Discours de Yvan Benedetti, Les Nationalistes, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.
France et politique française - Page 1808
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YVAN BENEDETTI : L’ARME DE LA VÉRITÉ FACE À LA CENSURE ET À LA DESTRUCTION DES NATIONS.
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Mayotte, préfiguration de l’enfer migratoire ?
La phrase convenue pour désigner Mayotte, l’île où se rend aujourd’hui notre Président, est invariablement « petit bout de France posé au milieu de l’océan Indien ».
C’est faux. Mayotte n’est absolument pas au milieu de l’océan Indien. Elle est un point de l’archipel des Comores, au nord-ouest de la grande île de Madagascar, à l’entrée du canal du Mozambique, ce qui la fait évidemment plus proche de l’Afrique que de la base américaine de Diego Garcia, par exemple – très bien centrée”, celle-là –, ou de la Réunion qui, elle, se trouve 1.000 kilomètres, environ, à l’est de Madagascar.
C’est important, la géographie, surtout lorsqu’on veut parler d’immigration.
Emmanuel Macron entame, ce jour, sa reconquête du pays profond par une balade dans nos terres de l’océan Indien. Première halte à Mayotte, exception à la française s’il en est puisque, dans ce nouveau département (il est devenu le 101e en 2011) qui compte 256.000 habitants officiels, 48 % sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens. Là-dessus, la moitié sont sans papiers.
C’est là, donc, que le président de la République va « entamer l’acte II du quinquennat », dit la presse officielle. Ce déplacement est le cinquième dans nos territoires d’outre-mer et devrait se dérouler autour de trois thèmes : « le régalien, l’environnement et la lutte contre les inégalités ».
Des mots qui posent, certes, le problème en termes élégants mais paraissent totalement déconnectés du réel quand on sait que ces dizaines de milliers d’immigrés clandestins vivent dans « le plus grand bidonville de France », celui de Kaweni. Des baraquements surgis du déboisement sauvage, des tonnes d’immondices, sans eau, sans électricité… Et pourtant, confie un habitant à l’envoyé du Figaro, « personne ne vous dira qu’il veut retourner aux Comores ».
Emmanuel Macron doit recevoir le Collectif des citoyens de Mayotte dont la présidente appelle au secours : « Aucun territoire ne subit cette pression migratoire. Il n’y a pas, à Mayotte, les ressources naturelles capables d’accueillir toutes ces personnes. Et 84 % de la population est en situation de pauvreté », dit-elle, et de pointer « la saturation des écoles – et leurs salles de classe tournantes, occupées par certains élèves le matin, par d’autres l’après-midi ; la surabondance de déchets ; l’insécurité ».
À noter que, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 42 % des habitants de 16 à 64 ans (ayant été scolarisés en France) sont illettrés, ce qui ne facilite évidemment pas le décollage économique de l’île…
Tout cela porter un nom : l’enfer.
Pour lutter contre a été mis en place le plan Shikandra, dont la philosophie est « humanité-fermeté », et qui a suscité 22.000 reconduites à la frontière depuis janvier dernier. Une réponse au mouvement de protestation qui, au printemps 2018, a secoué l’île, révélant les ravages causés par cette immigration folle et l’insécurité qu’elle provoque à tous les niveaux. Car dans les records battus par Mayotte figurent les « mineurs isolés étrangers », dont plusieurs milliers ont été recensés sur une île dont plus de la moitié de la population officielle a moins de 18 ans. Parmi eux, nombre d’enfants arrivés sur les fameux « kwassa-kwassa » et abandonnés par leurs parents à la famille ou des amis déjà sur place. Mais ils viennent aussi du continent africain, notamment de la région des Grands Lacs, ou de la proche Madagascar. La géographie…
L’association chargée des dossiers note ainsi « qu’un nombre significatif de mineurs non accompagnés arrivent sur le territoire pour effectuer un regroupement familial. Ces jeunes passent par Mayotte pour rejoindre leurs parents qui, après avoir été eux-mêmes en demande d’asile dans l’archipel, y sont devenus réfugiés et vivent aujourd’hui en métropole. » Ils sont majoritairement congolais et rwandais.
Bref, une situation dantesque sur ce territoire où la croissance démographique est déjà explosive, avec une moyenne de cinq enfants par femme.
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Royalistes : Militantisme et réunion de rentrée : Clermont Ferrand, Evry, Strasbourg...
