L’avocat auteur de cet article, Maître Yves Abram, détaille ici l’aspect juridique de la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour abus de biens sociaux. Si elle aboutit, elle pourrait déboucher tout simplement sur la destitution de François Hollande.
Je me verrais bien à l’Élysée pour deux quinquennat », déclarait Valérie Trierweiler sur les antennes de RTL au journal de 7h30 le 21 novembre 2011. L’élection de François Hollande à la présidence de la république a réalisé ce souhait, mais à quel titre ?
Depuis la naissance de la IIIe République, 23 femmes ont été appelées « première dame de France » ; à la différence de Madame Valérie Trierweiler, elles étaient chacune l’épouse légitime du président ; cette qualité assurait un lien de droit (celui du mariage) entre elles et le président de la République, à défaut d’une reconnaissance autonome fondée sur un autre texte juridique.¢
En effet la conjointe du président de la République n’a jamais eu juridiquement ou légalement de fonctions officielles au cours des troisième, quatrième ou Ve République. Seule une tradition ininterrompue, et qui s’est renforcée au cours de la cinquième République, lui reconnait une capacité de représenter son mari sur le plan protocolaire ou en matière sociale.
En aucun cas elle ne saurait disposer de pouvoirs autonomes. Son influence ne peut être qu’indirecte et le coût de sa présence (qui va bien au-delà de celui indiqué dans une réponse ministérielle publiée au J.O. le 30 avril 2013) se confond et s’impute sur les dépenses du président lui-même, affectées au budget de l’Élysée.
Cette situation a amené un citoyen à porter plainte contre Valérie Treiweiler pour recel de détournement de fonds. (1)
Au-delà des prises de position politiques que suscite cette controverse, il semble nécessaire de bien distinguer deux problèmes distincts qu’elle soulève :
D’une part elle pose la question de la place du conjoint(e) du président de la République ; cette question a déjà suscité plusieurs propositions et il n’est pas impossible qu’elle fasse l’objet de dispositions juridiques dans le cadre d’une révision constitutionnelle ou d’un aménagement des dispositions existantes.
D’autre part et surtout elle soulève la question du titre de « première dame de France ».
L’article premier de notre Constitution rappelle que «… Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »
À la différence du mariage et du pacte d’union civile qui supposent une démarche volontaire impliquant non seulement le partenaire mais également la société, la relation de concubinage reste exclusivement régie par la libre volonté des partenaires et n’a été introduite dans le code civil que par souci de permettre la reconnaissance sociale de l’homosexualité.
Il est dans la nature et le fondement des relations sociales que droits et obligations soient associés et que l’on ne puisse se prévaloir des uns sans s’acquitter des autres. Au regard de ce principe il est compréhensible de contester un titre qui ne s’autorise que d’un choix individuel, qui ne concerne que la sphère privée, et dont la légitimité ne suppose pas un lien juridique minimum avec la société et les citoyens comme le Pacs ou le mariage. La situation contraire (et actuelle) permet d’imaginer toutes les dérives possibles en fonction des aléas de la vie sentimentale et strictement privée.
Paradoxalement le concubinage, défini comme « une union de fait caractérisé par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple (article 515-8 du code civil)» comporte des obligations au regard notamment du droit fiscal. En effet, l’article 885 E du code général des impôts oblige à faire masse commune de l’ensemble des biens appartenant à des concubins lorsque le concubinage est notoire.
L’auteur de la plainte déposée et plusieurs témoignages publiés dans la presse ou sur Internet affirment que tel n’a pas été le cas en ce qui concerne François Hollande et Madame Trierweiler, cette circonstance affectant également la déclaration à laquelle était astreint le candidat, telle qu’elle est prévue par l’article LO135 – 1 du code électoral (on peut en prendre connaissance au journal officiel du 11 mai 2012 p.9000).
Cette situation, si elle était confirmée, serait susceptible de remettre en cause la légitimité de l’élection présidentielle, sans préjudice des sanctions prévues par ailleurs.¢
(1) on peut émettre des réserves sur la qualification retenue par le plaignant, celle d’abus de bien social ou d’abus de pouvoir pouvant paraître plus adaptée.
