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France et politique française - Page 2449

  • La LICRA lors du procès de Nicolas Dupont-Aignan : « Peu importe s’il dit la vérité, ce n’est pas une défense valable ! »

    LICRA : « Monsieur Dupont-Aignan n’est pas raciste, ce n’est pas le sujet. Le problème n’et pas ce que dit Monsieur Dupont-Aignan mais la façon dont il le dit. Peu importe s’il dit la vérité, ce n’est pas une défense valable ! ».

    REQUISITOIRE : « Il faut interpréter le tweet en se mettant au niveau, à la portée du Français et de l’électeur moyen. 48% des Français sont racistes, j’en suis désolé. M. Dupont-Aignan parle d’invasion barbare et veut faire une France d’hommes blancs catholiques ».
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  • 12 avril à Amiens, conférence avec les Juristes pour l'Enfance et les AFC sur les thèmes de la PMA et de la GPA

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    Michel Janva

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  • Radicalité islamiste : lorsque des sociologues donnent raison à Robert Ménard… , par Silvio Molenaar

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    Alain Finkielkraut l’avait déjà noté : « Avec SOS Baleines, il faut sauver les baleines. Avec SOS Racisme, il s’agit de sauver le racisme. »

    Les lecteurs de Boulevard Voltaire ont pu se réjouir de la relaxe en appel de Robert Ménard, mis en accusation pour avoir formulé une réalité : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que ça pose problème. » Sept associations antiracistes, dont l’inévitable SOS Racisme, se sont donc vues débouter de l’accusation de « provocation à la haine et la discrimination » à l’encontre de Robert Ménard. Ces officines, dont le fonds de commerce consiste généralement à combattre une réalité incompatible avec leurs postulats idéologiques, ciblent volontiers le cuistre l’ayant formulée – devant un tribunal, de préférence.

    Alain Finkielkraut, dans l’une des fulgurances dont il a le philosophique secret, l’avait déjà noté : « Avec SOS Baleines, il faut sauver les baleines. Avec SOS Racisme, il s’agit de sauver le racisme. » Pas de lien de cause à effet, me direz-vous, entre une classe à majorité musulmane et la violence islamiste, mais un dénominateur commun, toutefois, que l’on nomme, à tort ou à raison, islam. Que « la violence islamiste touche majoritairement les musulmans » (lieu commun) ne change rien à l’affaire d’ailleurs, mais attesterait précisément d’une guerre civile ravageant l’islam. Alain Finkielkraut (et il n’est pas le seul) s’est toujours attaché à contredire l’idée de facteurs exclusivement socio-économiques pouvant expliquer cette violence. Et si le « Ministre-Macron » adhérait encore à cette thèse, il semble que le « Président-Macron » ait modifié son approche, suite notamment à l’égorgement d’Arnaud Beltrame, ainsi qu’au massacre de Mireille Knoll. Ce qui permet au philosophe de se réjouir, dans Le Figaro du 4 avril : « Islamisme, le règne du déni touche peut-être à sa fin. »

    Reste l’idiotie utile et sa colossale puissance inertielle, magistralement illustrée ces temps-ci par quelqu’un comme Romain Goupil, épanchant sur tous les plateaux sa détestation de l’idée de patrie, de nation ou de frontière. Révulsé, en conséquence, à l’idée de consentir quelque vertu patriotique, et encore moins chrétienne, au sacrifice d’Arnaud Beltrame : ce ne peut-être, dit-il, qu’un fonctionnaire assumant honnêtement le « job » (sic). Lorsque l’on y songe, ce n’est pas sans une certaine ironie. Ce qui insupporte tant notre Romain constitue l’objet de détestation même du djihadiste lambda : la nation France ainsi que les compatriotes français. Quant aux frontières, nous savons nos amis égorgeurs aux anges lorsqu’elles sont passoires, et en extase lorsqu’elles disparaissent…

