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magouille et compagnie - Page 2069

  • Gender : le flicage de la FCPE

    En tant que membres de la FCPE, des parentsont interrogé les responsables de l'association de parents d'élèves afin de savoir ce que contenait l'ABCD des égalités et s'il serait appliqué dans l'établissement fréquenté par leurs enfants. Résultat : leurs noms ont été inscrits devant l'école maternelle de leurs enfants mentionnant leur exclusion de la FCPE :

    0Et l'une des 3 témoigne :

    "l'année dernière en classe de CM2, l'enseignant de ma fille voulait passer un film sur la reproduction. Au motif que cela ne concerne que les élèves de 4ème je me suis opposée à ce que ma fille voit ce film. La directrice dans note note salée m'a fait comprendre que "non seulement le film était passé sur une grande chaîne donc était tout public mais que ma fille de toute façon "verrait ce film". Je ne l'ai pas mise en classe pendant une semaine attendant que le film passe.  Ils ont attendu que ma fille revienne pour lui passer le film."

    Michel Janva

  • Que penser de l’affaire Morelle ?

    Il est patent qu’Aquilino Morelle est avant tout un homme ayant vécu de la politique et en a largement profité. A l’origine il est la « plume » de Jospin. Il se trouve propulsé à la tête d’une des Commissions de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS). Il sera notamment chargé des rapports sur le sang contaminé et le Médiator. Il lui est reproché d’avoir rédigé un rapport pour le laboratoire danois Lundbeck spécialisé dans les maladies du système nerveux. Pour ce travail il a été payé 12.500 euros.

    Mais surtout Morelle était conseiller technique en charge du médicament. Ce qui lui permet bien sûr d’approcher de très près un certain nombre de laboratoires dont il fait le lobbying. En récompense, il se fait rémunérer pour divers services.

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  • Laurent Wauquiez, un sniper d’opérette ?

    Wauquiez n'est-il qu'un leurre de plus, lancé par la droite parlementaire comme avant chaque élection européenne depuis Maastricht ?   

    Dans l’armée mexicaine de l’UMP, Laurent Wauquiez est sniper de profession. Gueule de gendre idéal, cheveux gris et idées vertes, l’historien de formation est tout sauf une Morano au masculin.

    Sentant la bonne odeur des combats à venir, le député-maire du Puy-en-Velay commence à dégainer. Face à la guerre de bac à sable des « chefs » de son parti, Wauquiez a en effet compris qu’il y avait une faille dans le consensus mou. Dans la catégorie olympique « souverainisme light » – l’ancien champion du triple saut (en arrière) Henri Guaino demeurant confit dans sa sarkôlatrie douteuse –, notre gaillard a pris les devants. Et attention, c’est du lourd : monsieur veut ni plus ni moins sortir de l’espace Schengen ! Ça mérite la médaille d’or de l’audace, non ? Cette proposition martienne, il l’a encore réaffirmée droit dans ses bottes dans l’émission « Zemmour et Naulleau » de vendredi 18 avril.

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  • Leur "Europe" : une étrange conception de l'indépendance

    Elle nous vient du gouvernement polonais. C'est l'excellent site "theatrum belli" qui relaie cette analyse d'Hajnalka Vincze. Celle-ci note quelques contradictions dans le discours de Donald Tusk :

    "D’après le Premier ministre polonais, la dépendance excessive au gaz russe rend l’Europe faible et à la merci des prix fixés par la Russie. C’est même, précise-t-il, « le B-A BA de l’économie ». Il n’a pas tout à fait tort au départ. Toute dépendance excessive (et unilatérale) se paye, en règle générale. Mais au lieu de proposer sur le champ une CECA* de l’énergie, on aimerait bien voir M. Tusk appliquer sa science d’une manière à la fois plus rigoureuse et plus large, si possible.  (...)

    A l’ombre de la crise ukrainienne, plus que jamais Varsovie ne jure que par l’alliance américaine. Dans cet esprit, M. Tusk proposemême (et surtout) de se tourner vers les USA et son fameux gaz de schiste pour diversifier nos approvisionnements énergétiques. Ce faisant, il ajouterait donc une petite dépendance supplémentaire (énergétique) à une dépendance massive déjà existante (en matière de sécurité et d’armement). Ce qui contredit quand même directement « le B-A BA » de la réflexion stratégique."

