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France et politique française - Page 2078

  • Le mirage d'un islam de France

    6a00d8341c715453ef022ad3b5d533200d-320wi.jpgCe 21 janvier était annoncée pour imminente la création d'une association des musulmans pour l'islam de France l'AMIF, à vocation officielle. Saluée comme nécessaire et salutaire, aussi bien par les bien-pensants laïcistes, que par le quotidien La Croix, elle est inspirée par un brillant normalien, musulman de nationalité française, de mère protestante, Hakim el Karoui. Cette structure en projet se propose de construire un modèle bien intentionné, et qu’on juge d'avance bien en cour, mais dont on peut se demander s'il existera jamais[1].

    L'AMIF militera donc pour un islam de France. Candidate à l'organisation des pèlerinages à La Mecque, qui drainent chaque année quelque 25 000 possesseurs de passeport français, elle se préoccupe également de la gestion du label halal et de la redevance correspondante. Les fonds collectés ainsi serviraient à assurer la formation d'imams français, respectueux des principes républicains et que l'on assimilerait aux ministres des autres cultes.

    Première petite objection : une telle fonction ne correspond pas à la foi de Mahomet. Celle-ci ne connaît que des prédicateurs et des docteurs de la loi coranique. Elle englobe d'ailleurs la plupart des aspects concrets de la vie quotidienne. Elle n'opère pas de distinction entre le temporel et le spirituel. Or, cette seule caractéristique pose, comme chacun devrait le savoir, le problème de la citoyenneté. Et celui-ci est inscrit, en théorie, par le gouvernement dans la liste des sujets abordés dans le grand débat national.

    Le projet d'AMIF plaît d'autant plus aux pouvoir publics. Ceux-ci ont échoué sur ce terrain depuis 30 ans. Et cependant ils reviennent toujours à peu près aux mêmes schémas, que le ministre de l'Intérieur s'appelle Chevènement ou Pasqua, Joxe ou Sarkozy, Valls ou Cazeneuve.

    Or, en face se dessine une autre structure naissante, autour du militant islamiste Marwan Muhammad. Beaucoup plus proche des salafistes, il prend le relais de la défunte UOIF, qui s'appelle provisoirement L.E.S.musulmans. Et, reconnaissons-le, son programme ressemble beaucoup plus aux critères mahométans[2].

    Faire coïncider une organisation centrale de l'islam en France, à vocation officielle, avec les principes constitutionnels du régime républicain relève en effet de la gageure.

    Il faudrait d'abord contrevenir à des règles réputées intangibles définies par la loi de séparation de 1905. Car cette charte de la laïcité est devenue fondamentale, au gré du préambule de 1946, réaffirmé par la constitution de 1958. C'est son contenu, affirmé comme inamovible, qui institue une république laïque.

    Or, la seule définition de ce concept consiste à dire que cette forme d'État ne reconnaît ni ne salarie aucun culte.

    Mais, l'organisation projetée de l'islam tendrait, au contraire, à institutionnaliser et subventionner cette prédication.

    L'islam français éventuel ne pourrait exister d'autre part sans prendre parti entre les différentes écoles, comme le font ses homologues marocains, sénégalais, tunisiens, turcs ou iraniens, qui se réfèrent dans chaque pays à des jurisprudences particulières. Qui choisira donc à Paris entre les rites hanéfites, malékites, chaféites, hanbalites voire à la Shi'a des partisans d'Ali.

    Quelle place enfin pour les confréries ?

    Comment prendre au sérieux une administration laïque intervenant dans un domaine pareil ?

    On imagine une fois de plus de péremptoires technocrates s'auto proclamant omnicompétents. Votre serviteur pour sa part, les a entendus déjà deux fois dans sa vie dire, sans rire : "je ne connais rien à votre problème, mais je vais vous l'expliquer".

