CERTES moins médiatisée que le G20 de Londres, la conférence simultanément organisée par l'Université de New York sur la crise du système financier international méritait une grande attention. Placée sous la direction de Paul Volcker, ancien président de la Federal Reserve et président du Conseil de Redressement Economique d'Obama, elle réunit des spécialistes de renom comme John Gapper, économiste en chef du Financial Times, Matt Richardson, analyste proche de Nouriel Roubini, ou Myron Scholes, Prix Nobel 1997 d'Economie, qui fut impliqué en 1998 dans le crash financier du fonds d'investissements pourris Long Term Capital Management. Il fut l'inventeur des « produits bancaires dérivés » toxiques, dont on estime qu'ils représentent 1,5 "quadrillion" de $, c'est-à-dire 150 000 milliards de $ - ce qui renvoie les 5 000 milliards de $ débloqués lors du G20 à une aimable plaisanterie.
Au cœur de la réunion de New York, cette question fondamentale des produits dérivés se réduisit, à Londres à un contrôle « plus strict » du monde financier pour faire plaisir au tandem Sarkozy-Merkel. Tandis que Stephen Harper, le Premier ministre canadien, résumait bien la phobie ambiante du protectionnisme : « Il est clair que la globalisation, les marchés ouverts, et le commerce libéralisé demeurent la base essentielle de notre système économique. Et formeront la base de tout rétablissement et de toute croissance économique future. »
C'est pourquoi, tandis qu'il était passé sous silence à Londres, le Glass-Steagall Act fut évoqué avec insistance par les congressistes de New York. Paul Volcker ayant suggéré de diviser en deux le système financier mondial - les banques commerciales pour deux tiers étant lourdement régulées et le dernier tiers laissé aux hedgejunds et autres produits plus libre -, John Gapper souleva l'embarrassante question : « Si vous voulez imposer un nouvel Acte Glass-Seagall, où envisageriez-vous de tirer la ligne de démarcation ? » Suscitant de Scholes, qui appartient évidemment à l'école de Chicago, une réaction qui est en fait au cœur de tout l'imbroglio actuel : « Si nous internationalisons tout, nous finissons avec des règlements qui asphyxieront toute liberté et toute innovation » En d'autres termes, contrôlez et limitez le système financier mondial et ne vous attendez pas à la croissance que le monde a connue depuis vingt ans. Mais si vous voulez cette croissance à l'échelle du monde, ne venez pas vous plaindre ensuite de réajustements sanglants comme ceux actuellement expérimentés.
CE GLASS-STEAGALL ACT QUI EST TABOU
Dans les années 1900, n'importe qui pouvait acheter des actions sans disposer d'argent et en spéculant sur les marchés mondiaux. Dès 1904, un premier crash boursier en résulta sans que rien ne soit corrigé. On sait ce qu'il advint un quart de siècle plus tard. Aussi, en 1932/1933, une banque sur cinq ayant fait faillite, le Congrès Américain votait cette loi qui, en même temps qu'elle créait le FDlC (Corporation Fédérale de Dépôt d'Assurance) afin de garantir les opérations bancaires jusqu'à 250 000 $, plaçait la spéculation sous contrôle et renforçait le pouvoir de la Réserve Fédérale sur le Crédit. En fait le Glass-Steagall Act répondait très exactement au type de crise financière actuelle. L'économie mondiale vivra dans ce cadre jusqu'aux années 1960 lorsque, sous la pression des grosses banques d'affaires, notamment la Morgan, CitiCorp, la Chase Manhattan, se constitue un puissant lobby destiné à éliminer la loi encombrante. Le combat va durer jusqu'en 1987 et aboutir au remplacement, à la tête du Fed, de VoIcker, qui s'y opposait, par Greenspan, lui-même ancien directeur de J.P. Morgan. Dès 1989, la Réserve Fédérale introduisait des dérogations au Glass-Steagall Act dont la suppression ne trouvait pas de majorité au Congrès. Il faudra encore attendre dix ans d'un intense lobbying, en particulier de Sandy Weill (directeur de CitiGroup jusqu'en 2001, date à laquelle il rejoignit à la Federal Reserve de New York... Tim Geithner) et John Reed (qui après avoir présidé CitiCorp prit la tête du... New York Stock Exchange), pour que, à l'orée d'une campagne présidentielle décisive qui vit se déchaîner la puissance financière 5 milliards de $ déversés par les banques -, l'Acte soit révoqué le 4 novembre 1999 sur une très forte pression de l'Administration... Clinton.
