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magouille et compagnie - Page 2334

  • Quand Hollande reçoit un coup de pied au cul

     

    130513

    La réponse des communicants ne se fait pas attendre. Ils prétendent que le postérieur présidentiel a victorieusement résisté au pied de l'agresseur. Une telle rhétorique ne peut guère être tenue pour nouvelle. On la retrouve depuis deux siècles dans toutes les situations analogues où l'incompétence de la gauche à gouverner la France a mis le pays tout entier dans la dépendance des interlocuteurs étrangers.

    Or depuis les accords de Maastricht, rédigés eux-mêmes à Bruxelles par des technocrates issus de la gauche française, le glorieux Delors et l'illustrissime Lamy, depuis leur signature en 1991 par ces deux grands dirigeants politiques socialistes hexagonaux nommés Mitterrand et Bérégovoy les impératifs issus des traités ont vocation à contraindre le gouvernement de Paris à s'aligner sur les normes communes convenues entre les États-Membres de l'Union européenne.

    Il existe certes plusieurs manières de regarder les situations qui en résultent.

    On entend de bons esprits regrettant que les rapaces financiers internationaux puissent un jour refuser de prêter de l'argent à un pays, à son gouvernement central, à des collectivités locales ou à des entreprises publiques qui ne les rembourseront pas. Le camarade Mélenchon confirme d'ailleurs que, s'il accédait au pouvoir, demain on prêterait gratis. Alléchant programme pour les débiteurs, un peu moins pour les créanciers.

    Certains peuvent déplorer que l'existence d'une monnaie commune empêche désormais de financer les déficits de l'État par l'inflation et par une spoliation des épargnants français.

    D'autres imaginent volontiers vendre demain nos biens et services, nos produits fabriqués en France à des pays qui cesseront de pouvoir leur faire sur notre territoire une concurrence par définition déloyale.

    Jacques Rueff disait aux uns et aux autres : "Soyez libéraux ou soyez socialistes mais ne soyez pas menteurs".

    Il convient donc de dire la vérité, les faits tels qu'ils se présentent et non comme la propagande gouvernementale voudrait nous en faire avaler la présentation, les ayant dissimulés sous des enjoliveurs mensongers.

    Le 3 mai, on apprenait qu'un délai supplémentaire de deux ans était donné à Paris pour redresser ses comptes publics. "Divine surprise" commentait la presse hexagonale.

    Le 4 mai, commençaient à percer quelques protestations au sein de la droite allemande.

    Le 5 mai, le ministre Moscovici au cœur même de la négociation poussait un cocorico sur le thème "les thèses françaises l'ont emporté, l'austérité en Europe c'est fini".

    Le 7 mai, cette affirmation nous semblait, déjà, suffisamment grotesque en elle-même pour que nous en décortiquions l'imposture dans notre chronique du jour (1)⇓.

    Or, depuis, on a appris pas mal de choses qui soulignent à quel point on avait déformé les faits.

    Le 9 mai, on découvrait sur quelles bases l'interlocuteur à Bruxelles de nos ministres intègres, le commissaire Olli Rehn avait conçu l'octroi de ces fameux délais : certes l'État central parisien dispose de deux années supplémentaires, mais cela lui a été accordé en échange d'un engagement de réformes dites structurelles, lesquelles nous semblent dans l'intérêt sinon de notre classe politique dépensière, du moins des Français en général : assouplissement du marché du travail, meilleure concurrence sur le marché des biens et des services et réforme tendant à pérenniser le financement des retraites, donc pas seulement colmatage des brèches…

    Le ministre Moscovici a entendu tout cela sans broncher le 3 mai : il ne peut certainement pas prétendre, par conséquent, qu'il s'agit d'une victoire des thèses de nos socialistes.

    Le 11 mai, piqûre de rappel : Si un doute avait subsisté au sujet du cocorico de Moscou, il a une nouvelle fois été levé lors de la réunion du G7 sous présidence britannique à Hartwell House, ne serait-ce qu'en écoutant les propos du ministre canadien, représentant du pays le meilleur performant du groupe en terme de croissance depuis 2007. Jim Flaherty déclare en effet : "Ce qui m'inquiète, c'est d'entendre d'aucuns suggérer que l'austérité devrait être abandonnée, je crois franchement que c'est la voie vers la ruine".

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. cf. L'Insolent du 7 mai
  • La guerre civile, vraiment ?

