pour organiser une provocation envers une nation étrangère par la subversion politique. L’ « acte d’agression » qui doit en résulter sera présenté comme sans rapport avec la politique étrangère US exactement comme l’a été l’implication de la Russie vis à vis de l’Ukraine ainsi que toutes les actions entreprises par Moscou depuis que les états-unis et l’OTAN ont décidé de déclencher une confrontation militaire.

    Le document aborde également ouvertement les conditions pour fomenter des troubles politiques. Dans une section intitulée littéralement « Trouver les bonnes procurations », on peut lire :

    « L’un des points les plus ardus pour fomenter une révolution, ou seulement des troubles, consiste à trouver les bons partenaires locaux. »

    Après avoir admis ouvertement l’objectif de « fomenter une révolution »ou des « troubles » le document détaille quels soutiens apporter à ces partenaires locaux :

    « … les étudiants et les autres groupes ont besoin d’un support officieux pour leurs manifestations. Ils ont besoin de fax. Ils ont besoin d’accès Internet, de financements pour photocopier des documents, et de financements pour rester vigilants quant à leur sécurité. Au delà de ça, les médias sous notre influence peuvent mettre en lumière les lacunes du régime et donner de l’importance aux critiques du régime. Les états-unis pilotent déjà des satellites de télévision en langue iranienne (La Voix de l’Amérique) et des radios (Radio Farda) qui donnent des informations non filtrées aux iraniens (ces dernières années ces médias ont absorbé la majeur partie des fonds américains pour promouvoir la démocratie en Iran). La pression économique US (et peut-être également militaire) peut discréditer le régime et rendre la population désireuse d’un changement politique. »

    Le rapport mentionne finalement les groupes armés en soutien de la subversion américaine :

    « Ceux qui souhaitent fomenter un changement de régime en Iran mettent en avant le fait qu’il est utopique d’espérer une révolution de velours. A l’inverse, ils estiment que les états-unis devraient se tourner vers les groupes d’opposition qui existent déjà, qui ont déjà montré leur volonté de combattre le régime et qui semblent disposés à accepter l’assistance américaine. Cette stratégie fait le pari que ces groupes d’opposition hétéroclites pourront se transformer en un puissant mouvement qui pourrait être capable de renverser le régime. »

    Ce qui est troublant à propos de ce rapport de 2009, c’est que chaque conspiration qu’il contient est non seulement confirmée par ces auteurs comme devant être utilisée contre l’Iran, mais qu’il est maintenant clair que des stratégies similaires ont été utilisées contre la Syrie, la Chine, et la Russie elle-même. Le « printemps arabe » était un peu plus complexe que ce mode opératoire utilisé à l’échelle régionale, mais ce qui a été fait en Syrie et en Ukraine est presque un Verbatim tiré des pages de ce manuel.

    Concernant la campagne menée contre Moscou, c’est probablement le même manuel qui sera employé une fois encore. Exposer la criminalité insidieuse des géostratèges US qui conspirent ouvertement sur la manière de provoquer les autres nations et de les entraîner dans des conflits, qui manipulent la perception de l’opinion publique afin de maintenir leur primauté morale, constitue une première étape afin d’éviter la déstabilisation et l’ébranlement de la Russie et de toutes les autres nations qui se trouvent dans le collimateur de Wall Street et Washington.

    Alors que l’Ouest continue à présenter la Russie comme l’agresseur, selon le script de la politique étrangère américaine, on peut voir que ces accusations constituent seulement une petite partie d’un plan gigantesque, insidieux et trompeur. Dépeindre la Russie comme l’agresseur permet de justifier de nouvelles mesures destinées à engager des actions de subversion politique contre cette dernière.

    Cela vise également à justifier les liens directs avec les groupes d’opposition lorsque ceux-ci sont finalement révélés, mais aussi les interventions extraordinairement agressives de supplétifs armés et des forces de l’OTAN elles-mêmes destinées à soutenir les groupes d’opposition.

    Les « invasions » spectaculaires telles que nous les imaginons, comme le blitzkrieg nazi en Europe de l’Ouest, appartiennent au passé. Les invasions au sein de la guerre de quatrième génération utilisent des faux groupes d’opposition, des soutiens militaires agissant sous couverture, et une guerre économique, politique et informationnelle à large spectre. La Russie a construit des défenses contre ce type de guerre, confondant l’occident, mais en définitive la morale et tous les avantages qui en découlent ne peuvent être l’apanage que d’un seul camp. Peut-être qu’en exposant la vérité, les procédés et l’agenda de l’occident, la Russie pourra sortir victorieuse, sinon l’Ouest continuera ses manœuvres de déstabilisation et dans ce cas elle sera laminée.

    Tony Cartalucci

    notes

    Traduction Ender : http://landdestroyer.blogspot.fr/2014/12/the-impending-russian-maidan.html

    source

    Euro-synergies lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuEAuElZFVqBmLAueH.shtml

  • Pièces jaunes : le scandale des revenus de la France d'en haut

    "Fondation Pièces jaunes : ou comment créer son propre job lorsqu'on est au chômage 
     
    David Douillet, judoka de renom et parrain des opérations "Pièces jaunes", prête gracieusement son image à cette noble cause. Ceci sous couvert de bénévolat, ce qui est très étonnant, car chacun sait que les sportifs de haut niveau ont une carrière en général courte, et qu'ils sont obligés ensuite de travailler pour conserver un revenu décent.