Lafautearousseau
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«Macron, réponds-nous !» : les agriculteurs expriment leur désarroi devant les préfectures – images
A l’appel des syndicats, les agriculteurs déploient ce 22 octobre des bâches devant plusieurs préfectures afin de dénoncer le malaise qui règne dans la profession. Ils exigent des réponses concrètes de la part du chef de l’Etat, sur plusieurs points.
«Macron, réponds-nous !» : ce 22 octobre au matin, devant toutes les préfectures, les paysans font entendre leur détresse et demandent au chef de l’Etat de les défendre contre les maux qui affectent un secteur en crise, à l’appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA).
«Agribashing», ou déconsidération du monde agricole et de ses pratiques, surtranspositions de règlements européens, accords de libre-échange, retards de paiements des aides européennes : les motifs de crispation sont nombreux.
Déjà mobilisés le 8 octobre dernier, les agriculteurs, au nombre de 10 000 selon la FNSEA, avaient bloqué les grands axes routiers dans la France entière.
Il y aura également quelques opérations escargot ce 22 octobre, mais «là, ce n’est pas un blocage ; ce sont des actions devant les préfectures pour lancer un appel au président de la République», a déclaré à l’AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole.
D’Arles à Epinal, de la Haute-Savoie à la Gironde, les paysans comptent se rassembler devant les préfectures et interpeller, à travers elles, le chef de l’Etat, opérations de bâchage à l’appui, le hashtag #SauveTonPaysan en bandoulière.
«Nous exigeons enfin une réponse du président de la République, réponse qu’il doit aux milliers de paysans français tant l’heure est grave !», insiste la FNSEA de l’Hérault. «On ne peut pas intéresser des jeunes à venir dans cette filière-là avec un bilan qui est quand même très sombre», estime pour sa part Arnaud Gaillot, secrétaire général des JA, qui rappelle le «défi démographique» auquel fait face l’agriculture tricolore : dans les dix ans à venir, un paysan sur deux va quitter le métier.
Outre les intrusions dans les élevages des militants antispécistes ou les pressions sur l’utilisation de produits phytosanitaires, avec la mise en place de zones de non-traitement (ZNT) de pesticides, les agriculteurs déplorent, pour beaucoup, des revenus en berne, en partie à cause de la guerre des prix des acteurs de la grande distribution.
Une situation que devait régler au moins partiellement la Loi Alimentation, censée ramener du revenu dans les cours de fermes en rééquilibrant les relations commerciales entre paysans, industriels et distributeurs.
«Le compte n’y est pas» quant à la rémunération des agriculteurs, a reconnu le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, le 21 octobre, lors d’un bilan de cette loi, qui va entrer en novembre dans l’an II de son application, avant de promettre de «durcir les choses, les durcir politiquement».
Source: RT
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Eric Zemmour face à Bernard-Henri Lévy
Avant-hier soir sur CNews, Eric Zemmour a remis BHL à sa place, tant sur l’affaire kurde, que sur son ingérence pro-islamiste ou son manichéisme entre les gentils et les méchants :
https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-face-a-bernard-henri-levy/
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L’islam est-il compatible avec la démocratie ?
J’ai posé en titre de cet article une question dont je connais la réponse.
Non, bien sûr, l’islam n’est pas compatible avec la démocratie. Toute personne qui connaît un tant soit peu l’islam le sait.
Le Coran, censé être la parole de Dieu dictée en arabe, le dit : Allah énonce des lois que les musulmans doivent respecter à la lettre, il gouverne le ciel et la terre, et aucun être humain électoralement désigné par d’autres êtres humains ne peut prétendre gouverner un peuple quel qu’il soit.
Les êtres humains ne peuvent se donner à eux-mêmes des lois.
Le Coran n’admet aucun écart, et dit que tout musulman doit non seulement respecter à la lettre les lois énoncées par Allah, mais doit obéir à l’intégralité de celles-ci.
Cela signifie qu’un musulman qui ne le fait pas n’est pas un bon musulman et que ce qu’on appelle en Occident les « musulmans modérés » ne sont pas de bons musulmans.
(J’explique tout cela en détail dans mon livre « L’ombre du djihad ».)
Quiconque regarde la planète constate aisément que l’incompatibilité entre islam et démocratie se vérifie dans les faits.
Sur cinquante-sept pays musulmans sur la terre, ceux qui sont censés connaître des éléments de démocratie se comptent sur les doigts d’une seule main.
Et je parle d’éléments de démocratie, pas de démocratie à proprement parler – ce qui signifie que des élections peuvent y avoir lieu, mais qu’elles conduisent toujours assez vite à la victoire du candidat le plus islamiquement correct.
