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France et politique française - Page 2075

  • Certains aimeraient qu’on oublie les gilets jaunes…

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    Dans ses Commentaires sur la Société du Spectacle qui ont plus de trente ans, Guy Debord remarquait déjà : « Le gouvernement du spectacle, qui à présent détient tous les moyens de falsifier l’ensemble de la production aussi bien que de la perception, est maître absolu des souvenirs comme il est maître incontrôlé des projets qui façonnent le plus lointain avenir. » On ne pourra que constater, encore une fois, la justesse du penseur et écrivain situationniste suicidé en 1994.

    Démêler le vrai de l’info

    Pour qui a suivi le mouvement des gilets jaunes et a voulu vérifier ses intuitions après des conversations sur un rond-point, il a forcément été amené à faire un abus de chaînes d’infos en continu qui provoquent la sensation éprouvée par celui qui, faisant preuve de gourmandise devant un paquet de caramels au beurre salé, passe de l’appétit à l’écoeurement puis à la franche nausée.

    C’est que l’apparition des chaines d’infos en continu puis celle des réseaux sociaux puis la merveilleuse communion des deux se sont définitivement substitués au réel et ont modifié notre perception. Il est et il sera désormais impossible de démêler le vrai du faux.

    Pour s’informer, c’est-à-dire pour se renseigner sur le réel, il restera seulement, dans un paradoxe qui n’est qu’apparent, la fiction et la poésie. Les gilets jaunes et leur neutralisation en cours par le gouvernement ? Voyez le Rimbaud des Illuminations: « Nous massacrerons les révoltes logiques. (…) Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C’est la vraie marche. En avant, route. » Un vrai programme présidentiel !

    La rebipolarisation par les gilets jaunes

    Les gilets jaunes auront au moins eu un avantage : rappeler à quel point le mépris de classe se porte bien et se mue très vite en pure et simple haine de classe qui touche un prisme politique très large, de droite à gauche ou à cette partie de la gauche passée avec armes et bagages au macronisme dès le premier tour de 2017. Il faudrait aller voir, encore une fois, les pages de Sartre sur le Flaubert de la Commune dans L’Idiot de la famille qui se met à vouloir fusiller de l’ouvrier à tour de bras alors qu’on le pensait contempteur de la bêtise bourgeoise. C’est soit par bêtise d’ailleurs, soit par cynisme, soit par un mélange des deux, qu’on ne ne cesse d’accuser, du côté de la domination, les gilets jaunes d’antisémitisme, de complotisme, de soralisme, en gonflant goulûment le rôle de quelques imbéciles soralo-complotistes qui seraient des « leaders ». Ces mêmes accusateurs, de surcroît, ne cessent de faire des procès en sorcellerie, pour complicité avec le Rassemblement national (RN), à tous ceux qui soutiennent, même d’un soutien critique, ce mouvement, comme votre serviteur.

    Ces gens-là, ce sont pourtant eux, depuis des années, les principaux fourriers du vote RN. Mais encore une fois, les plus cyniques d’entre eux ne rêvent que de ça : la disparition de la gauche de transformation et un paysage politique limité à l’affrontement artificiel entre un protofascisme populiste et tribunicien, et eux, les bourgeois ou petits bourgeois vaguement éclairés, le sel de la terre mais qui ne sont en fait que des larbins un peu moins mal rémunérés que les autres par le capital, qui sont un peu plus près de la table du festin pour manger les miettes dans la main de leurs maîtres.

    Bien entendu, comme ils sont les bons, ils gagneraient toujours à la fin et sauveraient la République chaque semaine, à heure fixe, depuis un compte Twitter ou Facebook et tous les cinq ans aux élections présidentielles avec des taux d’abstention de plus en plus importants.

    Qui vit mieux aujourd’hui qu’il y a trente ans ?

