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France et politique française - Page 2333

  • Selon une étude, les mouvements populistes anti-immigration attireraient de plus en plus de femmes

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Alors que le populiste de droite moyen est souvent décrit comme un homme, blanc, d’une cinquantaine d’années, une étude parue en Allemagne, publiée par la fondation Friedrich Ebert montre que ces mouvements comportent une proportion croissante de femmes, parfois même plus radicales encore que les hommes.

    L’étude porte sur plusieurs mouvements populistes en Allemagne, en France, en Grèce, en Pologne, en Suède et en Hongrie.

    Elle révèle entre-autre qu’en Pologne, davantage de femmes que d’hommes ont voté pour le parti au pouvoir « Droit et Justice » lors des élections législatives en 2015.

    https://fr.novopress.info/

  • Maurras et le Fascisme [1]

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    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, dont nous commençons aujourd'hui la publication. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR

    2522037546.jpgL’essai que Paul Sérant consacre au « Romantisme fasciste »*  a sans doute le mérite de lever un tabou.

    Qu’on le veuille ou non, le fascisme s’inscrit dans l’histoire contemporaine et il importe d’en traiter objectivement, comme d’un fait. Paul Sérant expose le dossier. Il ne plaide, ni davantage ne requiert. Tant de sérénité surprendra et peut-être choquera. Elle n’a de sens que si l’on est persuadé, comme c’est le cas pour Paul Sérant, que le fascisme appartient à un passé désormais révolu. On ne parle avec tant de détachement que des morts. Je crois d’ailleurs que, sur ce point, Sérant se trompe, et que le fascisme demeurera, longtemps encore, la tentation permanente de l’Europe. 

    D’ailleurs, le titre de l’ouvrage risque de provoquer quelques déceptions. Il fait attendre une étude générale du fascisme alors que Sérant ne traite que de l’œuvre politique de six écrivains de valeur, de valeur très inégale : Alphonse de Chateaubriant, Drieu la Rochelle, Brasillach, Céline, Abel Bonnard et Lucien Rebatet. Ce choix surprend. Abel Bonnard, Sérant le reconnaît lui-même, ne s’est jamais réclamé du fascisme, et pas davantage Céline. Par contre, on s’étonne qu’un doctrinaire tel que Marcel Déat, autrement représentatif, ait été négligé. C’est d’autant plus regrettable que Marcel Déat est le seul à avoir compris que le fascisme français sera jacobin ou ne sera pas, ce qui explique que les plus lucides des écrivains politiques fascistes de l’Occupation vinrent de la gauche plutôt que de la droite. Il est vrai que les transfuges de la droite apportaient le talent avec eux. Paul Sérant paraît avoir préféré le talent à la lucidité. C’est un tort quand on traite de l’histoire des idées. 

    Certes, ces transfuges de la droite ont tous, plus ou moins, fleureté avec l’Action française. De loin parfois, comme Drieu. « Sa première expérience, écrit Paul Sérant, fut celle de l’Action française. Mais tout en étant séduit par elle, il lui fut impossible d’y adhérer, sentant trop bien ce qui l’en séparait. “ D’abord je n’étais pas monarchiste. J’ai toujours méprisé les Orléans dont l’un vote la mort de Louis XVI et l’autre, l’ancien combattant de Jemmapes, finalement s’en va sans avoir su garder sa couronne. Je tiens aussi que le sens de la continuité du commandement n’est pas trop étroitement lié à l’institution monarchique ; en témoignent quelque peu Rome et l’Angleterre ” ». Et il ajoute qu’il détestait la politique étrangère de l’Action française. À l’inverse, Abel Bonnard « s’il fut monarchiste de conviction, il ne le fut pas totalement d’espérance. Faisant allusion à la réhabilitation des rois de France par certains historiens, il s’exprime en ces termes : “ En voyant ces fantômes couronnés s’assembler en silence autour du pays qui a existé par eux, on craint parfois de trop bien entendre ce que le destin veut nous dire ; mais parfois aussi nous penchons à croire que c’est là le gage d’une continuité retrouvée ; alors l’espérance ouvre un instant son aile pleine d’arc-en-ciel. ” ». « Nous sommes tout de même loin, conclut Paul Sérant, des affirmations péremptoires de Daudet et de Maurras sur le prochainretour du roi. » 