Jusqu'au 2 juillet 1999, le moteur de cette impulsion fut Robert Rubin, ancien directeur de Goldman Sachs et Secrétaire au Trésor. Ayant démissionné, il devenait le bras droit de Sandy Weill à Citigroup. Actuel conseiller économique d'Obama, il interviendra personnellement avec Greenspan en novembre 1999 pour que les « produits dérivés » - notamment les CDS (Credits Default Swaps) et les OTC ou produits Hors Bilan -, échappent au contrôle de la CFTC, l'autorité de lutte contre les pratiques frauduleuses. Rubin fut remplacé au Trésor par Larry Summers qui conduisit toutes les tractations menant à la suppression du Glass-Steagall. Summers est aujourd'hui à la tête du Conseil Economique National, chargé de la politique économique du Messie.
LE VOL ORGANISÉ DES CONTRIBUABLES
Reste alors le rôle joué par Timothy Geithner, l'ancien président de la toute puissante Federal Reserve de New York. Contrairement à ce que l'on dit, son PPPIP ou Programme d'Investissement en Partenariat Public-Privé n'est nullement destiné à restaurer un système de crédit sain en faveur des familles et des petites entreprises. Il n'a d'autre but que de déverser des milliers de milliards de $ dans les banques et les multinationales totalement responsables de la crise. Et quand ce protégé d'Henry Kissinger déclarait récemment à la télévision qu'il « n'entendait pas soutenir les banques précaires aux dépens des solides », il celait deux choses. D'abord que c'est exactement ce que fait le PPPIP. Ensuite que ces banques fragiles qui sont au nombre de cinq détiendraient, selon le rapport trimestriel du Contrôleur de la Monnaie sur le Commerce Bancaire et l'Activité des Produits Dérivés, 96 % des produits toxiques US. Il s'agit de : JP Morgan-Chase, 66 000 milliards de $ de produits toxiques ; Bank of America, 38 000 milliards ; Citibank, 32 000 milliards ; la défunte Goldman Sachs, 30 000 milliards ; Wells-Fargo-Wachovia, 5 000 milliards; et en sixième position HSBC-Bank USA, 3 700 milliards.
Ainsi, par exemple, les 180 milliards de $ que les sbires d'Obama ont déversés dans AIG ont servi à payer les encours toxiques que cette banque devait à Goldman, Citi-Bank, Morgan Chase et Bank of America. En d'autres termes, 180 milliards de $ jetés dans un puits sans fond.
En fait, un observateur aussi perspicace de l'évolution de notre monde que l'économiste William Engdahl explique avec clarté que les États-Unis disposent de la législation pour sortir de ce cloaque. Il suffirait d'expulser les banquiers irresponsables - Sandy Weill, par exemple, est un philanthrope qui distribue chaque année des millions de $ à ceux dont il a besoin - puis de désintégrer ces banques, fût-ce au détriment des actionnaires, pour revendre au public ce qui est encore sain. Or, c'est précisément ce que les Geithner, Rubin et Summers ont mission d'empêcher. Débarquer Rick Wagoner, le PDG de General Motors, cela donne le change. Autre chose est de s'en prendre à ces quelques personnages qui ont financé l'élection d'Obama afin qu'il garantisse la permanence du système financier mondial. Soit James Dimon, d'origine "turco-grecque" pour JP Morgan, Ken Lewis pour Bank of America, l'Indien Vikram Pandit pour CitiBank, Richard Kovacevich pour Wells-Fargo-Wachovia et l'Irlandais Michael Geoghegan pour HSBC-Bank of USA.
Au-delà du déferlement euphorique entretenu autour de l'imposture Obama, on notera que de plus en plus d'économistes jusque-là choyés par les media ne cachent plus leur exaspération devant les décisions prises par l'équipe présidentielle pour parer à la crise. Le 24 mars : à l'annonce du Plan Geithner, le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz s'exprimant à Hong Kong, lors de la Conférence de l'Investissement Asiatique du Crédit Suisse, soulignait que ce plan allait « voler les contribuables américains » et que de surcroît, si l'économie restait faiblarde, il avait peu de chances de réussir, car il était « très profondément défectueux » et finirait par provoquer une colère généralisée.
L'ennui, pour l'équipe de bras cassés qui prétendent régler la crise financière, est que Stiglitz n'est pas le seul à protester. Paul Krugman, par exemple, Prix Nobel d'Economie 2008, appartenant à la même tribu que Geithner, Summers, Bernanke et Stiglitz, constatait le 5 mars dans le New York Times : « Lorsqu'elle est confrontée aux banques, l'administration Obama tremble » et prédisait : « La vérité est que le Plan Geithner-Bernanke n'a aucune chance de voler ». Pessimisme partagé par Jeffrey Sachs, l'ancien professeur d'économie de Harvard qui est au cœur du dispositif mondial de développement économique global basé sur le prétendu Réchauffement Climatique. « Le Plan Geithner-Summers, écrivait-il le 26 mars dans une chronique d'une surprenante virulence, est une tentative à peine voilée de transférer des centaines de milliards de $ des fonds des contribuables US vers les banques commerciales en achetant aux banques, très au-dessus de leur cours, leurs produits toxiques. » La promenade européenne du Messie et de sa greluche, décidément, ce n'était que de la com !
