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magouille et compagnie - Page 1975

  • La liquidation invisible de l’économie française

    La France subit un processus de liquidation économique, qui s’est accéléré depuis que l’euro a été mis en service en 2001. Certains aspects en sont bien visibles : balance commerciale structurellement déficitaire, explosion du chômage, baisse du PIB par habitant, etc.

    Très loin d’être convertible en or, comme au bon vieux temps des accords de Bretton-Woods, le dollar US est à 10% du prix de l’or et sa valeur continue de baisser puisque la planche à billets, rebaptisée Quantitative Easing, tourne à plein régime.

    Logiquement, la dépréciation générale du dollar US ne devrait pas affecter la France. Mais le fait est que l’ouverture totale des frontières offre aux entreprises états-uniennes l’opportunité d’acheter ce qu’elles veulent en France. Conséquence du mondialisme prédateur à la sauce dollar US, la liste des entreprises autrefois françaises qui ne sont plus françaises ou ont disparu ne cesse de s’allonger.

    L’évaporation des grandes entreprises réellement françaises est d’autant moins visible que les rachats se font dans une sorte de silence indifférent et que wikipédia, par exemple, continue abusivement de catégoriser comme françaises des entreprises passées sous contrôle étranger.

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  • Najat Vallaud-Belkacem s'acharne contre les étudiants méritants

    Un article de Sophie Coignard dans Le Point, qui démontre, si besoin était, la duplicité de Najat Vallaud-Belkacem, qui n'aime les pauvres que s'ils ne sont pas trop brillants :

    "En octobre 2014, quelques nouveaux étudiants remportent une grande victoire. Alors que le gouvernement a décidé de supprimer en douce, au creux de l'été, les bourses au mérite pour les bacheliers de l'année (1 800 euros par an pour les boursiers qui ont obtenu mention très bien), le Conseil d'État ordonne, en référé, de payer. Enjeu : un peu plus de 15 millions d'euros. Deux mois plus tard, le gouvernement n'a pas bougé. Les étudiants d'origine modeste méritants se voient privés depuis la rentrée universitaire de près de 200 euros de revenu chaque mois.

    Pendant ce temps,Najat Vallaud-Belkacemne cesse de répéter qu'elle prend "à bras-le-corps" le problème des inégalités scolaires. Au lieu de beaux discours, de coûteux états généraux sur l'évaluation, pour savoir s'il faut noter les élèves avec des chiffres, des lettres ou des pastilles de couleur, la ministre pourrait commencer par lutter concrètement contre les inégalités sociologiques. Et permettre aux étudiants d'excellence issus de milieux modestes de ne pas s'épuiser en petits boulots en même temps qu'ils entament leurs études supérieures.

    L'État méprise les décisions de justice

    Son immobilisme représente un triple scandale.Scandale matériel tout d'abord. Les étudiants, en attendant cette allocation qu'ils ont méritée et qui leur est due, recherchent des emplois à temps partiel ou contractent des emprunts - quand ils peuvent, car les banques ne se précipitent pas pour leur prêter de l'argent.Scandale judiciaire ensuite. Leministère de l'Éducationnationale s'assoit confortablement sur une décision de justice, rendue par la plus haute juridiction administrative. Cet arrêt a été pris en référé, autrement dit selon une procédure d'urgence : les juges ont estimé qu'au regard de la situation matérielle de ces étudiants, chaque semaine compte. L'État, lui, n'a cure.Scandale symbolique enfin. Quel message envoie un gouvernement qui refuse d'aider ceux qui incarnent l'espoir de mobilité sociale, et qui tient tellement à ne pas leur tendre la main qu'il méprise une décision de justice ?

    Il est impossible que la ministre de l'Éducation nationale ne soit pas informée de ce triple scandale. Me Henri de Beauregard, l'avocat des étudiants, lui a envoyé un courrier pour lui rappeler qu'elle était dans l'obligation de verser ces bourses au plus vite pour ne pas se mettre hors la loi. Il la prévenait qu'un "référé provision" serait déposé au Conseil d'État en cas de non-paiement. Cette procédure, employée contre les mauvais payeurs, avec astreinte à la clé, devrait être engagée fin janvier. Il reste à espérer qu'une telle perspective réveillera Mme Vallaud-Belkacem, l'amie des pauvres (à condition qu'ils ne soient pas excellents)."