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magouille et compagnie - Page 2337
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Vers la destitution de Hollande ?
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La banlieue se lève contre la loi Taubira !
Manifestation à Argenteuil vendredi 10 Mai à 17h30 ; départ gare du Val d’Argenteuil, Boulevard de la Résistance !
La banlieue bâillonnée, manipulée par le gouvernement va exprimer demain son refus de la loi Taubira.
La banlieue a voté majoritairement pour M. Hollande (à 65% à Argenteuil et Bezons) mais est violemment opposée à l’ouverture du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe !
Difficile d’y trouver des défenseurs de la loi Taubira…
Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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Intercommunalité
Intercommunalité
La libre administration des communes est l’une des formes, complétée par la représentation nationale, de l’exercice de la souveraineté populaire, depuis que la République l’a établie en France.
Depuis plusieurs décennies, les forces politiques placées à la tête de l’État considèrent que les communes sont trop nombreuses. Elles ont entrepris, dans le cadre de la décentralisation commencée dans les années 1980, d’en réduire progressivement le nombre en transférant leurs compétences à des communautés de communes. Peu à peu, l’adhésion des communes à ces communautés a été rendue obligatoire dans le cadre de « schémas départementaux de coopération intercommunale », ce qui met en cause la pratique de la démocratie communale.
Voici l’état des lieux de la législation actuelle.
Les communes se regroupent comme « personnes morales » sous la forme d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
Ces EPCI ont pour objet l’élaboration de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ».
Les EPCI sont soumis à des règles communes, comparables à celles de collectivités locales.
Les EPCI peuvent être à fiscalité propre :
La Communauté urbaine est un EPCI qui doit constituer un ensemble d’un seul tenant et sans enclave de plus de 450 000 habitants. Elle exerce de nombreuses compétences, parmi lesquelles : urbanisme, voirie, parcs de stationnement, valorisation des déchets, de l’eau, de l’assainissement, cimetières, abattoirs, marchés d’intérêt national.
La Communauté d’agglomération est un EPCI regroupant plusieurs communes qui doit, à la date de sa création, former un ensemble de plus de 50 000 habitants d’un seul tenant et sans enclave, autour d’une ou plusieurs communes centre de plus de 15 000 habitants. Outre le développement économique et l’aménagement de l’espace, ses compétences obligatoires sont étendues aux transports collectifs urbains, à l’équilibre social de l’habitat et à la politique de la ville.
La Communauté de communes est un EPCI qui a pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace deux compétences obligatoires : l’aménagement de l’espace et le développement économique.
La Métropole : Outre Paris Lyon et Marseille, dans les aires urbaines de 500 000 habitants, les groupements intercommunaux d’au moins 400 000 habitants prennent le statut de métropole. Rouen, Grenoble ou encore Montpellier, par exemple, seront concernées.
Les EPCI peuvent également exister sans fiscalité propre :
Ce sont les Syndicats intercommunaux à vocation unique (SIVU), les Syndicats intercommunaux à vocation multiple (SIV OM), les Syndicats mixtes fermés (SM fermés) et les Syndicats mixtes ouverts (SM ouverts) regroupements libres que de nombreuses communes avaient jusqu’ici choisi.
La loi prévoit d’achever et de rationaliser la carte intercommunale, afin que toutes les communes soient intégrées dans une intercommunalité à fiscalité propre dès le 1er janvier 2014. Une procédure est prévue pour intégrer, dans les intercommunalités, les communes en situation d’isolement après le 1er juin 2013.
L’intercommunalité est chargée de la planification de l’urbanisme (PLU).
Le projet de loi de décentralisation prévoit que la compétence PLU est rendue obligatoire pour l’ensemble des communautés de communes et ne peut plus être du ressort du seul maire. Les communautés de communes et les communautés d’agglomération existantes à la date d’entrée en vigueur de la loi, deviendront compétentes en matière de plan local d’urbanisme, de plein droit, le premier jour du sixième mois suivant la publication de la loi.
La loi crée les « espaces mutualisés », des services au public.