    Paula Corbulon

  • A peine nommé,le nouveau conseiller de Hollande est déjà dans l’embarras

    Décidément Hollande n’a pas de chance avec ses conseillers. Après le départ d’Aquilino Morelle, François Hollande a nommé Gaspard Gantzer à la tête du service de communication de l’Elysée. Certains internautes ont déniché des photos compromettantes de soirée sur son profil Facebook. On le voit notamment avec une cigarette roulée à la main que certains ont assimilé à un joint. Le nouveau conseiller aurait mieux fait de faire le nettoyage sur profil Facebook ou de réduire les permissions.

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  • Familles : métamorphoses

    Le débat sur la famille n’est pas prêt de s’apaiser. Le gouvernement socialiste a en effet besoin de donner des gages à sa gauche – et de promouvoir des lois sociétales que la droite ne contestera pas vraiment, ancrant l’idée d’un Manuel Valls rassembleur.

    Le projet de loi APIE (autorité parentale et intérêt de l’enfant), dont le rapporteur est la députée PS Marie-Anne Chapdelaine, prévoit un mandat d’éducation quotidienne, contrat entre l(es) enfant(s), les parents et les beaux-parents ; nous disons “contrat” car le document doit être signé, joli symbole de l’artificialité de la chose, de la judiciarisation de notre société et de l’intrusion de l’État dans la sphère privée. Le projet promet de clarifier la distinction entre décisions usuelles et actes importants, ce qui nous promet surtout soit un texte impossible à mettre en œuvre, soit une “importance” vidée de sa substance. APIE prévoit aussi la double résidence, dans un esprit égalitaire : « Il s’agit de remplacer les termes de “résidence principale” et “droit de visite”, pour que la résidence soit, au regard de la loi, établie à égalité chez les deux parents », explique le député PS Erwann Binet (déjà rapporteur partisan de la loi Taubira).

    Il y a déjà là matière à sombres réflexions, surtout en considérant la médiation sociale obligatoire à chaque séparation ultérieure des couples… Mais avec le rapport Théry, salué comme il se doit par Erwann Binet (« la société et les familles n’ont jamais attendu le droit pour avancer, pour évoluer, pour s’interroger. Merci infiniment à votre rapport, à votre considérable travail de nous inviter à nous interroger. », intervention lors de la présentation du rapport à l’EHESS, le 9 avril), toutes les inquiétudes sont permises et la nomination de la députée PS Rossignol, idéologue féministe (« Dans les cerveaux de ceux qui ne veulent pas que les enfants voient #tomboy, je vois des choses très laides et pas claires. », tweet du 19 février 2014), comme Secrétaire d’État à la famille devient une préoccupation secondaire.

    Le rapport Théry défend en effet la transparence totale des origines, moins pour valoriser la procréation naturelle par rapport à l’adoption, la PMA et la GPA que pour instituer une filiation purement sociale : la sociologue ne veut plus singer la nature mais affirmer que le lien biologique n’est rien par rapport au lien social. Il défend bien sûr aussi, et logiquement, l’homoparentalité et la pluriparentalité, le lien social se reconfigurant au fur et à mesure des évolutions de la cellule familiale.

    Cette obsession sociale, transparente et égalitaire est loin d’être un apaisement, comme le proclame à l’envi Irène Théry et les fervents de son rapport. Ainsi que l’a souligné Thibaud Collin le 19 novembre 2013, lors de son audition par le groupe de travail ayant produit le rapport (cf. libertepolitique.com), si l’on se “libère” de la différence des sexes pour penser la parenté, pourquoi s’arrêter au couple ? Dans sa folie démiurgique, le législateur ne veut considérer que le seul pouvoir de la loi pour instituer le lien, et les seules égalité et liberté des individu comme référent. Mais quelle stabilité promet-il, ou plutôt quelle instabilité n’institue-t-il pas ? Thibaud Collin conclue : « Bref, il me paraît urgent de ne pas aller plus loin dans la décomposition des liens unissant les adultes et les enfants dans notre société. »

    Le rapport Théry, lui, conclue que « L’ouverture de la famille à l’autre, l’étranger, le différent, n’est plus vue aujourd’hui seulement ou principalement comme un risque pour l’intégrité du groupe, mais aussi comme une chance pour les individus. Une chance de changer, d’ouvrir son futur vers des possibilités inconnues ; une chance aussi de se poser, de s’intégrer, de donner à l’insoutenable légèreté d’un présent sans attaches, le lest de nouveaux enracinements. » S’inventer en permanence, voilà le futur inquiétant et forcément aliénant que nous promettent les apprentis sorciers de la famille.