    Sans doute, Brasillach et Rebatet (photo) apportèrent-ils, un moment, leur collaboration au quotidien. Cependant, Brasillach, ainsi que le rappelle Paul Sérant, n’a « jamais donné son adhésion aux formations de militants, à la Ligue d’Action française ou aux Camelots du roi ». De même, Rebatet écrit, en évoquant ces années : « Nous étions plusieurs aux alentours de l’Action française. » Aux alentours seulement. Quoiqu’il en soit, l’un et l’autre ne passèrent au fascisme qu’au prix d’une rupture complète avec Charles Maurras. On ne sait que trop de quelles injures Rebatet recouvrit dans Les Décombres celui qu’il appelait fallacieusement, en d’autres temps, son maître. Brasillach qui avait, sur le misérable, la supériorité d’avoir une âme, montra dans son éloignement plus de noblesse. « Sous l’Occupation, écrit Sérant, Maurras qui désapprouve formellement la politique de collaboration (celle du “ clan des ja ” qu’il réprouve au même titre que le “ clan des yes ”) ne peut plus aimer Brasillach ; lorsque celui-ci se rend à Lyon, devenu la résidence provisoire de l’Action française, il refuse de le recevoir. L’Occupation ne faisait que rendre évidente une divergence déjà sensible avant la guerre. » 

    Ce qui n’empêcha pas les tribunaux révolutionnaires de 1944 de reprocher à Maurras d’être responsable de l’erreur intellectuelle qui conduisit les « romantiques fascistes » à s’enrôler, par sympathie doctrinale, et peut-être, dans le cas de Rebatet, pour des raisons plus basses, dans le parti de l’occupant. Il faut louer Paul Sérant d’avoir, dans sa probité d’historien, fait justice de cette accusation partisane. Il convient, cependant, de n’en point rester là et de se demander pourquoi l’adhésion au fascisme, romantique ou pas, implique nécessairement une rupture avec l’école d’Action française. 

    Maurras et Mussolini

    3520556546.jpgLors de la marche sur Rome (photo), Maurras avait sans doute de fortes raisons, des raisons françaises, de se féliciter de l’avènement du régime fasciste. Il ne faut pas oublier, en effet, que Mussolini avait rompu avec la social-démocratie italienne, dont le pacifisme dissimulait mal les sympathies allemandes, afin de mener campagne en faveur de l’entrée en guerre de son pays aux côtés du nôtre. C’était là un service qu’un nationaliste français n’avait pas le droit de méconnaître, d’autant qu’il permettait d’espérer, dans la mesure où notre diplomatie ferait preuve de sagesse, une entente durable entre deux pays que rapprochait tout à la fois leur communauté de culture et d’intérêts.

    Maurras ne cessera de combattre pour empêcher que, par haine idéologique du fascisme, nos dirigeants républicains ne jettent Mussolini dans une alliance contre nature avec le Reich hitlérien. Le Duce, ne l’oublions pas, se défiait des ambitions allemandes, au point que ce fut lui, qui, lors de l’assassinat du chancelier Dollfuss, empêcha l’annexion, par Hitler, de l’Autriche, en envoyant ses troupes sur le Brenner. Ce qui prouve assez combien Maurras était justifié de combattre, à l’occasion de l’affaire éthiopienne, l’absurde politique des sanctions, que commandait seule la jalousie britannique. 

    Non qu’il ne se défiât du principe d’aventure que portait, en lui, le fascisme.  ■  (A suivre)

    * En 1959, chez Fasquelle.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/03/maurras-et-le-fascisme-6076898.html

  • La valse des vautours, par Etienne Defay

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    Le pourri, la sectaire et l’anonyme.

    François de Rugy est un homme heureux. Ecologiste, candidat malheureux aux primaires du PS avec moins de 4% des voix, il avait trahi ses engagements en ne soutenant pas le vainqueur de la primaire Benoît Hamon et avait préféré Emmanuel Macron. Bien lui en a pris. Elu avec l’étiquette de la majorité présidentielle, il devint président de l’Assemblée nationale. Poste qu’il quitta ce mardi 4 septembre pour un ministère d’Etat. Celui de l’Ecologie. Le Vert revient à ses premiers amours, c’est beau comme une boucle bouclée.

