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France et politique française - Page 2592

  • MACRON, MAY, MERKEL and C°

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    Pieter Kerstens

    Gauche, Droite …Droite, Gauche… en 40 ans et depuis Giscard d’Estaing, tous nous ont entraînés vers le chaos et la décadence. Ils n’ont pas su, pas pu ou pas voulu anticiper les bouleversements économiques, sociaux, culturels ou financiers auxquels la France et l’Europe devaient « Faire Face ». Sans évoquer ici la révolution annoncée par l’Intelligence Artificielle et la numérisation généralisée.

    Pourtant hier, moins qu’aujourd’hui, le constat est évident :

    • Le chômage est endémique.
    • Les impôts sont confiscatoires et deviennent insoutenables.
    • Lassés des vaines promesses (qui selon Charles Pasqua « n’engagent que ceux qui y croient ») et outrés par les mensonges successifs de ceux qui nous gouvernent, les peuples expriment leur profond mécontentement, à longueur de manifestations et d’élections.
    • La drogue est en vente libre aux portes des écoles.
    • L’insécurité ne cesse de se développer dans nos villes, à tel point que des élus conseillent aux femmes de ne plus circuler sur la voie publique à la nuit tombée !
    • La bureaucratie, nationale et européenne étouffe toute envie d’entreprendre.
    • La corruption des élus n’a pas disparue, malgré les déclarations multiples des élites qui devraient, elles, montrer l’exemple.
    • Avec Schengen, la flotte Frontex en Méditerranée et les accords européens, l’immigration « sauvage » n’est toujours pas contrôlée et bien au contraire conduit depuis des années à une véritable invasion de hors-la-loi, d’inassimilables et des délinquants.

    Nul doute que la mafia socialaud-écolo-libéro-démocrato-capitaliste va payer chèrement ses dérives et ses excès lors des prochaines consultations électorales dans l’Hexagone et ailleurs en Europe.

    Et si, selon les spécialistes, d’autres attentats ont lieu et que d’après les économistes on assiste à un krach financier ou une nouvelle crise économique, alors une cinglante défaite s’annonce pour les laquais du Nouvel Ordre Mondial et les complices de la société multiculturelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • ROBERT MÉNARD : « LA DROITE DOIT SE DOTER D’UN DISCOURS CRÉDIBLE, COHÉRENT, RASSEMBLEUR »

    « Je suis persuadé que cette notion de conservatisme est la seule qui puisse aujourd’hui fédérer les droites. »

    Vous invoquez l’impérieuse nécessité d’une « révolution conservatrice ».

    Et je ne suis pas le seul ! Le succès du Dictionnaire du conservatisme – sous la direction de Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin – témoigne de l’engouement pour cette notion qui a eu, si longtemps, bien mauvaise presse dans notre pays. Quant à moi, je parlerais plus volontiers d’une sensibilité, d’un état d’esprit conservateur. À ne pas confondre avec une défense, une conservation des intérêts égoïstes des uns et des autres. Ce conservatisme émancipateur, révolutionnaire, que j’appelle de mes vœux, se décline de mille façons. C’est, par exemple, la défense du petit commerce de proximité contre les grandes surfaces, du bio contre l’agriculture intensive, d’une certaine frugalité contre un consumérisme à tout crin, des communautés locales contre le mondialisme. Si la nostalgie ne peut tenir lieu de programme, s’il ne s’agit pas de défendre, ici, un conservatisme d’arrière-garde, il est temps de réaffirmer que l’homme s’inscrit dans une histoire, que tout n’est pas possible, que toutes les conduites ne se valent pas, qu’il faut mettre davantage l’accent sur les devoirs que sur les droits.

    Tout cela n’est pas révolutionnaire mais bel et bien réactionnaire.

    Bien sûr que non ! Il ne s’agit pas de regretter le passé – allez donc dans un hôpital et vous me direz si le progrès en matière de santé n’existe pas… – mais de faire preuve de prudence face à des nouveautés qu’on nous présente comme forcément positives, souhaitables, enviables. Je pense, par exemple, qu’on peut en finir avec l’obsession de la croissance et être plus raisonnable sur les terrains écologique comme économique. Qu’on se doit de mettre au centre de tout projet politique la mise en partage de la chose commune, l’identité, la continuité historique comme culturelle, le sens de l’autorité, une certaine philosophie de l’autonomie. Il en va, sans exagération aucune, de notre avenir en tant que société. Et c’est notre devoir. C’est Albert Camus qui disait : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » D’une actualité brûlante…

    En quoi ce conservatisme pourrait-il nous aider sur le terrain politique ?