    Et voilà que Libération du 5 avril publie un article sur le travail de deux chercheurs, Anne Muxel et Olivier Galland, dont l’étude statistique fut menée durant trois ans auprès de 7.000 lycéens de 15 à 17 ans dans 23 lycées (La Tentation radicale, PUF). « La radicalité religieuse ne semble pas être principalement la fille de l’exclusion socio-économique, et sa racine spécifiquement religieuse semble forte », concluent les auteurs, selon Libération. Olivier Galland, co-auteur, sociologue, « note aussi un effet “ségrégation” : quand le taux d’élèves musulmans est très important dans un lycée, ceux-ci sont plus radicaux qu’ailleurs. Mais partout, les élèves musulmans sont plus radicaux religieusement que les autres. » Question de Libération : « Cette radicalité a-t-elle des causes sociales et économiques ? » Réponse : « L’effet “islam” explique bien mieux la radicalité que des facteurs socio-économiques. » Dont acte…

    Silvio Molenaar

    Tribune reprise dBoulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Le Sixième Œil

    3554695800.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Certaines nouvelles passent inaperçues. Dans quelques mois, le premier niveau d’habilitation de sécurité nationale, le « Confidentiel Défense », sera supprimé. Il est pour l’instant encore accordé aux détenteurs d’informations dont la divulgation nuirait à la défense nationale ou favoriserait la découverte d’un fait classé « Secret Défense » ou « Très Secret Défense ». En pratique, il porte sur les opérations militaires extérieures, la lutte anti-terroriste, la traque des réseaux criminels transnationaux, la protection d’installations sensibles (les sites nucléaires) ainsi que les études en matière stratégique.

    Le motif officiel de cette suppression est une meilleure rationalisation des critères de confidentialité. Or, le n° 447 de la lettre fondée par Emmanuel Ratier, Faits et Documents (du 15 au 28 février 2018) donne la véritable raison. Le retour de la France dans l’OTAN voulue par Nicolas Sarközy et poursuivie par François Hollande implique l’alignement des services secrets de l’Hexagone aux normes et coutumes de leurs homologues anglo-saxons. Faits et Documents explique qu’en décembre 2015, Paris a signé un accord à Washington qui associe la France au système des « Cinq Yeux » bien connu depuis l’affaire Echelon au milieu des années 1990.

    En 1946, les États-Unis et la Grande-Bretagne adoptaient un accord de communication des renseignements : le traité UKUSA. Y adhérèrent ensuite le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ainsi le monde anglo-saxon a-t-il pu espionner tous les continents au moyen d’une surveillance électronique généralisée. Les « Cinq » deviennent les « Six Yeux » avec l’arrivée de la France dans l’« Anglosphère » planétaire. Ainsi l’Hexagone perd-il toute liberté nationale effective. Quant à son indépendance nationale, elle est déjà bien évanescente, voire ectoplasmique.

    Cette intégration risque toutefois de poser quelques problèmes dans la transmission prochaine de renseignements essentiels avec des États exclus de cette coopération renforcée. La France a en effet conclu une quarantaine d’accords avec les États-Unis, l’OTAN et ses membres (hormis le Canada et l’Islande), mais aussi avec l’Australie, le Japon, le Brésil et la Russie. Jusqu’à présent, la France gardait une relative latitude avec ses partenaires. Ce ne sera désormais plus le cas. Le principal risque de cette inclusion est que les terroristes islamistes soient moins ciblés que les opposants au CETA, au TAFTA, à l’atlantisme et au mondialisme.

    Si cette collaboration touche en priorité les forces armées, il faut enfin craindre que se renforcent les connivences étroites entre les États profonds hexagonal et yankee au moment où Washington met son veto à la vente de Rafales à l’Égypte. La minable classe politicienne française a choisi l’appel de l’Atlantique. Cela ne présage rien de bon pour l’avenir des Européens.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°73, diffusée sur Radio-Libertés, le 6 avril 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les migrants de La Croix : culpabiliser les Européens

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    La question des migrations liées à la mondialisation libérale, celle des migrants en tant que personnes, et par ricochet de l’intégration, des violences quotidiennes et du terrorisme musulman islamiste quittent peu le devant de la scène médiatique. Rien que de très normal : c’est une des grandes questions du monde qui vient. La Croix y consacre ainsi un dossier complet le 21 février 2018.