    Marie Bethanie

  • Le Mossad avait infiltré un espion au commandement du Hezbollah

    Le Hezbollah a confirmé l’arrestation de Mohammad Chawraba, un très haut cadre du parti, chef de l’unité 910 responsable des opérations externes.

    L’homme aurait fait échouer par cinq fois des tentatives de riposte à l’assassinat du chef militaire du Hezbollah, Imad Moughniyé, en 2008. L’espion aurait également fourni des informations permettant au Mossad de faire croire à une implication du Hezbollah dans l’attentat de 2012 en Bulgarie. Il aurait aussi fait arrêter un émissaire du Hezbollah au Pérou, Mohammad Amadar, en octobre 2014.

    Selon la presse libanaise, Mohammad Chawraba aurait été recruté par le Mossad durant un voyage à l’étranger. Il aurait été payé plus d’un million de dollars par les services spéciaux israéliens.

     

    C’est la première fois qu’un agent israélien est arrêté à ce niveau de commandement au sein du réseau de résistance. Depuis plusieurs années, la rumeur s’était répandue d’une source israélienne au sein du commandement du Hezbollah. Peu avant l’arrestation de l’espion, le Comité militaire secret avait décidé de créer une nouvelle unité en parallèle de la 910, incluant des Gardiens de la révolution iraniens.

    Cette arrestation porte un coup très dur à Israël qui ne dispose probablement plus d’aucune source significative au sein de la Résistance libanaise.

    SourceRéseau Voltaire

    http://www.contre-info.com/le-mossad-avait-infiltre-un-espion-au-commandement-du-hezbollah#more-35982

  • CGT l'argent par les fenêtre

    Le patron de la CGT a détaillé son train de vie.

    Lepaon a bien touché du comité régional CGT de Basse Normandie une indemnité de départ de 31 000 euros correspondant à :

    • 26 500 € sur la base de 1 mois par ancienneté sur la base de la rémunération nette moyenne des 6 derniers mois (ndlr : soit 4441 € net mensuel)
    • 1 025 € part du treizième mois pour le 1er trimestre 2013
    • 3 325 € de congés payés en 2013.

    Montreuil a pris à sa charge en 2012, des frais exceptionnels de septembre à décembre d’une hauteur de 8400 € (soit une moyenne de 2 100 euros de frais mensuels, pour des restaurants, tabac…)

    En 2013, les salaires et cotisations de Thierry entre janvier et mars, période où il était à la confédération et toujours payé par le Comité Régional pour 26 600 €. Soit plus de 6 827 euros brut par mois.

    Outre d’importants frais, Thierry Lepaon, révèle en second lieu qu’il s’est fait payé rubis sur l’ongle une voiture par la confédération.

    Son salaire avait été fixé initialement par la confédération à 5200 €. Il a demandé à ce qu’il soit ramené à 4000 euros.  Avec un treizième mois.

    Le secrétaire général a avoué avoir fait acheter des "vélos" à la confédération. Selon une source interne, chaque bicyclette aurait coûté 1 500 euros.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bygmalion : les auditions de la trésorière de l'UMP dévoilent d'autres secrets

    Son avocate peut bien nier, les propos tenus devant les enquêteurs par Fabienne Liadzé, l'ex-directrice administrative et financière de l'UMP, et révélés par "Marianne" cette semaine, sont clairs. Elle a mis cause un proche de Sarkozy, Eric Cesari, l'ancien directeur général de l'UMP. Elle leur a confié dans le détail le trucage de la comptabilité du meeting de Villepinte. Enfin, elle leur a livré d'intéressantes confidences à découvrir en exclusivité sur Marianne.net.

    "Instrumentalisation ". Le grand mot est lâché par Me Solange Doumic dans une interview que l’avocate a donné ce vendredi au Parisien pour réagir à l’enquête que nous publions cette semaine sur l'affaire Bygmalion et qui évoque les auditions de sa cliente, Fabienne Liadzé, l’ancienne directrice administrative et financière de l'UMP. D'après Me Doumic, sa cliente n'aurait pas « chargé le clan Sarkozy » comme nous l’affirmons. Elle n'aurait même fait que rappeler que c'était « Jérôme Lavrilleux [le directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy] qui avait le pouvoir de décision final » quand il était encore à la direction de l'UMP.

