
"Nous resterons présents toutes les nuits à partir de samedi. Nous maintiendrons ces nuits au moins jusqu'à la fin du Grand Débat. La place de la République sera notre Rond-point géant."
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"Nous resterons présents toutes les nuits à partir de samedi. Nous maintiendrons ces nuits au moins jusqu'à la fin du Grand Débat. La place de la République sera notre Rond-point géant."
La République démocratique française dans toute sa splendeur : les Fichiers S d’origine exotique peuvent continuer à circuler en toute impunité et déclencher des attentats meurtriers, le gouvernement Macron a d’autres chats à fouetter : le fichage des Gilets jaunes !
Lien permanent Catégories : actualité, divers, économie et finance, France et politique française, magouille et compagnie 0 commentaireLa 13ème Marche pour la vie a eu lieu dimanche, en attendant de nouvelles mobilisations contre la PMA
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
La Marche pour la vie est une manifestation annuelle organisée à Paris afin de protester contre l’avortement. Dimanche dernier se tenait la treizième édition de ce rassemblement engagé en faveur de la vie.
« L’IVG ne supprime que des innocents » pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.Le cœur de la lutte reste la banalisation de l’avortement, ainsi que la loi Veil, même si tous les participants, 50.000 selon les organisateurs et 7.400 selon la police, ne souhaitent pas sa suppression pure et simple. L’urgence pragmatique est d’abord d’offrir une autre perspective aux personnes se représentant l’avortement comme la seule solution.
L’actualité est aussi marquée par les conclusions du rapport de la mission parlementaire sur la bioéthique.
Ce travail réalisé par le député Jean-Louis Touraine inquiète les organisateurs tant il tend à bouleverser les processus naturels de procréation. Les propositions finales soutiennent l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de femmes et son remboursement par la Sécurité sociale, ainsi que la « dérégulation des pratiques sur l’embryon humain », selon les organisateurs.
Selon le professeur Guillaume Bernard, l’avortement reste la matrice de toutes ces « dérives sociétales ».
Ce militant de l’union des droites a rappelé que la situation s’était même aggravée en la matière, citant notamment la suppression du délai de réflexion de sept jours ou de la condition de situation de détresse psychologique ou matérielle. Il voit dans l’avortement non seulement une atteinte contre des enfants innocents mais aussi une « agression contre la cohésion intergénérationnelle et culturelle du corps social ».
Acte 11 : les Gilets jaunes poursuivent leur mobilisation (EN CONTINU)
© Charles Platiau Source: ReutersUn Gilet jaune à Créteil, le 9 janvier 2019 (image d'illustration).Plusieurs manifestations ont été déclarées dont une marche parisienne reliant les Champs-Elysées à la Bastille. Une première nuit jaune pourrait aussi avoir lieu.
Interviewé par RT France, Eric Drouet, une des figures du mouvement des Gilets jaunes a fait part de son scepticisme quant au grand débat national, promu par Emmanuel Macron. «Il n'y a que les maires qui sont conviés, pour parler de problèmes qui ne nous concernent pas», a-t-il déploré. «On ne va au cœur des revendications», a-t-il ajouté.
I-Média n°234 – Schiappa chez Hanouna : mélange des mauvais genres
02:10 – Schiappa chez Hanouna : mélange des mauvais genres
C’est l’actu médiatique de la semaine. Marlène Schiappa sera ce dimanche dans l’émission de Cyril Hanouna, Balance Ton Poste. Elle animera un atelier avec des Gilets Jaunes dans le cadre du grand débat national. Un mélange des genres qui a provoqué de vives réactions dans les médias.
09:10 – Zapping
Jean-Michel Apathie loue le dialogue permis par le gouvernement… tandis que tout prouve que ce dialogue est en fait complètement bidon.
Même déconnexion, la haine en plus, entre Sophia Aram et les Marcheurs pour la Vie.19:15 – Les médias face à l’examen de confiance
Avec la crise des Gilets Jaunes, les médias semblent avoir définitivement perdu la confiance des Français. Certains tentent de comprendre les raisons de cette rupture. Pas évident que les résultats soient probants !