L’exception a été la Turquie, tant que les règles fixées par Mustafa Kemal, qui détestait l’islam et n’hésitait pas à le dire, ont été en vigueur et tant que l’armée laissée par lui veillait.
Mais, dès qu’un islamiste a pu éroder ces règles et transformer l’armée, l’exception a cessé d’en être une, et l’islamiste Erdogan a fait de la Turquie une tyrannie islamique.
Les naïfs ont imaginé que la Tunisie serait une autre exception et ont pris le renversement de Zine Ben Ali (qui avait vis-à-vis de l’islam des réserves proches de celles énoncées par Mustafa Kemal) pour une bonne nouvelle permettant au pays de devenir une démocratie musulmane.
Ce qui restait de cette illusion vient de tomber, ce qui n’a rien de surprenant pour ceux qui se souviennent qu’Ennahda avait gagné en 2011.
Depuis, deux présidents se sont succédés qui ont été très conciliants avec Ennahda et ont gouverné ou passé accord avec ce parti islamiste.
Un troisième président vient d’être élu, Kais Saied, présenté en France comme « ultra-conservateur », expression qui ne veut rien dire et qui est totalement inadéquate pour le décrire, ou comme « robespierriste », expression qui ne veut rien dire non plus et qui est, là encore, totalement inadéquate pour le décrire.
Kais Saied est islamiste, se déclare en guerre contre l’Occident et contre Israël, et entend mettre fin aux élections législatives.
Il va faire glisser la Tunisie vers la tyrannie islamique, et il le fera avec l’assentiment de la population tunisienne et même, cela doit être souligné, avec l’assentiment des Tunisiens vivant dans les pays d’Europe, particulièrement en France où ils sont nombreux.
Ainsi une tyrannie islamique prend forme aux portes de la France et à faible distance des côtes italiennes (cent cinquante kilomètres séparent Tunis de la côte sicilienne), ce qui n’est pas bon signe (l’économie tunisienne se délabre à grande vitesse).
Plus grave encore, des musulmans vivant en Europe, particulièrement en France, et votant pour un président islamique, montrent que l’incompatibilité de l’islam avec la démocratie est un problème très lourd pour l’Europe, en particulier pour la France (qui est le principal pays musulman d’Europe).
Le vote des Tunisiens est à regarder en face.
Le vote des Algériens et des Marocains, si on l’observe, va dans la même direction que le vote des Tunisiens.
La France ne deviendra pas une tyrannie islamique, mais elle est déjà un pays sous influence islamique.
Par ailleurs, les données démographiques, la poursuite d’une immigration musulmane (présentement au rythme de 400 000 nouveaux arrivants par an) montrent que l’influence islamique est destinée à s’accroître sur la France, et les propos de Macron et du gouvernement, par-delà les faux-semblants, sont porteurs de marques indéniables de glissement vers la soumission.
Guy Milliere
Tribune reprise de les4verites.com
https://fr.novopress.info/215886/lislam-est-il-compatible-avec-la-democratie/
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François Bousquet « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 »
Un demi-siècle de défaites et de renoncements : c’est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », dit-il, et c’est avec l’éthique que la droite française doit en premier lieu renouer.
Source: Sputnik France
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Grève sauvage à la SNCF : droit de retrait ? Mon œil…
Coup de gueule
On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.
Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.
On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un « droit de retrait » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…
Les syndicats, CGT en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.
On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.
« SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».
C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.
Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.
Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.
Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro, « si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.
Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !
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À LIRE : LE NOUVEL ESSAI DE FRANÇOIS BOUSQUET, "COURAGE ! MANUEL DE GUÉRILLA CULTURELLE"
"Vivre dans le mensonge nous oblige ou bien à changer de vie ou bien à changer d’idées. La seconde solution étant de loin la plus commode, c’est elle qui s’impose généralement. Comme l’a souvent répété Alain de Benoist, on commence par avoir la stratégie de ses idées et on finit par épouser les idées de sa stratégie."
François Bousquet, "Courage ! Manuel de guérilla culturelle", aux éditions de la Nouvelle Librairie. Pour l'acheter, cliquez ici
RAPPEL :
La conférence de François Bousquet aux Amis franciliens de Synthèse nationale en janvier dernier cliquez ici
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La diversité ethnique, menace pour la société
Et si l’immigration extra-européenne n’étaient pas la chance tant vantée par des élites cosmopolites complètement coupées des conséquences des causes qu’ils défendent ? C’est ce que suggère de manière claire une méta-analyse danoise sur la question. Dans le monde de la recherche scientifique, une méta-analyse représente l’un des plus hauts degré de sérieux et de crédibilité. Le but d’une méta-analyse est de réunir toutes les études sur un sujet et de procéder à un réexamen attentif de chacune d’entre elles, en écartant si besoin les études réalisées avec des méthodologies douteuses par exemple. Et les conclusions de cette méta-analyse sur la question de la diversité sont claires et méritent d’être partagées. C’est pourquoi nous reproduisons ci-dessous cette publication du blog de Grégory Roose évoquant cette méta-analyse.