    La guerre civile, vraiment ? Le premier mai 2013, Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, a dénoncé, sur BFMTV, le projet de Marine Le Pen, "un programme de guerre civile, d'abaissement de la France". "Avec sa politique totalement négative qui nous amènerait à la sortie de l'euro, à ramener les immigrés à la frontières, à réduire massivement la fonction publique, c'est la guerre civile", a-t-il précisé.
    L'ancien premier ministre de Sarkozy, François Fillon, en a remis une couche, puisqu'il considère, contrairement à son ancien patron, « que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel qu['il] le considère.»
    Ces derniers mois, l'évocation de 1789, du 6 février 34, voire d'un anti-mais 68, a nourri les plumes des commentateurs en peine de traduire en termes clairs les phénomènes de contestations multiples qui ont agité la rue contre le gouvernement Hollande, des « anti-mariages pour tous » aux protestations sociales contre les réformes libérales contraires aux traditions de gauche.
    Une rhétorique tapageuse a envahi les ondes et les écrans, comme si l'on ne pouvait exister médiatiquement que par la parodie langagière du carnage. On a entendu Frijide Barjot, l'égérie de la croisade contre le mariage gay, politicienne en diable et nouveau Machiavel du ruisseau, promettre du sang. « En France, ça va être la guerre civile , Monsieur le Président ! », prédit-elle. Christine Boutin, qu'on a vu groggy dans le caniveau à la suite d'une charge policière – tempête, après la validation, le 12 avril, à mains levées, de cette fameuse loi : « Les colères multiples et grandissantes du peuple de France » annonceraient une « guerre civile ». Et, réincarnation de Jehanne, de clamer un mot d'ordre plein de promesses guerrières : « Tous à Paris le 26 mai ! » Il faut amener sa kalachnikov, Christine ?
    Mais ces pétroleuses n'ont rien inventé. Maxime Tandonnet, par exemple, le 19 janvier, sur Atlantico, s'interrogeait : « Guerre civile ? Le grondement sourd de la révolte des Français contre la trahison des élites ». Philippe Simmonot, sur Nouvelles de France, le 9 mars 2013, titrait son article : « François Hollande et la nouvelle guerre civile ». Guillaume Larrivé, député UMP de l'Yonne, le 14 mars, mettait en garde : « L'impuissance d'une classe politique perdue dans des querelles subalternes nourrit la désespérance des Français, qui pourrait déboucher sur le pire ».
    Mais quelques mois auparavant, le 5 novembre 2012, sur Boulevard Voltaire, Roberd Ménard n'intitulait-il pas son article : « Vers la Guerre civile » ? Eric Dechavanne, le 28 avril 2012, pendant la campagne électorale, se demandait si, par antisarkozysme, « la presse de gauche ne [cherchait] à créer une guerre civile ». Et en juillet 2010, lors des émeutes de Grenoble, Eric Zemmour, Elisabeth Levy, le Front national, n'ont-ils pas vu dans ces tensions communautaires, durant lesquelles on a tiré avec des armes de guerre sur les policiers, les prémices d'une guerre civile ? On se demanda alors, comme plus tard à Marseille, gangrenée par les gangs, s'il ne serait pas judicieux de faire intervenir l'armée.
    La France va-t-elle sombrer dans les affres d'une guerre interne, dont on sait qu'il n'en est pas de pire conflit, de plus haineux, et de plus sanglant ? Faut-il faire la part de l'esbroufe et de la manipulation, voire de la sottise ?
    S'il est vrai que la mémoire historique française, volontiers enivrée de mots, embuée d'idéologie et versant à l'occasion dans la mystique et le fanatisme, présente les luttes politiques comme des affaires eschatologiques, des duels entre le Bien et le Mal, et que l'on a toujours eu du mal, malgré une fraternité revendiquée, à nous aimer nous-mêmes, il semblait bien que la modernité eût atténué, par l'amollissement des mœurs et la domestication par la consommation, les velléités de sauvagerie militante.
    Et c'est bien au fond ce qui est advenu depuis les années cinquante. Le nombre des morts, jusqu'à cette parodie de révolution que fut mai 68, en atteste l'évolution : le combat politique est parvenu, sinon au consensus, du moins à un vide étonnant, aussi efficace qu'un soporifique puissant. On ne se tue plus, parce qu'on n'en a plus ni l'envie, ni la force. Et encore faudrait-il, dans ce cas, imaginer sa propre mort, ce que nos contemporains ne font plus qu'avec horreur et dégoût. La Guerre civile exige plus de sang dans les veines.
    La rhétorique sans-culotte, communarde ou cagoularde, putschiste ou blanquiste, les coups de menton dignes de camelots ou d'anarcho-syndicalistes attendant le Grand Soir, ou la prise du parlement, ou une immense ratonnade, ne sont à prendre que pour ce qu'ils valent. Le plus intéressant est, en l'absence de tout sérieux militaire (combien de divisions ? quelles armes ? sous quel drapeau ? quel programme ? quels chefs ? etc.), de se demander à quoi ils servent.
    Les plus virulents dans l'usage de ces diatribes vengeresses, ce sont les partisans de la « Reconquista » contre l' « invasion » islamiste. On frise-là l'hystérie pure et simple. Puisons au hasard quelques citation d'un article paru sur le site de Riposte laïque. Je n'ai pas pris la peine d'en faire connaître l'auteur, tous les texte de cette maison cybernétique de disjonctés se valant, et se répétant ad nauseam.
    Dans cet article, donc (qu'il est facile de retrouver), fort long, et dont j'ai tronqué certains passages dont la truculence (involontaire) aurait mérité d'être partagée par tous, on a le mérite de mettre les points sur les i (comme islam), et il faut loué la ferveur furieuse avec laquelle tout cela est asséné (Heureux les simples d'esprit!).
    Ainsi prédit-on : « Seule une révolution populaire peut encore sauver la France d’une islamisation fatale. » Fichtre ! Voilà qui est clair, et l'auteur ne nous cache pas la situation tragique (« fatale») dans laquelle nous nous trouvons.