    À l’heure où la Chancelière Merkel, peu soupçonnable d’être populiste, anti-migrations ou opposée à la société dite ouverte, reconnaît, dans un entretien accordé à la chaîne télévisée N-TV, que tout n’est pas rose dans la politique migratoire que ses gouvernements successifs ont conduit, et en particulier qu’existent maintenant en Allemagne des « zones de non droit », espaces publics où se rendre « fait peur », liées au comportement des migrants ; cette même heure où le député européen Aymeric Chauprade indique, dans L’Incorrect de mars 2018, que la défense de la civilisation européenne, le refus de l’islamisation de l’Europe et l’adaptation de ce même continent aux défis technologiques du futur font partie d’un même ensemble fondamental, il paraît logique de penser que la majeure partie des médias a pris la mesure de ce qui se joue actuellement avec les migrations.

    En particulier depuis le choc du Jour de l’an 2016 de Cologne, lequel a révélé, bien que masqué un temps par les médias officiels, combien l’arrivée massive de migrants en Europe depuis 50 ans a transformé cet espace jusque-là plutôt sécurisé en un espace où la violence quotidienne est redevenue une réalité prégnante, notamment pour les femmes de culture européenne. Qu’en pense La Croix, en son dossier du 21 février 2018 ?

    La Une surprenante du quotidien d’obédience chrétienne

    Il y a longtemps que le quotidien est parvenu à évacuer son passif intellectuel discriminatoire et antisémite, ce qui fut il y a très longtemps sa marque de fabrique. Il lui a fallu pour cela souscrire à l’air du temps, en particulier depuis les années 60 du 20e siècle et s’attacher à aller dans le sens du vent dit progressiste (par les dits progressistes eux-mêmes). Le 21 février 2018, le quotidien chrétien se propose de « Penser l’immigration » en arborant une photo choc pleine page :

    Un bateau surchargé de jeunes hommes en provenance d’Afrique noire qui traverse la méditerranée, avec comme accroche : « Alors que le gouvernement présente son projet de loi sur l’immigration, « La Croix » propose huit pages de réflexions et de débats ».

    Outre qu’il est surprenant que le quotidien La Croix s’affiche, en sa Une, entre guillemets, c’est l’image qui attire l’attention tant elle présente tout ce que le quotidien a refusé de reconnaître à longueur d’articles et d’éditoriaux depuis quatre ans : la photo indique que les migrations vers l’Europe sont massives, très majoritairement constituées d’hommes jeunes, noirs et africains, n’étant pas obligatoirement issus de pays en guerre nécessitant une généreuse politique d’asile, que les femmes n’y sont que peu présentes, et que cela peut être considéré comme une sorte d’invasion. Une photo pour le moins étonnante à la Une de La Croix, laquelle semble donner quitus aux courants de pensée qui critiquent depuis longtemps la politique migratoire de la France et de l’Europe, ces mêmes courants que La Croix voue régulièrement aux gémonies, appelant parfois à voter contre eux. Il n’en est évidemment rien, ainsi que le signifie clairement la légende de cette photo : « Migrants secourus en Méditerranée, en novembre 2016 ».

    On va te la jouer « chrétien », mon pote ?

    Toujours en Une, l’éditorial signé Dominique Greiner donne le ton dès son titre : « Trouver une réponse commune ». Un titre qui reprend très exactement les mots des évêques français, de janvier 2018. Orientation de La Croix en son éditorial ? « Répondre, c’est assumer sa part de responsabilité face à une situation que personne n’a vraiment choisie. Or, la tendance serait plutôt de reporter cette part sur les pays que les migrants ont traversés avant d’arriver en France, voir sur leurs pays d’origine. Et dans un pernicieux retournement, on en vient à taxer d’irresponsables les personnes et les associations qui ont souvent risqué leur vie pour échapper aux persécutions, aux guerres et à la misère ».