    C'est en effet ce qu'a déclaré sa cliente aux enquêteurs. Du moins, au début de ses auditions. Marianne l'a d'ailleurs notifié dans son numéro actuellement en kiosques. Mais si l'on suit le raisonnement de l'avocate de Fabienne Liadzé, Jérôme Lavrilleux serait donc le seul responsable de l'affaire Bygmalion, une thèse largement relayée par le clan sarkozyste à base d'éléments de langage savamment distillés en « off ».

    Une machine au service du candidat

    Or les faits sont têtus. Et confrontée aux éléments matériels présentés par les enquêteurs, l'ancienne directrice financière de l'UMP, mise en examen à l'issue de ses auditions pour « abus de confiance », a fini par aller beaucoup plus loin dans ses déclarations qu’Eric Cesari, l’ex-directeur général de l’UMP, et Pierre Chassat, l’ancien directeur de la communication du parti, tous deux mis en examen également pour « abus de confiance ». Elle a notamment transmis aux enquêteurs de nombreux éléments démentant la fable contée par la Sarkozie. A commencer par la manière dont il a été décidé de truquer les comptes du meeting de Villepinte. Liadzé évoque ainsi une réunion au cours de laquelle sera expliqué le système mis en place. Un rendez-vous auquel assiste en plus d’Eric Cesari, Guillaume Lambert, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, son inoxydable conseiller en communication et Jean-Michel Goudard, le « G » d’Euro-RSCG et créateur du slogan de « la France forte ».

    Ses déclarations aux enquêteurs démontrent en tout cas clairement que Jérôme Lavrilleux n'était pas le seul décisionnaire, ni même le grand manitou qui décidait de tout dans la campagne de Nicolas Sarkozy comme aiment le présenter certains de ses anciens collègues.

    Fabienne Liadzé délivre ainsi tout au long de ses auditions de nombreux noms, détails et circonstances, au sujet des décisions financières relatives à la campagne de Nicolas Sarkozy de 2012. Parmi ces noms, apparaît donc à de nombreuses reprises celui d’Eric Cesari, l'ancien DG de l'UMP, surnommé « l'œil de Sarko ». Cesari était loin d'être un simple « administratif » au sein de l'UMP comme il le prétendait, en juin dernier, en déclarant qu’il n’avait « aucun pouvoir statutaire ou même fonctionnel s’agissant des règlements de dépense ». Pour rappel, il avait été directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy dans les Hauts-de-Seine, quand ce dernier était le président du Conseil général entre 2006 et 2007.

    Les signatures automatiques de Cesari

    Dans leur note de synthèse rédigée le 4 octobre, les policiers de la brigade financière, qui enquêtent sur le scandale Bygmalion, prennent d'ailleurs un malin plaisir à citer Eric Cesari dont la signature apparaît sur de nombreux documents financiers de la folle campagne de Nicolas Sarkozy. « Ma signature est un automatisme, cela ne correspond à rien », leur a-t-il répondu le plus sérieusement du monde. Un culot monstre. Car ses signatures ont tellement été automatiques qu’elles se retrouvent parfois seules sur certains devis de Bygmalion adressés à l'UMP et qui sont désormais aux mains des enquêteurs ! Ainsi, lors de ses interrogatoires, les enquêteurs demandent à Fabienne Liadzé « pour quelle raison Eric Cesari signe ces devis alors que la procédure classique » voulait que ce soit « le directeur technique » ? Visiblement gênée, l'ex directrice administrative et financière de l'UMP, tente de se justifier : « C’est étonnant qu’il les ait signés. Il est possible que je lui ai transmis ces devis ».

    Des devis de Bygmalion au « juste prix » ?

    Me Doumic explique d'ailleurs dans son interview au Parisien que Jérôme Lavrilleux aurait insisté, « en dépit de plusieurs mises en garde de ses collaborateurs, pour que Bygmalion reste prestataire de service de la campagne ». C’est en effet ce que Fabienne Liazdé a expliqué dans un premier temps aux enquêteurs. Elle évoque une réunion au QG de campagne lors de « la première quinzaine de mars » au cours de laquelle « les experts comptables de la campagne attirent l'attention sur le coût des meetings déjà organisés. (…) Guillaume Lambert indique que les devis apparaissent effectivement trop importants ». Le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy aurait alors expliqué « à Jérôme Lavrilleux que : soit le prestataire qui organise les meetings baisse ses coûts, soit on change de prestataire ». Selon Fabienne Liadzé, Jérôme Lavrilleux aurait alors répondu « fermement qu'il était hors de question de changer de prestataire ».