    Je suis persuadé que cette notion de conservatisme – intimement liée, à mon sens, à une approche girondine de la chose publique – est la seule qui puisse aujourd’hui fédérer les droites. Si on transpose à ces droites ce que dit le sociologue Christophe Guilluy à propos de la victoire des nationalistes en Corse, on peut affirmer qu’il n’y aura pas de victoire de notre camp si nous ne sommes pas capables de nouer des alliances entre la France d’en bas, l’électorat populaire, et le monde d’en haut, le monde intellectuel, médiatique, économique. Ce que n’a jamais réussi le Front national. Et ce que la droite classique n’a plus été capable de réaliser ces dernières années. C’est notre pari. Si nous n’arrivons pas à tisser ces liens, à construire ces passerelles, nous laisserons le champ libre, et pour longtemps, à M. Macron, incarnation quasi parfaite de cette France d’en haut, de cette France des métropoles, de cette France des sans-souci, à l’opposé des « sans-dents » de François Hollande, de ces élites néolibérales qui méprisent l’identité nationale.

    Les droites en ont-elles conscience ?

    C’est tout le problème ! Quand je lis sous la plume d’un responsable du FN, à peine M. Wauquiez installé à la tête des Républicains – à l’issue d’une mobilisation importante de ses militants, il faut bien le dire -, que ce dernier est « fondamentalement et intrinsèquement un européiste zélé et à l’opportunisme notoire, dont la fermeté et le semblant d’authenticité ne sont jamais que stratégiques », je ne peux m’empêcher de me dire que c’est mal parti pour que les uns et les autres travaillent ensemble ! Or, il va bien falloir s’y mettre si nous voulons un jour arriver au pouvoir pour « changer la vie »…

    On ne peut pas dire que Laurent Wauquiez y mette du sien.

    Vous avez bien raison ! Il ne cesse de montrer patte blanche, d’en rajouter une couche dans la diabolisation du Front national. Il faut dire que les médias sont là qui s’érigent en arbitres des bonnes et des mauvaises manières, toujours prêts à jouer les donneurs de leçons de morale. Il serait temps que nos élus prennent la mesure du discrédit de ces médias et, à la manière d’un Trump, cessent de les caresser dans le sens du poil. M. Wauquiez en a-t-il seulement l’envie, sans parler du courage, de l’audace nécessaires ? S’il n’a pas la capacité de s’opposer au rouleau compresseur du médiatiquement correct, on peut, en effet, être pessimiste sur la possibilité de voir nos droites faire les compromis nécessaires à leur arrivée au pouvoir.

    À moins que M. Wauquiez, à la manière d’un Nicolas Sarkozy, n’aille chasser sur les terres frontistes et ne mette la main sur les électeurs dont il aura besoin pour gagner en 2022.

    Je ne crois pas un instant que le scénario de 2007 puisse se reproduire. Quoi qu’en pensent nos élites parisiennes, le peuple apprend. Il a de la mémoire et ne se laissera pas embobiner une nouvelle fois. La sincérité, ça existe ! Et ça se voit !

    Et en attendant, on s’assied et on compte les points ?

    Qui vous a dit cela ? Tout au contraire, on retrousse nos manches. Il nous faut convaincre nos intellectuels de nous aider à y voir plus clair, de regarder le monde et sa marche au prisme de ce conservatisme révolutionnaire. Il nous faut en appeler à tous ceux qui, sur le terrain, s’emploient à mettre en œuvre, ici et maintenant, des alternatives en matière d’école, de médias, d’œuvres caritatives, d’ONG de solidarité internationale, d’entreprises coopératives, d’écologie… Il nous faut, enfin, contraindre nos politiques à voir un peu plus loin que leurs intérêts d’appareils…

    Mais il y a, d’ores et déjà, une première échéance avec les élections européennes de 2019.

    Et un nouveau piège tendu par M. Macron ! Si nous n’y prenons garde, il va nous enfermer dans le rôle des ennemis de l’Europe qui, pour concurrencer M. Mélenchon, iront toujours plus loin dans la caricature des « européistes » – quel horrible mot. Nous avons tout à y perdre, même si quelques apparatchiks ont quelques sièges à y gagner. Sur l’Europe – comme sur tout autre sujet -, il faut s’interroger sur ce que nous avons à conserver des institutions qui siègent à Bruxelles et à Strasbourg et ce dont nous devons nous débarrasser. Faire ce tri est au cœur de la démarche conservatrice. Pour doter, enfin, la droite d’un discours crédible, cohérent et, surtout, rassembleur.

    Autour du conservatisme ?