    Il y a, en peu de phrases, tout le déni de réalité qui, contrairement aux apparences, explique en partie le drame des migrants : une fausse bonne conscience qui consiste à considérer l’accueil des migrants comme étant le Bien, tandis que la critique de cette volonté d’accueil serait par ricochet le Mal. Il n’est pourtant pas intellectuellement interdit de « penser l’immigration » autrement qu’en considérant l’Europe responsable (coupable ?) de tous les maux de la planète. Exemples, de façon non exhaustive : les pays d’origine des migrants ne peuvent-ils pas être considérés comme responsables des migrations (et de la misère de leurs populations) quand ils s’avèrent incapables de conserver leurs ressortissants alors que leur économie est généralement en croissance selon la Banque Mondiale (une croissance économique moyenne passée de 1,3 % en 2016 à 2,4 % en 2017, et qui peut atteindre les 4 % dans certains pays comme le Ghana), ou bien lorsque les capitales de ces pays, 70 ans après leur indépendance, et avec ces mêmes taux de croissance, ne fournissent toujours pas d’eau courante et potable à leurs habitants ; responsables aussi, les élites minoritaires de ces pays, lesquelles ne sont plus blanches ni européennes depuis longtemps, quand elles accaparent l’essentiel de la richesse produite au détriment de la majorité de la population, poussant ainsi nombre de jeunes gens à risquer leur vie en Méditerranée ; coupables, peut-être, ces mêmes élites incapables de mener à bien des politiques de démographie responsables, limitant les naissances et ainsi le processus migratoire.

    Il semble qu’il y ait beau jeu idéologique, en cet éditorial de La Croix, à exempter les pays d’origine de responsabilités qui sont bien réelles. L’exemption porte aussi sur les associations d’aide aux migrants dont certaines sont pourtant aujourd’hui reconnues de notoriété publique comme étant avant tout politiques (no border) ou corrompues et complices des passeurs. En ce dernier cas, il pourrait sembler chrétien de dénoncer, dès l’éditorial, le rôle de ces passeurs et le fait inhumain que représente l’exploitation économique, par ces passeurs, des migrants. Dominique Greiner semble ainsi prêcher dans le vide en appelant de ses vœux une « réponse commune », impliquant toutes les parties, « y compris les migrants » (dont on ne voit pas quelle structure démocratiquement constituée pourrait les représenter), et en posant comme postulat une négation des responsabilités des pays d’origine dans le drame migratoire en cours, et des migrants eux-mêmes, ainsi qu’en occultant les conséquences immédiates que les migrations font peser sur les pays dit d’accueil, et plus largement la déstabilisation mondiale qu’induit le soutien aux migrations telles qu’elles se produisent actuellement.

    Un dossier pour quoi faire ?

    Fixé selon l’axe de cet éditorial, le dossier de La Croix échappe alors difficilement aux bavardages théoriques et bien-pensants. Avant le dossier du quotidien, la question migratoire est évoquée dans les pages politiques par un portrait de la députée LREM Élise Fajgeles, rapporteur du projet de loi « asile immigration », avec cette accroche qui étonne l’observateur : « L’histoire de sa famille juive a fait d’elle une femme sensible à la cause des migrants, ce qui n’empêche pas cette élue politique, proche de Manuel Valls, de défendre fermement les valeurs républicaines ». La référence faite d’emblée à l’historique familial juif de madame Fajgeles symbolise à elle seule ce qui empêche, entre autres, réellement le débat sur la question migratoire d’être serein : la comparaison régulièrement faite entre le drame migratoire actuel et ce qui est arrivé aux populations juives d’Europe durant la seconde guerre mondiale.

    Vient ensuite le dossier « Penser l’immigration » en tant que tel, huit pages, dossier réalisé en partenariat avec France Culture, autrement dit avec un média de l’État et qui, de ce fait, a bénéficié d’un bel écho sur les antennes de Radio France, France Culture organisant ce même jour une « journée spéciale sur l’immigration », écho utile pour un quotidien qui, bien que figurant parmi les subventionnés, est à la peine sur le plan économique. Après une intéressante synthèse, bien qu’orientée en faveur des pro migrants, d’un spécialiste des questions migratoires, François Héran, sur les divers courants de pensée s’exprimant à ce sujet, le dossier se compose d’interventions d’intellectuels sur les thèmes de « la frontière, de l’hospitalité et de la diversité culturelle ».