26:10 – Tweets
En Alsace, un professeur persécuté par sa hiérarchie pour son engagement militant trouve un écho favorable chez les journalistes des Dernières Nouvelles d’Alsace, récemment sauvé de la faillite par un énorme chèque du Crédit Mutuel, par ailleurs propriétaire de Leetchi, l’entreprise qui a suspendu la cagnotte de Christophe Dettinger.
31:15 – 10 années de bobards médiatiques, ça se fête !
La cérémonie des Bobards d’Or arrive à grands pas ! Organisée par la Fondation Polémia, elle récompense les plus beaux bobards médiatiques. Cette année, c’est la 10e édition de cette prestigieuse cérémonie.
34:25 – Le coup de chapeau
Rencontre des maires avec Macron : une mascarade selon un maire
A peine sorti de la réunion organisée autour d’Emmanuel Macron, ce maire a tenu à exprimer son désaccord avec le déroulement de ces événements :
De con côté, Julie Graziani pose une bonne question :
Encore une soirée passée sur le site #GrandDebatNational. Et tout à coup, je me dis: est-il bien normal de payer via mes impôts des politiques et hauts fonctionnaires pour qu'ils administrent le pays et de devoir retravailler leurs dossiers moi même après ma journée de travail ?
46 personnes parlent à ce sujetFinalement, faut-il garder tous ces fonctionnaires ? Ne serait-il pas plus utile de laisser les Français s’occuper d’eux-mêmes pour des missions qui ne sont pas régaliennes ?
https://www.lesalonbeige.fr/rencontre-des-maires-avec-macron-une-mascarade-selon-un-maire/
Convention du Rassemblement pour les élections européennes (13/01/2019)
SITUATION EXPLOSIVE DE LA FRANCE ET DU MONDE par ANDRÉ BERCOFF. Conférence et débat
Conférence et débat tenus à Marseille le 21 janvier 2019
Durée : 1 heure 17 minutes.
Conférence André Bercoff 21.01.2019 - URP sur Vimeo.
Macron : “Je n’ai pas pris l’engagement qu’il y ait zéro SDF, j’ai dit que je souhaitais que les demandeurs d’asile soient accueillis”
La préférence étrangère, c’est son projet :
Emmanuel Macron : "Je n'ai pas pris l'engagement qu'il y ait zero SDF, j'ai dit que je souhaitais que les demandeurs d'asile soient accueils"
871 personnes parlent à ce sujetC’est vrai que sa promesse de 2017 avait été prononcée lors de la visite d’un camp d’immigrés :
"Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des hommes et des femmes dans la rue".
J-2.1 326 personnes parlent à ce sujetMais il faut donc comprendre que la priorité est donnée aux autres avant les nôtres. Il ne faut donc pas s’étonner de voir les Français sur les ronds-points.
Alain de Benoist : pourquoi le gouvernement ne comprend pas la révolte des gilets jaunes…
Pensez-vous qu’on puisse déjà faire un bilan de l’action des gilets jaunes ?
Le meilleur bilan qu’on puisse en faire est de constater qu’il est encore trop tôt pour en faire un, puisque le mouvement continue et semble même trouver un second souffle. Depuis bientôt trois mois, malgré le gel et le froid, malgré la trêve des confiseurs, malgré les morts et les blessés, malgré les dégâts causés par les brutalités policières (mâchoires arrachées, mains déchiquetées, pieds broyés, yeux crevés, hémorragies cérébrales), malgré les critiques qui ont successivement tenté de les présenter comme des beaufs alcooliques, des nazis (la « peste brune ») et des casseurs, coupables en outre d’avoir ruiné le commerce, dissuadé les touristes de venir en France et même, ô scandale, d’avoir saboté l’ouverture des soldes, malgré tout cela, les gilets jaunes sont toujours là. Ils tiennent bon, ils ne cèdent pas et une majorité de Français continue d’approuver leur action. C’est bien la confirmation que ce mouvement ne ressemble à aucun autre.