    Oui, mais voilà, dans une autre partie de l’interrogatoire, alors que les enquêteurs évoquent à nouveau Guillaume Lambert et Philippe Briand, le trésorier de la campagne, Fabienne Liadzé explique cette fois-ci : « Pour eux, le prix qu’ils avaient obtenu auprès de Franck Attal [le directeur adjoint d’Event & Cie, la filiale événementiel de Bygmalion] était le juste prix ».

    Désaccords parmi les prestataires

    Un détail qui a son importance. Le coût des prestations fournies par Bygmalion et sa filiale Event & Cie fut en effet mis en cause au cours de la campagne par une partie de l’entourage du candidat, et notamment par Franck Louvrier, l’ancien conseiller en communication de Sarkozy à l’Elysée, qui soutenait une autre société, Agence Publics, dirigée par Gérard Askinazi. Cette seconde entreprise a coréalisé avec Bygmalion les trois grands meetings de campagne (à Villepinte, place de la Concorde et au Trocadéro).

    « Ces deux sociétés ne s’entendaient pas, et ne voulaient pas travailler ensemble », dévoile ainsi Fabienne Liadzé, alors qu’elle est interrogée sur des factures d’Agence Publics qui comportent des erreurs selon les enquêteurs. On apprend par exemple qu’au cours du mois d’avril 2012, Franck Attal, le seul interlocuteur de Fabienne Liadzé chez Bygmalion, avec le comptable Mathieu Fay, s’était inquiété auprès de la direction de l’UMP de la multiplication des meetings, et s’était plaint dans le bureau d’Eric Cesari, lui-même, de ses difficultés pour travailler avec Agence Publics. Bureau fréquenté également par Gérard Askinazi selon Fabienne Liadzé. Ce qui montre, là encore, le rôle clé de Cesari entre l’UMP et ses prestataires.

    Les circonstances du prêt de 55 millions

    Enfin, on apprend dans les auditions de Fabienne Liadzé qu’à la fin avril 2012, les banques ont lâché l’UMP et son candidat, Nicolas Sarkozy, entre les deux tours de l’élection présidentielle puisque que la perspective d’une victoire s’éloignait et que l’UMP aurait vraisemblablement moins de députés à l’Assemblée qu’espéré : « Fin avril 2012, la BNP ne renouvelle pas la ligne d’autorisation de découvert pour un montant total de 15 millions d’euros partagés avec la Société générale pour 9 millions d’euros. Cette décision met en difficulté l’UMP dès le mois de mai et la situation devient critique en juin 2012 ».

    Tellement critique que l’UMP est obligé de toute urgence de négocier un prêt de 55 millions d’euros dès début août auprès d’un pool de quatre banques françaises. Ce qui éclaire sous un jour nouveau le fameux SMS envoyé par Jérôme Lavrilleux le 28 avril 2012 à Guillaume Lambert, alors directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, et que ce dernier n’a pas manqué de transmettre à la justice pour charger son ancien collègue : « Jean-François ne vient pas à Clermont, il y est allé la semaine dernière. Louer et équiper la deuxième halle est une question de coût. Nous n'avons plus d'argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [président de la République]. »

    Dans cette affaire Bygmalion aux multiples rebondissements, on le voit, les protagonistes n’ont de cesse de se renvoyer la responsabilité concernant le système mis en place visant à ventiler les coûts de la campagne entre l’UMP et les comptes officiels du candidat Sarkozy. Un système permettant, il faut le rappeler, de cacher des dépassements comptables faramineux par rapport aux limites fixées par la loi électorale. Et de se jouer donc de règles qui constituent les fondements de notre démocratie. Néanmoins, si les différents protagonistes cherchent à se défiler, il est clair que les enquêteurs possèdent, eux, des certitudes grâce à d’importantes preuves matérielles...