    Les arguments de l'auteur de ce brûlot ne peuvent, évidemment, qu'anéantir tout contradicteur : après avoir invoqué Jules Ferry, qui se targuait de civiliser les « races inférieures » (autrement dit, en « langage politiquement correct » - et l'on a là tout l'enfumage propagandiste d'un Occident conquérant ! - :  « Les civilisations avancées (notamment sur les droits de l’homme) ont le droit et le devoir d’amener à leur niveau d’évolution celles qui sont en retard. ») (dixit), il nous livre une concaténation impressionnante (à la manière d'Obertone), et pour tout dire assommante : « la construction de mosquées et leur inauguration officielle par le ministre socialiste de l’intérieur », « la construction d’un Institut des Cultures d’Islam (doublon de l’Institut du Monde Arabe déjà existant) par la mairie socialiste de Paris », « la célébration officielle de l’Aïd également par la mairie socialiste de Paris », « la rupture du jeûne par des ministres socialistes du gouvernement Hollande », « les forces de l’ordre désavouées lorsqu’elles sont agressées par des musulmans (émeute pour une niqabée à Marseille il y a quelques jours) », etc., « l’islam, idéologie guerrière et criminogène » (!), « aimant la mort comme nous aimons la vie » (dixit!), « homophobe, antisémite, sexiste, pédophile et esclavagiste, idolâtre (la Pierre Noire de la Qaâba), sectaire (apostasie punie de mort) et totalitaire, cruelle envers les animaux (abattage rituel halal, maltraitance des chiens…), cruelle envers les humains (égorgements, lapidations, mains coupées, mutilations sexuelles…), par conséquent barbare, barbare dans son texte fondateur le Coran, barbare dans les recueils de la Sunna (Hadiths et autres) », « Mahomet, assassin, violeur, pédophile, voleur de caravanes, rétrograde sur tous les plans, en retard de 1400 ans sur les avancées sociales et humanistes de notre civilisation ». On appréciera la finesse et la pertinence de ces élucubrations de fous, mais on se dit qu'on ne fait pas un tueur avec du raffinement (hormis sans doute dans l'art d'occire).
    D'où la conséquence : « Seul un soulèvement populaire, voire une révolution, pourrait, aux yeux de certains, nous permettre de sauvegarder nos acquis républicains ».
    Stratégiquement, sous quelle forme cette « révolution » peut-elle s'effectuer ?
    « Le réseau informel qui relie les résistants […] pourrait permettre une action commune imprévisible ». « Un réseau informel s’est établi, une sorte de maquis virtuel de résistants, sans leader, échappant à tout contrôle ». « Il suffirait peut-être d’un mot d’ordre relayé instantanément par Internet à tous ces résistants pour les entraîner dans des actions simultanées pour une Reconquista du pays, et en premier lieu pour renverser le pouvoir collaborateur en place ».
    On aura noté la référence terminologique à la Résistance, usurpation significative de la confusion idéologique présente (par exemple un Sarkozy rendant hommage au maquis du Vercors, lui qui a contribué au démantèlement, avec son successeur, du programme social du Conseil National de la Résistance), ainsi que l'imitation (volontaire?) du fameux pamphlet « L'insurrection qui vient ».
    Usurpation parce que, si la racaille de banlieue est loin d'être une « chance pour la France », on en conviendra, et que l'immigration a grevé l'économie française et déséquilibré ses relations sociales et culturelles, il s'en faut de beaucoup que les musulmans et leurs associations aient quelque ressemblance avec les troupes de SS et la Gestapo ! Il faut vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que les troubles de quartier et les trafics nauséabonds rappellent les « heures sombres de notre Histoire », et que Christine Tasin, Notre Dame des égouts, a l'envergure et la grandeur, sinon l'intelligence, d'un Charles de Gaulle, pour ne parler que du plus prestigieux des résistants au pétainisme, mouvement avec lequel Riposte laïque a probablement davantage d'accointances !
    Mais des « faits divers » aussi « significatifs » que la révolte contre la présence de Roms sont aussi invoqués, par exemple par Robert Ménard, dans son article du 5 novembre, pour annoncer les prémices de la guerre civile (à Marseille, dans la cité des Créneaux, des heurts entre cette communauté et des résidents maghrébins excédés, et dans les rues de Hellemme, en banlieue de Lille, la révolte des habitants contre un maire trop complaisant...).
    Guerre civile, ou guerre ethnique, donc ?
    La libanisation se profilerait. Les références à notre passé deviendraient alors obsolètes, et nous tendrions alors vers un état qui se généralise sous le signe du « choc des civilisations », réalité sans doute envisageable, si les représentants de la « diversité » étaient, dans leur ensemble, autre chose que des aspirants à la consommation de masse, comme tout français de souche américanisé, et que la racaille banlieusarde, loin d'être islamisée, n'était pas adepte d'une sous-culture importée de Nouillorque, comme la sous-culture bobo nous vient de Los Angeles.
    Un autre facteur de « Guerre civile », beaucoup plus convaincant, est souligné : la crise, la paupérisation progressive du peuple, la précarisation des personnes, et, parallèlement, la perte d'identité d'un peuple ancien, européen, chrétien, de tradition gréco-latine, l'abandon, par les élites, de la souveraineté de la Nation, de son indépendance, de sa puissance, au profit des multinationales, de la finance apatride, et de l'hyper puissance américaine.
    Indéniablement, s'il faut chercher la genèse du malaise qui réduit les Français à la « désespérance », il est sans doute nécessaire de la trouver dans ce traumatisme, souvent inconscient, qui traduit le contrecoup d'une chute dans les abîmes de l'oubli historique, « destinal », et le déshonneur de l'asservissement et de la vassalisation.
    Car la guerre existe, elle est bien là, dans la vie publique, mais aussi dans notre vie quotidienne, et jusque dans nos consciences et nos cœurs. Les Français ne le savent pas, mais ils éprouvent cette guerre, comme les mélancoliques, les « déprimés », comme l'on dit, subissent dans leur corps et leur esprit, les douleurs de leur existence, ou de l'anéantissement de celle-ci.
    A l'échelle nationale, c'est bien là notre fatalité. Il ne sert de rien de chercher pathétiquement un bouc émissaire à notre chagrin, à notre auto-destruction. S'en prendre aux immigrés, fantasmer sur l'islam (qu'on connaît mal), s'engluer les méninges dans les écumes de haine et de mépris, ne nous sortiront pas d'un pas de notre malheur. La France, héritière de l'humanisme antique et de la générosité catholique, et, admettons, de la Révolution, ne saurait, sans se renier, verser dans le ressentiment et la lâcheté. C'est là le véritable esprit de la Résistance.
    Mais peut-être au fond ces stratégies d'affrontement ne visent-elle qu'une chose : tout en éludant les vraies causes de la désintégration (libérale), elles servent à jeter les bases d'un Etat sécuritaire démagogique, manipulant les masses, et assurant le maintien et l'omnipotence de ceux qui veulent, in fine, universaliser le règne de la marchandise (confondu avec une certaine laïcité) et instaurer, en Occident, dans un premier temps, un Etat transnational, « humaniste », capable de rétablir l' « ordre », comme le shérif, Manuel Valls hypertrophié, dans un village du Far West, où les habitants ont la fâcheuse habitude de s'étriper. La rhétorique de la Guerre civile aura, dans cette optique, été d'un utile secours...