Jim REEVES. Rivarol du 24 avril 2009
magouille et compagnie - Page 2401
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Le gang Obama, protecteur des banques toxiques
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Méridien Zéro - Manipulations médiatiques, invité : Romain Lecap
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Marine Le Pen : "L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons"
Dans l'émission "Face à face" du 11 mars dernier sur i>Télé, Marine Le Pen est interrogée par Christophe Barbier qui, lui, au contraire de beaucoup d’autres journalistes, ne se sent pas obligé de montrer son hostilité à la présidente du FN. Il pose des questions et accorde de l’importance aux réponses. En somme, du travail de vrai journaliste. Tout à son honneur, même s’il pense autrement. Pour une fois, Marine Le Pen n’a pas à faire face à un tribunal d’inquisition et peut s’exprimer.
L’entretien porte sur :La mort d'Hugo ChavezMohamed MerahL’intégrisme islamique et les avancées de l'islam dans la société française"On n'est pas en Arabie saoudite ici, on n'est pas au Qatar, on est en France. L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons !", dit-elle sur ce dernier sujet. Elle évoque également l'enfumage et la politique néfaste d'austérité du gouvernement socialiste ainsi que les prochaines élections municipales en 2014. (voir la vidéo ICI)
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Skype dans le collimateur de Big Brother
Skype est un logiciel de Microsoft qui permet de communiquer d’ordinateur à ordinateur, par messages écrits mais aussi en téléphonant (avec une connexion internet), le tout gratuitement.
Un des points intéressants de Skype, pour les dissidents, est qu’il est impossible (ou du moins très difficile) d’intercepter les communications. Evidemment cela ne plait pas aux services français, alors que la République cherche à contrôler toujours plus les actes et même les pensées des citoyens.
Nous venons d’apprendre que le président de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pleurniche auprès du procureur de la République.
Un petit passage au sein de son communiqué (souligné par nous) nous laisse deviner la vraie motivation de cette démarche :« Le président de l’ARCEP informe le Procureur de la République de Paris d’un manquement possible de la société SKYPE à son obligation de se déclarer en tant qu’opérateur de communications électroniques en France
Paris, le 12 mars 2013
La société Skype Communications S.à.r.l. (ci-après, « la société Skype »), dont le siège social est établi au Luxembourg, propose aux internautes français des services qui permettent de passer des appels téléphoniques, depuis ou vers un terminal connecté à internet, par exemple un ordinateur ou un smartphone, au moyen du logiciel proposé par une autre société du groupe Skype, la société Skype Software S.à.r.l.Si tous les services fournis par la société Skype ne constituent pas des services de communications électroniques, tel paraît en revanche être le cas du service permettant aux internautes situés en France d’appeler, depuis leur ordinateur ou leur smartphone, des numéros fixes et mobiles, situés en France ou ailleurs dans le monde. En effet, ce service consiste à fournir un service téléphonique au public.L’ARCEP rappelle que l’exercice en France d’une activité d’opérateur de communications électroniques ne requiert pas d’autorisation administrative, mais seulement une déclaration préalable, conformément à l’article L. 33-1 du code des postes et des communications électroniques (CPCE). La méconnaissance de cette obligation constitue cependant une infraction pénale.
Le fait d’exercer une activité d’opérateur de communications électroniques, en particulier le fait de fournir un service téléphonique au public, implique également le respect de certaines obligations, parmi lesquelles figurent notamment l’acheminement des appels d’urgence et la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation des interceptions judiciaires.
L’ARCEP a par conséquent demandé, à plusieurs reprises, à la société Skype de se déclarer auprès d’elle en tant qu’opérateur de communications électroniques, ce que la société Skype n’a pas fait à ce jour.
Afin de veiller au respect de ces dispositions essentielles du droit des communications électroniques en France, le président de l’ARCEP vient d’informer, conformément à l’article L. 36-10 du CPCE, le Procureur de la République de Paris de ces faits, qui sont susceptibles de recevoir une qualification pénale. »
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Les médias dominants et le « parti révolutionnaire »
Année d’élections majeures et donc a priori année commercialement juteuse, les ventes des « grands » hebdomadaires politiques et de la presse quotidienne ont cependant continué à reculer en 2012 a-t-on appris il y a quelques jours. Une dégringolade entamée depuis de longues années, que nous évoquions en janvier dernier et que Bruno Gollnisch impute, comme d’autres, à la concurrence des méfias digitalisés et des gratuits, au recul de la lecture chez les jeunes adultes, au consensus idéologique qui règne dans ce milieu fortement auto-référencé, au formatage des esprits des journalistes qui penchent très majoritairement à gauche. Selon les résultats parus dans le «Baromètre annuel de la confiance dans les médias » TNS-Sofres/La Croix que nous évoquions le 22 janvier, en 2011 63% des sondés pensaient que les journalistes « ne résistent pas aux pressions des politiques ». 58% estimaient que cette profession est «dépendante du pouvoir économique ». A la question de savoir « Si les choses se sont passées vraiment comme les médias les racontent », le oui était minoritaire dans le dernier baromètre, en recul de deux points pour la presse écrite, à 49%.
