France et politique française - Page 2362
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150 NUANCES DE MAURRAS - CMRDS2018
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Migrants : la cinglante diatribe de Marion Maréchal contre Emmanuel Macron
Marion Maréchal. Photo © Shutterstock/SIPAOffensive. Le président français et Angela Merkel en prennent pour leur grade, tandis que l’ex-députée du Vaucluse apporte son soutien à Viktor Orbán.
Marion Maréchal est bel et bien de retour en politique. Dans une interview accordée au quotidien italien Corriere della Serra, repérée par Le Figaro, l’ancienne députée du Vaucluse, qui vient de lancer son école, l’Issep, tire à boulets rouges sur la politique immigrationniste de l’Europe, s’en prenant violemment à Emmanuel Macron et Angela Merkel.
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S’ils avaient tiré, ils auraient été accusés… de racisme !
Ah, le beau pays que le nôtre ! Avez-vous remarqué que la vérité finit toujours par y éclater au grand jour ? Tard, parfois, j’en conviens, puisqu’on sait maintenant avec une quasi-certitude que le nuage de Tchernobyl n’avait pas vraiment rebroussé chemin en voyant arriver la frontière française.
Ainsi, madame Belloubet, garde des Sceaux, nous a-t-elle récemment narré toute la vérité sur l’évasion du braqueur multirécidiviste Redoine Faïd, le 1er juillet, de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Il s’agissait de la « conjonction de failles de sécurité » qui ont été exploitées par un commando « paramilitaire », absence de filins anti-hélicoptère et « problème » sur le dispositif d’appel d’urgence des forces de l’ordre.
Mais, surtout, la cause primordiale, c’était l’administration pénitentiaire, « insuffisamment réactive ». Car, avant cette évasion, la direction de l’administration pénitentiaire avait été avertie par la direction interrégionale d’Île-de-France d’une « menace sérieuse de passage à l’acte » de la part de Redoine Faïd.
Résumons-nous. Le vrai problème, ce n’est pas le détenu qui cherche à s’évader, c’est le fonctionnaire chargé de le surveiller et qui ne fait pas son boulot, le bougre. Comme d’habitude…
Personnellement, cela me rappelle, mutatis mutandis, la doxa actuelle de la victime qui se trouvait « au mauvais endroit au mauvais moment ». C’est de sa faute, si elle est morte.
Toujours la même « logique » inversée directement issue des errements soixante-huitards.
Le bon sens nous susurre pourtant que, si les surveillants, qui sont armés, n’étaient paralysés par des règlements du ministère de mesdames Belloubet et Taubira, ils auraient facilement pu empêcher l’hélicoptère de repartir. Aucun pilote, dans ces conditions, n’aurait d’ailleurs accepté de survoler une prison. Mais les forces de l’ordre n’ont le droit de se servir de leurs armes qu’avant de mourir ! On n’est pas chez Trump, en France, que diable ! Les surveillants avaient juste le droit de crier « Stop ! Revenez ou je… fais un malheur ! » Ce qui impressionne toujours le truand.
Dans la France libérale-libertaire-droit-de-l’hommiste de Macron, le bouc émissaire, il est tout trouvé et toujours le même : c’est le fonctionnaire français qui symbolise la survie de l’État-France. La Commission européenne qui bataille pour toutes les formes de supranationalités l’a bien compris. Le mondialisme vient de prendre une grande claque en Italie, mais la Macronie n’a toujours pas compris. Les « élites » françaises sont en retard d’une guerre, comme toujours.
C’est vrai que, s’ils avaient tiré, les surveillants auraient sûrement été accusés de… racisme ! Au moins par Mediapart…
Jean-Charles Mignard
http://www.bvoltaire.fr/sils-avaient-tire-ils-auraient-ete-accuses-de-racisme/
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Affaire Benalla-Macron : ces armes non déclarées retrouvées au siège d'En Marche
Valeurs Actuelles poursuit :
"Affaire d'État.