    Philippe Mesnard - L’AF 2884

    « Un point important pour Yagg » «  […] un point important pour Yagg, je crois, est de souligner que ce rapport est le premier dans lequel toutes les préconisations, je dis bien toutes, qu’il s’agisse de l’état civil, de l’adoption, de la PMA, de la GPA, de l’accès aux origines ou des beaux-parents, s’adressent aussi bien aux familles homoparentales qu’aux familles hétéroparentales. En d’autres termes, nous avons traité les familles homoparentales comme des familles “comme les autres”. Cela va de soi pour vous, mais pour le droit français, si nous étions suivis ce serait un très grand pas en avant. » Irène Théry, auteur du rapport « Filiation, origines, parentalité : le droit face aux nouvelles valeurs de responsabilité générationnelle », dans un entretien accordé à Yagg.com, publié le 8 avril. Elle ajoute : « J’attends de la majorité de gauche qu’elle pacifie ce débat en s’attaquant aux vrais problèmes […] au lieu de laisser les réactionnaires attaquer les homosexuels en les traitant comme des boucs émissaires, comme on le voit (et le subit) depuis un an et demi maintenant.  »

  • Pour financer son pacte, Matignon veut piocher dans les cotisations retraites

    Le coup de pouce promis cette semaine par Manuel Valls pour les salariés payés au Smic, pourrait être financé par une partie des cotisations retraites, a expliqué Jean-Claude Mailly à la sortie de son entretien avec le Premier ministre.
    Cela ne devait être qu'une simple prise de contact. Mais si les organisations syndicales défilent depuis ce matin à Matignon, certaines comme Force ouvrière, n'ont pas manqué d'interroger le Premier ministre sur ses intentions. Et en premier lieu, sur la question du pouvoir d'achat. 
    François Hollande avait déminé le terrain en annonçant un "pacte de solidarité" pour compenser son désormais fameux "pacte de responsabilité". Mais dans son discours de politique générale prononcé mardi devant l'Assemblée nationale, Manuel Valls a annoncé une baisse des cotisations salariales "pour les salariés payés au Smic". Sans toutefois en préciser lesquelles, ni l'assiette. 
    "L'Etat compensera" affirme Matignon
    Et c'est justement cette question qu'a posée Jean-Claude Mailly ce vendredi matin à Manuel Valls. Réponse de Matignon: il s'agira des "cotisations vieillesses". Ce qui a fait bondir le secrétaire général de Force ouvrière qui a jugé cette idée "un peu stupéfiante". Les cotisations d'assurance-vieillesse sont partagées entre le salarié et l'employeur. Elles servent de base pour le calcul des droits à la retraite.
    "Quand on demande comment tout ça va être compensé, il n'y a aucune réponse", a déploré Jean-Claude Mailly sur le perron de Matignon, pointant des "risques sérieux pour des prestations sociales". Dans le viseur du syndicaliste, l'avenir d'une partie des cotisations sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui devraient, elles aussi, baisser, a ajouté Jean-Claude Mailly. Pour lui, "le plus simple" auraient été "d'augmenter le Smic" plutôt que de baisser des cotisations sociales et d'"ouvrir le front de la Sécurité sociale". 
    Dans la foulée des déclarations du secrétaire général de Force ouvrière, l'entourage du Premier ministre s'est empressé d'apporter des précisions. D'abord, ces exonérations n'auront "évidemment aucune incidence sur les droits à la retraite de salariés". Enfin, "l'Etat compensera" ces baisses de cotisations a assuré Matignon. Comment ? Il faudra encore patienter. 

    Source : L'Expansion.com avec AFP : http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/pour-financer-son-pacte-matignon-veut-piocher-dans-les-cotisations-retraites_1508086.html

  • Valls, cet homme est dangereux !

    Bonjour !

    Hier je regardais le JT et soudain j’ai entendu une chose qui m’a fait bondir…  Manuel Valls veut être un Premier ministre d’apaisement !

    Les poumons encore remplis de gaz de la dernière « Manif Pour Tous », j’ai immédiatement zappé !

    Peine perdue ! tous les médias répétaient en boucle que le successeur de Jean-Marc Ayrault serait apprécié des Français et de la droite en particulier…

    L’homme qui a envoyé des centaines de manifestants pacifiques au cachot pour leur opposition au pseudo mariage homosexuel serait devenu un enfant de chœur. 

    De qui se moque-t-on ?

    Le nouveau Premier ministre croit pouvoir assoupir les Français… Il se trompe car vous allez lui envoyer un sévère avertissement !

    Prévenons Monsieur Valls qu’à la moindre récidive de sa part, nous serons des millions  à lui tomber dessus !  Envoyez-lui dès maintenant une mise en garde sans équivoque :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

    A écouter les médias, le catalan qui voit des franquistes partout viendrait de la droite du PS. Si le successeur d’Ayrault est peut-être « réformiste » en matière d’économie, sachez qu’il se situe à l’extrême-gauche sur les questions sociétales !