    Au-delà de ce mouvement, de ses revendications sociales plus que légitimes, quand on prend connaissance du dernier rapport Oxfam sur la répartition des richesses, cela est l’occasion, à travers cette souffrance des humiliés et des offensés que sont les gilets jaunes, de nous poser collectivement les questions essentielles qui les concernent mais concernent finalement toute la société, à part une infime minorité toujours plus riche.

    Qui vit mieux aujourd’hui qu’il y a trente ans, à profession identique ? Qui a davantage confiance en l’avenir ? Qui se sent plus aimé ou même pris en compte ? Qui a moins peur ? Qui envisage l’avenir avec optimisme ? Qui n’a pas, à certaines heures crépusculaires, le matin ou le soir, même brièvement, un serrement de cœur qui n’est pas celui que l’on éprouvait jadis devant la rapidité de son existence mais tient davantage au sentiment de participer, malgré soi, à une faillite généralisée ?

    Les réponses ne sont pas forcément très agréables à entendre mais, pour le coup, elles n’auront rien de commun avec la réalité falsifiée et amnésique de l’info en continu.

    Jérôme Leroy

    Texte repris du site Causeur

    https://fr.novopress.info/213357/certains-aimeraient-quon-oublie-les-gilets-jaunes/

  • Elections : les Gilets Jaunes rêvent d’Europe – Journal du jeudi 24 janvier 2019

     

    Elections : les Gilets Jaunes rêvent d’Europe

    Moins de trois mois après le début du mouvement, des Gilets Jaunes envisagent de présenter une liste aux élections européennes. Une annonce qui fait grincer des dents les partis d’opposition et qui pourrait surtout profiter à La République En Marche.

    Santé, ces produits qui nous empoisonnent

    Dentifrices, déodorants ou encore couches pour bébés… ces produits du quotidien peuvent se révéler particulièrement nocifs pour la santé. EN cause : la présence d’un composé chimique, le dichlorophénol.

    Venezuela, entre crise politique et ingérence américaine

    Alors que la crise économique et politique s’intensifie, les tentatives de coup d’Etat se multiplient au Venezuela, la dernière en date : l’autoproclamation comme chef d’Etat du président du parlement. Derrière ces agitations planent comme souvent l’ombre de Washington…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/elections-les-gilets-jaunes-revent-deurope-journal-du-jeudi-24-janvier-2019

  • Arnaque ! Le RIC devient une liste pour les européennes

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    Rien ne va plus avec les gilets jaunes. Jusqu’à mercredi soir, j’étais prêt à me joindre, une nouvelle fois, aux manifestants dont j’appréciais la pureté des intentions. Mais catastrophe. Une charmante jeune femme aux longs cheveux roux du nom d’Ingrid Levavasseur, invitée favorite des plateaux, s’est pris la grosse tête, comme l’on dit vulgairement, et a annoncé qu’elle conduirait une liste jaune pour gagner des sièges de députés européens.

    La voici donc dans le moule de la politique. Avec soixante-dix-huit candidats qu’elle n’aura sans doute pas de mal à trouver sur les ronds-points. Mais qui donc va financer ce qui est une coûteuse campagne ? Où va-t-elle trouver les centaines de milliers d’euros nécessaires ? Va-t-elle ouvrir une cagnotte ? Ou, tout simplement, quels sont ses financiers ? Bernard Tapie, peut-être, qui hébergea dans les locaux de son journal marseillais leur réunion fondatrice.

    Sur le site Facebook des gilets jaunes, plusieurs sympathisants crient à la manipulation politique. Benjamin Cauchy voit là des dissidents qui veulent semer la confusion parmi les gilets jaunes et l’autre vedette médiatique des gilets jaunes, celle aux yeux bleus et à la parole facile, Hayk Shahinyan, s’est autoproclamée directeur de campagne du Ralliement d’initiative citoyenne.