Les EPCI à fiscalité propre, l’Etat ou des organismes de droit privé chargés d’une mission de service public pourront, définir des obligations de service public leur permettant, après un appel d’offres, de sélectionner un opérateur de service auquel ils pourront verser une compensation.
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Sarkozy « obligé de revenir » ? Ah non, pas lui !
Les Français auraient-ils la mémoire si courte ? À l’occasion du premier anniversaire de l’élection de François Hollande, chacun y va de ses interrogations. Et voici que d’aucuns, dans la perspective d’un départ anticipé de l’actuel chef de l’État, voient déjà en Sarkozy le sauveur de la patrie en danger !
L’intéressé lui-même qui, au soir du 6 mai 2012, avait pourtant officiellement déclaré abandonner la vie politique, se faisant une douce violence, va jusqu’à se demander publiquement s’il ne va pas être « obligé de revenir ». Il se dit même « extrêmement inquiet » car « le pouvoir socialiste est en train de s’effondrer sur lui-même ». C’était seulement quelques heures avant de s’envoler pour… Las Vegas. On ne se refait pas !
Soyons sérieux ! Qui ne se rappelle que, en raison du rejet que son attitude de parvenu avait provoqué chez les Français, on se demandait aussi, au premier anniversaire de l’élection de Nicolas Sarkozy, si ce « néo-conservateur américain au passeport français » (dixit l’ex-socialiste Éric Besson) pourrait terminer son mandat ? Qu’on ne se méprenne pas ! Nul plus que nous ne souhaite le départ anticipé de François Hollande ! Nul plus que nous n’attend avec impatience qu’un printemps français fasse éclore l’espérance nationale ! Mais pas lui, non, pas Sarkozy ! [...]
François Marcilhac - La suite sur Boulevard Voltaire
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Un 8 mai normal, par Alain de Montere
Au fait, il serait bon de faire un sondage, auprès d’un certain nombre de « résidents en France », (c’est à dessein, vous le comprenez bien, vous les vrais Français, que j’use de cette formule), soit environ 100[3,14159265359] sujets représentatifs, afin de savoir combien, parmi ceux-ci, savent à quelle célébration correspond cette fameuse date...
Pas si fameuse que ça, tout compte fait, pour les millions d’allogènes qui n’en ont que foutre ! Hein, Mohamed Machin ?
Le 8 mai en Hollandie, donc… D’abord, pas un chat dans les rues, pas un chat sur les Champs, pas un chat à l’Étoile… Ça serait-y-pareil si « on » savait avec certitude que, sous la dalle, c’est un Chose-ben-Truc-mon-C… ? « On » se gardera bien de répondre.¢
Néanmoins, « Moi, Hollande 1er me suis privé de ce bain de foule régénérateur qu’affectionnait mon prédécesseur Niko-Caesar… Mais, faut pas déconner ! Y veulent tous ma peau ! C’est qu’un Français – si-si, il en reste de ces salauds -, au hasard un citoyen qui bosse, paie ses impôts et à l’occasion les PV que lui collent les sbires racketteurs de Valls, qui élève ses enfants en tâchant de ne pas montrer qu’il les aime de tout son cœur pour éviter de se faire accuser par un voisin socialo de pédophilie (la chose n’étant permise qu’à Cohn-Bendit et consorts), qui n’a pas droit lui à la CMU, mais se fait racketter un « max » sur sa feuille de paie afin qu’après la Sarkosie, ma Hollandie puisse assurer l’hébergement, l’alimentation, l’instruction, la coranisation, les loisirs, la santé…, de millions de vraies sangsues qui ne foutent rien, sauf dealer, voler, maquereauter, agresser tout ce qui passe à portée… de peur qu’un Français, donc, me crache à la gueule ! Alors, comme je l’ai dit jadis, y’a pas d’lézard, mais moi, j’suis pas un guerrier… j’ai pas fait l’Armée, because ma myopie… » Ça, pour avoir l’air con et la vue basse… (Par expérience personnelle, je peux certifier qu’une quantité de myopes ont été appelés sous les drapeaux année après année, sans espoir d’y échapper, eux, parce qu’étant de pauv’types qu’avaient pas d’papa friqué (d’extrême droite, en passant) et qu’ont pas pu faire les grandes écoles…)
N’empêche qu’aujourd’hui, président-le-petit d’une république en perdition, et non pas de France, le bigleux est grand maître de l’Ordre de la Légion d’Honneur !!!