    En 2009, Manuel Valls était ainsi le rapporteur d'une proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie en France !

    Hélas, les méfaits de ce matador d’opérette n’appartiennent pas qu’au passé…

    Il vient en effet de nommer dans son gouvernement des ennemis irréductibles de la famille et de notre identité nationale. Jugez vous-même :

    - le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, considère que « évoquer les racines chrétiennes de la France c’est faire une relecture historique frelatée qui a rendue peu à peu la France nauséeuse »

    - la secrétaire d’Etat à la Famille, Laurence Rossignol, affirme que « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Dieu étant exclu, devinez à qui appartiennent-ils !

    - le nouveau ministre de l’Education Nationale – Benoît Hamon -  est un apparatchik venu de la gauche du PS … D’après lui, « être espionné par la police n’est pas un problème tant qu’on n’a rien à se reprocher » !

    enfin, Christiane Taubira reste ministre de la Justice malgré ses mensonges à répétition et le rejet massif de l’opinion publique !

    Mais on persiste à nous dire que Manuel Valls est un homme de consensus susceptible d’unir les Français…

    Trop c’est trop ! Ne laissons pas les médias sauver la gauche libertaire à la veille d’une nouvelle débâcle aux européennes !

    Dites bien fort ce que vous pensez tout bas ! Il faut qu’on vous entende ! Envoyez votre mise en garde à Manuel Valls dès aujourd’hui :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

    Le natif de Barcelone espère séduire les Français en jouant des castagnettes... Qu’il prenne garde : à la première charge, c’est une pluie de banderilles qu’il recevra !

    Ensemble rappelons à Monsieur Valls que nous n’avons aucune confiance en lui ni en ses camarades socialistes,

    François Py

    Chargé de communication d'Avenir de la Culture

     

    PS : envoyez une sévère mise en garde à Manuel Valls. Pour cela cliquez sur le lien ci-dessous :

    http://petit.io/petition/avenir-de-la-culture/toreador-prends-garde-a-toi

     
  • L'euthanasie "non volontaire"

    L'euthanasie non volontaire est un traitement médical acceptable, selon un récent communiqué de la Société belge de médecine intensive.  Bien que, dans certaines circonstances, l'euthanasie volontaire soit légale en Belgique, l'euthanasie non volontaire est fondamentalement illégale.  Mais la société veut être en mesure d'euthanasier les patients qui ne semblent pas avoir longtemps à vivre. 

    La Société définit sa politique très soigneusement.  Il ne s'agit pas de zones grises, comme le retrait du traitement onéreux ou futile ou l'arbitrage du soulagement de la douleur face à l’abrègement de la vie du patient.  Elle affirme clairement que

    «raccourcir le processus de mort par l'administration de sédatifs au-delà ce qui est nécessaire pour le confort du patient peut être non seulement acceptable, mais dans de nombreux cas souhaitable".

    "Raccourcir le processus du mourir" est un euphémisme pour l'administration d'une injection létale

    Réponse d'un médecin :

    "Je suis profondément choqué et révolté par la prise de position der la Société Belge de Médecine-de-Soins-Intensifs, qui veut que ses membres s'arrogent le droit de tuer.

    Il ne s'agit pas d'arrêter des soins qui seraient déraisonnables ou relèveraient de l'« acharnement thérapeutique », il ne s'agit pas de débrancher des appareils maintenant artificiellement en vie un patient qui sans cela serait mort, il ne s'agit pas d'arbitrer entre soulagement de la douleur et l'abrègement de la vie, il s'agit purement et simplement de faire une injection létale « pour le bien du malade », adultes, enfants, et bébés.

    Il s'agit de faire cette injection létale sans aucun accord du patient, ni de sa famille, ni de ses proches, sur décision unilatérale du médecin agissant « en conscience » lorsque lui seul juge souverainement qu'une vie « ne vaut plus la peine d'être vécue » !

    Il s'agit même de faire cette injection mortelle contre l'accord du patient « les directives anticipées sont pires qu'inutiles ». Que ces directives puissent être un (bien faible) obstacle à la toute puissance médicale ne fait pas de doute. Les argumentations sont particulièrement foireuses, et relevant de l'enfumage idéologique. Les techniques et méthodes existent pour soulager toute douleur, fut-ce au prix d'un obscurcissement de la conscience et éventuellement d'un raccourcissement secondaire de la vie, accepté mais non recherché. 