    Claude Bourrinet http://www.voxnr.com/

  • Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    Le Vlaams Belang rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie

    BRUXELLES (via le site de Lionel Baland) - Le Vlaams Belang (VB) rejette la proposition de loi visant à poursuivre l’islamophobie. Le VB entend défendre la liberté d’expression et affirme le fait que le terme « islamophobie » est conçu afin de pouvoir poursuivre toute critique de l’islam. Ensuite, il estime que l’islamophobie est un fait démocratique de résistance face à une religion totalitaire.

    Le Vlaams Belang dénonce le comportement des socialistes, tant néerlandophones que francophones, qui, par pur électoralisme, sont de plus en plus alliés à l’islam. Filip Dewinter parle même d’« islamo-socialisme ». Selon lui, l’islamophobie n’existe pas au sens littéral du terme : « Le fait d’avoir une peur irrationnelle de l’islam », car il n’est pas irrationnel mais acceptable et justifié d’avoir peur de l’islam, une religion totalitaire, théocratique, à  l’attitude discriminante envers le femmes et violente.

    Le Vlaams Belang rappelle enfin que que cette proposition de loi tend à réduire la liberté d’expression. De plus, reprécise le VB,celui qui se sent blessé ou heurté dans ses croyances religieuses peut déposer plainte sur base de la législation actuelle.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info

  • Violation des droits de l'homme : la France de François Hollande comparable à la Biélorussie de Loukachenko

    Manif pour tous : le Conseil de l’Europe saisi pour les violences policières

    Une question écrite dénonçant une « répression croissante » a été adressée par un élu italien au Comité des ministres.

    Il est plutôt habitué à dénoncer les violences policières dans les républiques du Caucase… Voilà que le Conseil de l’Europe se penche sur la « répression croissante » contre les opposants au mariage gay en France ! Le Comité des ministres de cet organisme siégeant à Strasbourg vient d’être saisi par l’Italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, d’une question écrite mettant en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira.

    « Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l’objet d’une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d’un État membre du Conseil de l’Europe ». « Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l’ordre. Régulièrement, des passants dans la rue sont arrêtés et verbalisés seulement en raison du port d’un vêtement à l’effigie du mouvement. » « Quelles mesures, demande le parlementaire, le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ? » Le Comité des ministres, qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l’Europe et exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces États de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit, devrait répondre avant la fin du mois.

    Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé ( Luca Volontè (PPE) )

    Mais si jamais la réponse n’était « pas satisfaisante », prévient l’Italien, il ne s’en tiendrait pas là. « Les abus de pouvoirs de ces dernières semaines seraient une nouvelle raison d’insister, indique-t-il. Rendez-vous compte qu’une femme handicapée a été battue à Caen par la police ! Ce sont des violations des droits de l’homme comme on en voit en Ukraine ou en Biélorussie ! Si l’on veut être crédible en défendant les droits de l’homme, on ne peut pas accepter que l’un de nos membres ne les respecte pas… »

    Directeur de l’European Center for Law and Justice, une ONG chrétienne accréditée auprès du Parlement européen et des Nations unies, Gregor Puppinck fera lui aussi un suivi. « On envisage, explique-t-il, de soumettre un mémoire en soutien à cette question écrite. » En attendant, Luca Volontè continue d’accumuler « de nombreux témoignages, vidéos et photos », enrichis « malheureusement presque quotidiennement ».

