La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 31 août 2020 portait sur les tensions récentes en Méditerranée mais aussi sur la montée de l’ensauvagement constaté durant la période estivale.
À côté de la crise sanitaire et de la polarisation qu’elle suscite de la part des médias et des pouvoirs publics, une autre actualité a dominé ces semaines d’été : la montée irrépressible des actes violents. Cette expression d’actes violents doit être privilégiée par rapport à l’emploi du terme de violence, reflet d’un environnement qui tendrait dans son usage à diluer la responsabilité individuelle. C’est bien ce qui est observé aujourd’hui où une idée dominante, mais nullement partagée par une majorité de la population, privilégie, pour les faits délictuels et criminels considérés, des causes sociales et économiques basculant ainsi la responsabilité individuelle sur une responsabilité collective, pour autant que les faits ne soient pas simplement ignorés, en témoigne, par exemple, l’absence d’articles sur ce thème dans le journal Le Monde.