Concrètement à l’exception du Point qui progresse très légèrement et du Nouvel Observateur qui se maintient en 2012, Marianne dévisse sévèrement avec un recul des ventes de 7,75% ; Valeurs Actuelles et L’Express baissent de 0,82%. Pour ce qui est de la presse quotidienne, les baisses des ventes sont aussi très conséquentes pour La Croix (-1,7%), Le Figaro (-3 ,4%), Le Monde (-8,6%), Libération (-10,6%), Le Parisien (-12,1%)…
Jean-Yves Le Gallou Dans son ouvrage La Tyrannie médiatique, résumait Guillaume de Thieulloy dans Les quatre vérités hebdo, note que le formatage, le règne de la pensée unique dans les médias découle, nous l’avons vu, du poids de la gauche parmi les journalistes, mais aussi « du poids de la publicité qui conduit la plupart des journalistes à censurer toute information supposée identitaire (c’est-à-dire supposée trop hostile à l’uniformisation mondialiste ou à l’immigration) et, enfin, de l’ignorance arrogante des journalistes. »
Et ce citer en exemple « cette déclaration d’Anne-Sophie Mercier, alors journaliste à Charlie hebdo (…) :«Je suis pour une société de tabous. Je ne suis pas pour une société de la parole libérée. Je ne suis pas pour qu’on donne la parole au peuple. Et Le Gallou de commenter laconiquement : Pour une journaliste travaillant dans un journal satirique (?), avouons que ça ne manque pas de sel… Quoi qu’il en soit, quel aveu ! Cela aurait pu lui valoir un “Prix nunuche”. Pas du tout: elle a été recrutée par Le Monde en novembre 2011 ! ».
Cet état d’esprit de dhimmitude à l’endroit des puissants et de mépris vis-à-vis du peuple qui pense mal, mérite d’être encouragé par le Système. Avec nos impôts puisque les Français sont de plus en plus nombreux a refuser de payer directement les journaux qui souvent les insultent ou leur mentent.
Aussi, il faut se pincer pour le croire, c’est au nom de la défense du pluralisme qu’en 2009, lors des Etats généraux de la presse écrite, 200 millions d’euros supplémentaires par an ont été accordés aux « grands » journaux qui relayent l’idéologie dominante.
Le budget 2012 prévoit 272,8 millions d’euros d’aides directes auxquelles s’ajoutent les aides indirectes déduction forfaitaire de frais, TVA à taux réduit, subvention postale pour distribution de la presse en zone peu dense, exonération de charges sociales pour les colporteurs professionnels, investissement publicitaire de l’Etat…
En 2010 Ouest-France a ainsi touché 11,8 millions d’euros, Le Figaro 13,2 millions, Libération 14 millions, Le Monde 17 millions, Le Parisien 16,8 millions pour Aujourd’hui en France et 3 millions pour Le Parisien…
Le rapport 2013 de la Cour des comptes évalue à 5 milliards d’euros l’ensemble de ces aides « sur la période 2009- 2011 », ce qui dans le contexte de crise économique et sociale aiguë n’est pas rien !
Les médias, écrits ou audiovisuels, constate Bruno Gollnisch, sont donc regardés avec suspicion par nos compatriotes, mais soutenus à bout de bras par les pouvoirs publics et aux mains de grands groupes financiers qui ne sont nos amis. Médias qui ont certes contribué à relayer (a minima) le message de l’Opposition nationale pour maintenir l’illusion du pluralisme, mais bien souvent en le travestissant et en le dénigrant violemment.