    « Ce serait un suicide collectif ! Méfions nous ! L’équipe Macron pourrait bien être à l’origine de ce montage, histoire d’affaiblir ses adversaires aux européennes », écrit un gilet jaune sur le site officiel des gilets jaunes. Un autre avertit : « Tous ceux qui vont voter sur cette liste vont rendre service à Macron et autres pro-Europe et les aider à gagner leur combat européen/européiste ! ». Le jeune avocat François Boulo, gilet jaune habitué lui aussi des débats télévisés, tweete : « Une liste #GiletsJaunes aux élections #Europeennes2019 est une grave erreur. Le Parlement européen n’a aucun pouvoir pour améliorer la vie des gens. »

    La messe est dite. L’annonce de cette liste RIC où l’on sent tout le poids du macronisme, assez mal dissimulé il faut le dire, va connaître sa première désillusion ce samedi, lors de l’acte XI où les rangs des gilets jaunes risquent d’être clairsemés ! Le candidat Marc Royer s’affichait en décembre avec un beau T-shirt bleu « Emmanuel Macron président ». Il est clair, bien que Marine Le Pen ait déclaré le contraire, que cette liste jaune va faire le jeu de La République en marche et amoindrir le score qu’auraient fait les listes du RN, de Debout la France et de La France insoumise.

    André Bercoff a cité, sur Sud Radio, les listes des candidats du RIC et leurs opinions politiques. Alors que l’on espérait que les gilets jaunes soient véritablement transpartisans, comme l’a déclaré Benjamin Cauchy, on voit apparaître le fantôme d’une gauche disparue. Et comment croire Hayk Shahinyan lorsqu’il déclare, de son beau sourire déjà très politicien : « Nous, citoyens français, ne voulons plus subir les décisions des instances européennes et les diktats des castes de financiers et de technocrates, qui ont oublié le principal : l’humain, la solidarité et la planète » et affirme que ses éventuels eurodéputés auront, « avant tout, la mission de porte-parole des citoyens qui seront consultés tout au long du mandat ».

    13 %, c’est le score que cette lite RIC pourrait réaliser selon un sondage Elabe. Alors, le RIC, allié caché de LREM ? On ne peut que se poser la question, dont on aura la réponse lorsque les financiers de ce nouveau parti se révéleront.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/arnaque-le-ric-devient-une-liste-pour-les-europeennes/

  • Revue de presse : Notre ami Jean-Pierre Stirbois

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    Francis Bergeron Présent cliquez ici

    Les passionnants « Cahiers d’histoire du nationalisme »publient leur quinzième livraison (déjà !). Elle est consacrée à l’une des figures les plus marquantes de la droite nationale, Jean-Pierre Stirbois. Un nom qui ne parle désormais qu’aux « anciens », puisque Stirbois nous a quittés, brutalement, il y a trente ans, laissant orpheline toute une génération de militants.

    On dit que chacun se souvient de ce qu’il faisait le jour où il a appris que les twin towers avaient été percutées par des avions kamikazes pilotés par les islamistes, ou encore le soir des attentats de masse au Bataclan et dans le quartier République. C’est certainement vrai. Mais il y a aussi quelques Français qui n’oublieront jamais ce dimanche 6 novembre 1988 au matin, quand l’information est tombée : Jean-Pierre Stirbois avait trouvé la mort, quelques heures plus tôt, sur la route entre Dreux et Paris.

    Malgré le caractère accidentel de cette disparition, le traumatisme fut considérable dans les rangs de la droite de conviction. Nous étions en effet au début d’un processus de résurrection du mouvement national, que Jean-Pierre Stirbois personnifiait à lui tout seul. En rejoignant les rangs encore modestes de ce Front national en phase ascensionnelle, créé une quinzaine d’années auparavant, Stirbois avait en effet engagé une « professionnalisation » du jeune parti, et l’avait rapidement propulsé à la première page de l’actualité politique. Les fruits de son travail militant avaient en effet été rapidement perceptibles : candidat aux élections législatives à Dreux (son lieu d’implantation familiale) en 1978, Stirbois y avait recueilli 2 % des voix, ce qui, pour l’époque, avait été considéré comme un résultat prometteur ! Puis, au fil de son investissement, il avait obtenu 8,5 % dès l’année suivante, à l’occasion des élections cantonales. Et en septembre 1983, c’était le fameux « effet Dreux » : une élection municipale partielle où la liste de celui qui était devenu, depuis 1981, le secrétaire général du Front national, réalisa une percée inattendue, recueillant 16,7 % des voix au premier tour. « Les loups sont entrés dans Paris », chantait Reggiani, et toute la gauche, atterrée, croyant revivre l’invasion germanique de juin 1940 !