     « Le gouvernement français sait maintenant qu’il est observé et aura à se justifier !, lance-t-il. S’il ose continuer, je rassemblerai facilement de nombreux collègues derrière moi pour déposer, pourquoi pas, une proposition de résolution. »

    Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Du discrédit de la Commission européenne archive 1999

    Pour la cinquième fois, la Commission européenne échappe à la censure du très timide Parlement européen. Un scandale qui intervient après l'euphorie des milieux financiers et de la modification honteuse de la Constitution qui prive la France de sa souveraineté. D'un côté on abandonne le franc, de l'autre le contrôle de l'immigration au profit d'une bureaucratie impliquée dans l'affairisme et soupçonnée de corruption.
    Les eurocrates de Bruxelles, qui prétendent gouverner les nations, sont discrédités et jamais les parlementaires européens n'ont manifesté une telle défiance. Certes, ils n'ont pas été jusqu'au bout, mais ceux qui prétendent régenter les autres se retrouvent contrôlés par un comité d'experts... Comme quoi on trouve toujours plus bureaucrate que soi.
    La Commission européenne se trouve hiérarchiquement juste au dessous du Conseil européen, organe de décision représentant les nations, et qui donne des directives préparées par ladite Commission. Elle est la cheville ouvrière et décisionnaire de l'Europe mondialiste.
    Elle est composée de vingt commissaires désignés par leurs gouvernements respectifs, des fromages souvent lots de consolation comme le prouve la présence, pour la France, de l'ancien et calamiteux Premier ministre socialiste, Edith Cresson qui, rejetée de Paris, aurait dû se faire oublier à Bruxelles. On a du mal à croire que l'apparition de son nom au cœur du scandale en compagnie de l'Espagnol Manuel Marin, est due à la seule méchanceté des médias allemands comme elle le prétend.
    Ce que l'on reproche à Manuel Marin et ses semblables, et dont il ne devra pas rendre compte - sauf si le comité d'experts que Jacques Santer, le président discrédité de la Commission, a dû accepter pour sauver son organisme, en décidait autrement - c'est tout de même une fraude gigantesque à l'aide humanitaire... C'est dans ce domaine que les fraudes sont les plus évidentes, pas les seules, mais les plus choquantes, ont été trouvées. Les crédits sont tellement multipliés que le personnel en place, débordé, fait appel à des consultants extérieurs, à des sociétés écrans. On connaît le processus. On agit dans l'urgence et, au passage, on se sert un peu dans la caisse, toujours pour la bonne cause, on établit des contrats bidon, des aides exagérées avec fausses factures à l'appui. Pour cent fois moins, le moindre petit maire qui fait tailler son jardin par un employé municipal se retrouverait en prison. Les fraudeurs de l'eurocratie, eux, doivent se sentir comme certains jeunes délinquants en banlieue : intouchables. Sauf que Santer et la Commission sont discrédités et sous tutelle. La Commission de Bruxelles termine son mandat sur un constat d'échec et dans un climat délétère, son action eurocratique s'en trouve paralysée.
    De ce scandale peut sortir un bien. À quinze jours de l'euphorie et en plein abandon de la souveraineté française, l'Europe est ramenée à ce qu'elle est : une construction sans âme et sans peuple, régie par des fonctionnaires vivant dans l'affairisme et risquant à chaque instant de devenir de super-Tapie en super-Carignon. Si ce n'est déjà fait...
    National Hebdo du 28 janvier au 3 février 1999

  • L'immigration « nécessaire » : BRUXELLES REVIENT À LA CHARGE

    La Commission européenne revient à la charge sur le thème de l'immigration nécessaire.  Mais elle a dû mettre de l'eau dans son vin, car nombre d'Etats refusent de la suivre. Y compris, curieusement, la France...

    Au début de l'année, la Commission avait publié un « livre vert » dans lequel elle appelait à une relance de l'immigration en Europe, rendue nécessaire selon elle par le déclin démographique (considéré comme inéluctable), et donnait diverses pistes pour mettre ce projet en œuvre. Le livre vert fut généralement accueilli dans un silence gêné par des gouvernements qui veulent bien se soumettre aux instances européennes, mais sont confrontés à une opinion publique jugeant qu'il y a trop d'immigration, et non pas assez.
    Près d'un an a passé, et la Commission européenne remet son ouvrage sur le métier. Après avoir établi les principes et le diagnostic dans son livre vert, elle présente son programme de développement de l'immigration économique, censé résulter de la "consultation" des Etats sur le livre vert. D'ici 2009, elle proposera pas moins de quatre directives en ce sens.
    Cela dit, ces directives ont une portée très limitée, car elles concernent les conditions d'entrée et de séjour de catégories très précises de travailleurs (personnes hautement qualifiées, saisonniers, salariés transférés au sein de leur entreprise, stagiaires rémunérés).
    Autrement dit, la montagne accouche d'une souris. La raison en est que ces directives doivent être adoptées à l'unanimité, et que plusieurs gouvernements sont ouvertement ou secrètement hostiles à l'ouverture des frontières de leur pays à un surcroît de main d'œuvre immigrée. Sur ce plan, l'Allemagne de Schroeder a joué un rôle considérable. C'est en effet grâce à l'Allemagne que les directives sur l'immigration doivent être prises à l'unanimité. Le traité d'Amsterdam stipulait que dans un délai de cinq ans toutes les politiques d'immigration seraient du domaine communautaire. C'était l'abandon essentiel de souveraineté nationale que comportait ce traité. Mais au bout des cinq ans, à savoir fin 2004, l'Allemagne a catégoriquement refusé que la politique d'immigration légale puisse être définie à la majorité. Seule la lutte contre l'immigration illégale est désormais communautaire. A savoir nulle, bien entendu, et empêchant les gouvernements de prendre les mesures adéquates, s'ils en avaient l'intention.
    Quant à l'Allemagne de Merkel, elle vient d'annoncer sa volonté de remplacer 10 % des travailleurs agricoles saisonniers étrangers par des chômeurs allemands. Ce qui est diamétralement contraire à l'un des projets de directive ...