    Non, par conséquent, il ne faut pas monter dans leur taxi.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] On ne saurait douter que tout est possible… N'oublions jamais le premier mirâj. Ce voyage nocturne, reconnu comme une vérité de foi par les adeptes de l'islam a conduit un jour précis de l'année 620 Mahomet de La Mecque à Jérusalem. Il serait monté aux cieux puis descendu aux enfers en compagnie de l'ange Gabriel sur une monture appelée Bouraq après s'être rendu sur le mur du temple à Jérusalem. Cet événement, commémoré durant la nuit de l'ascension (lailat al-miraj) est supposée légitimer les revendications islamiques sur la Ville Sainte.

    https://www.insolent.fr/

  • Thierry Mariani : “La France Insoumise a choisi l’islamo-gauchisme, nous sommes à l’opposé”

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    Pour Thierry Mariani, candidat RN aux élections européennes, il n’y a aucune convergence entre la France Insoumise et le Rassemblement National.

    https://fr.novopress.info/213337/thierry-mariani-la-france-insoumise-a-choisi-lislamo-gauchisme-nous-sommes-a-loppose/

  • Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil – Journal du mercredi 23 janvier 2019

     

    Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, équipe ses policiers de caméras pour éviter les bavures… une mesure artificielle alors que le gouvernement ment ouvertement sur le nombre de blessés lors des manifestations.

    Parcoursup’, une deuxième édition qui angoisse toujours

    VO: Après une première expérience ratée en 2018, la plateforme Parcoursup a officiellement rouvert ses portes, mardi. Une nouvelle formule corrigée qui n’efface pas les inquiétudes des futurs bacheliers.

    Les GAFAs font tanguer l’UE

    Alors que Bruxelles ne parvient pas à trancher sur la question de la taxation des géants du numérique, la Commission a laissé entendre que le principe d’unanimité pour les votes concernant la fiscalité pourrait être abandonné… Un tournant qui en dit long.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/castaner-policiers-cameras-journal-du-mercredi-23-janvier-2019

  • L’immigration, chance pour la France ou fardeau économique ?

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    Le Figaro présente une étude fondamentale : 2,85 millions de jeunes entre 15 et 34 ans ne sont pas en formation dans un établissement scolaire et ne travaillent pas, bref, sont totalement désœuvrés. Parmi eux, 40 % environ sont nés à l’étranger (500.000, dont 330.000 hors Union européenne) ou ont un parent né à l’étranger (590.000). Nous avons, ainsi, 25 % des jeunes issus de l’immigration qui sont inoccupés, contre 15,4 % chez les natifs de natifs (nés en France de parents nés en France).

    Comme l’université est gratuite ou presque (contrairement à l’Angleterre), sans sélection comme en Allemagne ou en Espagne, que le bac est « donné », ces chiffres traduisent un chômage catastrophique chez les jeunes. Quand ils ont épuisé leurs deux à quatre années d’études possibles dans les facultés, ils ne trouvent aucun travail. En Allemagne, il n’y a que 7 % des jeunes natifs de natifs sans occupation, contre 10 % des jeunes immigrés. La situation est la même dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne.

    Selon l’INSEE, il y a 560.000 jeunes entre 15 et 34 ans nés hors de l’Union européenne. Parmi ces 560.000, 58 % ne suivent aucunes études ou sont au chômage. Un taux épouvantable. D’après le même INSEE, 25 % des étrangers (Union européenne comprise) sont sans emploi, contre 9 % pour des natifs nés de natifs, soit pour un taux de chômage de 33 % pour ceux qui sont nés hors de l’Union européenne (les Européens ont un taux de chômage semblable aux natifs de natifs). Une partie des immigrés finissent par trouver du travail, mais tardivement, après des années sans emploi.

    L’immigration est souvent présentée comme nécessaire pour nos comptes sociaux : les immigrés paieraient les retraites et les soins des personnes âgées. Or, on ne voit pas comment des jeunes dans la force de l’âge, sans formation et/ou sans travail, pourraient contribuer à soutenir notre système social. Selon des économistes cités par Douglas Murray, dans L’Étrange suicide de l’Europe, la Grande-Bretagne dépenserait dix-huit milliards d’euros par an pour les immigrés. Qu’en est-il en France ? Nous sommes déjà à deux milliards, rien que pour l’entretien des jeunes mineurs isolés, et pratiquement un milliard pour l’aide médicale d’État. Des coûts qui augmentent d’année en année, sans aucune maîtrise.

    Prenons conscience de cette réalité dérangeante : si nous renvoyions chez eux tous ceux à qui l’asile est refusée et si nous leur versions à vie 10 % du RSA, ils recevraient plus que le salaire moyen de leur pays et nous économiserions près d’une dizaine de milliards d’euros par an ! Je ne critique pas les immigrés. Ils ont tout à fait raison de profiter de ce système et de fuir la misère de leur pays d’origine. Mais j’en veux à tous ceux qui s’illusionnent ou nous mentent sciemment à longueur de colonnes : l’immigration n’est pas une chance mais un fardeau économique pour la France.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/limmigration-chance-pour-la-france-ou-fardeau-economique/

  • À notre tour de les déconstruire ! – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    La gauche s’acharne sans cesse à déconstruire, modeler ou redéfinir le sens des mots pour le noyer sous son idéologie. Et si nous tentions, à notre tour, de déconstruire quelques éléments clés du vieux champ lexical de la gauche ?

    La gauche aime feindre de nous expliquer ce qu’est la France, mettant en avant des idées, des principes, des conceptions, des valeurs. Mais la France est d’abord et avant tout la patrie des Français. Étymologiquement, le mot « patrie » désigne le pays des pères, la terre des aïeux. Le terme ne fait pas référence à une idéologie mais à la généalogie. On ne peut pas plaquer des concepts sur la généalogie, science exacte de la filiation : on est d’une patrie ou on ne l’est pas.

    La gauche fustige également sans cesse la notion de « préjugé », qui n’est pourtant ni plus ni moins qu’un jugement préalable, qui peut être bon ou mauvais. Dans un cadre socio-culturel, un préjugé peut, certes, être une marque de conformisme ou de paresse intellectuelle. Mais d’un point de vue politique, il peut aussi être un signe de sagesse qui guide l’action et prévient le danger.

    Car toute prévention naît d’un préjugé. Il sauve des vies, notamment lorsque l’urgence exige la prise de décision rapide (1). La notion de préjugé n’est donc pas intrinsèquement mauvaise. Dans bien des situations, il est bon d’avoir des préjugés, souvent hérités de l’expérience du passé et de la sagesse populaire. Le fameux « bon sens paysan » est bâti sur des préjugés, préjugés d’autant plus pertinents qu’ils ont su traverser les siècles.
    Un homme qui bannirait tout préjugé aurait une faible espérance de vie. En la matière, il en est des civilisations comme des hommes : on peut mourir d’une absence de préjugés, les exemples de l’immigration et de l’islamisme le montrent.

    La gauche prône aussi, des manuels d’éducation civique aux allocutions présidentielles, les valeurs de tolérance pour faire accepter l’immigration. Le mot « tolérance » ne recèle pourtant rien de positif en soi. Il désigne en effet l’attitude consistant à accepter ce que l’on devrait normalement refuser. Il est synonyme de résignation et de capacité à résister à la souffrance que l’on nous cause. On ne tolère jamais quelque chose de plaisant qui nous enrichit. On tolère un fait, une situation que notre nature nous commande pourtant a priori d’éviter et de combattre. On « tolère » la douleur. On « tolère » une marge d’erreur. On « tolère » l’immigration massive. Et si on nous parle tant de tolérance, c’est bien parce que certains ne sont que tolérés.

    « Valeurs de la République », « lutte contre les préjugés », « tolérance »… autant de totems sémantiques de la gauche, autant d’expressions ressassées, surannées et vidées de leur sens… mais qui envahissent encore les ondes médiatiques. C’est encore autour de ce champ lexical que les polémistes débattent, que les journalistes questionnent, que les politiques condamnent. Une grille sémantique qui permet de faire encore fonctionner le vieux logiciel périmé de la gauche dans l’inconscient collectif grâce aux forces du langage et du vocabulaire. Leur système idéologique est en train de s’effondrer face au retour du réel, mais sans doute ne sera-t-il définitivement vaincu que par le retour du sens, à commencer par celui des mots.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    (1) Lire à ce sujet le philosophe irlandais Edmund Burke (1729 – 1797) et son éloge du préjugé : « En cas d’urgence le préjugé est toujours prêt à servir ; il a déjà déterminé l’esprit à ne s’écarter jamais de la voie de la sagesse et de la vertu, si bien qu’au moment de la décision, l’homme n’est pas abandonné à l’hésitation, travaillé par le doute et la perplexité. Le préjugé fait de la vertu une habitude et non une suite d’actions isolées. » Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France.

    https://fr.novopress.info/213329/a-notre-tour-de-les-deconstruire-cyril-raul-les-identitaires/

  • Harcelé par LREM, le député Agnès Thill ne recule pas

    Harcelé par LREM, le député Agnès Thill ne recule pas

    Elle est même courageuse, alors que ses confrères appellent à l’exclure du groupe parlementaire. La décision sur son éventuelle exclusion du groupe sera prise jeudi.

