France et politique française - Page 1606
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La république e(s)t le drame paysan
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La crise, elle arrive !
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
ÉDITORIAL DU N°53 (PRINTEMPS 2020) DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE
La crise, voilà des années qu’on en parle, elle finira bien par arriver... « Vous êtes bien pessimistes » me direz-vous. Peut être, mais si c’est le cas, c’est qu’il y a de sérieuses raisons de l’être...
En effet, la question que l’on peut légitimement se poser est « Combien de temps ce Système à la dérive peut-il encore tenir ? » car, d’année en année, de quinquennat en quinquennat, la situation ne cesse de se dégrader. Que ce soit dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le domaine sociétal, dans le domaine identitaire et, bien sûr, dans le domaine politique... en fait, dans tous les domaines.
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Michel Onfray : « le chef de l’Etat autorise les banlieues à contaminer à tout va qui elle voudra! Le message est on ne peut plus clair »
Le président de la République des mots
Chacun l’aura compris, Emmanuel Macron n’est pas un bon président de la République. Il s’avère juste le président des mots, celui qui parle, parle sans discontinuer, celui qui verbigère, qui étourdit à force de paroles, qui s’enivre de mots et voudrait griser son auditoire, tous ses auditoires, avec cette logorrhée qui n’en finit pas, qui n’en finit plus. Il voulait une parole rare? Elle est pluriquotidienne et dupliquée en éléments de langage partout serinés par ses perroquets de ministres –je ne parle pas de sa porte-parole, un précipité, au sens chimique du terme, de cette logocratie… Il avait promis la rareté de son verbe sous prétexte qu’il ne serait ni Sarkozy ni Hollande. Or, il est le premier sans l’action et le second sans la bonhomie: c’est à la fois un Sarkozy qui ne fait rien d’autre que laisser voguer le bateau maastrichtien et un Hollande méchant qui ne peut s’empêcher de cacher sa nature dès qu’il parle avec un quidam critique dans un bain de foule. Il parle sans cesse et sa parole se montre accablante, démonétisée, dévalorisée. Il n’est pas orateur, mais il croit que son pouvoir hypnotique, celui du serpent qui convoite l’oiseau, fera tomber de la branche tous ceux qui auront entendu sa rhétorique, sa sophistique. Mais il prend sa volubilité pour de l’éloquence, il croit que son amphigouri est une ligne claire, il pense que son bavardage est l’atticisme postmoderne. Il se trompe lourdement; il trompe lourdement.
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Surtout pas le Mécanisme européen de stabilité!
Communiqué de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien-DémocrateFace à la grave crise économique qui ébranle notre pays, Bruno Le Maire a annoncé le 24 mars dernier sa volonté d’activer le Mécanisme Européen de Stabilité (MES). Le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) alerte les Français sur les terribles conséquences du déclenchement d’un tel dispositif qui plongerait la France dans une situation comparable à celle de la Grèce.Créé en 2012, ce mécanisme d’assistance prétend soutenir l’économie de pays en difficulté mais leur impose en réalité « une stricte conditionnalité […] sous la forme notamment de programme d’ajustement macroéconomique ». Ce qu’il faut traduire par « mise en place d’une politique d’austérité avec la perte complète de notre souveraineté ».Par l’exemple de la Grèce, on connait bien la trame de cette tragédie classique en cinq actes :– La France en appelle à la solidarité européenne.– L’Union européenne accepte de lui prêter de l’argent (qu’elle perçoit de la part des Etats membres, donc de la France !).– En contrepartie, la France se voit imposer des mesures d’austérité et des réformes drastiques. C’est le troisième acte dont l’Allemagne, garante de l’orthodoxie budgétaire de l’Union, est le personnage principal.– Les Français subissent alors à leur tour ce qu’ont subi les Grecs avant eux : suppression brutales des services publics, diminution de leur niveau de vie, accroissement des violences, etc. Pour autant, leurs dirigeants se lavent les mains de cette situation, se délestant de leur responsabilité sur l’Union européenne.– Enfin vient le dénouement : Berlin, devenu seul maître à bord, assure sa domination sur l’ensemble de l’Union.Le PCD, profondément inquiet des conséquences qu’aurait l’activation du Mécanisme Européen de Stabilité pour notre pays, appelle les Français à faire savoir leur opposition à ce dispositif dramatique, anti-social et anti-démocratique.
https://www.lesalonbeige.fr/surtout-pas-le-mecanisme-europeen-de-stabilite/
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Joachim Son-Forget : « Le professeur Raoult dérange et suscite la jalousie chez ceux qui n’ont rien apporté à la médecine ! »
Le milieu médical est agité par la polémique sur l’utilisation de la chloroquine pour lutter contre le Covid-19, ainsi que par les tâtonnements du gouvernement dans la gestion de cette crise.