    Marc Endeweld

    Marianne.net :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEAEuVuupUAVXAvlE.shtml

  • [Tribune] Zemmour et le délit de non-dit : le début de la fin – par Ulysse

    Mardi 16 décembre 2014, Bernard Cazeneuve prend publiquement position pour condamner des propos attribués calomnieusement à Éric Zemmour (en l’occurrence l’usage du terme de « déportation » qu’il n’a jamais prononcé). Vendredi 19 décembre 2014, I-Télé, une chaîne d’informations privée met fin à son contrat avec le journaliste.

     

    La gauche cléricale, qui sonde les reins et les cœurs, pénètre en force le mystère des intentions de l’âme a, une nouvelle fois, promulgué son jugement en sorcellerie.

     

    Littéralement, et sans avoir besoin de souscrire à aucune théorie conspirationniste, c’est donc le pouvoir exécutif qui, en pleine lumière -comme un tyran tellement sûr de sa force qu’il ne prend même plus la peine de dissimuler ses entorses à un droit qu’il prétend par ailleurs toujours respecter-, a fait pression sur un organisme privé pour qu’il débarque l’un de ses salariés, au motif que ses propos contreviendraient à l’idéologie dominante. Taubira avait déjà inventé le crime contrefactuel (vous auriez pu être nazi, donc vous êtes potentiellement nazi, donc vous êtes nazi), voilà que Cazeneuve invente le délit de non-dit : vous n’avez pas employé le terme de « déportation », mais vous le pensiez très fort, et ceci tombe sous le coup de la loi et de la justice (qui en l’occurrence ne s’est pas prononcée). La gauche cléricale, qui sonde les reins et les cœurs, pénètre en force le mystère des intentions de l’âme a, une nouvelle fois, promulgué son jugement en sorcellerie. Vous vous excusez ? Vous vous accusez. Vous ne vous excusez pas ? Vous vous accusez quand même. Vous n’avez rien dit ? Oui, mais vous avez pensé. Vous avez seulement pensé ? Oui, mais certaines pensées sont pires que des armes chimiques Monsieur, d’ailleurs si vous n’en avez pas, nous allons vous en trouver… La pénalisation du jugement, la criminalisation des intentions, c’est maintenant.

    L’évidence aveugle celui qui n’est pas assez pur pour la recevoir, comme le sens littéral finit parfois par échapper à ceux qui se perdent dans de sophistiques considérations sur les sens figurés. Car enfin, que dit Éric Zemmour qui soit si dérangeant ? Si scandaleux ? Si dur à entendre qu’il faille l’interdire à défaut de pouvoir le contredire ? Il aligne, avec plus ou moins de bonheur, (mais toujours beaucoup de courage en des temps rendus sourds à la littéralité du sens), des évidences. Quelles sont-elles ?

    1-Un peuple ne peut pas supporter sans finir par connaître une crise majeure et potentiellement meurtrière l’immigration massive de peuples aux coutumes qui lui sont radicalement étrangères, et ce, sans préjuger aucunement de la valeur des unes comme des autres. Zemmour réintroduit donc un paramètre quantitatif, (jamais indifférent au problème de la mesure), dans un champ politique qui prétend s’en affranchir au nom d’un humanisme abstrait pour lequel 1 ou bien 1 million, cela revient au même…

     

    http://fr.novopress.info/

  • La Grèce va très mal

    Olivier Delorme, écrivain français qui, après avoir passé l’agrégation d’histoire et avoir enseigné (à l’Institut d’études politiques de Paris notamment), se consacre à l’écriture, dresse un tableau apocalyptique de la République hellénique. Passionné par la Grèce, il vit entre Paris et Nisyros dans le Dodécanèse. 
     
    Maintenant que le gouvernement de la France vend à l’encan « ses bijoux de famille » – voir les aéroports de Toulouse et de Lyon – ne peut-on pas s’interroger sur son avenir et distinguer à l’horizon le spectre de la Grèce se profiler sur les Champs Élysées ? Plaise aux dieux que la France échappe à cette destiné. Polémia. 
     
    La Grèce va très mal. Comme je l’explique dans mes cours et conférences depuis cinq ans, les politiques européennes dictées par l’Allemagne, hélas avec l’appui de la France, ont conduit à une totale désintégration sociale sans le moindre résultat économique autre que cosmétique : près de 30 % de la population active est au chômage officiellement, davantage en réalité, près de 80 % pour les jeunes. 
     
