
« Dans un article du Monde, paru le 21 juillet 2020, Samuel Laurent se vante d’avoir épinglé un groupe de parole, Team Patriote, qui utilise la messagerie Telegram pour échanger plus librement que sur Twitter. Il écrit : « Le Monde a pu, durant plusieurs semaines, suivre en temps réel les discussions de ce petit groupe emblématique des procédés de « radicalisation » permis par les réseaux sociaux ». Quel beau coup de filet ! Emmanuel Macron et Jean Castex doivent se réjouir de voir le quotidien subventionné apporter de l’eau à leur moulin, au moment même où ils veulent sanctionner « la haine sur internet » et interdire le pseudonymat. Samuel Laurent se livre à une sociologie à la noix de coco de ce petit monde : des Français de la périphérie pour lesquels l’immigration, l’islam, le survivalisme, les armes à feu seraient une obsession et qui appelleraient à la « guerre raciale ». Autant dire, des Gilets jaunes de la première heure que Samuel Laurent se félicite d’avoir traqués.
Mais qui est donc Samuel Laurent ?
Il est diplômé de l’École de journalisme de Grenoble, une école sous la houlette de Science Po Grenoble, qui prône « l’engagement social et citoyen ».
On peut lire sur le site de cette école, très ancrée à gauche : « l’EjdG bénéficie de son implantation dans une métropole innovante socialement, politiquement et économiquement ». À mourir de rire lorsque l’on voit le destin tragique de cette ville, devenue l’une des plus meurtrières de France !