    Mais en coulisse, sa succession au Perchoir est déjà bien disputée. Si le nom d’Hugues Ranson avait été évoqué un temps, celui de Richard Ferrand semble, à l’heure où nous écrivons, beaucoup plus certain. L’actuel président du groupe parlementaire de La République En Marche et éphémère ministre de la Cohésion des territoires a de quoi sabrer le champagne. Alors qu’il se trouve enlisé dans une sombre affaire de conflit d’intérêt, Richard Ferrand a une magnifique occasion de prendre de la hauteur en occupant le Perchoir. Une nomination qui aurait en revanche le mérite d’en finir avec l’illusoire république irréprochable.

    C’est ce qu’a pensé visiblement l’association Anticor, qui, pour relancer l’affaire, a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. De quoi relancer une affaire qui s’était calmée avec un classement sans suite prononcé par le parquet de Brest le 13 octobre 2017.

    Ferrand à la tête de l’Assemblée nationale ? Ce serait visiblement le souhait du prince tant la rivalité entre Ferrand et Rugy commençait sérieusement à plomber l’ambiance au sein de la majorité. Il devra néanmoins faire avec une double candidature face à lui. Premièrement, celle du député de l’Isère Cendra Mttin. Cette chef d’entreprise spécialisée en RH peut se targuer d’être l’élue de la majorité la plus assidue avec pas loin de 60% de présence lors des votes, vu le chiffre on n’ose imaginer le taux de participation des cancres. Deuxièmement, celle de la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivert. Si cette dernière n’a, à notre connaissance, aucune affaire aux basques, elle traîne en revanche un passif avec l’affaire Benalla et sa gestion calamiteuse des auditions. Nul doute que depuis le Perchoir, elle offrira une cible de choix aux députés de l’opposition.

    Ainsi donc, un beau casse-tête à venir pour l’exécutif et un très mauvais signal envoyé au législatif. Car si le Perchoir vous place à la tête du législatif, il est maintenant de notoriété publique qu’il constitue en réalité un tremplin vers l’exécutif. Là où se situe véritablement le pouvoir. L’occasion de rappeler aux députés la faiblesse de leur rayon d’action et surtout le peu de considération du président Rugy pour ce poste. Néanmoins, avec un président au plus bas dans les sondages et la double défection des deux ministres les plus appréciés du gouvernement, l’occupant du Perchoir devra composer avec une majorité au bord de la crise de nerfs et une opposition déterminée à se refaire les dents.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 05 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211791/la-valse-des-vautours-par-etienne-defay/

  • Médine au Bataclan : oui, Marsault à la Galerie Art Maniak : non

    6a00d83451619c69e2022ad369085f200c-800wi.jpgAlors qu'il a perdu sa fille le soir des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, Patrick Jardin a exprimé sa colère après la programmation du rappeur Médine dans la salle de spectacle parisienne les 19 et 20 octobre :

    «Je sais bien que Monsieur Médine n'est pas un terroriste, mais ses idées appellent aux meurtres des blancs». «Je suis entièrement pour la liberté d'expression. Au vu du nombre de salles à Paris, je pense qu'il serait souhaitable qu'il puisse faire son concert ailleurs. Il ne peut pas faire son concert au Bataclan».

    «J'ai écrit à la ministre de la Culture. (...) J'ai également écrit à Monsieur Poubelle (gérant du Bataclan, NDLR), que j'ai eu l'occasion de voir à trois reprises, car c'était le patron de ma fille. (...) J'ai écrit à Monsieur Lagardère, propriétaire du Bataclan.»

    Des lettres restées sans réponse.

    «Je vais charger mes avocats de voir s'il est possible de faire annuler ce concert, car c'est un trouble public et surtout un trouble à la mémoire des personnes décédées dans cette salle».

