
La panique du camp présidentiel est palpable, à moins d’un mois des élections européennes. Macron qui annonçait régulièrement qu’il allait envoyer des soldats français en Ukraine, histoire d’apparaître comme un chef de guerre et de rassembler, semble avoir compris que personne dans ce pays, à part lui et quelques « consultants », sans doute rémunérés pour donner du corps aux analyses présidentielles, n’avait envie d’aller mourir sur un front russe. Même Ménard, l’air sentencieux, appelait les jeunes de ce pays à accepter d’aller mourir en Ukraine, pour défendre nos « valeurs européennes ». Lesquelles ? Celles, bien visibles, en action au concours de l’Eurovision, dégenrées, dégénérées, sataniques ? Non, les valeurs européennes, ça ne prend pas. Macron change alors de discours, peine décidément à se placer comme président, au dessus des partis et veut absolument participer à la campagne de Hayer, qu’il ne cesse pourtant de couler, comme si elle n’y arrivait pas assez bien toute seule.