Dans le site du journal Les Quatre vérités évoqué plus haut, Nicolas Bonnal a écrit un long article dans lequel il reproche au Front National, « le parti de la pensée sauvage, comme l’avait superbement baptisé Jean Baudrillard », d’aseptiser son discours. Car affirme-t-il « ce n’est pas en faisant des clins d’œil aux inquisiteurs qu’on les convertit. » Et de citer Mc Luhan : « le médium ce n’est pas un outil, le médium c’est de l’idéologie. Si on veut passer à la télé tout le temps, on s’y soumet totalement. Grillo a triomphé en Italie parce qu’il a refusé la télé : il n’a utilisé que son blog et la rue, il a vaincu l’idéologie mondialisée. »
Une percée électorale impressionnante certes pour un coup d’essai, d’autant que les mots d’ordre sympathiques à nos oreilles du «charismatique » et « populiste » Beppe Grillo, au-delà de son boycott des médias audiovisuels (dénonciation du pouvoir des banques, du règne des partis, de l’eurocratie, appel à la défense de la souveraineté monétaire et de l’Etat…), sont entrés en résonance avec les attentes des italiens qui ne sont guère éloignées de celle des Français et d’autres Européens.
Cela étant dit, il est certain et incontestable note Bruno Gollnisch, que la cote d’opinion favorable du FN, les résultats électoraux de Marine et du Mouvement national, croissent au même rythme que celui de la désaffection de nos compatriotes pour les médias dominants. Et c’est aussi un signe encourageant pour un Front National qui reste bien un mouvement « révolutionnaire » dans sa volonté d’abattre ce Système qui tue la France.
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Cérémonie des Bobards d’or 2013 : le 19 mars à Paris
Découvrez ici la sélection 2013 des pires bobards des gros médias.
La cérémonie sera retransmise en direct sur Conte-info.
Elle aura lieu à 20h00, salle Athènes-Services, 8 rue d’Athènes 75009 Paris. Participation volontaire sur place. Pour s’inscrire, envoyer nom et prénom à contact@bobards-dor.fr -
En défense de Civitas
Dans un papier nauséabond publié et mis en avant dans Le Plus du Nouvel Obs sous le titre « Civitas : nos impôts financent l’intégrisme et la haine. Il faut que cela cesse ! », l’auteur, manifestement un militant gauchiste, laisse transparaître sa vraie nature, celui d’un petit totalitariste haineux.
Aujourd’hui, c’est Civitas qui en fait les frais : avec cette tribune et une pétition qui revendique plus de 10.000 signatures en moins de deux jours, il ne veut rien moins que d’empêcher les remises fiscales sur les dons qui lui sont alloués, affirmant que l’État n’a donc pas à financer « l’intégrisme et la haine ».
On sait déjà que les gauchistes sont fascinés par l’Institut Civitas : des chapelets, des croix, des soutanes, des jeunes filles et jeunes hommes biens peignés, des vieux cathos, bref, toute la France qu’ils détestent, qu’ils vomissent même, et qui pourtant existe encore – et même de plus en plus, à voir les chapelles traditionnelles se remplir. La stratégie consiste à les soupçonner a priori, à interpréter leur comportement de façon à les présenter comme des provocateurs, des individus qui menacent la paix de la société et dépassent les limites admises. Une phrase résume tout cela : « Devons-nous encore une fois tolérer qu’un tel déferlement d’homophobie, d’intolérance et de haine puisse se tenir devant le Sénat, symbole de notre République laïque, égalitaire et fraternelle ? » [...]
Vivien Hoch - La suite sur Boulevard Voltaire
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A Dijon : "M. Hollande, elles sont où vos promesses ?"
Ce n’est pas exactement le scénario qu’il espérait. François Hollande, en déplacement deux jours à Dijon pour renouer avec le terrain, a été interpellé dès son arrivée dans le quartier populaire des Grésilles, par des personnes mécontentes de sa politique.
Ce n’est pas exactement le scénario qu’il espérait. François Hollande, en déplacement deux jours à Dijon pour renouer avec le terrain, a été interpellé dès son arrivée dans le quartier populaire des Grésilles, par des personnes mécontentes de sa politique. Tout avait pourtant été cadré par ses conseillers. Arrivée en train, déambulation parmi la population, dispositif de sécurité léger, la mise en scène vantée par l’Elysée n’était pas sans rappeler "l’homme normal" de la campagne présidentielle. Mais dès le début, l’ensemble sonne un peu faux. Parmi les gens présents, les trois quarts sont en réalité des militants socialistes, venus plaider la cause de M. Hollande, réclamant de la patience et de l’indulgence pour le gouvernement qui bataille avec la crise.
A l’arrivée sur place du président de la République, la tension monte d’un cran. Des syndicalistes de Solidaires se sont notamment réunis "pour lui rappeler qu’il est socialiste". Plusieurs personnes lui lancent des reproches, l’accusant de "faire la politique du patronat", et de se soucier davantage de la guerre au Mali et du mariage pour tous que des problèmes quotidiens des Français. L’un d’entre eux crie : "M. Hollande, elles sont où vos promesses ?"