    6a00d83451619c69e2022ad38f2ac1200d-200wi.pngEn revanche, Art Maniak, une jeune galerie parisienne qui expose de la bande dessinée, a annulé suite aux hourvaris de la gauche une exposition des oeuvres de Marsault, dessinateur de droite, qui travaille pour les éditions RingLe responsable de la galerie Art Maniak, Clément Gombert, explique :

    «Je ne m’attendais pas à de telles réactions. Ce sont les éditions Ring qui m’ont contacté pour me présenter le travail de cet auteur, que je ne connaissais pas, je l’ai lu et son esthétique m’a plu. C’était vraiment sur des critères esthétiques et parce que son humour m’a plu.»«C’est une erreur, mais je ne m’étais pas renseigné sur les idées de cet auteur. Mais, de toute façon, les opinions politiques ne m’ont jamais intéressé. Avant de préparer l’exposition Marsault, on a accroché des travaux féministes d’Artemisia.»

    Suite à cette annulation, les éditions Ring ont révélé ceci :

    Nous avions fait le choix pacificateur de taire ce à quoi Marsault a échappé en avril 2017. Face à l'ampleur des cabales, de la désinformation sur ses opinions politiques supposées, de menaces reçues et de nouveaux projets d'agressions, le temps est venu de vous révéler l'infâme projet prévu contre Marsault le 8 avril 2017, lors de sa dédicace nantaise.

    Vous devez savoir que des antifas ont eu le projet bien réel d'intercepter Marsault avant son arrivée à la librairie ou d'entrer en force et en nombre sur le lieu de la dédicace, de le maîtriser et de lui TRANCHER LES MAINS pour qu'il ne puisse plus jamais dessiner. Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE. Information qui nous a été divulguée par l’appel anonyme d'un antifa qui était prévu sur le raid ce jour-là, qui a refusé de participer à ce massacre et qui a décidé de nous en informer. Ce projet barbare nous a été CONFIRMÉ par les forces de l'ordre dans l'après-midi du 7 avril, veille de l'événement, d'où la présence massive de CRS ce jour-là et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace (pour assurer sa protection à l'intérieur)."

    La liberté d'expression, c'est la gauche qui la décide.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique & éco n° 181 : La dangereuse dérive comportementale du droit

    1. Du code civil aux lois comportementales
    – Sont jugés non plus seulement les actes mais les intentions, les opinions… une dérive totalitaire !

    2. Le code de la Sécurité Sociale et la disparition du contrat
    – Avez-vous jamais signé un contrat avec la Sécurité Sociale ?

    3. Scandale : Le code monétaire et financier français (1999) ne mentionne ni l’euro ni la BCE
    – Tracfin, en marche vers la république du soupçon. La dénonciation comme obligation “citoyenne”.

     
  • Affaire Clément Méric : Un procès pour la vérité ?

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    Aristide Leucate

    Le procès d’Esteban Morilllo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud qui s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Paris sera-t-il le procès de la vérité ? Non pas celle, condamnée d’emblée par la bien-pensance intello-médiatique, encore moins celle, cadenassée d’avance par un pouvoir politique dont les accointances idéologiques avec l’ancienne mandature jette un voile suspicieux de partialité sur l’institution judiciaire, mais celle, toute nue et diaphane, presque immaculée, des faits et de la socio-psychologie.

    Du fait divers…

    Les faits sont dramatiquement simples. Une querelle de jeunes hommes de vingt ans dans les travées d’une vente privée « Fred Perry » (marque de vêtements très prisée chez les skins de « droite » et de « gauche »), passage Caumartin à Paris qui dégénère et se termine tragiquement lors d’une rixe mortelle entre bandes rivales. La victime, Clément Méric (membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue), qui tentait d’assaillir son adversaire par derrière, s’écroule sous le coup de poing porté par celui-ci, le faisant chuter à terre, sa tête heurtant le bitume.

    Il ne s’agissait pourtant pas de caïds allogènes de banlieues se disputant un territoire de la drogue, mais bien des « antifas » haineux désirant en découdre gratuitement avec des supposés fascistes. Les premiers, activement soutenus par le Front de gauche de Mélenchon, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat socialiste, parviennent à retourner la situation en leur faveur et à politiser un évènement, certes terrible, mais journalistiquement éligible au rang des faits divers.