Le multiculturalisme est un concept inventé a posteriori pour feindre la maîtrise et la volonté d’un bouleversement sociétal provoqué par des vagues successives et continues d’immigration, notamment africaine, depuis la fin des années 1960. Ses vertus sont louées par nombre de politiques, de médias et de responsables associatifs qui imposent ce nouveau modèle de société comme s’il nous était hérité de temps immémoriaux et qui jettent sur ses détracteurs d’illégitimes soupçons de racisme, d’extrémisme. Le multiculturalisme, élevé au rang de dogme, se nomme Diversité.
Cette Diversité est promue, célébrée dans les médias, les publicités, comme une réalité qui se présente à chacun aujourd’hui ou s’imposera à tous, demain. La Diversité ethnique est indiscutablement une richesse dans l’esprit de ceux qui la valorisent sans en goûter les délices qui se nomment communautarismes, racismes, choc des civilisations, inassimilation, délinquance, iniquités, discrimination positive (autrement dit, favoritisme ethnique), islamisation…
Le mythe broyé de la « Diversité heureuse »
Cependant, ce mythe de la « Diversité heureuse » vole en éclat suite à la parution d’une nouvelle étude réalisée par des universitaires danois et corroborée par de plusieurs de leurs pairs a révélé que la diversité ethnique avait un impact négatif sur les communautés car elle érodait la confiance.
Cette étude, intitulée « Diversité ethnique et confiance sociale: une analyse narrative et méta-analytique », a été menée par Peter Thisted Dinesen et Merlin Schaeffer de l’Université de Copenhague et par Kim Mannemar Sønderskov de l’Université d’Aarhus. Cette équipe de chercheurs danois a fait une méta-analyse de 1 001 estimations issues de 87 études scientifiques sur le rapport entre la diversité ethnique et la confiance dans nos sociétés. Elle conclut qu’un excès de diversité a un impact négatif sur la confiance entre les individus. Or, ce lien de confiance, valeur primordiale qui s’appuie sur la réciprocité, est à l’origine du pacte social selon Emile Poulat, historien des religions et sociologue : « Sans confiance, la vie en société est impossible », rappelait-il dans un entretien au journal Le Monde en 2013.
« Nous trouvons une relation négative, statistiquement significative, entre la diversité ethnique et la confiance sociale dans toutes les études. » affirme Peter Thisted Dinesen, l’un des principaux chercheurs impliqué dans cette étude. Selon Eric Kaufmann, professeur de politique à la Birkbeck University de Londres, « une plus grande diversité est associée de manière significative à une confiance moindre dans les communautés. »
Le politiquement correct à l’épreuve de la réalitéD’autres chercheurs de diverses universités occidentales ont fait l’éloge de cette étude. Auteur du livre Ce n’est pas l’électeur qui est fou et professeur de sciences politiques à l’Université d’Amsterdam, Tom var de Meer, a qualifié l’étude « d’excellente et concluante ». Les conclusions de l’étude vont à l’encontre du récit omniprésent qui est constamment répété sur les plateformes médiatiques mondialistes, dans les écoles et les universités, ainsi que par les bureaucrates de l’UE, à savoir que « la diversité est une force ».
Il est de bon de d’évoquer la Diversité et ses bienfaits comme notre nouveau mode de « vivre-ensemble », dont le multiculturalisme est le socle. Mais cette étude démontre que l’immigration massive érode la confiance de la communauté et nuit à la société. Loin de l’idée d’une Diversité « heureuse », comme s’acharnent à nous l’imposer les gardiens de la doxa, le multiculturalisme fragilise le lien social et porte en lui les germes d’une fracture durable de la société par l’avènement de communautés autonomes, disparates et identitaires dont la vocation ultime est d’atteindre l’indépendance, ce qui acterait la fin de la nation, en France comme dans d’autres sociétés occidentales.
Découvrez cette étude sur : https://www.researchgate.net/publication/335924797_Ethnic_Diversity_and_Social_Trust_A_Narrative_and_Meta-Analytical_Review
Grégory Roose
Article paru sur le site de Polémia