D'après les premiers éléments réunis par les juges, et consultés par Le Monde, Vincent Crase portait une arme le 1er mai, après avoir dit l'inverse aux enquêteurs. Ce pistolet, comme deux autres retrouvés au siège du parti présidentiel, ne sont pas déclarés.
Nouvelle vague de révélations dans l'affaire Benalla. Ce mercredi 1er août, Le Monde publie plusieurs des éléments réunis par les juges en charge de l'enquête judiciaire ouverte le 22 juillet. On y apprend notamment l'existence d'armes non déclarées au siège du parti En Marche!.
Vincent Crase armé sans autorisation
Ainsi, après avoir nié, le 20 juillet au début de sa garde à vue, avoir porté une arme lors de la manifestation du 1er mai, l'ex-employé du parti présidentiel s'est ravisé. L'homme a expliqué avoir menti, précisant être père de famille et être « en train d’acheter une maison ». « Cette affaire, si je perds mon travail, va me mettre dans une situation précaire. », aurait-il dit aux enquêteurs. Et d'ajouter : « Cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à LRM [La République en marche], elle est réservée pour la défense du site LRM ».
Le Monde ajoute que deux autres pistolets, des Glocks, ont également été découverts dans une armoire forte au siège d'En Marche! et « ne sont pas déclarés », selon les mots du quotidien. Vincent Crase aurait formulé une demande auprès de la préfecture, mais le dossier n'était pas complet. Il portait donc une arme sans autorisation. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », expliquera-t-il. Par ailleurs, il possédait également un fusil à pompe à son domicile, sans permis".
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Fréjus, Nice, les actes de guerre se multiplient : silence du pouvoir…
Manuel Gomez Riposte laïque cliquez ici
De tous côtés, on n’entend plus que ça…
Un air nouveau qui nous vient de là-bas…
Ce là-bas, chez nous, ce sont les banlieues, les zones de non-droit, qui se situent dans chaque ville de notre pays.
Que l’on ne s’attende pas qu’un jour ce nouveau « peuple » de ces banlieues, de ces quartiers, se lance à l’assaut du palais de l’Elysée, que nenni, puisque sa protection vient justement de ce président, de ce gouvernement, pas question de l’attaquer, de le renverser, bien au contraire.
Nous ne sommes plus en période révolutionnaire, ces années de 1789 à 1793 où le bon peuple de France s’était lancé à l’assaut de Versailles et avait obtenu la tête du Roi, c’est tout le contraire qui se produit, ce sont les troupes, les bandes, les groupes, les « casseurs », la racaille, qui partent à l’assaut du « bon peuple de France », sous le regard impassible de ceux qui les gouvernent, qui les autorisent, qui les « laissent-faire ».
Et qui a reçu l’ordre de s’opposer à eux ? Que je sache, personne. Ni la police, ni les gendarmes, ni les CRS, ni l’armée, non personne.
Ils encaissent, ils contiennent comme ils peuvent, ils repoussent de moins en moins, mais ils n’interpellent plus, ils n’arrêtent plus et, bien entendu, ils ne tirent plus, d’ailleurs ils n’ont jamais tiré, même quand il fallait le faire, même quand ils étaient menacés de mort, attaqués, blessés, ni même quand ils étaient brûlés vifs.
Non, ce n’est pas une révolution qui se prépare, ni même une guerre civile (comme certains la prédisent !) car, pour qu’il y ait guerre civile il est nécessaire qu’il y ait deux camps, deux adversaires, deux combattants, et aujourd’hui il n’y a qu’un seul camp, une seule armée, celle qui nous attaque en toute impunité, à la moindre occasion, préparée, organisée, dirigée… et armée !
Dans le seul département de la Gironde, pourtant réputé comme l’un des plus calmes du territoire, depuis début 2018, 98 policiers ont été victimes d’agressions, ainsi que 80 gendarmes.