    …à l’engrenage politique

    Alors dirigeant des mouvements Jeunesses nationalistes révolutionnaires et Troisième Voie - tous deux dissous par Manuel Valls, conséquemment à cette malheureuse bagarre – Serge Ayoub (alias « Batskin » dans sa lointaine et turbulente jeunesse) sera auditionné durant 5 heures par la Brigade criminelle. L’engrenage politique est enclenché.

    Les magistrats de l’instruction retiendront la qualification pénale de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » (20 ans de réclusion criminelle) avec les circonstances aggravantes qu’ils ont été infligés en réunion et avec usage ou menace d'une arme (en l’occurrence un poing américain, ce que contestent les accusés) à l’encontre de Morillo et Dufour, tandis que leur complice, risque 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende pour violences aggravées.

    Si les faits, déjà âprement discutés devant la Cour d’appel de Paris qui a confirmé les chefs d’inculpation en décembre dernier, ne parviennent toujours pas, à l’issue du procès d’assises, à faire pencher la balance en faveur des accusés, la psycho-sociologie d’iceux convaincra-t-elle le jury populaire de les acquitter ?

    Cette triste affaire est, en effet, à l’image d’une réalité que beaucoup ne veulent plus voir, celle d’une France périphérique jetée en pâture à l’opinion parce qu’elle penserait « mal », tandis que les inoxydables victimes d’un antifascisme fantasmé tiennent toujours le haut du pavé pace que faisant partie du camp du « bien ». Toujours le même spectre du Dupont-Lajoie, abruti de droite, venant hanter les demeures cossues et bohèmes des bourgeois de gauche.

    Si les juges restent insensibles à cette réalité, peut-être le peuple y souscrira ?

    NDLR : à partir de demain, Aristide Leucate suivra le procès pour le quotidien Présent cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Responsable(s) et coupable(s)

    boussole.jpgLe monstrueux typhon prénommé Jebi, le vingt-et-unième de la saison selon le décompte effectué, frappe actuellement le sud-ouest de l’archipel japonais paralysant les activités humaines; il est décrit comme le plus violent de ce dernier quart de siècle. Au ciel serein succède souvent la tempête et au sein du Mouvement national  nous ne l’ignorons pas, nous qui avons connu nombre d’épreuves et de tempêtes qui auraient été fatales  à des formations aux reins moins solides que les nôtres!  C’est le 26 septembre que nous saurons ainsi si la « justice » confirme ou non  la décision délirante des  juges politisés  Claire Thépaut et Renaud Van Ruymbeke,  de saisir au RN  2 millions d’euros d’aide publique. Soit ici la  poursuite de la cabale, dans l’affaire dite des assistants parlementaires, initiée et mise en place par l’ex président socialiste du Parlement européen, Martin Schultz, avec le relais alors de l’inénarrable Christiane Taubira. La sagesse des anciens nous le rappelle,  La roche tarpéienne est proche du capitole, la roue tourne vite en politique.   Ce n’est pas Emmanuel Macron qui nous dira le contraire, lui qui est passé directement si ce n’est d’un état de grâce, du moins du bénéfice du doute que lui accordait l’opinion au début de son quinquennat, à une défiance caractérisée un an après. Selon la dernière enquête Ifop publiée hier pour Paris Match et Sud Radio, il dévisse de 10 points en un mois. Désormais, moins d’un tiers des Français, 31 % des sondés,  approuvent son action à la tête de l’Etat contre 41% en juillet. Il recule notamment de manière spectaculaire auprès du cœur de son électorat,  à savoir les cadres, les professions libérales et de nouveau chez les retraités…

    La comparaison fait mal, et elle a bien évidemment valeur de symbole, l’ex ministre de François Hollande accuse une cote de confiance moins élevée que ce dernier (32%) à la même période de son mandat en septembre 2013; le tout aussi calamiteux Nicolas Sarkozy, au même stade, en septembre 2008, avait encore la confiance de 41% des Français…

     Le cafouillage gouvernemental auquel nous avons assisté sur le prélèvement de l’impôt à la source ne devrait pas inverser la tendance. Le co-président du groupe ENLNicolas Bay, rappelait  avec raison hier sur France Inter  « le danger d’une mesure qui fragilise le pouvoir d’achat des Français » et surtout  « la priorité » qui consisterait ENFIN, à donner de l’oxygène aux contribuables, à « baisser la fiscalité », dont le caractère confiscatoire, éminemment nocif pour notre économie,  prend un tour de plus en plus insupportable.

