Le 5 février 2007, au cours de l'émission de Thierry Ardisson 93, faubourg Saint-Honoré, Tristane Banon exposa comment Strauss-Kahn aurait tenté de la violer. Un son strident rendait inaudible le nom du violeur. En 2002, elle rendait visite à Strauss-Kahn dans le cadre d'un entretien. Il était alors ministre des Finances et un ami de la famille. Il lui prit soudain la main et le bras. Tout dégénéra dans un combat violent où la victime dut se défendre au sol, contre une personne transformée en « chimpanzé en chaleur ». Étant donné que l'auteur de ces viols demeurait inconnu, les accusations monstrueuses passèrent inaperçues et tombèrent dans l'oubli. On prétexte que T Banon n'a jamais porté plainte peu après les faits. La jeune femme voulait faire la lumière sur cette affaire. En 2002, elle avait constitué un dossier pour saisir la justice. Mais sa mère, vice-présidente socialiste du Conseil général de l'Eure, lui déconseilla d'entamer toute procédure, ayant peur pour sa fille. Peut-être cette mère se trouvait-elle soumise au chantage du politicien. Lors d'une rencontre, elle demanda raison à Strauss-Kahn. Celui-ci répondit qu’il ne savait pas ce qui « lui était arrivé ». Les avocats généraux et les journalistes pourtant pétris de morale et animés d'infaillibles sentiments démocratiques ne dirent rien. Bien au contraire, informées depuis longtemps des problèmes de Strauss-Kahn, les rédactions parisiennes lui avaient taillé une réputation honteuse de « grand séducteur ».
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