La suite sur le site du Monde.fr
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Feue la démocratie, la « post-démocratie » est bien là
Nous ne vivons plus en démocratie mais en « « post-démocratie » : tyrannie du droit, fin de la souveraineté, dénaturation de la citoyenneté, régime oligarchique et dictature des minorités s’imposent aux peuples et contre les peuples…
Les Français ne vivent plus en démocratie mais en « post-démocratie » , comme de plus en plus d’Européens, d’ailleurs. La « post-démocratie » emprunte les mots de la démocratie : on parle toujours d’élections, de Parlement et de République française. Mais la « post-démocratie » prend le contrepied de la démocratie car elle programme la disparition de la souveraineté du peuple au profit d’un système oligarchique, qui vise à l’instauration d’un gouvernement mondial utopique.
Depuis la fin de l’URSS et l’accession des Etats-Unis au rang de surpuissance mondiale, cette vieille utopie a libre cours car elle ne rencontre plus d’obstacles doctrinaux ; et aussi parce qu’elle sert les intérêts stratégiques américains (notamment pousser les pays à s’ouvrir au commerce international, empêcher l’Europe Puissance, contenir la Russie, etc.).La démocratie a été tuée par les idéologues libéraux
Les vrais assassins de la démocratie ne sont pas les réactionnaires, les factieux ou les partisans de la dictature. Non : ils se recrutent parmi les partisans de la « société ouverte », de la « fin de l’histoire », du « doux commerce », des « droits de l’homme » et du « gouvernement mondial ». Car la « post-démocratie » pousse jusqu’à ses ultimes limites la logique libérale initiale et pave notre enfer de plein de bonnes intentions affichées.
L’utopie « post-démocratique » repose sur une anthropologie pessimiste et réductrice : pour éviter à l’homme de faire le mal, il faut lui ôter les moyens institutionnels d’agir sur ses semblables et promouvoir un ordre qui soit le plus axiomatiquement neutre ; il faut donc substituer le gouvernement des choses (économie, marché) au gouvernement des hommes.
La politique, les frontières, les communautés et l’Etat sont mauvais pour l’homme, tel est le credo « post-démocratique ». Cette idéologie postule aussi que l’homme prélude à la société et dispose pour ce faire de « droits » propres, indépendamment et préalablement à toute organisation politique, voire à toute communauté et à toute famille.
La « post-démocratie » découle de l’esprit libéral, dans sa version anglo-saxonne. On ne peut, certes, exclure que les libéraux souhaitaient réellement, à l’origine, protéger l’homme des méfaits de la tyrannie – comme les fondateurs de l’Europe unie voulaient empêcher le retour de la guerre sur notre continent. Mais la morale des intentions ne suffit pas : le système qu’ils ont contribué à mettre en place déroule sa logique implacable.
La tyrannie du droit
L’affirmation de droits humains préalables à tout ordre social porte en elle en effet des conséquences politiques majeures : la suprématie du droit sur les lois, celle des juges sur les législateurs et finalement la remise en cause de toute souveraineté politique.
Comme on le voit tous les jours, l’affirmation des droits de l’homme débouche sur la fin de la citoyenneté, puisque l’étranger – on dit « immigré » – en tant qu’homme dispose désormais des mêmes « droits » que le citoyen : prétendre le contraire reviendrait à le discriminer injustement. Les « droits » ainsi entendus ne garantissent plus vraiment contre la tyrannie, comme on le pensait à l’origine, mais deviennent un moyen de déstructurer tout ordre politique.
En « post-démocratie » le droit procédural supplante donc la loi : l’Etat de droit, comme on dit en novlangue, annonce le gouvernement des juges, celui que nos ancêtres justement récusaient.
Le droit procédural est de nature libéral car il doit garantir la bonne exécution des contrats et non pas protéger la société. En « post-démocratie » , comme dans les films américains et pour les mêmes raisons, tout se termine donc au prétoire.
Les juges s’arrogent le droit de censurer les lois ; on appelle cela le contrôle de constitutionnalité des lois : comprenez le contrôle idéologique des législateurs élus, par des juges non élus et qui revendiquent en outre le droit à l’inamovibilité et à l’impunité.Les anciens Grecs hausseraient les épaules si on leur disait qu’un tel régime est démocratique !
Les valeurs contre la démocratie
La « post-démocratie » a hérité du puritanisme anglo-saxon, la mise en place d’un régime de prohibitions et de surveillance généralisé, avec la pénalisation des opinions ou des comportements dissidents (proscription des prétendues « phobies »…) et le retour des procès en sorcellerie : car avec les lois mémorielles et liberticides, les intentions cachées comptent désormais plus, face au juge, que les faits.
En « post-démocratie » on considère comme « démocratique » non pas un gouvernement issu d’élections libres et qui applique la politique voulue par la majorité des électeurs, mais un gouvernement qui respecte les « valeurs », c’est-à-dire l’idéologie dominante fondée sur le libéralisme, l’égalitarisme et le cosmopolitisme.