    Un drame personnel : le largage de l’Algérie française

    Après fusion de listes, Stirbois va arracher la mairie de Dreux aux socialo-communistes, créant de ce fait un véritable tremblement de terre politique à l’échelle du pays. La suite est connue : c’est cette montée en puissance presque ininterrompue d’un courant qui domine aujourd’hui largement le paysage politique français.

    Mais pour Jean-Pierre Stirbois, l’aventure politique s’est donc arrêtée un soir de novembre 1988, sur la côte de Pontchartrain. Très engagé dans une résistance française au largage de nos terres d’outre-mer – lui qui avait vécu comme un drame personnel l’abandon des départements français d’Algérie –, Stirbois revenait tout juste de Nouvelle-Calédonie où il avait passé dix jours intenses. Et ce 5 novembre au soir, c’est probablement à cause d’une extrême fatigue, au retour d’une réunion locale sur l’avenir de cette terre française du Pacifique sud, que Stirbois a eu ce tragique accident de voiture. Il avait 43 ans.

    L’extrême efficacité d’un militantisme à la fois ferme et bienveillant

    Le cahier sur Jean-Pierre Stirbois – De l’engagement solidariste à la percée du Front national, réalisé par Roland Hélie, raconte tout cela, l’engagement d’un homme, cette passion politique, l’extrême efficacité d’un militantisme à la fois ferme et bienveillant. Parmi ceux qui ont le mieux connu Jean-Pierre Stirbois, on trouve plusieurs collaborateurs réguliers de Présent, notamment Françoise Monestier et Philippe Randa. Ils témoignent dans ce livre. Témoignent aussi Roland Hélie (qui est l’animateur de la revue Synthèse nationale), Franck Buleux, responsable de cette collection des « Cahiers d’histoire du nationalisme », Alain de Benoist, Carl Lang, Jean-Claude Vallée, et beaucoup d’autres.

    Un ouvrage pour les nostalgiques du FN des origines, pour ceux attachés aux images fortes de leur militantisme des années soixante-dix et quatre-vingt ? L’album du souvenir, pour ceux qui ont côtoyé, apprécié, admiré Stirbois ? Oui, sans doute, mais pas seulement.

    Car ce document est d’abord l’histoire d’une passion politique à la formidable efficacité. Et à ce titre, il mériterait d’être lu (et même étudié !) par tous ceux qui ont ou recherchent ce type d’engagement. Sur ce plan, Stirbois reste une sorte de modèle intemporel des bonnes pratiques.

    Jean-Pierre Stirbois – De l’engagement solidariste à la percée du Front national, Collectif, « Cahier d’histoire du nationalisme », n°15, 156 p., 2018.

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    Le site de Présent cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/24/revue-de-presse-notre-ami-jean-pierre-stirbois-6123418.html

  • La trahison Macron : vous avez aimé le traité d’Aix la Chapelle ? Vous allez adorer l’assemblée parlementaire franco-allemande !

    La trahison Macron : vous avez aimé le traité d’Aix la Chapelle ? Vous allez adorer l’assemblée parlementaire franco-allemande !

    Nous ne pouvons que saluer et diffuser l’excellent travail d’enquête d’Olivier Berruyer, du site Les Crises, décortique le projet suivant d’assemblée parlementaire franco-allemande. L’intégralité est ici. Nous reproduisons la brève introduction et le sommaire.

    Ces dernières semaines auront été noires pour l’information des citoyens.