    Ce n'est pas une priorité, murmure la France
    Fort curieusement, l'un des gouvernements qui ont réduit comme peau de chagrin les velléités de la Commission européenne est celui... de la France. En effet, dans sa réponse, très confidentielle, à la consultation de Bruxelles, la France a fait valoir que, pour elle, « le recours à une main d'œuvre immigrée n'est pas actuellement une priorité ». C'était une fin de non-recevoir. Polie et diplomatique, mais claire. A quoi s'ajoutait cette précision : « L'effet concret des différents dispositifs d'immigration régulière sur les flux d'immigration clandestine n'a pas été démontré à ce jour. » C'était là un rejet sans ambiguïté de l'argument infantile (repris aujourd'hui dans le projet de la Commission) selon lequel une ouverture organisée des frontières à l'immigration légale supprimerait une bonne part de l'immigration clandestine.
    On ne peut que constater la flagrante contradiction entre la réponse de la France à Bruxelles et les propos de Villepin et Sarkozy sur "l'immigration choisie", venus directement du livre vert de la Commission. II y a là un double jeu qui laisse perplexe.
    Quoi qu'il en soit, l'immigration légale, non pas de travail, mais de peuplement (par le regroupement familial) se poursuit de plus belle, et l'immigration clandestine continue de déferler...
    Yves Daoudal National Hebdo du 12 au 18 janvier 2009

  • Lille : opération ” Hollande m’a bâillonné “

    Les Enfants des Géants, pour symboliser le mépris d’Hollande pour le peuple français on décidé de bâillonner toutes les statues de leur ville, LILLE, et d’inscrire dessus "Les Lillois bâillonnés", ou "Hollande m’a tué"

    Le Printemps français

  • Ces gouvernements socialistes qui privatisent

    Ces gouvernements socialistes qui privatisent
    Jean-Marc Ayrault a affirmé, dimanche 5 mai au 20 heures de TF1, que le gouvernement envisageait de réduire la participation de l’Etat dans le capital "d’un certain nombre d’entreprises publiques" pour consacrer ces sommes à l’investissement.

    L’annonce du premier ministre modulée par le ministre

    "Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’État est très important nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget", a déclaré le premier ministre. Jean-Marc Ayrault a donné l’exemple des 20 milliards d’euros qui seront nécessaires pour financer l’installation du très haut débit pour Internet sur tout le territoire.

    Pour autant, cette décision du gouvernement français ne marque pas "le retour des privatisations", a indiqué lundi le ministre de l’économie, Pierre Moscovici. "C’est une gestion fine du capital de l’État, en conservant son rôle d’État stratège, a déclaré le ministre sur I-Télé. Ce qui est crucial aujourd’hui, c’est la relance de notre économie, la croissance, la création d’emplois, et pour cela il faut tout faire pour investir et le faire sans creuser les déficits."

    Le ministre a refusé de dévoiler le nom d’entreprises qui pourraient être concernées, mais a affirmé que l’idée générale pouvait être "de jouer ici où là ; cela peut être réduire les taux de participation, cela peut être vendre des participations non stratégiques". Il a exclu que les cessions portent sur l’ensemble du capital, l’ensemble des participations de l’État représentant un peu plus de 60 milliards d’euros. « Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget », avait déclaré dimanche le Premier ministre.

    Rappels de définitions

    La privatisation est l’opération consistant à transférer par la vente d’actifs, une activité, un établissement ou une entreprise du secteur public au secteur privé. La privatisation est dite partielle si seulement une partie du capital est vendue. L’opération inverse de la privatisation est la nationalisation.

    Les objectifs, souvent idéologiques, de la privatisation peuvent être multiples :

    - réduire l’interventionnisme de l’État dans l’économie,
    - ouvrir à la concurrence un domaine d’activité jusqu’alors en situation de monopole,
    - donner plus de souplesse aux entreprises (nomination des dirigeants, prises de décision),
    - apporter des recettes supplémentaires à l’Etat (mais ces recettes n’ont lieu qu’une seule fois)

    Les adversaires des privatisation considèrent que certains secteurs d’activité n’ont pas vocation à appartenir au secteur privé, mais doivent rester dans le giron de l’État ou de la collectivité :

    - Les secteurs stratégiques comme l’eau, l’électricité.
    - Les secteurs où les infrastructures représentent un investissement tel que celui-ci ne peut être réalisé que par l’ensemble de la collectivité : réseau ferré, réseau d’accès de télécommunication, autoroute, distribution postale. Les excès du libéralisme en matière de privatisation ont montré leurs limites dans ces domaines : électricité en Californie, réseau ferré en Angleterre.
    - Les secteurs de monopole de fait : aéroports.
    - Les secteurs d’intérêt général.

    A l’inverse, la nationalisation est l’opération de transfert à la collectivité nationale des moyens de production privés : entreprises, terres, etc.

    La nationalisation d’une entreprise consiste pour un État à entrer dans le capital de celle-ci à plus de 50% afin d’en prendre le contrôle direct. Elle peut s’opérer soit par une indemnisation des propriétaires privés (ex : nationalisations du gouvernement Maurois en 1982) soit par une confiscation sans contreparties financières (ex : lors d’une révolution, pendant ou après une guerre, comme dédommagement après un préjudice, etc.).