Napoléon doit, post-mortem, sous son illustre Dôme-Tombeau, sentir ses maux d’estomac s’en réveiller.
Le 8 mai en Hollandie, au soir…
Une ministre, une certaine Philippetti, transfuge des verts (parce que ces pignoufs n’ont pas été foutus de reconnaître ma valeur, moi fille d’émigré rital coco, agrégée de lettres « classiques » et écrivailleuse de seconde zone, s’il vous plait !) appelle Moi Hollande 1er : François courage… Ça ne s’invente pas !
Nous avons eu Jacques le fataliste, et nous avons aujourd’hui François courage… Décidément, les pseudos intellectuels de gauche ne manquent pas d’aplomb… et les meufs plus que les keums, peut-être !
Le 8 mai en Hollandie…
Pendant que sa poltronne majesté Courage-Fuyons, se carapatait en lousdé, deux des guignols du Ayrault-band préparaient l’avenir électoral en faisant les troquets…
Encore que Moi Hollande 1er n’est rien de commun avec Sa Majesté Louis XIII, pas même le soupçon d’un reflet de son image, lequel des deux conspirateurs se prend pour Richelieu et l’autre pour Cinq-Mars…
Tudieu ! C’est que Monsieur le Grand y a laissé sa tête !
Allons, amis(es), espérons…
Voyez les soviets qui se croyaient indestructibles et, comme Ramsès, se construisaient des temples de millions d’années…
Voyez les cocos français d’hier, il n’en reste que l’ersatz Mélangeons…
Voyez la droite bourgeoise survivante des accapareurs du XIXème siècle… elle agonise avec la crise qu’elle a propagée dans le monde entier…
Le futur pouvoir en France est ailleurs… Il n’est pas, ne peut pas être, ne sera pas, le fait d’un unique parti, mais la volonté commune d’entités politiques rassemblées par les mêmes valeurs, les mêmes aspirations, les mêmes idéaux qui font œuvrer pour la pérennité d’une grande nation.
La Patrie n’est-elle pas la quintessence du peuple ?
Je sais, c’est du pathos, mais à défaut…
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Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Lyon le 13 mai
Lundi 13 mai 2013 à 17H30 à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 - Manufacture des Tabacs Etablissements
Accueil par Monsieur Jacques Comby, Président de l’Université Jean-Moulin Lyon 3
Allocution de Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droit des Femmes
Présentation de la table ronde par Jean-Pierre Boissin (coordination plan d’action Entrepreneuriat Etudiants – MESR-MRP, IAE de Grenoble) etc.
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Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande : "De quel droit"?
Très belle lettre à laquelle on pourrait ajouter chaque jour sa question. Par exemple aujourd'hui :
"De quel droit avez-vous décidé qu'un signe de reconnaissance porté sur un vêtement méritait une arrestation arbitraire?"
"De quel droit les forces de l'ordre ont-elles reçu l'ordre de surveiller des citoyens français pour le seul motif qu'elles s'opposent à un projet de loi puis à une loi qui n'est pas encore promulguée?".
Etc.
En voici le début :
"Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.
Elle vous a donné des droits, certes, mais pas TOUS les droits.
Elle vous a surtout donné des devoir : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.
En aucun cas, elle fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
Alors, de quel droit ?
De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous nos couleurs !
De quel droit faites-vous disparaître les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
Rendez-nous notre Histoire !
De quel droit détournez-vousnotre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut,
c’est-à-dire « RIEN DU TOUT , et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.
Rendez-nous notre argent !
De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable »
(engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
Rendez-nous notre Justice
De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ? (engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat).
Rendez-nous notre indépendance, MENTEUR !
De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.
Honorez nos fêtes chrétiennes !
De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?
Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
Notre article ici et un autre là et encore un autre.