    Et si le parti pris conservateur était la seule réponse aux « progressistes » dont Emmanuel Macron se présente comme le chef de file ? Et si nous nous faisions les hérauts de l’esprit d’entreprise face aux quémandeurs des aides publiques, de la défense du patrimoine face à l’art subventionné des FRAC, de l’école du mérite et du savoir face au culte de l’enfant roi, de l’agriculture raisonnée face à la « ferme des mille vaches », de la solidarité familiale face à la marchandisation de l’individu, de la nation face au sans-frontiérisme, de la « décence commune » face à la gangrène nihiliste ? Et si, dans l’éternelle querelle des « anciens » et des « modernes », l’avenir n’appartenait pas à ceux que la doxa médiatique nous présente comme le seul futur enviable ?

    http://bvoltaire.com/droite-se-doter-dun-discours-credible-coherent-rassembleur/

  • Immigration : Macron dans ses contradictions, par Ivan Rioufol

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    Une désuète conversation de salon : c’est ce à quoi s’est prêté le journaliste de France 2, Laurent Delahousse, en interrogeant Emmanuel Macron, dans une séquence préenregistrée mardi soir et diffusée dimanche soir sur la chaîne publique. Sur le fond, rien n’est à retenir de cette pure opération de communication et d’auto-promotion. Macron a estimé que son élection “a stupéfait le monde”. Il a expliqué qu’il avait fait enlever de l’antichambre du premier étage les portraits “des présidents morts” pour les remiser après restauration dans une pièce à part.

    Les téléspectateurs ont assisté à la mise en scène du président déambulant dans les pièces de l’Elysée (du bureau doré au hall d’entrée), de manière à bien faire comprendre qu’il était perpétuellement “en marche”. Pas un instant, les questions de Delahousse, visiblement envouté par le regard fixe de son interlocuteur, n’auront cherché à fâcher le jeune monarque républicain, prêt à déceler “l’esprit chagrin”, voire la “haine” (chez Laurent Wauquiez) derrière la moindre critique. Ce week-end, le chef de l’Etat, féru de symbolique, avait choisi le site du château de Chambord pour fêter un pré-Noël en famille, dans un gîte rural situé sur le domaine royal. Alors que les médias assurent que Macron s’apprête à défendre une position de grande fermeté sur l’immigration clandestine, ce sujet n’aura pas été abordé. Il ne l’avait pas été davantage lors de sa campagne électorale, ni lors de son débat avec Marine Le Pen ou lors de sa première intervention télévisée du 15 octobre. Hier soir, la forme a de nouveau primé sur le fond.

    Les efforts que déploie le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, pour feindre l’autorité de l’Etat face à l’afflux d’immigrés fuyant la misère, ont du mal à convaincre. Ce lundi, sur RTL, Collomb a dit son souhait de voir les associations humanitaires travailler “de manière partenariale” avec les pouvoirs publics. Or ces associations refusent de distinguer entre le réfugié politique et l’exilé économique. Elles prônent un “asile pour tous”, au nom des droits de l’homme et de la non-discrimination : des principes dont se réclame Macron, qui ne cesse de dénoncer les “populistes” qui demandent des freins à ces flux migratoires qui perturbent de plus en plus la cohésion nationale. “La situation sur Paris est totalement explosive”, assure même le ministre de l’Intérieur.

    Pourtant, dans Le Monde de ce week-end, des maires de grandes villes (dont Martine Aubry et Alain Juppé) signent une tribune collective dans laquelle ils se préoccupent “du déracinement des migrants”, qui doivent être intégrés, qu’ils soient réfugiés reconnus ou déboutés du droit d’asile ayant décidé rester. Ces maires écrivent : “Accueillir dignement les nouveaux habitants relève de nos responsabilités à tous”. Reconnaître aux clandestins le statut de “nouveaux habitants” dit tout du renoncement des prétendus humanistes à faire obstacle à une substitution de population. Pour s’opposer à cette folle invasion, Macron serait obligé de se dédire. “Je fais ce que j’ai dit”, a-t-il prévenu hier.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 11 décembre et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • On veut des actes !

    Jeudi 14, dans le très écouté 7/9 de France Inter, M. Legrand propose un « édito politique » titré «  Notre-Dame des Landes, le pari du non », éditorial qu’il conclut ainsi : « Si je perds mon pari, je promets de faire une chronique de contrition entièrement en vers et en alexandrins ! » Propos qui illustrent parfaitement que le vent semble avoir tourné. Le 6 avril 2017, le candidat Macron affirmait (France 2, L'Émission politique) : « Il y a eu un vote [la consultation de juin 2016] . Mon souhait, c'est de le faire respecter. Donc de faire [l'aéroport]. » Le 12 décembre, le président Macron promet une décision définitive « au plus tard en janvier », ne réitérant donc en rien sa fermeté d’avril concernant la construction dudit aéroport, se disant au contraire désormais « instruit et informé de manière indépendante » par le rapport de trois médiateurs qui suggère deux scénarios aéroportuaires (construction de Notre-Dame-des-Landes ou réaménagement de Nantes-Atlantique) mais un seul pour la ZAD, celui de son évacuation rapide. 