    Car le Traité d’Aix-La-Chapelle, qui concernait plutôt l’exécutif, est en fait accompagné d’un second texte, touchant au domaine législatif, l’Accord Parlementaire Franco-Allemand, que nous allons vous présenter ici.

    Plan du billet :

    1. Le traitement médiatique du Projet de Traité d’Aix-La-Chapelle

    2. Le projet d’une Assemblée parlementaire franco-allemande

    3. Le Parlement Franco-Allemand, base d’une future Union Franco-Allemande ?

    4. Le texte intégral du Projet d’Accord Parlementaire Franco-Allemand (du 6 novembre 2018)

    5. Présentation du projet d’accord parlementaire franco‐allemand par Richard Ferrand, 14/11/2018

  • Zemmour accuse la liste “gilets jaunes” d’être une combine entre Tapie et Macron

    A l’antenne de RTL ce matin, le polémiste Eric Zemmour a évoqué la liste “gilets jaunes” aux élections européennes, l’accusant d’être une combine entre Bernard Tapie et Emmanuel Macron.

  • Emmanuel Macron et la vente à l'étranger des actifs industriels français

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Dans un long article, que nous ne résumerons pas ici mais qu'il faut lire, le journal Le Monde rapporte le fait que le parquet de Paris a été saisi jeudi 17 janvier, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, par le député (LR) d'Eure-et-Loir Olivier Marleix.

    Olivier Marleix n'agit pas à la légère. Il est l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire créée fin octobre 2017 sur « les décisions de l'Etat en matière de politique industrielle ». En bref,  Olivier Marleix, dans la seconde partie de cette lettre, émet l'hypothèse selon laquelle, dans le cadre de la vente de la branche énergie d'Alstom à GE, aurait existé un  « pacte de corruption » (c'est le terme qu'il emploie), au bénéfice du ministre de l'économie en poste lors de la signature finale du rachat, le 4 novembre 2014, c'est-à-dire Emmanuel Macron.

    A nos yeux, ceci confirmerait l'hypothèse qu'avaient toujours émise les candidats malheureux à l'élection présidentielle, selon laquelle Emmanuel Macron avait bénéficié lors de sa campagne d'appuis financiers anonymes bien supérieurs à ceux autorisés par la législation.

    Bien davantage et plus grave, ceci voudrait dire aussi qu'Emmanuel Macron n'avait pas hésité, dans l'affaire que nous avions ici jugée désastreuse, de la vente de la branche « énergie » d'Alstom à General Electric, à laisser faire cette opération. Manifestement, l'Etat aurait pu intervenir, compte tenu dans ses intérêts industriels dans la société, afin d'interdire au PDG d'Alstom et à son conseil d'administration une opération introduisant GE au cœur du complexe électro-nucléaire français, sans lequel la France ne pèserait guère dans les compétions internationales.

    Comme le signale Le Monde, Alstom n'est pas la seule entreprise stratégique française à avoir été rachetée par un concurrent ou une puissance étrangère sous le ministère d'Emmanuel Macron. Entre son arrivée à Bercy le 26 août 2014 et sa démission le 30 août 2016 pour se consacrer à la campagne présidentielle, l'ancien associé-gérant de la banque Rothschild a également autorisé la cession de l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent au finlandais Nokia, le parapétrolier Technip à l'américain FMC et l'aéroport de Toulouse-Blagnac à la Chine.

    Aujourd'hui, en tant que président de la République, Emmanuel Macron se propose de favoriser la vente au profit du secteur privé, où les intérêts industriels américains pèsent d'un poids dominant, d'une série d'autres actifs industriels de l'Etat français. Ceci sous prétexte de diminuer l'endettement français. Quand la France aura par ces ventes perdu toute possibilité de jouer un quelconque rôle industriel au sein de l'Union Européenne et de la zone dollar, il ne faudra pas s'étonner de voir le déficit, non pas se résorber, mais s'étendre indéfiniment.
    Que Le Monde, réputé non sans raisons proche de l'Elysée, donne aujourd'hui un tel poids à la démarche d'Olivier Marleix, montre la gravité des accusations portées par ce dernier à l'égard d'Emmanuel Macron