Il y a un autre point sur lequel il faut insister. Les gilets jaunes, auparavant, ne se connaissaient pas. Plongés dans l’anonymat de masse, même quand ils étaient voisins, ils restaient souvent étrangers les uns aux autres. Depuis des semaines, autour des ronds-points, ils se sont mutuellement découverts. Ils ont parlé ensemble, ils ont confronté leurs expériences et leurs espoirs, partagé la même colère et vibré aux même émotions, partagé aussi les mêmes repas, vécu les mêmes journées et parfois les mêmes nuits, bénéficié du même élan de solidarité et de don. Le mouvement des gilets jaunes a, ainsi, fonctionné comme une formidable machine à recréer de la socialité dans une époque où le lien social s’est partout effrité. Il en restera nécessairement quelque chose. Les gilets jaunes savent, désormais, qu’ils ne sont plus seuls à être « invisibles ». Ils ont redécouvert l’importance du commun.
Mais l’avenir du mouvement ? Peut-on imaginer un vaste front populiste, dont les gilets jaunes pourraient être le creuset ?
C’est très prématuré, même si certains y pensent. Dans l’immédiat, les gilets jaunes doivent résister à toutes les tentatives de division et de récupération. Ils ne doivent surtout pas présenter de listes aux européennes, ce qui ne manquerait pas d’affaiblir l’opposition. Ils doivent rester insaisissables, nuire le moins possible aux petits commerçants, écarter fermement les casseurs extérieurs au mouvement et, peut-être aussi, concentrer leurs revendications sur les thèmes qui peuvent le mieux fédérer la colère en exigeant, par exemple l’instauration du référendum d’initiative populaire.
Et le « grand débat national » ?
Guy Debord disait que, si les élections pouvaient changer quelque chose, il y a longtemps qu’elles seraient interdites. On peut en dire autant du « grand débat » lancé par Emmanuel Macron : s’il était vraiment susceptible de satisfaire les demandes des gilets jaunes, il n’aurait tout simplement pas lieu. Quand les parlementaires veulent enterrer un dossier, ils créent une commission. Pour gagner du temps, Macron propose – c’est à la mode – de « libérer la parole ». Le « grand débat », c’est le divan du docteur Freud : « Allongez-vous et racontez-moi vos misères, après, vous vous sentirez mieux. » Discuter plutôt que décider a toujours été la méthode favorite de la classe bourgeoise. Dans le pire des cas, le « grand débat » finira en eau de boudin. Au mieux, la montagne accouchera d’une souris. On fera des concessions ici ou là (taxe carbone, limitation de vitesse à 80 km/h, etc.) mais on ne touchera pas aux questions qui fâchent. C’est-à-dire à celles qui impliquent un véritable changement de société.
Ceux qui sont, aujourd’hui, au pouvoir sont incapables de faire face aux demandes des gilets jaunes parce que le monde d’en bas leur est mentalement, culturellement, physiologiquement étranger. Ils s’imaginent qu’ils se trouvent devant des revendications de type classique (des « gens pas contents ») auxquelles on peut répondre par des effets d’annonce et des stratégies de communication appropriées. Ils ne voient pas qu’ils sont, en réalité, confrontés à une révolte proprement existentielle, de la part de gens qui, après avoir perdu leur vie à tenter de la gagner, ont découvert que ce qu’ils gagnent ne leur permet plus de vivre et n’ont donc plus rien à perdre. Au plus fort des manifestations, au moment où un hélicoptère survolait l’Élysée pour exfiltrer Macron en cas de besoin, ils ont pourtant eu peur. Physiquement peur – et cela, aussi, on ne l’avait pas vu depuis longtemps. Aujourd’hui qu’ils ont retrouvé leur mépris de classe, même quand ils s’essayent à l’empathie, ils ne pardonneront jamais à ceux qui leur ont fait peur.
Les « Gaulois réfractaires » sont les dignes successeurs de ces « Gueux » (Geuzen) qui, dans les Flandres et les Pays-Bas du XVIe siècle, s’étant fait d’un nom péjoratif un titre de gloire, portèrent contre l’autorité du roi Philippe II d’Espagne un mécontentement populaire qui reçut l’appui de Guillaume d’Orange. La guérilla qu’ils menèrent pendant des années, à partir de 1566, finit par aboutir à la totale libération des Provinces-Unies. Un beau chant néerlandais célébrant leur souvenir s’intitule « Vive le Gueux ! » Il mériterait d’être repris aujourd’hui.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier