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France et politique française - Page 2334

  • Victoire sportive, victoire de la nation

    Le sport est éminemment politique même si la politique ne peut se résumer au sport ni le sport à la politique, et c'est tant mieux ! La dernière coupe du monde de balle-au-pied nous le démontre à l'envi, et il n'est pas inintéressant de s'y intéresser, sans pour autant bouder notre plaisir du spectacle et de la victoire finale, surtout pour ceux qui en sont passionnés ou qui, simplement, y recherchent des côtés festifs ou conviviaux. Peut-on dire que le sport est né de la politique, comme l'évoquent quelques historiens de l'Antiquité en évoquant celui-ci comme le moyen d'une confrontation pacifique entre cités grecques au moment des Jeux olympiques et comme instrument de la Cité pour se représenter à elle-même et aux autres, pour se distinguer et s'identifier ? Qui y a-t-il de vraiment nouveau sous le soleil, si ce n'est le glissement du caractère politique vers les enjeux économiques et la contemporaine prégnance de l'Argent dans le sport devenu industrie et symbole de la concurrence capitaliste parfois la plus violente et la moins noble ? En cela aussi et paradoxalement, le sport est politique, mais plus idéologique que proprement civique. 

    C'est aussi et plus particulièrement dans la victoire que le sport, et de prime abord celui de la balle-au-pied, très populaire dans nos contrées et nos quartiers, renoue avec ses racines les plus anciennes et politiques, au sens historiquement premier et civique de ce dernier terme, comme élément d'identification à la Cité et d'unification ou, plutôt, d'union des individus et des communautés autour d'une équipe qui porte les couleurs de la nation, forme contemporaine et « générale » de la Cité que, dans notre pays, l'on nomme parfois République, dans le sens de la « Res publica », c'est-à-dire la Chose publique-civique, plus que dans le sens d'un régime politique particulier et toujours discutable, voire contestable... 

    Ainsi, le soir de la finale victorieuse pour l'équipe de France, à Rennes comme ailleurs, la rue débordait et exultait, et, aux premières loges et au milieu des foules bruyantes et, parfois, enivrées de bien d'autres breuvages que celui du succès sportif, j'ai constaté et participé à ce grand moment d'unité nationale et de fraternisation, sans avoir regardé plus que quelques minutes de la rencontre elle-même entre les équipes de France et de Croatie... Bien sûr, c'était de l'excitation, de l'hystérie parfois, un désordre des êtres et un débordement festif et parfois excessif, en particulièrement au niveau sonore et démonstratif ! C'était une sorte d'immense carnaval qui oubliait, voire renversait, toutes les conventions sociales habituelles, mais aussi mêlait toutes les catégories et toutes les différences en une sorte de grande fusion et confusion, avec le drapeau tricolore comme signe de reconnaissance, parfois accompagné du Gwenn ha dude la Bretagne et de ceux d'anciennes provinces ou d'anciens protectorats français, pourtant depuis longtemps « décolonisés »... Vieux comme moins vieux et comme très jeunes, chevelures féminines au vent comme longues tenues couvrantes, cadres supérieurs comme ouvriers automobiles de La Janais, professeurs comme étudiants, communistes comme royalistes... : toute la pluralité française s'exprimait là, et se trouvait bien d'être là, dans cette sorte de communion autour d'une équipe qui s'appelait « de France », et qui symbolisait, mieux que le monde des politiciens, la fameuse définition de la France par Jacques Bainville : « Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation. »

    Ce soir-là, c'était la reconnaissance du fait national ou, plus exactement, sa démonstration vitale : alors que l'individualisme semble triompher dans et par la mondialisation, que les communautarismes fleurissent comme une réaction vénéneuse aux solitudes contemporaines, que la convivialité concrète cède le pas aux amitiés numériques, que les personnalités s'effacent devant le conformisme et le « politiquement correct », le mouvement festif des foules du dimanche 15 juillet, cette grande vague qu'aucun politique et qu'aucune révolution ne peuvent désormais provoquer et orienter, marque la résilience de la nation comme élément fédérateur des peuples de France, non dans une négation de ceux-ci mais plutôt dans une sublimation dans le corps commun de la nation qui reste, qu'on le veuille ou non (même si cette volonté me semble justifiée et nécessaire) le plus vaste et le plus complet des cercles communautaires dans lequel les communautés constitutives et les personnes puissent se reconnaître sans renoncer à être eux-mêmes et à leur histoire.

    Cette fête que l'on peut qualifier, au sens premier du terme, de « nationale », n'est évidemment qu'un moment, et l'équipe française de balle-au-pied n'est pas toute la France, car la France n'est pas qu'une équipe ni un simple moment : elle est une histoire, une fondation ancienne et toujours en construction, parfois en rénovation, elle est « une longue habitude de vie en commun », une « tradition critique ». Elle est le résultat d'une suite de siècles et de générations qui ne se sont pas toujours couverts de bleu-blanc-rouge, et elle est aussi, plus qu'une culture unique, une civilisation qui s'exprime sous des formes diverses et avec des accents particuliers.

    N'oublions pas ce qu'est la France, et ne boudons pas notre plaisir quand, à travers ce qui peut sembler futile ou « distractionnaire », pour reprendre l'expression de Philippe Muray (et qui l'est aussi, mais qui n'est pas que cela comme je l'ai évoqué plus haut), elle retrouve, le temps d'une soirée victorieuse, le goût de la fête et le sens de la convivialité, la joie d'être une nation et de se reconnaître comme une « amitié » entre ses membres souvent fâchés les uns contre les autres en politique ou souvent en « dissociété », partagés entre « pays réel des contribuables » et « pays légal des experts » si l'on en croit certains discours ou affirmations, qu'ils soient libéraux/progressistes ou populistes/nationalistes... Cette euphorie n'aura qu'un temps, mais elle rendra le sourire à nombre de nos concitoyens, et c'est déjà cela !

    Bien sûr, cet épisode aura aussi été l'occasion pour le Pouvoir politique de regagner quelques points de popularité et de profiter du grand moment de distraction sportive pour avancer quelques réformes dont l'impopularité est, elle, certaine de durer. Bien sûr, la vieille formule romaine « Du pain et des jeux » aura été une fois de plus vérifiée... Le savoir et ne pas l'oublier, et le royaliste que je suis le sait et ne l'oublie pas, n'empêche pas de profiter aussi de ce plaisir de voir flotter, aux yeux du monde et au grand dam des partisans de la désaffiliation nationale, les couleurs de la France, qu'il n'est pas interdit de conjuguer avec les lys royaux, en attendant qu'ils retrouvent leur place légitime au cœur des Français et sur les pavillons tricolores...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Blaise Matuidi s’est signé, Caroline Fourest n’a pas aimé. Moi, si !

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    Il ne suffit pas d’être issu de la diversité pour plaire à la gauche. Il faut encore rester dans les clous fixés par sa doxa.

    Dans un tweet lapidaire, Caroline Fourest a exprimé, au cours du match de la victoire, son mécontentement de voir le joueur Blaise Matuidi se signer sur le terrain : « Signe de croix de Matuidi vraiment pas nécessaire… c’est quand même mieux de pouvoir communier tous ensemble sans afficher ses croyances. Allez les bleus. Vive la République, vive la France ».

    Deux heures plus tard, ce tweet disparaissait. Peut-être le « bad buzz » avait-il fait comprendre à son auteur que plus que le geste de Matuidi, c’était en réalité sa remarque qui n’était pas vraiment nécessaire et même parfaitement mal venue.

    Dévote – pour ne pas dire bigote – laïque, Caroline Fourest, qui s’élève de temps à autre avec un certain courage contre la montée de l’islamisme, pense qu’il faut renvoyer dos-à-dos toute foi, comme si le danger résidait dans LA religion, comme si pour pouvoir demander à l’islam de la mettre en veilleuse, il fallait d’abord intimer l’ordre au christianisme de montrer l’exemple en se terrant.

    Un raisonnement spécieux et surtout dangereux, car pour rester dans le registre sportif, on ne joue pas sur un terrain de tennis avec un club de golf, et c’est bien sur le terrain spirituel, laissé en friche par le reflux du christianisme en France, que progresse l’islam dans sa forme la plus radicale. Ce n’est donc pas en le désertant un peu plus qu’on gagnera.

    Le geste de Matuidi est au contraire un signal sympathique, qui vient s’ajouter à quelques autres bonnes nouvelles de cette coupe du monde, différente à bien des égards de celle de 98.

    Il y a cet entraîneur, humble et rugueux, dont le patronyme bucolique fleure bon la France périphérique et, dont le sourire, sur une dentition qui n’a visiblement jamais croisé la route d’un orthodentiste, réchauffe les cœurs.

    Il y a ce drapeau bleu blanc rouge brandi aux quatre coins de la France, pour une cause dérisoire, peut-être, mais que l’on réapprend à aimer.

    Il y a le mot France, qui n’a jamais été autant prononcé, et dont Griezmann, avant la finale, a exhorté les jeunes à être fier.

    Il y a donc enfin ce geste de Matuidi, qui s’inscrit dans une longue tradition chrétienne sportive et même guerrière – depuis Constantin, « par ce signe tu vaincras » – dont les grincheux pourront dire qu’il n’est que superstition, ou théologie de la rétribution, mais qui devant des millions de jeunes téléspectateurs, notamment des banlieues, dont Matuidi est le héros, a renvoyé le foot dans ses buts et remis l’église au centre du village : au dessus du joueur, il y a un Dieu, qui le dépasse et dans les mains duquel il se remet. Et ce Dieu-là n’est pas celui des salafistes.

    C’est tout aussi tranquillement qu’Olivier Giroud a expliqué sur TF1 qu’il ne se raserait pas les cheveux tout de suite après la victoire, comme il en avait fait le pari, mais après… le baptême de son fils, le 22 juillet.

    Alors évidemment, il y a les insupportables exactions de la nuit. Mais sont-elles imputables à la coupe du monde ou à l’impéritie du gouvernement ? N’assiste-t-on pas au même triste spectacle le soir du réveillon ?

    Alors bien sûr, il y a les tentatives de récupération : « L’Afrique aussi championne du monde de foot », titre le site de Paris Match. N’est ce pas au contraire une cinglante défaite de tout un continent ? Celui-ci ne possède-t-il pas les mêmes richesses humaines sur son sol ? Ne sont-ce pas plutôt à ses gouvernants corrompus, incapables de développer ces talents, de se poser les bonnes questions ?

    Alors naturellement, il y a les saillies de la Licra (antenne parisienne) opposant une équipe française black, blanc, beur à une équipe croate par trop uniforme. La couleur de peau serait donc l’essence de chaque homme ? Son origine, une marque indélébile ? Et si le chrétien Matuidi se sentait plus proche d’un Croate que d’un Benzema ?

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/blaise-matuidi-sest-signe-caroline-fourest-na-pas-aime-moi-si/

  • Kolinda, loin de Jupiter

    C’est à bord d’un simple vol commercial que Kolinda Grabar-Kitarović, (première) présidente de la République croate élue à la surprise générale contre le sortant Ivo Josipović, s’est rendue à Moscou pour la finale opposant les Vatreni au Onze tricolore. Pour le match Croatie-Angleterre, la blonde Kolinda, qui a pratiqué le foot dans sa jeunesse, avait partagé en toute simplicité le charter des supporters croates.

    https://present.fr/2018/07/16/kolinda-loin-de-jupiter/

  • Racisme multiethnique : la Licra se désolidarise de la Licra Paris

    Cette Coupe du Monde devient amusante. La Licra Paris a publié ce message raciste :

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    Alors la Licra s'est désolidarisée :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’armée et les militaires au zénith auprès des Français, par Pierre Malpouge

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    9154-20180717.jpgL’image de l’armée française dans l’opinion est excellente, et même à son zénith : selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting, neuf Français sur dix soit 87 % ont une « bonne opinion » des militaires.

    Pour 94 % des sondés, nos soldats sont « courageux » ; ils sont « dévoués » pour 91 % d’entre eux, et ils « défendent les valeurs républicaines » (89 %). 80 % leur font confiance pour « intervenir sur le territoire national en cas d’attaque terroriste ».

    Une opinion plus que favorable que l’on retrouve également dans la classe politique. Ainsi, chez les sympathisants Les Républicains, ils sont 96 % à avoir une bonne opinion, 95 % chez ceux du Rassemblement national (ex-FN) et de La République en marche, 87 % du côté du PS et même 80 % chez les Insoumis.

    La lutte contre le terrorisme explique largement ce regain de sympathie des Français pour leur armée. Mais quatre Français sur dix (38 %) seulement disent faire confiance à Emmanuel Macron pour lutter contre le terrorisme islamiste. Lequel Emmanuel Macron se retrouve pour le coup au même niveau que son prédécesseur François Hollande (selon un sondage réalisé en mars 2016, seuls 38 % des Français faisaient alors confiance à François Hollande pour lutter contre le terrorisme). Pourtant, à la différence de Hollande, Macron avait osé désigner l’ennemi, les islamistes. Mais à présent l’opinion en attend beaucoup plus.

    Par rapport aux années passées, l’évolution est notable. Jusqu’au début des années 1990, moins de 70 % des Français avaient une bonne opinion de l’armée (notons qu’en 1985, les Français étaient 35 % à avoir une mauvaise image des militaires, notamment un sur deux parmi les sympathisants de gauche), relève l’institut de sondage.

    Les Français estiment que « les militaires ne sont pas assez reconnus »

    L’opération Chammal, menée contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak, a été approuvée par 86 % des Français, ce qui ressemble à un plébiscite. Les Français estiment qu’« il faut continuer jusqu’à ce que Daesh ne soit plus une menace ». Quant à l’opération intérieure Sentinelle, elle est approuvée à hauteur de 77 %.

    Une armée donc au zénith dans le cœur des Français. Des Français qui estiment d’ailleurs que les militaires ne sont « pas assez reconnus ».

    Un manque de reconnaissance auquel s’ajoute le regret par l’opinion de l’insuffisance de moyens pour nos soldats et notre armée. En mai dernier, 55 % des Français interrogés estimaient en effet que le niveau actuel du budget de la Défense « ne permettait plus aux armées de remplir leurs missions » et 82 % d’entre eux disaient souhaiter qu’il soit « maintenu et augmenté ». Cela ne va pas dans le sens des orientations actuelles, car le ministère de l’Action et des Comptes publics aurait l’intention de récupérer 850 millions sur le dos des armées afin de pouvoir réunir les 4 à 5 milliards d’euros manquants pour ramener le déficit public sous le seuil de 3 % du PIB.

    A noter qu’en matière d’Europe de la défense, 54 % des Français estiment que celle-ci devrait avoir comme priorité une « participation commune aux opérations extérieures » et qu’elle doit se construire dans « le cadre global de l’Otan ». Comme aurait pu dire le général Bigeard, l’armée est seule à nous donner encore cette vraie « parcelle de gloire ».

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 16 juillet 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Soir de victoire à Paris : violences sur les Champs-Élysées

    Boulevard Voltaire était sur les Champs-Élysées dimanche soir : de la liesse mais aussi de la violence, de la casse… à regarder jusqu’au bout.

  • Politique & éco n°178 avec Charles Gave : Menaces sur la finance et grand réveil des peuples

    Olivier Pichon reçoit Charles Gave économiste et financier.

    1) De sérieux doutes sur la planète financière.
    – Charles Gave : «  je n’ai pas peur, mais j’ai un doute ! »
    – La finance au centre du monde, une erreur !
    – Quand la BCE décide qu’il y a des actifs qui n’ont pas le droit de baisser.
    – Un système de faux prix avec de la monnaie qui n’existe pas.
    – Les entrepreneurs dépourvus d’information.
    – Les outils du marché, les taux d’intérêts et les taux de change devenus «  illisibles ».
    – Gare au retour des «  vrais prix » !
    – Les faux prix ont pour conséquence le non investissement, le refus d’embauche et le maintien en cash.
    – Nous arrivons en fin de période des faux prix : exemple la dette italienne, la Deutsche Bank.
    – Ces banques menacent non seulement le système bancaire mais toute l’économie financière.
    – Le problème Allemand : Kissinger : «  trop grosse pour l’Europe, trop petite pour le monde. »
    – En cas de faillite de la DB les traités interdisent son rachat par l’Etat allemand, règle établie à la demande de …l’Allemagne.
    – Retour sur la faillite de Lehmann Brother.
    – Le précédent de la Suède.
    – « Pendre un banquier de temps en temps ! ».
    – Pour un « Bruxit », sortir Bruxelles et son administration de l’Europe !

    2) Qui pourrait mourir pour l’Europe de Bruxelles ?
    – L’Europe une civilisation, pas une nation, vouloir un état Européen est une sottise !
    – Une crise constitutionnelle en Europe : Technocratie contre démocratie, un problème de légitimité.
    – Populisme l’autre nom de la démocratie.
    – La montée du $ aggrave la crise de la dette, l’heure de vérité des endettés en $ est en train d’arriver.
    – Conséquence : crise de liquidité.
    – La Chine est prête à affronter la guerre des monnaies.
    – L’Allemagne devrait voir ses débouchés hors Europe se limiter, et elle a moins de débouchés européens.
    – Un problème supplémentaire pour l’Allemagne.
    – Et pendant ce temps Trump.
    – Pour résumer le problème, une métaphore polynésienne : le combat des hommes des arbres contre celui des hommes des bateaux.
    – Il n’y a plus de gauche et de droite.
    – Dans cette analyse la guerre monétaire plus pertinente que la guerre commerciale.
    – L’enjeu : la fin du principe impérial du dollar.
    – Le pétrole payé en $ : la veine jugulaire, on entre dans une période dangereuse.
    – Ceux qui ont voulu s’affranchir du $ l’on parfois payé de leur vie, les hommes de Bruxelles eux, obtempèrent.

    3) Le grand retour des peuples.
    – Quand les «  hommes des arbres veulent en finir avec les hommes des bateaux »
    – Samuel Huttington contre Francis Fukuyama.
    – Non, depuis la chute de l’URSS l’histoire n’est pas finie !
    – Une guerre de civilisation.
    – les mondialistes ne changent pas et persévèrent dans l’erreur.
    – Les peuples se révoltent.
    – Biologie l’homme se prend pour Dieu, la fin d’une civilisation ?
    – La France une exception dans le paysage populiste, la forgerie Macron, un produit médiadico-financier.
    – Les périphéries que Macron devrait écouter.
    – le détricotage des souverainetés, un échec attendu.
    – Panem et circenses, le foot !
    – Apologie du rugby, rachat du Biarritz Olympique par Ch. Gave une sport de racines.
    – Retrouver ses racines, un mouvement très puissant qui n’est qu’à son commencement.
    – Les aberrations juridiques de la cour de justice européenne.
    – Les juges ne doivent pas dire le droit mais l’appliquer !
    – Aux USA vaste mouvement de remise en place des juges, pas en France et en Europe.
    – L’état, en France, congénitalement liberticide, la loi sur les fake news.
    – En finir avec la commission de Bruxelles ni élue ni révocable, la forme la plus avancée de destruction des nations.

    Aux européennes surtout ne pas voter utile, mettre en minorité l’oligarchie !

     
  • Coupe du monde : De la liesse à la guérilla – JT TVL 16 juillet 2018

    1) Coupe du monde : De la liesse à la guérilla

    La France a vibré au rythme des scènes de liesse après la victoire de l’équipe de football en finale de coupe du monde. Une “joie collective” qui a vite laissé place aux violences.

    2) Immigration / Russie : la fin de la tolérance pour les clandestins

    3) International / Premier tête à tête entre Poutine et Trump

    C’était une séquence diplomatique cruciale. Vladimir Poutine et Donald Trump se rencontraient ce lundi à Helsinki. Entre la Syrie, l’Iran, et l’Ukraine, les dossiers chauds ne manquaient pas…

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/16/24321/coupe-monde-de-liesse-a-guerilla-jt-tvl-16-juillet-2018

  • Football : une unité nationale en trompe-l’œil

     

    De Constance Prazel sur Liberté Politique, alors que la liesse d'hier soir a provoqué la mort de 2 personnes :

    "[...] Le problème, c’est que l’enthousiasme de la Coupe du Monde est un fusil à un coup.

    « On a gagné », mais on ne sait pas très bien ce que l’on a gagné. Aujourd’hui le cours de la vie reprend, avec les mêmes misères, les mêmes médiocrités, les problèmes non résolus, et la décharge d’adrénaline ne peut les masquer très longtemps. Les cloches sonnent faux, car il n’y a pas d’unité, et pas vraiment de communauté à célébrer. L’unanimisme est feint et faussé, car il n’est soutenu par aucun idéal, et l’enthousiasme débordant ne résout rien, car en dehors du foot, il n’a pas de relais social ni politique, chez des gens épuisés de vivre ensemble.

    « On a gagné », mais qui a gagné ? Une équipe de 23 joueurs, qui aiment à se dire fiers d’être Français, mais sur le mode de la répétition, de l’incantation. C’est quoi, être Français, au juste ?A l’issue de la coupe du monde, on ne le sait toujours pas, et il ne faudrait surtout pas s’aviser de donner du contenu à tout cela : terrain bien trop glissant. Le mythe du Black-Blanc-Beur ne convainc plus personne ; plus personne ne se risque à le convoquer ouvertement, mais l’on n’a rien trouvé à mettre à la place.

    Et puis l’on juge un arbre à ses fruits. Et quels sont-ils ? Hier soir, vandalisme, pillages, vols et destructions étaient au rendez-vous sur tout le territoire. Un cortège de maux qui accompagne un sport gangrené par l’argent, montant à la tête d’une jeunesse qui ne croit pas à grand-chose et qui serait bien en peine de dire ce que c’est que la France. Quelle image donnons-nous de nous-mêmes à l’étranger, incapables que nous sommes de fêter dignement une belle victoire sportive ?

    Une amie me confiait hier : j’aime la Coupe du Monde, car pour une fois les gens se parlent, se disent bonjour, s’interpellent dans le métro. Et elle ajoutait : la dernière fois que c’est arrivé, c’était pour le Bataclan. Curieux destin que celui de la France, dont le pouls bat à l’étroit entre les attentats et les pillages.

    On juge un arbre à ses fruits, et ceux de la coupe du monde sont malheureusement bien amers."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html