Réaction de Joachim Son-Foget, député et médecin, au micro de Boulevard Voltaire.
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Notre Actu #4 La France contre le Macronavirus
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Le désastre stratégique français face au Covid-19 !, par Christian Vanneste.
Zemmour, toujours inspiré par sa passion pour l’histoire militaire, explique que la France commence toujours mal les guerres.
Mais il oublie qu’elle peut aussi mal les terminer, lorsqu’elle est envahie et même totalement occupée.
La métaphore s’arrête là car personne n’imagine la victoire du virus. Avoir mal entamé cette guerre, c’est donc déjà l’avoir perdue parce que la France a montré qu’elle n’avait pas su opposer une stratégie efficace à l’épidémie et limiter le nombre de morts. La progression du mal aura été le révélateur d’un mal plus profond, celui de la décadence inexorable de notre pays de plus en plus criante malgré les rodomontades des politiques et le concert médiatique qui les accompagne.
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Pendant la pandémie, l’immigration continue
Par Paul Tormenen, juriste ♦ Afin d’enrayer la propagation du coronavirus par la circulation des individus, la fermeture des frontières extérieures de l’Europe et des contrôles plus stricts aux frontières nationales ont été annoncés récemment. Ces annonces, si elles peuvent être à première vue rassurantes, ne doivent pas cacher la réalité : les entrées légales et illégales en Europe et en France continuent, crise sanitaire ou non.
Alors que la période de confinement ne doit durer que quelques semaines, le gouvernement vient de prolonger de six mois les autorisations de séjour sur le territoire aux extra-Européens et applique un régime d’exception aux demandeurs d’asile.L’illusoire fermeture des frontières
Les frontières extérieures de l’Europe
Les médias ont largement relayé l’annonce par la Commission européenne de la fermeture des frontières extérieures de l’Europe. Cette décision, aussi spectaculaire soit-elle, de « fermeture » prise le 16 mars « pour au moins 30 jours » est toute relative. Si un contrôle systématique aux différents points des frontières extérieures de l’Europe est bien prévu, les extra-Européens munis d’un titre de séjour sont, selon la décision de la Commission européenne, et quoi qu’en dise le ministre français de l’Intérieur, toujours autorisés à entrer sur le territoire européen (1). Des refus d’entrée peuvent être prononcés si les résidents de pays tiers présentent des symptômes de maladie ou une menace pour la santé publique.
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Nationalisme : « les supermarchés basculent vers 100 % de fruits et légumes français »
La crise du coronavirus a le mérite de remettre certaines pendules à l’heure.
Par exemple :
« Les grandes surfaces alimentaires répondent à l’appel de Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie a demandé ce mardi aux enseignes de la grande distribution de s’approvisionner auprès des agriculteurs français, pénalisés par la fermeture des marchés annoncée lundi par le Premier ministre. Les enseignes avaient déjà pris, lundi, devant la FNSEA un engagement dans ce sens. Elles vont plus loin. […]
Dans tous les hypers et supermarchés, l’origine France sera mise en avant.
« Toutes les chaînes sont en train de passer à un approvisionnement français. Les produits étrangers qui sont présents en rayon seront écoulés mais après il n’y aura pas d’approvisionnement hors de France », résume la Fédération du commerce et de la distribution, qui souligne le maintien de prix accessibles. […] » (sources les Echos) -
Covid-19 : la résistance de la France d’en bas, par Ivan Rioufol
Ils sont nombreux, les petits, les obscurs et les sans-grades, qui luttent à main nue contre le coronavirus. Ils font partie, avec le corps hospitalier et médical, de ces braves qui maintiennent la France debout. Ce sont ces oubliés et ces modestes qui gèrent les magasins d’alimentation, transportent les marchandises, nettoient les villes, assurent la sécurité, font respecter la loi. Si ceux-ci venaient à réclamer leur “droit de retrait”, pour protéger leur vie, l’Etat ne tiendrait plus qu’à un fil. Les Français applaudissent avec raison, chaque soir à 20 heures, les médecins et leurs équipes. Mais qui songe vraiment aux caissières, aux éboueurs, aux facteurs, aux policiers et à tous ces anonymes qui n’ont pas rejoint les “planqués”?