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"La France paye aujourd'hui l'abandon de son école. Elle le paye économiquement, elle qui ne peut plus se prétendre une nation d'ingénieurs et de techniciens. (...) Professeurs, nous avons besoin que vous retrouviez cette fierté d'œuvrer pour la nation, et en particulier pour ses enfants les plus fragiles", argumente Natacha Polony.
La rentrée scolaire, on l'a bien compris, c'est l'enjeu du moment. Emmanuel Macron décide de décaler l'annonce du plan de relance parce que l'économie, le chômage de masse, les dépôts de bilan, la désindustrialisation, ça peut attendre : les parents d'élèves ont peur. La rentrée scolaire est au cœur des préoccupations, mais on a de plus en plus l'impression que l'école, en revanche, est le cadet de leurs soucis. Pouvoirs publics, politiques de tous bords, syndicats enseignants et fédérations de parents… l'école, ça ne leur dit rien. Ah ! Si, ce lieu où les enfants se font des copains pendant que leurs parents travaillent…
Le protocole et les syndicats