    Exemples de motivations des nationalisations :

    - accroître le patrimoine et la puissance publics,
    - prendre le contrôle des ressources naturelles et en tirer davantage de bénéfices,
    - réorienter la production et ses moyens dans le cadre d’une planification économique,
    - défendre l’intérêt national et la sécurité des approvisionnements dans un secteur économique considéré comme stratégique,
    - défendre l’intérêt collectif dans un monopole "naturel",
    - donner le contrôle de l’outil de production aux ouvriers.

    La privatisation n’a pas de camp

    A la lecture de ces définitions, il semblerait donc que les privatisations viendraient de gouvernements « capitalistes », et donc « de droite », alors qu’un gouvernement socialiste devrait s’appliquer à nationaliser.

    Certes sous le gouvernement Chirac, TF1, la Société Générale, Matra ou le groupe Suez, sont partis dans le domaine privé ; puis sous le gouvernement Balladur, ce fut le tour de Rhône Poulenc, d’Elf Aquitaine, de l’UAP, la SEITA, et Total.

    Mais paradoxalement, au jeu des privatisations, la droite ne fait pas mieux que la gauche. En effet, c’est le gouvernement de Lionel Jospin qui, pour l’heure, a été le plus prolifique en la matière.

    Entre 1997 et 2002, les socialistes ont cédé pour environ 27 milliards d’euros de participations publiques.

    Un chiffre qui, en cette période de crise et de dette grimpante, a de quoi faire rêver notre gouvernement actuel, et qui ne peut que nous faire deviner les intentions échappées de la bouche de Jean-Marc Ayrault, et vite reformulées par Pierre Moscovici.

    Les socialistes, rois de la privatisation ?

    Déjà avant le gouvernement Jospin, Michel Rocard , en 1990, avait ouvert le capital de Renault (rien que ça !).

    Ensuite, sous le gouvernement de Lionel Jospin, le record historique a été atteint (merci, messieurs les dirigeants actuels, de ne pas essayer de le battre, SVP !) :

    - Air France, 1999, ouverture du capital.
    - Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle)
    - Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital, recette : 1,8 milliard d’euros.
    - Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)
    - France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de francs.
    - Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital
    - Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital
    - Eramet, 1999.
    - GAN, 1998.
    - Thomson Multimédia
    - 1998, ouverture du capital.
    - 2000, suite.
    - CIC, 1998.
    - CNP, 1998.
    - Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.

    L’ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de francs en cinq ans.

    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui songe à « réduire la participation de l’État dans le capital d’un certain nombre d’entreprises publiques », a tout de même déjà agi en la matière :

    - Mars 2013 : cession de 3,12 % du capital de Safran, ce qui a rapporté 448,5 millions d’euros à l’État qui détient encore 27,08 % du capital.
    - Avril 2013 : cession de 3,66 % du capital d’EADS, ce qui a rapporté 1,2 milliard d’euros à l’État qui s’est engagé à céder encore 0,4 à 0,5 % du capital.
    - Avril 2013 : Arnaud Montebourg se déclare en faveur de baisse de la participation de l’État dans certaines entreprises et évoque en particulier, sans les citer, EDF et GDF Suez.
    - Mai 2013 : Jean-Marc Ayrault envisage une baisse du taux de participation de l’État dans le capital de certaines entreprises.

    Vu que le processus était déjà engagé avant que notre premier ministre ne l’évoque, les paris sont ouverts : « quelles vont être les prochaines victimes de « réductions de taux de participation » de l’État ?

    Rappels de définitions (bis) et conclusions

    Le socialisme est une doctrine politique et économique qui vise, à l’inverse du modèle libéral, à réformer le système de propriété privée des moyens de production et d’échange et à l’appropriation de ceux-ci par la collectivité. Les valeurs fondamentales du socialisme sont : l’absence de classes, l’égalité des chances, la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, la lutte contre l’individualisme, l’intérêt général partagé et prévalant sur les intérêts particuliers...

    Dans la théorie politique marxiste, le socialisme est la période de transition entre l’abolition du capitalisme et l’avènement du communisme avec la disparition de l’État. Pendant cette période, la "dictature du prolétariat" s’exerce par l’intermédiaire de l’État sur l’ensemble de la société.

    Chez les non marxistes, le socialisme est la dénomination générale des doctrines des partis qui cherchent à rénover l’organisation de la société en vue de la justice sociale et de l’émancipation individuelle de chacun dans le respect de la dignité.

    Historiquement, le libéralisme est une doctrine politique, apparue au XIXe siècle, qui réclamait la liberté politique, religieuse, économique, etc., dans l’esprit des principes de 1789. L’anglais John Locke (1632-1704), qui a fait de l’individu et de ses droits inaliénables (liberté, propriété...) le centre et l’origine des relations sociales, en fut l’un des précurseurs.

    En matière politique, le libéralisme est, de nos jours, une attitude qui défend la démocratie politique et les libertés individuelles (opposé : totalitarisme).

    En matière économique, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Le principe fondamental du libéralisme est qu’il existe un ordre naturel qui tend à conduire le système économique vers l’équilibre. La loi de l’offre et de la demande, par exemple, conduit à l’équilibre entre la production et la consommation sous réserve de liberté des marchés et de libre concurrence, seules censées garantir l’ajustement optimum des ressources disponibles (offre) à la demande. S’il peut agir librement, l’homme en tant que premier agent économique peut atteindre cet ordre naturel. Les intérêts de l’individu et de la société sont alors convergents.