    On a détruit le droit du travail (on offre aujourd’hui des emplois avec pour seule rémunération le gîte et le couvert), réduit les gens à la précarité et pour certains à la faim : les salaires et pensions de retraite ont été réduits en moins de 5 ans de 40 % à partir de niveaux déjà très inférieurs à ceux de la France, alors que le passage à l’euro avait entraîné une hausse générale des prix qui les a rapprochés très près de ceux de l’Europe occidentale ; les indemnités chômage ont été réduites dans la durée, les conditions d’attribution en excluent la plus grande partie des chômeurs, les indemnités versées sont ridicules. Dans les villes, l’impossibilité économique de se chauffer d’une partie croissante de la population a fait bondir la pollution et les incendies dus à des chauffages de fortune au bois. Les taux de suicide et les affections psychiques ont explosé(alors que les structures psychiatriques publiques sont dans un état alarmant), de même que l’émigration des plus diplômés vers l’Australie ou les États-Unis. 30 % des gens n’ont plus aucune couverture sociale : aujourd’hui, à trois heures de vol de Paris, on ampute des diabétiques qui ne peuvent plus se soigner, deviennent aveugles ou meurent. Toute médecine préventive a disparu, les cancers ne sont souvent plus pris en charge avant la phase terminale… L’OMS a alerté sur la hausse de la mortalité infantile ou l’effondrement des taux de vaccination. Les hôpitaux ont été fermés par dizaines, les listes d’attente pour certaines opérations s’allongent, condamnant à mort plus d’un patient ; à certains endroits, lorsqu’on est hospitalisé, il faut désormais apporter son traitement, ses draps, sa nourriture. Parfois les hôpitaux n’ont même plus de sparadrap et font des pansements au scotch. On a bradé toute la propriété publique, les infrastructures (autoroutes, aéroports, ports, mines…), réduit la mobilité dans un pays qui compte des milliers d’îles et où la hausse des prix des billets de bateau interdit à beaucoup désormais de quitter l’endroit où ils habitent ; on a privatisé ou fermé les deux tiers des établissements supérieurs, les écoles et les lycées ne sont souvent plus chauffés en hiver, le ministère vient de lancer un recrutement de professeurs… bénévoles ! 
     
    Je n’en finirais pas d’énumérer les ravages des crimes commis depuis cinq ans sous prétexte d’Europe et sous les ordres de l’Allemagne. 
     
    Pour ma part, moi qui connais ce pays depuis quarante ans et qui y vis une partie de l’année, j’ai perçu une rupture à l’automne 2013 : le désespoir est alors devenu palpable. Le désespoir, c’est à dire le sentiment qu’on est enfermé dans une logique implacable qui vous écrase ou vous écrasera si elle ne vous a pas encore écrasé. Les partis politiques qui se sont succédé au pouvoir depuis 1974 ont perdu toute crédibilité. Une classe privilégiée de dirigeants, souvent corrompus par les entreprises occidentales (armement, travaux publics… le champion de la corruption en Grèce étant l’allemand Siemens) qui ont fait payer les pots de vin versés aux hommes politiques grecs en surfacturant les matériels payés par les contribuables grecs, sont désormais perçus par une grande partie du peuple comme des collaborateurs d’une nouvelle occupation. Tout cela renforce le sentiment d’être dans un état de guerre qui ne dit pas son nom, sous une dictature qui n’a conservé que des apparences de la démocratie. De ce fait, beaucoup manifestent un grand scepticisme par rapport à la gauche dite radicale (Syriza) qui est désormais en tête dans les sondages mais qui refuse de remettre en cause l’euro et le cadre européen dont beaucoup sentent qu’il est le nœud gordien à trancher. 
     
    Un ami (qui a toujours voté à gauche) m’a dit, à la fin de l’an dernier : « La phrase qui revient de plus en plus souvent dans les conversations, c’est : il va falloir que le sang coule ». Ou encore : « Le premier qui prend le pouvoir , qui fusille un ministre conservateur et un ministre socialiste aura 90 % du pays derrière lui ». 
     