    En attendant, Agnès Thill tient bon contre l’extension de la PMA. Elle a comparé dans un entretien les femmes seules ayant recours à la PMA à des personnes droguées à qui on donnerait de la drogue.

    «On sait bien qu’il y a des choses qui sont gênantes, comme le remboursement par la sécurité sociale, comme multiplier les femmes seules (…) Est-ce que la médecine a vocation à répondre à une envie? Un enfant ce n’est pas un médicament, c’est un être humain. Elles souffrent, j’entends bien. Mais alors, qu’est-ce qu’on fait? Si un drogué souffre on lui donne de la drogue? Est-ce qu’on donne un enfant parce qu’elle souffre? (…) Et si jamais il ne lui apporte pas le bonheur? Et si l’enfant qui naît il est très moche, il a un bec de lièvre? Et s’il ne la rend pas heureuse? C’est lui qui est responsable du malheur de sa mère?»

    Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a rétorqué :

    «Ça suffit»

    Malgré les oppositions, le député de la Dordogne Jacqueline Dubois a exigé que la «liberté de pensée» soit préservée au sein du groupe.

    «Je me sentirais presque invitée à quitter le groupe si l’exclusion d’Agnès Thill était prononcée».

    Sonia Krimi, député LaREM de la Manche, connue pour ses prises de position parfois en marge du groupe majoritaire, soutien également Agnès Thill.

    Le président de groupe Gilles Le Gendre a mis en garde contre l’accentuation de «clivages» au sein du groupe…

    Emmanuel Macron voulait que sa loi de bioéthique soit adoptée sans diviser le pays. Pour le moment, elle divise son parti…

    https://www.lesalonbeige.fr/harcelee-par-lrem-le-depute-agnes-thill-ne-recule-pas/

  • Faut-il participer au débat national ?

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    Franck Timmermans,  

    membre du Bureau politique du Parti de la France

    Faut-il participer au fameux débat national et aborder les sujets évoqués dans les 82 questions « suggérées » aux participants ? Mélenchon a répondu NON au motif que selon lui les dès seraient pipés. Sans doute ! Et nous savons qu’il s’agit là d’abord d’une opération politicienne destinée à relancer Macron.

    Mais il y a débat et donc prises de parole et la politique de la chaise vide est tout sauf politique précisément. Aussi, le Parti de la France recommande à ses adhérents et militants de participer aux réunions à titre individuel afin de tout faire pour réorienter les débats sur les vrais sujets majeurs qui engagent l’avenir du Pays. Nous savons que les media font tout pour occulter les thèmes identitaires et pour imposer l’image revendicative exclusivement sociale qu’incarneraient les Gilets Jaunes. C’est évidemment faux même si la mode syndicalo-médiatique impose le slogan « payer – et toucher + » qui ressemble plus à une devise de clients fidèles de la prostitution.

    Dans la réalité, les prises de paroles seront articulées autour des 82 questions posées, ce qui traduit d’ailleurs une volonté confiscatoire du Pouvoir puisque immigration, dette publique, échelle des peines, drogue, corruption, enseignement, santé, sont à peine abordés quand ce n’est pas « oubliés ».