    Source

    Voir l' article du Monde Affaire Alstom-GE : la justice saisie par l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire

  • L’Education Nationale à l’heure de l’Epuration

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    Nous sommes partout cliquez ici

    Un jeune professeur d’histoire-géographie, remplaçant dans un lycée catholique de Strasbourg, s’est vu notifier au vu de son appartenance au Bastion Social, le non-renouvellement de son contrat. L’enseignement public suit comme un seul homme, au nom de la « déontologie du métier ». Le commencement de la purge ? La rédaction de Nous Sommes Partout a  interpellé la Direction Diocésaine de l’enseignement de l’Académie de Strasbourg et attend ses explications.

    La purge a commencé et le processus est toujours le même : délation, menaces, épuration. Des parents d’élèves bien-pensants n’ont pas hésité à jouer les corbeaux pour dénoncer l’engagement social et patriote d’un des enseignants d’un lycée catholique de Strasbourg. Aussitôt, la cabale s’est mise en place, bravant sans crainte l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme  adoptée en 1948 à Paris, article sur la liberté d’opinion (1).

    L’enseignant a toujours été bien noté, est parfaitement irréprochable et a naturellement refusé de présenter sa démission lorsque son chef d’établissement le lui a demandé. Il n’a jamais fait état de ses opinions politiques en classe et devant ses élèves et a donc parfaitement respecté la déontologie de la profession, contrairement à la plupart de nombre de collègues gauchisants qui n’hésitent pas dans toute la France à étaler leurs sympathies mélenchonistes ou immigrationnistes en classe sans encourir les foudres de l’Education Nationale.

    Le directeur d’établissement a cependant cherché, avec le Rectorat- employeur et complice de la purge- un moyen de se débarrasser du malheureux enseignant, l’accusant ni plus ni moins de délit d’opinion, comme aux heures les plus sombres de notre histoire. La police politique de la Déséducation Nationale a fouillé les cahiers, scruté les cours et interrogé les élèves ! On appelle cela une « enquête interne »… Et naturellement, les enquêteurs se sont particulièrement penchés sur la séquence de cours sur la Shoah car l’accusation d’antisémitisme est de nos jours une véritable accusation d’hérésie et aurait valu au professeur un renvoi immédiat. Pas de chance, l’enseignant est irréprochable sur le sujet  et respecte parfaitement les programmes ce qui, avouons-le n’est pas toujours le cas des professeurs pro-palestiniens sur ce sujet sensible. Mais, eux, les « inquisiteurs » ne leur cherchent pas de poux dans la tête. On ne sait jamais, ils pourraient attraper le typhus …

    La dictature de la pensée frappe fort : le directeur de l’établissement concerné a, bien entendu et sans états d’âme, dénoncé le malheureux enseignant afin qu’il ne puisse plus jamais être embauché dans l’enseignement privé et la Déséducation Nationale, laïque, républicaine, garante de la liberté d’expression et de la tolérance a déjà décidé de lui fermer ses portes au nom de la « déontologie » alors qu’il n’a commis aucune faute professionnelle ! Encore plus grave … Les accusations sur son physique : « coupe de cheveux, tatouages, marque de vêtement néofasciste (sic) ». Imaginez vous ce genre de remarque pour un professeur ayant des dreadlocks, des vêtements dits ethniques et des tatouages tribaux ? Le port de la djellaba eût été plus respectable ? Gaussons-nous, Gaussons-nous, Gaussons-nous .

    En France, l’Epuration a commencé. Les délateurs sont au pouvoir et peuvent ruiner la vie de ceux qui pensent différemment. Quelle sera la prochaine étape ? Le bûcher ?

    En 2019, ne pas penser comme la République, c’est désobéir et être voué à la mort sociale et professionnelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Synthèse nationale : une revue et une maison d'éditions au service du combat national

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