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France et politique française - Page 134

  • Malaise démocratique

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    Commençons par un petit exercice d'arithmétique élémentaire. Comme je ne l'ai lu sur aucun site consulté, j'espère que les lecteurs de cette chronique, s'ils l'ont trouvé sur leur journal préféré, ne me tiendront pas rigueur de le mentionner ci-dessous*.(1)⇓

    On découvre ainsi que la gauche, clairement battue en nombre de voix obtient en moyenne un député pour 49 000 électeurs ; le bloc national un député pour 75 000 voix. Un électeur de gauche vaut donc dans cette étrange inégalité 1,52 électeurs de droite.

    On aura donc tout vu, dans cette campagne de second tour, y compris des personnages classés [très artificiellement] à droite, comme Édouard Philippe au Havre, faisant voter, au nom des "valeurs", pour le parti communiste.

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  • [PEOPLE] Grand soulagement chez les pipoles : on ne touchera pas au grisbi

    @Georges Biard/Wikimedia commons
    @Georges Biard/Wikimedia commons
    Le 21 juin dernier, jour où la Fête de la musique éclipse le solstice, 500 gloires signaient, sur le site des Inrocks, une tribune pour appeler à faire barrage « à l’extrême droite ». En tête, Clara Luciani, Eddy de Pretto, le groupe Shaka Ponk, Miossec et tout ce que le pays compte de stars, starlettes, musicos, rappeurs, rappeux, gratouilleux et autres pousseurs de chansonnette. La France qui se prend pour LA culture était en émoi : le danger rôdait, les nazis comme les loups, ouh ouh, s’apprêtaient à envahir Paris.

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  • Alès (30) : clients frappés et sous le choc, établissement saccagé… le groupe antifa Furious Monkeyz a attaqué dimanche un bar dans lequel se trouvaient des sympathisants RN. Le leader, Anthony Grenier est un proche du député LFI-NFP Raphaël Arnault et fa

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    Vu sur F de Souche

    08/07/2024

    (…) Les 4 mis en cause (de 20 à 40 ans) sont présentés comme appartenant à la mouvance antifa. L’un serait fiché S pour des faits similaires (commis en janvier dernier) devant ce même bar de la Marine à Alès. “Ils y sont allés au soir du résultat pour très certainement provoquer les clients et le patron de l’établissement“. (…)

    France Bleu

    (…) Selon le Procureur de la République, ces individus seraient connus pour appartenir à un mouvement d’extrême gauche antifa “Furious Monkeyz”. (…)

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  • IVe République, le retour.

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    @R_DeCastelnau
     Depuis la deuxième guerre mondiale, toute la pseudo « gauche » a toujours été résolument social-démocrate, y compris LFI. 
    Europeïste, atlantiste, pro-OTAN, belliciste, néolibérale, et même le groupuscule PcF qui a volé l’héritage du vrai Parti, et qui est aujourd’hui probablement le pire.

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  • Ces députés RN victimes du racisme et de l’homophobie de la gauche

    Capture d'écran Europe 1
    Capture d'écran Europe 1
    C’est l’une des rares bonnes surprises du deuxième tour des élections législatives. À 23 ans à peine, Hanane Mansouri a été élue nouvelle députée de la 8e circonscription de l'Isère. Elle a obtenu 54,10 % des voix face à sa rivale d’extrême gauche Cécile Michel.

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  • « Et si c’était une victoire et une chance de ne pas gouverner maintenant pour le RN ? Explications ». L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Pour analyser, il faut regarder les choses telles qu’elles doivent l’être. Que vous soyez pro-RN ou anti, cela ne changera rien aux constats que je vais poser ici et qui vont dans les semaines, les mois et peut-être les années à venir poser de gros problèmes à notre pays. Je partage donc avec vous tous un raisonnement en plusieurs étapes qui conduit à une conclusion.

    Faisons d’abord 30 secondes d’histoire.

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  • La pourriture institutionnelle française

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    Bernard Plouvier

    Le régime électoral du scrutin d’arrondissement à deux tours, entre lesquels les grenouillages entre directions de partis peuvent s’opérer, n’est qu’une parodie.

    C’est en cela que la Ve République est devenue une Ripoublique bananière, où l’argent étranger vient influencer l’expression des électeurs, grâce à une campagne médiatique de haine et de mensonges d’une ampleur considérable, rappelant la technique de base des orateurs marxistes : « Fais haïr tes adversaires ».

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  • Dominique Reynié : « Le front républicain est en train de construire une équivalence entre RN et la droite, le RN et les actifs, et à la fin, il y aura équivalence entre le RN et la démocratie »

    La campagne de l’entre-deux-tours n’a pas eu d’autre objet, pas d’autre projet que de dissuader le vote RN. Tous les regards ont été focalisés sur le parti, observé à la loupe. Simultanément, il a été dit et répété que le Nouveau Front populaire (NFP) n’avait aucune chance de gagner. Finalement convaincus que l’extrême gauche n’avait aucune chance de gagner tandis que l’extrême droite pouvait devenir majoritaire, de nombreux électeurs ont pensé que le barrage allait sanctionner les deux extrêmes, faisant surgir une majorité centrale, forcément centriste.

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  • Le jeu du Qui perd gagne…

    La gauche a gagné, le camp présidentiel également, le RN, oui aussi, allez tout le monde y va de sa satisfaction de soirée électorale, on a envie de dire, comme trop souvent. Il est certain, n’en déplaise à beaucoup que la gauche est victorieuse, pas assez pour obtenir la majorité absolue, tant s’en faut. La macronie peut se satisfaire d’avoir limité la casse et de garder une force qui fera jeu égal avec le RN qui ne parvient pas à concrétiser la large domination des urnes du premier tour, tout en restant majoritaire en nombre de voix. Les fameux républicains, pas ceux du parti du même nom qui eux s’en sortent honorablement, peuvent donc se soulager d’avoir évité ce qu’ils ont décrit pendant une semaine comme le pire, en écartant du pouvoir, le seul parti qui individuellement bat tous les autres et améliore son score du 30 juin. Cette satisfaction là est bien mince, sauf à tenter de se rassurer sur l’avenir. C’est là le jeu à la fois des désistements et du mode de scrutin. Personne ne peut gouverner, mieux, ceux qui même au second tour sont devant, se trouvent par le truchement des arrangements en troisième position. On appelle cela la démocratie parait-il, ou comment maquiller une défaite en victoire. En réalité, les partis perdants acoquinés se retrouvent gagnants au second tour, les Français héritant donc des perdants pour qui ils n’ont majoritairement pas voté : subtil.

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