    Tout est ainsi dit en trois ou quatre mots, le « débat », pourtant annoncé en Une, n’aura pas lieu. Tout du moins, il n’aura pas lieu entre tenants de positions réellement contradictoires, condition pourtant sine qua non de tout véritable débat. Bien que postulant d’emblée un « devoir moral d’accueillir » et la nécessité de « réussir l’intégration d’une immigration venue principalement du sud et celle d’une religion nouvelle, l’islam », La Croix affirme « donner à chacun les moyens de se forger sa propre opinion » ou « de la faire évoluer ». Apparaît alors avec ces derniers mots ce qui ressort du dossier : une volonté d’éloigner les lecteurs chrétiens du journal des méchants populistes. Le fait par exemple que soit convoqué, en entrée du dossier, le philosophe marxiste Étienne Balibar, passé par toutes les couleurs du communisme, est révélateur de l’orientation générale de ce dossier et de la position globale de La Croix quant aux migrations.

    On trouvera ensuite des intellectuels tels que Alain Renaut, Oliver Abel ou Pierre Manent, ce dernier étant le plus éloigné des intervenants vis-à-vis des positions du quotidien. Le lecteur ne pourra par contre pas croiser les opinions des intellectuels choisis dans ce dossier avec celles par exemple de la démographe Michèle Tribalat, des essayistes Éric Zemmour, Alain de Benoist, ou du philosophe Alain Finkielkraut. Il pourra par contre méditer à partir de graphiques et données chiffrées tendant à minorer la présence migratoire en France, ici évaluée à environ 4 millions de personnes, chiffre étonnant comparé aux estimations de Michèle Tribalat fondées sur les chiffres de l’INSEE publiés en février 2017 dans l’enquête Être né en France d’un parent immigré.

    Alors un dossier pour quoi faire ? Pour prolonger, sous couvert d’objectivité (graphiques, tableaux, chiffres, intervenants prestigieux, ton faussement neutre), l’habitude prise médiatiquement de minimiser le problème migratoire en France et en Europe. Ce qui ne surprend guère quand France Culture s’associe à un dossier, du reste prolongé sur le site de La Croix par une vidéo elle-même très orientée.

    Article paru sur le site Ojim

    https://fr.novopress.info/210315/les-migrants-de-la-croix-culpabiliser-les-europeens/

  • Plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien

    6a00d83451619c69e201bb0a0206b5970d-800wi.jpgExtrait d'un entretien d'Alexandre Del Valle, dans Valeurs Actuelles :

    Que vous inspire l’attentat islamiste de Trèbes ?

    L’attentat du 23 mars m’inspire deux réflexions. Tout d’abord, comme je l’explique dans mon livre, la chute de Dae’ch ne veut pas dire que la menace islamo-terroriste va s’estomper. L’ex-porte-parole de l’État islamique, Abou Mohamed al-Adnani, l’a lui-même parfaitement expliqué : « Ceux qui croient que la perte de territoires en Syrie ou en Irak signifie notre défaite n’ont pas compris que tant que la charia et le Coran progressent dans les coeurs des musulmans, nous serons vainqueurs. » Plus Dae’ch suscite des attentats, plus l’adhésion à l’idéologie islamiste progresse. La seconde observation est que nous avons assisté, avec l’attentat de Trèbes et le sacrifice de l’héroïque Arnaud Beltrame, à un “choc des martyrs” : ceux qui perdent leur vie pour la mort face à ceux qui meurent pour sauver des vies. Il s’agit là d’un échec imprévu pour Dae’ch, qui veut faire croire que seuls les cavaliers d’Allah sont capables d’offrir leur vie…

    Vous évoquez la paranoïa : quelles sont les déclinaisons de la stratégie d’intimidation islamique qui fait l’objet de votre ouvrage ?