    • Ainsi, vous profiterez de la question 6 liée aux économies de l’État pour précisément invoquer l’option « autre » en parlant du coût de l’immigration.Les conséquences de celui-ci dans les domaines budgétaires, financiers, sociaux, démographiques, sociétaux et sécuritaires sont considérables. Vous vous reporterez aux études excellentes de Gérard Pince (« les Français ruinés par l’immigration » 2013) et du Rapport Posokhow qui évaluait à 84 milliards d’euros le coût budgétaire et social du phénomène. Vous pourrez aussi rappeler que le sujet avait déjà alerté des spécialistes reconnus comme Pierre Milloz il y a 30 ans et que la politique de l’autruche ne date donc pas d’hier ! Si les Français sont aujourd’hui plus alarmés par leur précarité sociale que par l’avenir du Pays et se décident enfin à réagir, alors, pour payer moins et gagner plus, il faut trouver des solutions et celle de juguler l’immigration aura tous les avantages.
    • En réponse à la question 8, la suppression de l’AME est aussi une évidence absolue puisqu’elle favorise ouvertement les actes délictuels de clandestinité et n’aurait jamais dû être validée par le Conseil Constitutionnel. Le PDF défend le principe du Patriotisme social qui consiste à réserver les aides sociales et familiales aux citoyens français, a fortiori quand la crise s’installe ! Face à vos détracteurs, vous aurez toute facilité à rétorquer « Sinon à quoi bon servirait la nationalité française, la carte d’identité et plus largement aussi la citoyenneté européenne ??? Si nous ne sommes pas prioritaires dans notre propre Pays à l’heure où il faut sauver notre économie ou réduire la dette et le chômage, alors à quoi sert-il de naître Français, d’être estampillé Français ??? »
    • Et ce n’est pas là l’affirmation d’un égoïsme nationaliste mais la politique que mènent les autres Pays en privilégiant leurs ressortissants dans ces domaines ! Mitterrand l’a dit lui-même, « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». J’ajouterais : - Et doit donc se recentrer sur celle de nos concitoyens les plus pauvres !
    • La question 3 peut aussi attirer notre attention sur la dette publique : Quelles en sont les raisons fondamentales ? Quand les précédents Présidents de la République auront-ils à répondre de leurs actes, de leurs gaspillages et gabegies ? Ils n’ont jamais été mandatés par les électeurs pour enfler la dette et c’est même en promettant le contraire qu’ils se sont fait élire ! Comment justifier que Sarkozy ait été l’un des plus dépensiers Ministre du Budget et Président de la Ve République et pour quel résultat ? N’importe quel Chef de PME serait interdit d’exercer par la Loi dans une situation similaire. Quant au budget, vous pourrez aussi vous tailler un beau succès en rappelant que l’État triche de plus en plus quand il ose intégrer dans le PIB les « richesses » induites crées par la prostitution et le trafic de drogue. Non seulement c’est immoral et inqualifiable mais pourquoi alors ne pas y intégrer le crime organisé ?
    • La question 29, relative aux procédures administratives inutiles nécessitera une concertation avec vos adhérents immergés dans la fonction publique et l’entreprise car les exemples ubuesques ne manqueront pas.
    • La question 50 sur la confiance à l’égard des Élus posera aussi un débat de fond : comment peut-on encore tolérer que les députés eux-mêmes votent leurs propres salaires et retraites créant ainsi un privilège que n’accordait pas l’ancien Régime. C’est là une pratique de caste oligarchique qui contribue grandement à la défiance du peuple. Ce serait plutôt à la Cour des Comptes d’en assumer la tâche à l’aune des valeurs d’exemplarité et de mérite que l’on attend de ces Élus.
    • La question 67 permettra d’insérer la question de la solubilité de l’Islam dans notre Pays. Ce sera la plus délicate car la plus censurée et vous fustigerez ces mosquées fondamentalistes payées par des pays étrangers et soutenues par des municipalités qui enfreignent le principe de laïcité.
    • La question 74 se borne à citer pudiquement les « incivilités » mais vous pourrez aussi vous étonner du laxisme judiciaire, rappeler que l’échelle des peines sert à punir mais aussi à dissuader propagation et récidives et que notre société est gangrenée par des mafias étrangères qui profitent de la libre circulation européenne. Le combat contre le trafic de drogue, le rétablissement de la peine capitale par injection létale pour les crimes les plus abominables avérés pourront aussi être abordés.
    • La question 79 sur la politique migratoire laisserait sans voix s’il n’était pas indispensable de faire remarque à l’auditoire que jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur ce sujet et que ce déni est révélateur à lui seul de la démocratie confisquée qui caractérise la Ve République !
    • Enfin soyez vigilant sur la question 82 car elle tenterait certains gauchistes de relancer le droit de vote à accorder aux immigrés. Vous affirmerez sa totale inopportunité, son incompatibilité avec les urgences débattues et les risques d’émergences islamistes déguisées. Dans tous les cas : politesse, concision, sang-froid. 
  • Discours de Marine Le Pen pour le lancement de la campagne pour les élections européennes 2019.