    Monsieur Douillet disposerait-il d'un patrimoine personnel suffisamment important qui lui permettrait de se consacrer au caritatif plutôt que de travailler ? Et bien, non ! David Douillet vit officiellement de ses revenus publicitaires et de sa rente de chevalier de la Légion d'honneur, après un bref passage dans les sociétés de production de télévision, il prête maintenant son nom en façade à plusieurs marques de matériel de sport, commercialisant des vélos d'appartement ou des kimonos sous la marque DD, et même récemment à un jeu vidéo de simulation de judo, "David Douillet judo".
    Les quelques euros manquants pour boucler ses fins de mois lui étant versés par la Fondation des Pièces jaunes.

    Il perçoit de ladite fondation caritative la modique somme de 32 000 € par mois, versée sous forme d'indemnité de défraiement, donc non imposable. 

    Comme il est établi que tous les frais engendrés par ses prestations lors des campagnes des "Pièces jaunes" (déplacements en avion, véhicules, chauffeurs, garde-robe, hôtels ou locations, frais de bouche, téléphone) sont payés par la Fondation, on peut légitimement se poser la question : "Mais de quels frais s'agit-il ?".

    David Douillet étant un grand amateur de belles voitures, il bénéficie également d'un véhicule de fonction payé par les "Pièces jaunes" (contrat entretien + assurance + carte essence).

    La fréquence de remplacement de cette voiture est laissée à son appréciation et il n'est pas rare que M. Douillet utilise simultanément deux voitures (difficile, non ?). Pour information, la liste de ses voitures 2007 : Porsche Cayenne, BMW 730, Mercedes 600, Citroën C5. Sans oublier les véhicules de société appartenant à la Fondation. On parle même d'un excès de vitesse avec une Porsche appartenant... aux Pièces jaunes !

    Pour Mme Chirac, présidente de la Fondation, il est très légitime de défrayer une personnalité comme David douillet, sa notoriété rapporte bien plus à l'association en comparaison de ses frais.
    Ben tiens ! Madame Chirac... est elle aussi bénévole non salariée. Ses lignes de frais sont plus détaillées que celles de Douillet car elle tient à la plus grande transparence quant au budget de sa fondation.

    C'est ainsi que, pour l'année 2007, Mme Chirac a signifié avoir dépensé pour le bon fonctionnement des "Pièces jaunes" Un budget de :
    - 38 000 € de frais de garde-robe (un vrai top model...)
    - 48 000 € pour son véhicule associatif (leasing + assurance + entretien + carburant pour une Peugeot 607 très haut de gamme).
    - 347 000 € de frais de déplacement (hôtels, avions, trains, véhicules...).
    - 285 000 € de frais de bouche (réceptions, repas pris à l'extérieur...).
    - 52 000 € de frais divers (téléphone, timbres...).
    - 927 000 € de frais de personnel (elle a à sa disposition un bataillon de chauffeurs et de secrétaires, au nombre de 14, tous issus de l'ancienne équipe de Jacquot, virés par le nouveau résident de la République).
    Soit une dépense moyenne de 141 000 € par mois ! 
    David Douillet fait petit à côté...

    Alors que penser de ces petits gamins qui s'échinent à remplir le fond des tirelires en carton de pièces jaunes ?

    Que penser de Douillet qui dit à la télé : "Nous prenons également les pièces plus grosses, ainsi que les billets, chèques et numéros de CB !".

    Comment ne pas avoir honte pour eux lorsqu'ils se laissent pommader en public par la presse ou Drucker pour "leur générosité, leur bénévolat, leur grand cœur..." sans rougir.

    Mme Chirac et M. Douillet, assumez vos actes, prenez la parole et répondez à ce brave Drucker : "Non, c'est pas du bénévolat, c'est pour la thune qu'on fait les guignols ! Si ça peut servir à des gosses malades, tant mieux...". "

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/12/pieces-jaunes-le-scandale-des-revenus.html

  • Deux poids, deux mesures

    Voici quelques exemples récents de deux poids deux mesures...

    Michel Sardou a demandé à certains d’arrêter d’être cons. Plus que de l’être, il faudrait arrêter de nous prendre pour des cons. Voici quelques exemples récents de deux poids deux mesures qui renforcent ces propos.

    Le maire Front national d’Hayange (Moselle), Fabien Engelmann, a été condamné, vendredi 19 décembre, par le tribunal administratif de Strasbourg à un an d’inéligibilité pour des irrégularités dans ses comptes de campagne. Jusque-là, rien à redire, toute malversation doit être sanctionnée. Plus incompréhensible est l’attendu du tribunal qui a estimé que l’intéressé avait « commis un manquement d’une particulière gravité aux règles relatives au financement des campagnes électorales », ceci pour le chiffre exorbitant de 1.575 €. Oui, vous avez bien lu : le jeune maire a omis d’intégrer à ses comptes de campagne, s’élevant à 12.000 €, cette somme pharaonique. Vu le jugement, si j’étais parlementaire, je serrerais les fesses ! Cette somme est à rapprocher de celle de M. Marcel Dassault. Lui, ce n’est pas un millier et demi d’euros qu’il a escamotés, c’est 53 millions d’euros versés en liquide au maire de Corbeil-Essonnes pour acheter des votes, dixit un comptable suisse. Soit près de 34.000 fois le montant imputé à Engelmann. Pourtant, après sa mise en examen, il aura fallu attendre plus d’un an et trois décisions du bureau du Sénat pour voir lever l’immunité parlementaire du Marcel.

    Lire la suite