    Pour mettre en oeuvre un plan d’islamisation mondiale de type suprématiste et irrédentiste, la première méthode, très efficace, est l’intimidation physique : par des assassinats ciblés, des actes terroristes, des attroupements ou des menaces de mort. La plus grande erreur de l’Occident consiste à croire que l’islamisme est un nihilisme : tuer au nom de l’islam est une stratégie élaborée par des cerveaux, souvent issus de milieux bourgeois comme Carlos ou Ben Laden, très conscients de leurs objectifs et il est erroné de réduire la stratégie très efficace du terrorisme à ses petits soldats aux profils marginaux. En réalité, l’action de terreur physique des “coupeurs de têtes” djihadistes est bien plus ample et efficace qu’on le pense : en effet, lorsque les “coupeurs de langues” ou “islamistes institutionnels” veulent faire taire ceux qui interpellent sources coraniques et chariatiques du djihadisme, leurs requêtes sont d’autant plus prises au sérieux par les mécréants que ceux-ci ont une épée de Damoclès terroriste au-dessus de la tête… La violence djihadiste introduit ainsi un effet de dissuasion et de persuasion extrêmement efficace. Comme le disait cyniquement Al Capone : « On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul. » Ces fameux coupeurs de langues instrumentalisent, en effet, l’antiracisme et entretiennent au sein de la communauté musulmane un sentiment victimaire. Ils déclarent, par exemple, souffrir d’un racisme antimusulman d’État ! Cette double dissuasion explique le paradoxe selon lequel plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien. D’ailleurs, depuis l’attentat de Charlie Hebdo, quels sont les caricaturistes qui osent se frotter à l’islam ? Quels sont les candidats qui traduisent les oeuvres de Salman Rushdie ?

    Je constate empiriquement dans mon livre que, depuis les années 1990, plus on tue au nom de l’islam, plus celui-ci bénéficie de la sorte d’une publicité autour d’une civilisation et d’une religion sans tache, sans aucune remise en question des textes sacrés, qui pourtant clairement justifient le djihad. On s’empare ainsi de la volonté de “lutte contre l’amalgame” pour empêcher toute interrogation en ce sens. L’islam en tant que texte et les musulmans en tant que civilisation n’auraient aucun travail d’autocritique à faire. Au final, les attentats terroristes, qui devraient être l’occasion d’interpeller sur le totalitarisme islamiste, permettent de faire taire tout blâme. Les djihadistes sont de ce fait des génies en communication. [...]

    On distingue cinq principaux pôles : les Frères musulmans, matrice de l’islamisme radical général ; la Ligue islamique mondiale, pilotée par l’Arabie saoudite, qui diffuse un islam wahhabite-salafiste ; la Turquie néo-ottomane, réislamisée par Erdogan ; l’islam indo-pakistanais, notamment l’association Tabligh ; et le Qatar. Ces pôles alimentent 80 % des instances de représentation de l’islam en Occident. S’ils ont l’air divisés, ils convergent toutefois dans l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui réunit 57 pays musulmans, et dans l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco),respectivement l’Onu et l’Unesco du monde musulman, qui se réfèrent notamment à une “Déclaration islamique universelle des droits de l’homme” opposée à celle des Occidentaux et qui pose le primat de la charia, laquelle doit à terme régner sur la planète. Ces organisations panislamiques uniques en leur genre et qui ont pour objectif avoué d’empêcher l’intégration des musulmans dans les sociétés non musulmanes (“désassimilation”) agissent de façon très efficace par l’argent et l’exercice de pressions au sein des instances internationales et onusiennes. Elles représentent donc une sorte de “superlobby suprématiste islamique mondial”, qui avance de façon subversive au moyen d’une stratégie victimaire visant notamment à pénaliser toute critique de l’islam sous couvert de lutte contre l’islamophobie. L’instrumentalisation de l’antiracisme, qui fait désormais de la critique d’une religion un nouveau racisme, notamment par le biais du Mrap, du CCIF ou des Indigènes de la République, comme on le voit en France, est ainsi la déclinaison d’un travail de sape d’ampleur planétaire qui a été méthodiquement planifié. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ce que les mots veulent dire...