De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ? (suite)"
Lahire
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Une soirée des Veilleurs à Paris – Reportage du Bastion
Les Veilleurs de Paris organisaient leur nouvelle veillée du mardi 30 avril. Depuis la toute première fois le 16 avril, la lueur de leurs bougies s’est propagée et illumine chaque jour où presque plus de 80 villes de France. Nous sommes allés à la rencontre de ceux par qui tout a commencé.
[NDLR : Sur le mouvement Les Veilleurs, voir aussi leurs textes, le compte Facebook des Veilleurs de Paris et leur compte Twitter. De nombreuses autres villes ou régions ont aussi des comptes Facebook et Twitter des Veilleurs qui leur servent à communiquer.]
Un temps maussade qui n’entame pas la détermination
Une soirée des Veilleurs à Paris - Reportage du Bastion
Les Veilleurs
Les montres indiquent à peine plus de 22 heures quand nous approchons de là où le lieu de rendez-vous a été fixé un peu plus tôt dans la journée. Déjà les veilleurs présents quittent les pelouses du Louvre. Ils avaient prévenu sur les réseaux sociaux : « Pour les veilleurs qui ont peur de la pluie, n’hésitez pas à prendre un sac en plastique pour le sol. A ce soir! ». Mais le froid de ce soir de printemps se suffit à lui-même, inutile de rester sous la pluie quand les arcades de la cour Napoléon peuvent sous leurs arches majestueuses accueillir et protéger la foule des anonymes venus protester pacifiquement, armés uniquement de l’armure de leur foi.
Tout se fait dans le calme et chacun prend place sur le sol fait de marbre. Quelques haut-parleurs sont installés, et les consignes sont données. Il ne faut pas applaudir, mais secouer les mains. Seuls les chants et les textes lus doivent briser le silence de protestation. Celles et ceux qui ont amené des bougies sont invités à les allumer. Il est également conseillé de respecter une certaine parité entre les femmes et les hommes assis au sol. Ainsi le rapport de force est plus équilibré en cas de recours à la force de la police pour nous évacuer. Bien que les réseaux sociaux soient sans aucun doute surveillés, de police il n’en est pas question pour le moment. Pas l’ombre d’un uniforme ou d’un gyrophare à l’horizon. A moins que quelques mouchards en civil se soient glissés parmi nous ?
« La beauté sauvera le monde »
Maintenant que tout est en place, la veillée peut débuter. Après un extrait de Dostoïevski qui nous est lu par un jeune-homme, c’est au tour d’une jeune-fille de prendre la parole, et de nous expliquer ce qu’est, selon elle, le sens de la démarche entreprise par les veilleurs. Elle profite du lieu dans lequel nous sommes pour faire une comparaison : « Notre perspective est celle du temps long, comme les bâtisseurs du Louvre. Nous cherchons à recevoir et à transmettre. ». Je ne sais pas quel peut être l’âge de cette jeune-fille, mais la jeunesse de sa voix mêlée à la sincérité et à la conviction qui s’en dégage forcent l’admiration. C’est maintenant au tour d’un garçon et d’une fille de chanter un duo. Est-ce un chant religieux ? Je ne le sais pas, mais la magie du cadre qui nous entoure et la résonance de l’arcade qui nous abrite contribue à magnifier la prestation. Viendra ensuite le tour de l’Espérance. Ce chant, qui est devenu hymne des veillées aux quatre coins de la France, sera repris en chœur par tous les veilleurs.
La suite => http://fr.novopress.info/137185/une-soiree-des-veilleurs-a-paris-reportage-du-bastion/#more-137185Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, lobby, magouille et compagnie, tradition 0 commentaire -
12 et 26 mai, tous à Paris – Résister et attaquer
1. Résister et attaquer. Ces deux actes de la vertu de force seront au cœur de l’Hommage national à Sainte Jeanne d’Arc. Pour un catholique français, ce rendez-vous du 12 mai n’est pas facultatif.