Sur un simple mot d’ordre, ils se rassemblent en quelques minutes et attendent les forces de l’ordre qui sont rapidement débordées. Le terrain leur est abandonné.
Depuis deux nuits à Nice (Alpes Maritimes), quartier des Moulins, les policiers et les pompiers sont « caillassés ». Des feux de poubelles, de matelas et de véhicules, place des Amaryllis et allée Sœur-Emmanuelle, et même des « barricades » construites d’un tas d’objets divers, à l’angle de l’avenue Martin-Luther-King et du Boulevard Paul Montiel.
Des émeutes provoquées par des bandes de jeunes « racailles », les visages cagoulés, qui bombardent policiers et pompiers d’un tas de projectiles.
Cela a débuté lundi vers 2h du matin, suite à un grave accident de scooter subi par un jeune homme de 25 ans, cherchant à s’échapper et refusant d’obtempérer à un ordre de la police municipale alors qu’il circulait sur la pelouse réservée à la ligne 2 du tramway.
Grièvement blessé, après avoir percuté un arbre dans sa fuite, et évacué par les pompiers vers l’hôpital Pasteur.
A Fréjus, dans le Var, intervenant sur un appel des habitants du quartier de la gabelle, qui protestaient contre le fracas et les bruits en provenance d’un bar, les policiers se sont trouvés confrontés à une centaine d’individus et n’ont pu rétablir l’ordre que vers une heure du matin. Trois policiers ont été blessés.
Lors de ces deux graves affrontements, comme d’ailleurs dans la plupart de ceux que nous dénonçons, aucune interpellation n’a été réalisée et c’est cette démobilisation, cet abandon de l’autorité, qui nous interpelle.
Cette capitulation devant l’ennemi entraînera tôt ou tard au minimum des risques de « bavures » et au maximum ? Seul l’avenir nous le dira !
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REPRISE DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS : JEUDI 6 SEPTEMBRE
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1 an de Macronie : +55% de démission chez les maires. Un vrai ras-le-bol.
Vers la disparition des mairies et des maires au profit de politiques professionnels hors-sol à la tête de communautés d'agglomérations?
"Selon un calcul de l'AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l'effet du non-cumul des mandats, le nombre de maires ayant quitté leur fonction depuis 2014 est en hausse de 55% par rapport à la précédente mandature.
«Il y a des mois où je ne savais plus comment payer les employés», déplore Philippe Rion, qui a dû «tailler sur tout», y compris en «arrêtant les commémorations nationales», avant de finir par augmenter la taxe d'habitation.
«Les communes ne sont qu'une variable d'ajustement financière aux yeux de l'État», critique l'ancien maire dont le village de 380 habitants a enregistré une baisse de 50% en cinq ans de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités.
Selon l'Observatoire des finances locales (OFGL), la DGF représentait 14,8% des recettes de fonctionnement des communes en 2017, contre 21% en 2013.
Malgré une légère hausse de son montant global en 2018, près de la moitié des communes ont vu leur dotation baisser cette année, selon l'Association des maires de France (AMF), qui a réclamé mi-juillet la création «en urgence» d'un fonds spécial pour les communes les plus en difficulté" (suite).
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Le scoop du jour : Christophe Castaner sait lire
On attendait un numéro de claquettes mais ce fut un poussif exercice de lecture. Le scoop de l’été : on a désormais la confirmation que Christophe Castaner sait lire. Auditionné par la commission parlementaire du Sénat? qui n’a rien d’une bande de comiques, le secrétaire d’État-délégué général de La République en marche, la cravate dénouée de celui qui aurait été plus à l’aise sur un marché de Provence à faire le malin que devant cet aréopage barbant, devait éviter qu’il en sorte une grosse comme lui, ce qui est largement dans ses compétences, lorsqu’il travaille sans filet. La dernière, on s’en souvient, c’était sur BFM TV, lorsqu’il attribua à Alexandre Benalla des compétences de bagagiste jusqu’alors ignorées de tout le monde, y compris par l’intéressé.