    En toute occasion, depuis, j’ai tenté d’alerter sur cette désespérance, de dire qu’on emmenait la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, au gouffre avec les politiques stupides et criminelles qui sont imperturbablement menées de Berlin et Bruxelles : la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) est de nouveau ces jours-ci à Athènes et exige une nouvelle aggravation de la politique qui échoue depuis cinq ans. Ma conviction depuis un an, et je ne cesse de le répéter, c’est que nous sommes désormais entrés dans une période où tout peut arriver, où il peut suffire d’une étincelle pour faire exploser la poudrière qu’on s’est ingénié à remplir depuis cinq ans. Cette étincelle pourrait être la mort du jeune Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre. 
     
    La question qui se pose pour moi est désormais : le gouvernement droite-socialiste, qui a mené le pays au désastre et qui est à peu près sûr d’être écrasé dans les urnes lors des élections qui doivent avoir lieu d’ici à mars prochain, a-t-il choisi la fuite en avant pour provoquer une explosion dont il espérerait tirer un vote de trouille de la part de ceux qui ont encore quelque chose à perdre, ou qui servirait à justifier l’établissement, sous une forme ou une autre, d’une dictature ? 
     
    Ce serait la première – et sans doute pas la dernière – engendrée par l’Union européenne. 
     

  • Le gouvernement veut d'autres Thierry Lepaon

    A partir du 1er janvier, les formations syndicales et patronales ne seront plus financées par la formation professionnelle (qui leur rapportait grosso modo 70 millions € par an, en plus des cotisations de leurs adhérents). Au nom de la transparence, Michel Sapin a créé un nouveau système, fort avantageux alors que les syndicats ne représentent plus qu'un salarié sur 20 dans le privé :

    • L'Etat leur signera chaque année un beau chèque (32,6 millions € en 2015 d'après une note interne du Medef)
    • Les cotisations patronales augmenteront à partir du 1er janvier (vous verrez apparaître une nouvelle ligne sur votre fiche de paie). Taux annoncé initialement : 0,014% de la masse salariale. Soit une manne de70 millions € par an environ.

    La loi a été votée au mois de février et promulguée en mars ; le gouvernement en est à la rédaction des décrets d'application. Et oh surprise ! La presse révèle que le taux retenu, pour l'augmentation des cotisations patronales en janvier, est finalement de 0,016%. Autrement dit, les syndicats vont obtenir des étrennes de 10 millions € supplémentaires grâce aux décrets. Alors que Manuel Valls vient d'annoncer un Pacte de responsabilité visant à réduire les charges des entreprises. Et en plein scandale de la CGT. Les Thierry Lepaon ont de beaux jours devant eux.

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Femen récidivent

    La condamnation n'a pas été assez forte et l'impétueux Manuel Valls n'a pas exigé la dissolution du groupe. Alors les Femen ont récidivé, aujourd'hui, en l'église de La Madeleine.

    Michel Janva

  • Bordeaux : 150.000 euros de fraude à la CAF par 4 “chances pour la France”

    Si pour le président de la République, qui inaugurait avant-hier la Cité nationale de l’immigration, celle-ci est « une chance pour la France », les inspecteurs locaux de la CAF (caisse d’allocations familiales) ont sûrement un avis bien différent.

    Trois Algériens et un Irakien étaient jugés avant-hier par le tribunal correctionnel de Bordeaux dans le cadre d’une vaste escroquerie qui porte sur près de 150 000 euros.

    Selon le journal Sud-Ouest, « deux bailleurs domiciliés à la même et fictive adresse à Talence percevaient des allocations logement au tiers payant pour… seize allocataires inexistants. Fouillant dans les dossiers constitués par ces deux bailleurs, les enquêteurs sont allés de surprise en surprise. Fausses cartes nationales d’identité y compris italiennes, alias, justificatifs (quittances, fiches de paie, factures) falsifiés… 70 dossiers d’Aide personnalisée au logement (APL) ont ainsi été montés rien qu’en Gironde ».

    Le procureur a requis quatre ans de prison ferme contre Azédine Sahir, Yazid Hini et Ihab Alkaddouri. Ils écoperont également d’un mandat d’arrêt et d’une interdiction définitive du territoire français, ainsi que l’obligation de rembourser les sommes indûment perçues. Le quatrième compère a 2 ans de prison dont un  avec sursis.

    Selon le vice-procureur, Jean-Louis Rey ces hommes « renforcent la méfiance à l’égard d’autrui, mordent la main qui les nourrit et donnent une mauvaise image de l’immigré ».

    http://fr.novopress.info/180006/bordeaux-150-000-euros-fraude-caf-4-chances-france/