    Les ressources médicales sont toujours limitées. Si dans une unité de réanimation et soins intensif il y a toujours lieu pour le médecin de choisir le patient qui a le plus de chance de s'en sortir au mieux, faut-il pour cela « exécuter » la personne transférée au lieu de lui permettre de mourir « naturellement ».  Le cas échéant se trouvant dans une situation où il n'est plus à même de s'exprimer, un patient a-t-il le droit de dire auparavant, qu'il ne veut pas être,abruti de stupéfiants, neuroleptiques et calmants en tout genre. Et si un patient n'a rien exprimé ou ne peut plus rien exprimer, pourquoi ne pas tenir compte de l'avis de la famille, de l'entourage, d'une personne de confiance, si ce n'est parce que cela risque d'être un frein à la toute puissance du médecin. L'éthique médicale est de soigner si possible, soulager toujours, tuer jamais. Ce n'est pas le rôle d'un médecin, mais celui d'un bourreau ou d'un exécuteur de donner la mort. Dans les pays où existent encore des exécutions capitales, ce n'est jamais un médecin qui tue sur ordre mais un exécutant qui exécute l'exécuté. 

    Certes les avortement, les euthanasies, les infanticides et parricides existaient avant toute dépénalisation et existeront toujours. Mais au nom du principe de réalité et du confort moral des transgresseurs faut-il considérer que tout est acceptable ? Faut-il parce que le vol existe et qu'il est difficile de le contrôler le déclarer acceptable ? Ce qui est inacceptable c'est le relativisme moral d'une partie de la société occidentale, ou le profit justifie tout."

    Michel Janva

  • L’Europe de l’UMP est une auberge espagnole

    Lu dans Présent :

    "A un mois des élections du 25 mai prochain, l’UMP est plus que jamais à hue et à dia sur la question européenne. Les hiérarques du parti en font la démonstration chaque fois que l’un d’eux s’exprime dans un média. Europe fédérale, confédération d’Etats-nations ? Arrêter l’élargissement ou le poursuivre ? Et jusqu’où ? Maintenir l’espace Schenguen ou rétablir des frontières ? Protectionnisme, immigration, monnaie unique, justice, déferlement des Roms, « l’Eurabie » en pleine expansion…Autant de sujets où les ténors du parti, ses têtes de liste et ses têtes pensantes sont à l’opposé des uns et des autres.

    Xavier Bertrand, Luc Chatel, Jean-François Copé, François Fillon, Henri Guaino, Alain Juppé, Alain Lamassoure, Bruno Lemaire, Nadine Morano, Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, sont, chaque fois qu’ils s’expriment sur des thèmes européens, les solistes d’une cacophonie particulièrement dissonante et confuse. Toutes les nuances des opinions qu’inspirent la construction européenne — et la destruction des indépendances nationales qui s’en suivent —  se trouvent déclinées dans le parti de Jean-François Copé et de François Fillon. Un camaïeu tout en grisaille.

    [...] Effrayé par les conséquences de ce pandémonium, l’ancien ministre des Finances François Baroin demandait dimanche dernier à Nicolas Sarkozy, au Grand Jury RTL, de « s’exprimer sur l’Europe » pour faire taire les « divergences » en train de submerger l’ex-parti majoritaire. Le député maire de Troyes, dont la compagne actuelle, Michèle Laroque, est une fantaisiste reconnue, ferait-il également dans le comique ? Par mimétisme conjugal peut-être ? Nicolas Sarkozy « s’exprimant sur l’Europe » pour réunifier l’UMP ? Exhilarant! Même Pierre Palmade, l’ancien partenaire sur scène de Michèle Laroque n’aurait pas trouvé un gag aussi désopilant.

    Le discours de Nicolas Sarkozy sur l’Europe est en fait aussi divers et varié (avec volte-faces et entrechats) que celui des caciques de l’actuel UMP. Contre l’entrée de la Turquie et jugeant Bruxelles trop interventionniste durant sa campagne présidentielle de 2007, Sarko, une fois élu, s’est dépêché de jouer les sauveurs de l’UE et de faire ratifier à la sauvette le traité de Lisbonne rejeté par le peuple français lors du référendum de 2005, rendant ainsi le pouvoir bruxellois encore plus interventionniste et hégémonique. Avant de redevenir, en 2012, pour essayer de reconquérir la confiance perdue d’une grande partie de ses électeurs, à une vision plus critique des institutions européennes. Sarkozy, c’est le salmigondis européen de l’UMP à lui seul. [...]"

    Michel Janva