    Quant au mini-remaniement qui a eu lieu hier, il n’est pas apte non plus à soulever l’enthousiasme des foules. Le médiatique Nicolas Hulot est remplacé à la tête du ministère de la transition écologique par le président de l’Assemblée nationale,  François de Rugy. Membre de EELV jusqu’en 2015,  l’image d’opportuniste,  de traître à  la cause environnementale  lui colle à la peau. Il est  conspué notamment  pour le rôle actif qui fut le sien au printemps, quand il s’est agi  de passer à la trappe des  amendements visant à inscrire la sortie du glyphosate dans la loi sur l’Agriculture et l’alimentation.

    Autre départ du gouvernement, l’ancienne championne olympique d’escrime Laura Flessel a démissionné précipitamment hier de son poste de ministre des Sports, « pour des raisons liées à sa situation fiscale » selon des sources bien informées. Elle a été remplacée par l’ex championne de natation Roxana Maracineanu, ci-devant conseillère régionale socialiste d’Ile-de-France et notons-le,  partisane  convaincue  de la poursuite  de l’immigration et   de l’accueil des « migrants. »

    Migrants dont l’accès vers l’Europe a été grandement facilité par la situation catastrophique  dans laquelle se débat aujourd’hui  la Libye  depuis la liquidation du colonel Kadhafi menée par le trio Sarkozy-Juppé-BHL.

    Ce que nos  voisin transalpins, qui subissent  de plein fouet les répercussions de la   destruction de l’Etat libyen, ont logiquement  du mal à digérer. La responsabilité de Nicolas Sarkozy  a été implicitement  évoquée  lundi par Elisabetta Trenta ministre  de la Défense du gouvernement italien. D’autant plus que le chaos ne se dément pas dans cette ex colonie italienne, avec la multiplication ces derniers jours  des affrontements entre groupes rivaux qui se sont partagés le pays, l’échec de l’accord de cessez-le-feu, de la   mission de l’ONU en Libye (Manul).   Mme Trenta  a ainsi affirmé sur sa page facebook  que « le président (de l’Assemblée nationale italienne Roberto) Fico a raison : la France, de ce point de vue, a une responsabilité.  » « Évidemment, il est indéniable qu’aujourd’hui ce pays se retrouve dans cette situation parce que quelqu’un, en 2011, a privilégié ses intérêts à ceux des Libyens et de l’Europe elle-même », a-t-elle écrit.

    Il n’est jamais  agréable de voir la France critiquée à l’étranger mais le constat de Mme Trenta est terriblement juste et Bruno Gollnisch a souligné également plus globalement qu’au Levant, au Machrek, l’aura de la France a aussi beaucoup pâli  du fait de notre alignement  sur Washington  et le calendrier de l‘Otan.  Notons-le cependant,   dans le conflit syrien, la position prise par Emmanuel Macron est tout de même (officiellement)  moins  hystérique   que celle d’un François Hollande.

    A ce sujet c’est peut-être cependant de ce pays  que nous vient un motif d’espoir, en ce sens qu’il arrive quand même parfois   que les bons triomphent et que les méchants soient punis. La Syrie martyrisée, la Syrie outragée, la Syrie ensanglantée depuis 2012 par les milices islamistes,   le jeu trouble et pervers des atlantistes  et de  leurs alliés, sera bientôt  une  Syrie totalement  libérée. L’armée de la République arabe syrienne, appuyée par  les Russes et les Iraniens,  s’apprête  actuellement à mener une ultime  l’offensive dans la  province d’Idlib, dernière portion du territoire, au nord-ouest du pays,  accolée à la frontière turque,  contrôlée par les groupes  djihadistes. Y sévissent encore  notamment les terroristes du groupe Hayat Tahrir Al-Cham, émanation  de l’ex version   syrienne d’Al-Qaida, dont l’élimination devrait aussi  être un motif de joie et de soulagement pour les Européens….