Un texte écrit à l’Élysée ? Ce n’est pas impossible, au nom de la verticalité du pouvoir. Donc, pour éviter la bourde, quoi de mieux qu’un texte tout prêt, caractères en taille 14, points importants en gras. Stabilo en bandoulière, le week-end a dû être laborieux autour de la piscine. Et, du coup, l’audition aussi.
Que retenir de cette audition faite à la fraîche et qui avait pour but d’essayer de comprendre à quel titre Vincent Crase, salarié de La République en marche, a accompagné son petit camarade Benalla dans cette sympathique expédition de la rue Contrescarpe, le 1er mai dernier ? Et il faut bien avouer qu’on ne comprend toujours pas. Christophe Castaner nous dit que son employé Vincent Crase était en congé ce jour-là. Le 1er mai, certains vont au muguet ; d’autres, plus rares, sortent leurs banderoles ; d’autres, encore, leur petite tenue noire de Black Blocs. Vincent Crase, lui, sans mettre son uniforme, il va jouer au gendarme – ou au policier, on ne sait pas très bien – dans Paris. Car, nous explique M. Castaner, dans son développement filandreux et sinueux, Vincent Crase est gendarme réserviste. Affecté à l’Élysée.
On a quand même la très désagréable impression, dans cette ténébreuse affaire, d’un bizarre mélange des genres à tous les étages. À l’étage noble, un Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement et, en même temps, chef du parti majoritaire. À l’étage des basses œuvres, un Vincent Crase, salarié de La République en marche et, en même temps, gendarme réserviste au palais de l’Élysée, fricotant avec Benalla qui faisait le room service entre les différents étages. Serait-ce donc la marque de fabrique de ce nouveau monde voulu par Emmanuel Macron et ses marcheurs ? Le mélange des genres, c’est modern, c’est open space, c’est global. C’est à l’image du monde sans frontières qu’on appelle de ses vœux. Notez qu’avec le mélange des genres, on ne sait plus qui fait quoi. C’est formidable car, tout en prônant la transparence, on installe la plus grande opacité. C’est fort.
Que retenir d’autre de cette audition ? Grosso modo : c’est pas moi, j’étais pas au courant, c’est pas ma faute. Un classique du genre qui ne nous surprend pas et faisait dire, mardi matin, à juste titre, il faut bien le reconnaître, au journaliste Christophe Barbier que les politiques veulent bien le pouvoir mais pas les responsabilités ! Donc, Christophe Castaner a réussi son examen de lecture. Mention passable, certes, mais on lui demandait de surtout ne pas briller en ce mardi. Il va pouvoir rejoindre sa piscine des Alpes de Haute-Provence avec le sentiment du devoir accompli.
Acta fabula est, donc ? Puisque le Parlement est en congé cette semaine. Pas certain. Dans cette affaire Benalla-Macron, les oppositions tiennent en effet un filon qui est sans doute loin d’être épuisé.
Georges Michel
http://www.bvoltaire.fr/le-scoop-du-jour-christophe-castaner-sait-lire/
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Demain la guerre ethnique ?
J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.
C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.
Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».
On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».
On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.
Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.
Abbé G deTanoiiarn monde&vie 12 juillet 2018
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Motion de censure : l’impuissance des oppositions – Journal du Mercredi 1er Aout 2018
1) Politique / Motion de censure : l’impuissance des oppositions
L’échec du vote des motions de censure marque la fin de la saison parlementaire. Après cette séquence Benalla, les oppositions ont démontré leur incapacité à faire vaciller le gouvernement.
2) Économie / Logement : baisse des mises en chantiers
Les mises en chantier de logements en baisse depuis deux semestres ! Une petite déconvenue pour l’exécutif qui met en relief le vide macronien dans le domaine… un domaine pourtant primordial pour l’avenir du pays.
3) Nature / Indonésie : terre de séisme
4) L’actualité en bref
Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)
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