Où sont les féministes pour s’indigner d’un rap, non pas simplement misogyne, mais ordurier et putassier – c’est le cas de le dire –, où les femmes ne sont plus que des objets, sex toys à part entière, tout juste bonnes à prendre et à jeter ? Aux abonnées absentes. Il y a là pourtant matière à soulever le cœur d’une Caroline De Haas, mais son silence, le sien et celui des féministes, est éloquent. Tentative d’explication.
J’vais rentrer au pays
Marier quatre grognasses qui m’obéissent
Booba
Je connais bien le rap. Enfant des années 80 et né en HLM, j’étais le « public cible » lorsqu’il a commencé à se développer chez nous. C’était la musique du « ghetto », et apparemment ma cité en était un.
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