Le mythe laïque d’une saine laïcité est présenté partout comme la condition du « vivre ensemble » rendu nécessaire par le triomphe de l’individualisme et du personnalisme. Face à ce défi lancé à la nature sociale de l’homme, nous allons mettre notre combat pour une société chrétienne par ses institutions et ses lois sous la protection de la bergère de Domrémy. En elle, nous trouvons cette magnanimité des humbles choisis par Dieu pour continuer à nous communiquer une force inépuisable en face d’un mal difficile à vaincre. (…)
Demandons à Jeanne la fidélité au devoir d’état, elle nous habitue à ne pas céder au découragement. Le service de la patrie appartient aux exigences du devoir d’état. Nous sommes catholiques, nous appartenons à la nation française. Le devoir d’état a un lien concret avec le bien commun. Il s’agit de travailler ensemble, de nous épauler dans la résistance, de nous préparer au jour assigné pour la délivrance.
Le bien propre de Jeanne d’Arc était de rester avec ses parents, de garder ses troupeaux à l’ombre de son clocher. Mais, il y a « grand pitié au royaume de France » lui disent ses voix. Le bien commun s’impose à elle, jusqu’au sacrifice de sa vie.
« Sustinere et aggredi ». Résister et attaquer. Pas d’illusionnisme, d’utopie, de rêves malsains, de constructions imaginatives. Le temps presse, le temps n’est plus de délibérer mais d’agir. (…) Notre hommage national à Sainte Jeanne d’Arc ne doit pas être un feu de paille allumé le douze mai. Il nous est demandé de nous engager et de marcher dans le combat de la foi et dans le combat politique. L’enjeu est celui d’une société fondée sur le bien commun temporel conduisant, par l’Eglise, à la béatitude du ciel.
Abbé Bruno Schaeffer
(…) venez tous le dimanche 12 mai à Paris ! Priez ! Chantez à Sainte Jeanne d’Arc ! Formez-vous par la prière et l’étude pour la bataille en cours, car sachez que la France, fille aînée de l’Eglise, a une mission particulière. Et quand elle est malade, le monde est malade.
Père Jean-Jacques Marziac (Coopérateurs du Christ-Roi)
12 mai
12 mai à 14h30 – défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc – de la place St Augustin à la place des Pyramides
26 mai à 14h30 – manifestation “Ennemis du mariage, de la famille, de la France : du balai !” – de la place Général Catroux (métro Malesherbes) à l’Opéra
2. Appel aux volontaires
Les circonstances particulières que vit la France en ce moment avec la mise en place de lois iniques défigurant la Famille, socle de base de la société, nous obligent à une mobilisation sans faille, déterminée. D’abord le 12 mai, pour un défilé en hommage à Ste Jeanne d’Arc, modèle par excellence des vertus dont nous avons besoin dans les combats à mener. Ensuite le 26 mai, pour une manifestation dont le but est de défendre le mariage, la famille et la France, quelles que soient les trahisons des fausses élites politiques, prisonnières de lobbies internationaux et de forces occultes au projet infâme.
Pour assurer le meilleur déroulement de ces deux événements, nous lançons un appel pressant aux volontaires. Nous avons besoin de volontaires pour le service d’ordre (les 12 et 26 mai), pour la distribution de tracts (les 12 et 26 mai), pour la vente des balais et drapeaux (le 26 mai). Contactez au plus vite notre secrétariat à ce sujet (01.34.11.16.94 – secretariat@civitas-institut.com )
Alain Escada,
président de CIVITAS
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Lapin de garenne et vaccin : Cas exemplaire de lobbying
Le lapin de garenne, animal emblématique de nos campagnes d’autrefois, gibier populaire, a terriblement régressé, voire parfois disparu selon les localités, durant la fin du XXe siècle. Disparition surprenante, car c’est une espèce prolifique, qui s’adapte à la plupart des milieux européens. Mais certains ont joué les apprentis sorciers avec des épidémies virales…
Par Harold Blanot
La première de ces épidémies, est due à une intervention humaine, celle du Docteur Armand-Delille. Cet ingénieur agronome et propriétaire terrien en Eure-et-Loir, en 1953, a volontairement développé un virus, la myxomatose, afin d’endiguer les populations de lapin sur son territoire, qu’il jugeait trop importante.
Son initiative eu un vif succès, car en quelques décennies, la myxomatose fut répandue par d’autres personnes peu informées ni conscientes de ce geste, dans toute l’Europe, ravageant les populations de lapin de garenne.