    Le libéralisme économique s’oppose au contrôle par l’Etat des moyens de production et à l’intervention de celui-ci dans l’économie, si ce n’est pour coordonner les entreprises ou garantir un marché équitable (opposé : étatisme, dirigisme, socialisme, communisme).

    Les variantes du socialisme sont nombreuses. Leur caractéristique commune est moins la remise en cause de la propriété privée que la recherche d’une plus grande justice sociale. Ces mouvements s’opposent sur d’autres sujets fondamentaux comme le rôle de l’État, le parlementarisme, la démocratie directe...

    Historiquement, des formes de "socialisme" sont apparues dans l’Antiquité et au Moyen Age (Anabaptisme), mais c’est au XIXe siècle, en réaction aux conséquences sociales et économiques néfastes de la "révolution industrielle", qu’est né le socialisme moderne :

    - Le socialisme utopique dont le but est de rendre le monde plus heureux (Début du XIXe), avec Fichte, Saint-Simon, Proudhon, Owen...
    - Le socialisme scientifique ou marxisme, théorisé par Karl Marx et Friedrich Engels, qui nécessite la lutte des classes et la suppression du capitalisme.
    - Le communisme russe (ou bolchevisme) développé par Lénine, avec la suppression de la propriété privée.
    - Le socialisme réformiste (par opposition à révolutionnaire) rejetant la violence et s’appuyant sur l’Etat pour réaliser la transformation sociale.
    - Le socialisme autogestionnaire ou libertaire, partisan de la suppression immédiate de l’Etat et qui, au sein de la classe ouvrière, défend l’autogestion et le fédéralisme.
    - Le socialisme démocratique, apparu après la Seconde Guerre mondiale, est issu du socialisme réformiste. Il préconise des réformes sociales pour améliorer la situation des salariés et de ne transférer à la collectivité (nationalisation) que les moyens de production les plus importants. On le retrouve dans les partis "socialistes", "travaillistes", "socio-démocrates" européens.

    Le projet global du libéralisme, mis en oeuvre à partir des années 80, consiste à transformer la société pour qu’elle réponde pleinement aux exigences du capitalisme :

    - libre circulation des capitaux,
    - mise en concurrence des travailleurs et nivellement par le bas des salaires et droits sociaux,
    - suppression de services publics,
    - suprématie absolue de l’économie.

    Le libéralisme est devenu le fondement des grandes instances mondiales, comme l’OMC ou le FMI qui par leur supranationalité échappe à toute légitimité démocratique. Il est le seul modèle enseigné dans les grandes écoles où aucune autre vision n’est étudiée. Il est la seule logique des grandes entreprises et du capitalisme et tend à devenir la seule référence des gouvernements, de droite comme de gauche.

    Présenté comme loi naturelle, le libéralisme devient alors intouchable, ce qui lui permet d’échapper aux aléas électoraux du jeu démocratique.

    Alors, socialistes, nos dirigeants ? Laissez-moi rire !
    Chien Guevara http://www.voxnr.com/

  • Les Femen dimanche contre Jeanne d’Arc ?

    C'est ce que croit savoir NDF en exclusivité :

     

    "Deux Femen, Inna Shevchenko et Oksana Shachko, ont réservé une chambre à l’hôtel Régina situé place des Pyramides à Paris où elles ont été aperçues et formellement identifiées samedi soir. Il est probable qu’elles préparent une action car c’est justement place des Pyramides que s’achèveront dimanche matin plusieurs manifestations en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc et « contre le mondialisme » organisées par différentes organisations nationalistes (Action française, Troisième voie, Synthèse nationale, Renouveau français, JNR, Europe identité, etc.), l’après-midi, le défilé de l’Institut Civitas. Contactée par Nouvelles de France, la direction de l’hôtel Régina affirme n’être au courant de rien et n’a pas souhaité réagir à la présence des Femen dans son établissement".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents : Etat des lieux en Europe

    Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l’école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l’école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l’école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel »[1]pour « permettre à chaque élève de s’émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre »[2]. Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que « dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres »[3].

    L’un de ces déterminismes serait l’identité de genre ; la déconstruction des stéréotypes de genres est conçue comme un moyen d’émancipation des enfants. Le projet de « refondation de l’école de la République » prévoit à présent que « l’éducation à l’égalité de genre » devienne une mission de l’école élémentaire, dès l’âge de 6 ans, « afin de substituer à des catégories comme le sexe (…) le concept de genre qui (…) montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites »[4]. Cette volonté ressort également du récent rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales[5] qui recommande que l’école s’engage dans la « lutte contre les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge », qu’elle déconstruise « l’idéologie de la complémentarité » homme-femme pour « tendre vers une société » égalitaire. A cette fin, ce rapport recommande notamment aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et « filles » par les termes neutres « amis » ou « enfants », de raconter des histoires dans lesquels les enfants ont deux papas ou deux mamans, etc. Il s’agit, dit le rapport, d’empêcher la « différenciation sexuée » et l’intériorisation par les enfants de leur identité sexuelle. Outre ces aspects relatifs à la théorie du genre, la morale laïque promue par le projet de « refondation de l’école de la République » est aussi source d’inquiétudes. Ce projet de loi vise à refonder la société via l’école ; il est complémentaire du projet Taubira qui « refonde » la famille via le mariage. Comme l’indique M. Peillon, « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles » [6]. [...]

    Grégor Puppinck - La suite sur Zenit.org

    http://www.actionfrancaise.net