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    Claude Bourrinet

    Des néologismes tels qu'islamo-fascisme, ou islamo-nazisme, outre qu'ils peuvent rendre un grand service, par amalgame avec la résistance palestinienne, à la civilisation de garde-frontière qui s'est imposée entre le Jourdain et la Méditerranée, jettent sur une partie de la survie politique de ce qui reste de notre nation, si pénible, une lumière flageolante. Il est vrai que ces vocables, comme il est normal dans le champ sémantique de la propagande, servent à empêcher de penser, et sont utilisés comme des armes d'anéantissement de l'adversaire, réduit à l'infâme, avec qui on ne discute pas – si tant est qu'il soit susceptible de dialogue.

    On ne tentera pas ici de répondre à cette manipulation linguistique par une enquête sur l'histoire de l'islam, et de son face à face avec un Occident chrétien dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'eut pas toujours la main légère. La prise de Jérusalem, par exemple, en 1099, se termina par le massacre intégral de ses habitants, en comptant les femmes et les enfants, cela va sans dire. Soulignons au passage que là où les musulmans accordaient aux chrétiens un statut de dhimmi, qui est toujours mieux que celui de mort, les Européens interdisaient intégralement sur les territoires qu'ils occupaient toute autre religion que la chrétienne, à l'exception du judaïsme, que l'on tolérait à peine, pour des raisons religieuses (sauf à expulser les Juifs, comme en Espagne, où ils soutinrent jusqu'au bout le colonisateur musulman).

    Nous pèserons plutôt ce que l'on entend par « fascisme » ou « nazisme », ce qui n'est pas exactement la même chose.

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  • MUNICIPALES DE 2020 : MACRON À LA MANŒUVRE. FAUDRAIT VOIR À SE RÉVEILLER, À DROITE…

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    Emmanuel Macron a surpris les droites par sa prise du pouvoir aussi méthodique qu’inattendue, l’an dernier. Après cette période de lancement du produit réussie, toute l’entreprise est mobilisée sur les prochains objectifs : s’implanter localement et, donc, gagner les élections municipales de 2020. L’enjeu est capital pour le parti présidentiel : des municipales gagnées à mi-mandat valideraient la politique réformatrice du Président et assurerait sa réélection en 2022. On comprend donc l’extrême attention avec laquelle il traite ce sujet personnellement, demandant des rapports précis sur telle ou telle ville.

    Déjà, le 28 février dernier, il recevait une dizaine de maires de droite recrutés par M. Estrosi. On sait aussi que le parti LREM s’est doté d’une équipe et d’une stratégie entièrement tournées vers ces municipales : analyse de la situation locale, contacts, repérages des personnalités macron-compatibles, mobilisation des relais locaux de 2017, mise en orbite de députés LREM. Comme il y a un an, rien n’est laissé au hasard et la stratégie commerciale d’alors, gagnante, tourne à plein régime.

    Au passage, cela devrait inquiéter la droite qui se perd en querelles de ligne et d’appareils au niveau national au lieu d’effectuer ce travail de terrain, dans les villes, non seulement pour ces municipales de 2020, mais aussi pour retrouver ses bases perdues. La dynamique préparatoire macroniste peut devenir une véritable dynamite pour la droite qui se repose, à tort, sur ses « bastions » locaux. Or, les sortants de droite sont usés et fragiles. Certains par l’âge et le positionnement ambigu, comme MM. Juppé et Gaudin (qui ne se représente pas). D’autres par le besoin de renouveau de la population. Tous, enfin, par le chamboulement politique engagé : si le PS est mort avec MM. Hollande et Hamon, LR bouge encore, mais étranglé entre le siphonnage macroniste et la poussée frontiste.