Ce virus, la myxomatose, muta en de multiples versions, frappant chaque année sur des populations de gibier déclinantes et de plus en plus faible. Déjà, dans les premières années de mise en circulation du virus, des voix venant des rangs des chasseurs s’élevèrent contre ce procédé. Mais les nécessités agricoles d’après guerre et la nouvelle politique d’agriculture intensive ne se sont pas préoccupées de ces considérations. D’autant que quelques années après, un autre virus de la même origine fit son apparition, encore plus terrible, le VHD (Viral Haemorrhagic Disease). Ces virus offrent des scènes d’horreurs, où l’on voit des lapins agonisant avec les yeux rouges (la myxomatose), ou des cadavres de lapins jonchant la campagne, un filet de sang au nez (le VHD)…
Actuellement, si le lapin de garenne est encore présent en France, c’est majoritairement grâce aux actions des chasseurs, qui mènent différentes politiques de gestions, de réintroductions et d’aménagements en sa faveur. Des politiques de vaccination ont aussi été mis en place par les chasseurs, mais avec des vaccins peu efficaces, les virus étant en perpétuelle mutation d’une année sur l’autre. Mais cela pouvait parfois sauver certaines populations. Pour revenir au clivage entre monde agricole et monde de la chasse, on a vu en 2012 un cas ubuesque où un tribunal condamna une société de chasse qui n’avait pas tué assez de lapins, cause des dégâts auprès d’un viticulteur local, qui engagea ce recours en justice. Car en effet, le lapin de garenne génère des dégâts aux cultures (céréalière, viticoles, arboricoles, maraichères et même forestières), afin de se nourrir. Et du fait de la flambée des denrées agricoles, ces dégâts de gibier énervent vite les agriculteurs, déjà vivement agacé par les bien plus importants dégâts de sangliers et de cervidés.
C’est ainsi, que dans ce contexte, on apprend récemment qu’après 15 ans de travaux, la Fédération Royale Espagnole de la Chasse qui a mis au point un vaccin révolutionnaire et efficace contre la myxomatose et le VHD, s’est vue refusée son autorisation de mise sur le marché par l’Agence Européenne du médicament. Ce vaccin, très attendu tant dans le monde de la chasse que chez les autres défenseurs de la nature, aurait très certainement été la cible de certains lobbys agricoles et/ou pharmaceutiques. Pourtant, la Fédération Nationale de la Chasse, via les chasseurs français, avait récolté un million d’euros pour soutenir l’espèce dans le cadre d’un programme de connaissance biologique et de gestion. Même le laboratoire Bioespace dû abandonner ses études sur la question. Et les chercheurs espagnols, ont avoué du bout des lèvres que les raisons de ce refus étaient strictement politiques.
Parallèlement à ces maladies que nous refusons d’éradiquer pour des raisons politiques et économiques agricoles, le lapin de garenne souffre d’autres maux : destruction de son habitat par remembrement des parcelles agricoles et par l’arrachage des haies, pour optimiser la surface cultivable ; destruction des bandes d’herbe, retournement des sols en hiver et autres raréfaction des sources de nourriture, l’obligeant ainsi à se nourrir de fait dans les cultures agricoles. Sans compter un classement juridique aberrant, à la fois Res Nullus et Res Propria, ce qui contrairement au grand gibier, permet de gérer les dossiers de dégâts par une simple saisine au tribunal, permettant d’obtenir des mesures de destruction. Donc, le lapin doit sa survie aux actions des chasseurs par une stricte modération des prélèvements en général, doublée d’une bonne régulation des prédateurs, et d’aménagements divers (plantation de cultures céréalière destinée à la faune, etc.). Mais pour combien de temps encore ? La disparition du lapin serait terrible, c’est un maillon élémentaire de la chaine alimentaire de la faune.
Ce cas d’action de lobbying est exemplaire : le monde de la chasse, divisé, peu représenté et faisant face à de multiples détracteurs dont beaucoup auraient pu être des alliés dans ce cas (les écologistes), n’a pas été en mesure de faire le poids devant un adversaire certes gigantesque, mais parlant d’une seule voix.
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