    La nécessité de cette libération totale de la Syrie a été rappelé lundi par les ministres des Affaires étrangères russe et iranien. A contrario  l’ex directeur de la CIA et actuel secrétaire d’Etat Mike Pompeo,  a  déclaré le 31 août   que la Maison blanche   considérerait  une offensive de l’armée syrienne contre les brigades internationales islamistes  à  Idlib comme une « escalade d’un conflit déjà dangereux. » Mais est-il encore audible dans cette région du monde… et plus largement les Européens à la remorque le sont-ils encore?

    https://gollnisch.com/2018/09/05/responsables-et-coupables-2/

  • Jean-Luc Mélenchon : un populiste en peau de lapin qui se dégonfle devant Emmanuel Macron

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    Et Emmanuel Macron qui désigne son vrai ennemi...

    On connaît ce mot cruel de Marie-France Garaud : « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Après ce qui s’est passé à Marseille vendredi soir sur le Vieux-Port, on se dit que cette terrible sentence pourrait parfaitement s’appliquer à Jean-Luc Mélenchon.

    Profitant de son statut de député des Bouches-du-Rhône, le patron de la France insoumise, désireux de se positionner en premier opposant à Emmanuel Macron qui rencontrait dans la cité phocéenne Angela Merkel, est évidemment venu plastronner sur place. L’après-midi, dans un discours dont il a le secret, il a déclaré qu’Emmanuel Macron était « le plus grand xénophobe qu’on ait ».

    On peut sans doute prêter au Président de la République beaucoup de défauts, mais ce n’est pas celui auquel on penserait spontanément. On pourrait, par exemple, évoquer la loi Asile-Immigration, voulue par Emmanuel Macron, votée cet été, qui, sous couvert d’accélérer les procédures d’asile, risque fort bien d’être un accélérateur d’immigration – en clair, un appel d’air. Ainsi, avant même le vote de cette loi, entre janvier et fin juillet, les demandes d’asile ont augmenté de 16 % par rapport à la même période en 2017. On a donc vu de plus terribles xénophobes ! L’ambiance de Marseille et son sens légendaire du grossissement épique, le soleil qui tape dur sur le bitume, le pastis par dessus, peut-être, l’envie irrépressible de faire le malin au milieu des copains, une fatigue ponctuelle ? L’éventail des possibilités est ouvert, comme on dit joliment.

    Et puis, à l’heure du dîner, rencontre fortuite bien organisée des deux protagonistes dans la rue. Une rencontre historique car elle révèle toute l’imposture de l’opposition en peau de lapin de Jean-Luc Mélenchon. En effet, interrogé devant le Président par un journaliste sur ses propos de l’après-midi, le matamore de la France insoumise, relativise en répliquant d’une onomatopée : « Po, po, po! » Le président intervient alors : « Non, ça m’étonnerait ». Et le journaliste d’insister : « Ah, il l’a dit ! » Mélenchon : « Vous ne pouvez pas le croire ? » « Non, non, non ! », plaisante Emmanuel Macron, sur le ton convenu qui signifie tout le contraire. « Peut-être une légère exagération marseillaise ! », se justifie le député. La vidéo circule sur Internet. Chacun jugera. Finalement, cette scène ramène Mélenchon à ce qu’il est : un clown triste. Une scène, du reste, qui n’est pas sans rappeler le sketch de Coluche, « Le CRS arabe ». En moins drôle. « Non, je dis qu’on a tort de s’énerver, si tu veux, parce qu’on arrive à dire dans la conversation des choses qu’après on regrette, je veux dire. Je regrette, si tu veux. Je me dégonfle ? Oui, je me dégonfle ! »

    En moins drôle parce que dans cette conversation « improvisée », il faut bien écouter ce qu’Emmanuel Macron dit. A cette question d’un journaliste « Votre adversaire, c’est plus le Front National que lui-même [Mélenchon], finalement ? », le soi-disant « président de tous les Français », répond alors : « Ah, j’ai aucun doute ». Et le plus grave peut-être : « On a des confrontations politiques, mais ce [Mélenchon] n’est pas mon ennemi ». Le sous-entendu est clair, sans ambiguïté : en creux, Emmanuel Macron qualifie le Rassemblement National d’ennemi.