    D’ailleurs, M. Macron a bien compris tout le parti qu’il pouvait encore tirer de cette droite fragilisée. Il l’a fait exploser au niveau national en nommant M. Philippe et d’autres membres LR au gouvernement. Il poursuit ce dépeçage au niveau municipal. Mais, après la phase « séduction », comme tout bon commercial, le Président impose ses conditions : plus question de double appartenance tranquille LR-LREM. Il faudra que les élus de droite intéressés par un soutien des macronistes donnent « des gages »« des preuves d’amour », selon Le Figaro ! Le « en même temps » a ses limites. Et les élus de droite intéressés devront adhérer à une « charte de valeurs et d’engagements » actuellement en préparation. On parle même d’une adhésion obligatoire au nouveau parti. LREM est un peu comme tous ces sites où vous êtes libres de venir, « sans engagement », mais où très vite, au moindre clic, on vous demande votre adhésion. Chez les macronistes, on commence à s’agacer de la « duplicité » de certains maires de droite « bienveillants en apparence mais qui ne jouent pas le jeu »au niveau local. Des noms ? Le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, celui d’Angers, Christophe Béchu, celui de Niort, Jérôme Baloge (UDI) ou encore de Nancy, Laurent Hénart (radical). 

    On comprend bien ces maires de droite. Pas facile de miser deux ans avant, en politique… Surtout quand on a des convictions assez floues. Et surtout au moment où un sondage Elabe, pour Les Échos, indique que la popularité de M. Macron, forte chez les cadres (65 %), s’effondre dans les milieux populaires (27 %). Ce qui est bon pour M. Griveaux à Paris ne l’est pas forcément à Reims ou à Agen…

    Ce qui est sûr, c’est que l’activisme du Président Macron pour ces municipales devrait susciter un sursaut à droite.

    http://www.bvoltaire.fr/municipales-de-2020-macron-a-manoeuvre-faudrait-voir-a-se-reveiller-a-droite/

  • L'avenir de la SNCF

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    par Charles de Bourbon-Parme

    Chers amis,

    Une fois de plus, le pays a été pris en otage par une minorité de travailleurs privilégiés, aux régimes de protection sociale adaptés, aux nombreux avantages salariaux, confortés dans une situation de quasi inamovibilité de leur emploi.

    Les cheminots de la SNCF, puisqu'il s'agit d'eux, ont participé au mouvement national de grève ayant frappé les services publics ces derniers temps. En cause ? La réforme de leur statut, nécessaire à la redynamisation de leur entreprise pour faire face à son ouverture à la concurrence. En somme, ces employés ont préféré menacer la survie de leur entreprise, et donc leur bien commun, plutôt que de s'asseoir à la table des négociations pour étudier les moyens d'assurer son avenir et donc l'emploi de tous. Quelles sont les victimes immédiates de ces actions ? Les usagers. Quelles sont les victimes collatérales ? Les grévistes eux-mêmes, à terme, s'ils persistent à s'opposer à la réforme nécessaire de leur entreprise.

    Oh ! Bien sûr, la direction de la SNCF n'est pas exempte de critiques. Ainsi, la fermeture annoncée de nombreuses lignes dites déficitaires risque de peser lourdement sur l'aménagement du territoire et la compétitivité économique des communes isolées. Par ailleurs, si les régions, les départements et les communes s'organisent pour sauver ces lieux abandonnés de la SNCF, c'est à des compagnies étrangères que Réseau Ferré de France ouvrira les voies. La SNCF, alors, dans un deuxième temps, pâtira de sa vision purement gestionnaire.

    Dans ces deux exemples, nous voyons bien que l'essentiel est oublié à chaque fois. Les employés négligent leur bien commun qui est l'entreprise pour ne penser qu'à leur bien particulier immédiat. L'entreprise néglige le bien commun du monde économique qui est la préservation de la vigueur des territoires français. Enfin, l’État qui, depuis tant d'années, néglige son rôle d'actionnaire principal en n'anticipant pas les réorganisations nécessaires, laisse cette structure folle développer ses erreurs, comme des prix du billet de TGV de plus en plus prohibitifs, l'abandon du calcul du coût du billet au kilomètre, l'absence de réforme de fond des structures de l'entreprise et de sa masse salariale, le délaissement d'un réseau ferré et d'une flotte de trains aujourd'hui vieillissants pour une part importante.

    A chaque échelon, ce sont les Français, c'est la France qui souffrent de cet abandon du bon sens.

    Ne nous en laissons plus compter !

    Charles

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/social-et-economie/2633-l-avenir-de-la-sncf