Le gouvernement hongrois l’a appris à ses dépens : Bruxelles l’a placé au ban de l’Europe parce qu’il voulait réguler l’activité de sa banque centrale. Car en « post-démocratie » , les banques relèvent du sacré !
Tous ceux qui contestent cette idéologie se retrouvent ainsi placés en dehors de la normalité, sinon de l’humanité. Car les puritains libéraux érigent leurs « valeurs » au rang de nouveau Décalogue !
La haine des peuples
Les premiers libéraux se méfiaient de l’Etat et de l’Eglise, qu’ils suspectaient de tyrannie. Mais la « post-démocratie » a érigé en principe la suspicion à l’égard des peuples autochtones. Elle leur préfère les nomades, les migrants et les minorités.
Le vote populaire n’est, en effet, un processus valide en « post-démocratie » que s’il va dans le sens du politiquement correct.
La démocratie ne se définit donc plus comme un processus mais comme un programme. Sinon on diabolise le vote en l’accusant de « populisme ». Car quand le peuple veut s’écarter du dogme libéral et cosmopolite, ceux qui haïssent la démocratie y voient la marque du populisme.On n’hésite pas non plus désormais à faire revoter le peuple jusqu’à ce que le résultat soit conforme (comme dans le cas de l’Irlande avec les traités européens) : car il ne peut y avoir d’alternative aux fameuses « valeurs ».
Le plus simple en « post-démocratie » consiste évidemment à ne tenir aucun compte de ce que souhaite la majorité des électeurs et à ne pas la consulter. L’élection ne sert plus qu’à donner une onction, un label, « démocratique », au pouvoir : mais elle ne sert pas à fixer un cap politique. Le peuple français a rejeté par référendum la constitution européenne ? Pas de problème : on la lui impose via le Traité de Lisbonne, ratifié par les parlementaires. Et puis, le mieux n’est-il pas de ne pas le consulter par référendum sur des sujets qui le concernent ?
Le principe du consentement, qui fondait la démocratie en Europe et plongeait ses racines au plus profond de notre histoire, cède la place au principe de soumission (on ne doit pas remettre en cause les « valeurs » et ceux qui s’en réclament) comme base du nouvel ordre post-démocratique.
La fin de la citoyenneté
La démocratie suppose la participation et l’engagement des citoyens, leur « vertu » : leur désintéressement au service du bien commun et leur solidarité. Mais l’idéologie libérale a détruit tout cela depuis longtemps en le remplaçant par la valorisation du calcul égoïste et la promotion des droits créances, antithèse de la citoyenneté.
On a aussi abandonné le principe majoritaire au profit de la loi des minorités, approche qui convient parfaitement à la petite oligarchie qui a pris le pouvoir. La « post-démocratie » se résume à la protection des droits des « minorités », car ce levier peut se retourner ensuite contre la volonté de la majorité. On le voit bien, aujourd’hui, ce processus à l’œuvre dans le cas du mariage homosexuel ou de l’immigration clandestine, par exemple.
Il s’agit, bien sûr, d’une logique de déconstruction individualiste de la démocratie, fruit naturel mais néanmoins amer de l’idéologie des droits de l’homme et du cosmopolitisme.
La « post-démocratie » correspond à un totalitarisme soft (« soft power », comme dit l’Union européenne) car elle repose sur la lente destruction de tout ce qui fonde l’identité, le libre-arbitre et la responsabilité de l’homme. Ce mouvement de destruction (on dit « déconstruction » en novlangue) vise à créer une société d’individus, donc un oxymore, une contradiction dans les termes. Car ces individus déracinés deviennent des atomes sociaux, des sujets et une ressource humaine pour l’oligarchie.
Le gouvernement mondial relève aussi d’une démarche totalitaire qui revient fatalement à placer une partie de la population hors de l’humanité, car il n’y a pas de politique et donc pas de gouvernement sans une logique d’inclusion et d’exclusion.
La « post-démocratie » réalise ainsi les plus sombres prédictions de G. Orwell ou d’A. Huxley.
L’Union européenne laboratoire de la « post-démocratie »
La « post-démocratie » ne se résume pas à une théorie, aussi fumeuse soit-elle. Elle entre aussi dans les faits : l’Union européenne en constitue le laboratoire.
La dynamique de l’Union européenne repose en effet sur la dissolution progressive de la souveraineté des Etats-membres, mais sans la création en contrepartie d’un Etat fédéral voire confédéral. L’Union européenne se veut comme un anti-Etat qui a, certes, un drapeau mais pas de tête, pas de constitution, pas de gouvernement, pas de défense, pas de frontières, pas de citoyenneté : elle veut se définir seulement par ses « valeurs », c’est-à-dire par son idéologie.