    Au final, cette petite rencontre anecdotique est riche d’enseignements que nous laissons à nos lecteurs le soin de tirer eux-mêmes.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/jean-luc-melenchon-un-populiste-en-peau-de-lapin-qui-se-degonfle-devant-emmanuel-macron/

  • Européennes 2019 : Marion, avanti!

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    N’en déplaise aux donneurs de leçons, l’arrivée au gouvernement d’un parti populiste assumé n’est que l’expression d’un choix démocratique rendu possible par un mode de scrutin respectueux des aspirations populaires. Aujourd’hui, les Italiens ont clairement dit « basta ! » aux atermoiements de l’Union européenne en matière de gestion des flux migratoires incontrôlés.

    La dynamique initiée par le leader de la Ligue procède d’un message politique clair : la péninsule n’a plus vocation à recevoir sur son territoire les vagues de clandestins récupérés en mer sans que l’Union européenne assume le traitement de ce nouveau vecteur d’immigration économique aux conséquences sociales et culturelles explosives.

    Une majorité d’Italiens a plébiscité cette initiative parce que confrontée quotidiennement aux conséquences de cette immigration subie et désorganisée. Et les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir, puisque la politique volontariste de Salvini a fait chuter le nombre de « migrants » illégaux de près de 80 % depuis sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur. Preuve que, lorsqu’on veut, on peut.

    La question migratoire est devenue la préoccupation première des peuples du Vieux Continent et constituera, à n’en pas douter, le thème central des élections européennes de 2019. Un thème transversal qui ne pourra être l’apanage d’un seul parti mais, au contraire, devra constituer le catalyseur d’une grande coalition susceptible de changer la donne au niveau européen avec, pour conséquence, une remise en cause du fonctionnement des institutions de l’Union.

    À ce titre, l’idée proposée par Matteo Salvini de décliner, dans chaque circonscription nationale, une liste affiliée à cette coalition populiste et souverainiste est pertinente. Alors que la Constantinople européenne est assiégée par des individus plus intéressés par son or que par ses avancées culturelles et sociétales, certains se complaisent à disserter sur le sexe des anges, limitant la liberté des peuples aux seules questions économiques et monétaires. Le réalisme commande que l’on se concentre sur l’urgence du moment, étant rappelé qu’une nation se remet toujours d’une crise économique, jamais d’une invasion.

    Une fois les frontières de l’Europe sécurisées et l’ordre rétabli, l’esprit d’entreprise fera le reste, porté par une baisse des dépenses publiques, préalable indispensable à toute reprise économique.

    La France est, aujourd’hui, à la croisée des chemins, partagée entre un exécutif ultra-minoritaire soumis à la doxa immigrationniste, sourd aux préoccupations populaires et enfermé dans les logiques comptables de Bruxelles, et une majorité en quête de repères identitaires et hostile à cette immigration économique, prémices d’une immigration de peuplement. Son salut pourrait bien surgir du scrutin européen en plébiscitant la constitution d’une liste d’union nationale, capable de s’affranchir des logiques partisanes, porteuse d’une exigence inébranlable en matière de sécurité et d’immigration.

    L’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie et la Slovaquie ont clairement affirmé cette ambition vitale : il appartient à la France de rejoindre ce concert des nations libres au sein d’une Europe des coopérations. Il ne reste qu’à peine six mois aux Français pour s’organiser électoralement et prendre une part active dans ce projet d’avenir. L’extrême gauche, les socialistes, leurs avatars de La République en marche et ses satellites centristes ont très clairement affiché leur préférence pour un monde sans frontières et leur soumission à l’islam conquérant. En réponse à ce choix funeste, la constitution d’une coalition attachée aux principes de liberté, d’identité et de souveraineté est une urgence absolue. Reste la question du choix du leader capable de structurer cette ambition pour la porter vers la victoire.

    Il n’y a pas si longtemps, une jeune femme a su montrer des qualités exceptionnelles, forte d’un amour immodéré pour sa patrie, désintéressée sur le plan matériel, capable de rassembler sur une ligne politique claire, aux amitiés transalpines affirmées quand elle n’est pas reçu avec attention aux portes de l’Oural et outre-Atlantique. Si vous voyez ce que je veux dire… « Marion, avanti! »

    Hervé de Lépinau

    http://www.bvoltaire.fr/europeennes-2019-marion-avanti/