Cet ensemble n’a ni centre ni périphérie : des autorités non élues le régissent, que la majorité des Européens ne connaît pas, qui fixent des procédures contraignantes qui s’imposent à tous, dont les juges également non élus contrôlent l’application et que les parlements nationaux doivent seulement « transcrire ».
L’Union européenne est un modèle de « post-démocratie » où la souveraineté se dissout dans le néant et, avec elle, la liberté des Européens.
Car il n’y a pas de démocratie sans libertés nationales, sans souveraineté et sans politique, donc sans limites.La « post-démocratie », symbole de la décadence européenne
En « post-démocratie » , la démocratie, vidée de son sens, devient un spectacle virtuel : spectacle des élections, spectacle des fausses alternances, spectacle des fausses oppositions gauche/droite au sein d’une oligarchie interchangeable qui conduit sans faiblir le même programme. Car les politiques et les peuples autochtones ne décident plus rien : les marchés, les médias et les juges le font à leur place
Il ne faut pas s‘étonner si ce spectacle du fantôme de la démocratie intéresse de moins en moins de spectateurs autochtones et si l’abstention politique s’accroît.
La « post-démocratie » apparaît de plus en plus comme une curieuse maladie occidentale, d’autant que le reste du monde – donc la majorité de l’humanité – ne se reconnaît pas du tout dans les lubies néolibérales. Le reste du monde s’efforce, au contraire, de retrouver identité, puissance et souveraineté. C’est d’ailleurs pourquoi il vit de mieux en mieux, pendant que le grand hôpital occidental s’enfonce dans le marasme.
Les pays émergents font aussi de plus en plus obstacle à la toute-puissance américaine et ses « valeurs », tandis que l’islamisme s’affirme comme un universalisme concurrent. L’utopie libérale anglo-saxonne ne fait plus rêver l’humanité. Voilà une vérité que les cosmopolites de la rive gauche, petite minorité ridicule d’enfants gâtés, se gardent bien de révéler !
La « post-démocratie » suscite en outre une opposition croissante en Europe même, qu’accentue la persistance de la crise occidentale puisque, en réalité, les deux phénomènes découlent l’un de l’autre.
Les peuples veulent en effet des Etats qui les protègent et non pas des ectoplasmes qui démontent les frontières et se soumettent aux banques et aux marchés. Ils veulent que l’on respecte leur volonté et leur identité aussi, au lieu de les diaboliser.
La coupure entre pays réel et pays légal et entre peuples autochtones et oligarchies ne cesse donc de s’approfondir en Occident sur fond de montée des tensions ethniques.Vers la quatrième théorie politique ?
En d’autres termes, la « post-démocratie » , loin de s’inscrire dans la marche triomphale du progrès mondial, peine de plus en plus à s’imposer. Cet échec résulte des principes erronés sur lesquels elle repose et aussi de l’arrogance de l’oligarchie occidentale, qui se croyait légitime à imposer sa vue du monde à toute la terre, au besoin par la guerre.
Après l’échec du communisme, du fascisme et maintenant du néo-libéralisme cosmopolite occidental, toutes idéologies liées les unes aux autres, il y a besoin d’une nouvelle théorie politique, comme l’écrit l’essayiste russe Alexandre Dougine : une nouvelle théorie qui tienne compte de la vraie nature de l’homme, des vrais rapports entre les peuples et qui soit à son tour universelle, c’est-à-dire dans laquelle une majorité de peuples puisse se retrouver.
Une nouvelle théorie dont on sent confusément déjà poindre les principales composantes d’une nouvelle Déclaration d’émancipation de l’humanité : droit des peuples à la souveraineté et au maintien de leur culture et de leur identité, égale dignité des cultures, gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, soumission de l’économie au politique, solidarité des ensembles continentaux, refus de l’ingérence, régulation de l’immigration, primauté des lois, etc.
A l’âge de la sinistre « post-démocratie » , la démocratie redevient une idée neuve en Europe.
Michel Geoffroy
11/03/2013http://www.polemia.com – 12/03/2013
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Madone des sans-papiers, Duflot les loge à l'hôtel
Selon la presse, l'hébergement d'urgence dans la seule Ile-de-France serait réservé entre 80 et 95 % à des étrangers en situation irrégulière. Duflot loge les clandestins dans des Hôtels à 150 euros… De plus, parce qu’ils refusent de « souiller » une mosquée on les met dans les Églises!Cela coûterait annuellement 410 millions d’euros, et Duflot réclame un plan d’urgence supplémentaire de 50 millions d’euros. Entre autres bonne idées, la Ministre du Logement suggère de régulariser les 8000 clandestins, ce qui, paraît-il, leur donnerait accès plus facilement à des logements sociaux. On croit rêver !!!¢Sur le sujet, voir aussi les articles du Gaulois