    Bien entendu, de petits calculs politiciens peuvent être prêtés au chef de l’Etat pour justifier le possible abandon du projet : sa décision devant faire une moitié de mécontents, autant choisir la moins onéreuse, en tout cas celle réputée telle ; mieux, autant donner cette satisfaction à M. Hulot, pièce maîtresse de son gouvernement et caution écologiste ; surtout, autant en tirer un grand profit sur le plan international où il entend jouer le premier rôle grâce aux efforts qu’il déploie dans le domaine climatique. Certains, plus pragmatiques, penseront qu’un tel renoncement ne constituerait pas forcément une mauvaise décision : parmi eux, tous ces opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes qui sont d’abord des amoureux de la France « profonde », non bétonnée, non industrialisée à outrance, bref la bonne vieille France que nous aimons tous, de Maurice Barrès à Sylvain Tesson, celle de « l’enracinement » et de « la préservation de nos paysages intimes » (M. de Villiers, Le Figaro, mardi 12). 

    De toute façon, la comédie a assez duré. Premier projet en 1963, mise en sommeil pour cause de crise pétrolière pendant les années 1970, réactivation du projet dans les années 2000, décret d’utilité publique en 2008, premiers zadistes en 2009, atermoiements et incapacité des gouvernements successifs jusqu’en 2017 : il est temps que le politique reprenne ses droits. En ce sens, toute décision suivie d’effet  vaudra mieux que la continuation du pourrissement de la situation. D’autant que se trouve greffé  au problème purement technique, économique et environnemental la verrue de la ZAD, c’est-à-dire une zone du territoire national où quelques centaines de doux dingues et/ou de néo-spartakistes ultra-violents exercent une dictature de fait et de fer, pour le plus grand dommage des riverains et de la région. A leur propos, M. Cazeneuve, qui fut ministre de l’Intérieur puis Premier ministre de M. Hollande n’a jamais caché son impuissance, nous dirons sa veulerie, tétanisé qu’il était, comme ses soeurs et frères en humanisme, par la perspective de faire des victimes, perspective que tout pouvoir doit forcément assumer. 

    Voici donc MM. Macron et Philippe enfin en situation d’être jugés rapidement sur leurs actes. A eux de prendre, à propos de l’aéroport, la décision promise, et de faire sorte qu’elle soit mise en oeuvre. A eux de faire disparaître, de quelque façon que ce soit, mais le plus vite possible, une ZAD que rien ne saurait justifier. Rendez-vous est pris pour fin janvier.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/12/17/on-veut-des-actes-6009187.html

  • Cette armée de combattants français qui repoussent les cyberattaques

    Alors que les systèmes informatiques les plus sensibles de l’État français sont quotidiennement la cible de milliers de cyberattaques, des dispositions ont été prises pour mettre en place une véritable armée de cybercombattants.

    Aujourd’hui, ils seraient 3 000 à œuvrer pour le ministère des Armées et le ministère de l’Intérieur, afin de défendre les intérêts de l’État sur le nouveau champ de bataille qu’est Internet.

    En ligne de front, les cybercombattants déjouent au quotidien des milliers de cyberattaques dont le grand public n’aura jamais connaissance. Ils assurent la protection des infrastructures numériques les plus sensibles de la France, face à un éventail d’ennemis chaque jour plus large. Des Russes à Daech en passant par la Corée du Nord et des groupes de hackers d’élite indépendants, tous s’adonnent désormais à une guerre en ligne, qui peut rapporter gros. Leurs attaques sont devenues si puissantes qu’elles peuvent espionner des ordinateurs à distance, en prendre le contrôle ou rendre leurs données irrécupérables. Pas si grave lorsqu’il s’agit d’ordinateurs personnels. Catastrophique lorsqu’ils appartiennent à l’État et contiennent la localisation des troupes françaises à travers le monde.

    (…)

    Les cybermenaces sont telles que l’État recrute à tour de bras, en ratissant large. Une campagne a été lancée en début d’année. «Un réseau de 180.000 machines», «partout dans le monde», «des possibilités de carrières», «des postes militaires ou civils»… Avec de tels arguments, le ComCyber veut regrouper 4400 cybercombattants d’ici 2019. Leurs portes sont grandes ouvertes aux profils «motivés» et aux «passionnés». «Un jeune homme ou une jeune femme qui vient d’acquérir un BTS Informatique ou une école d’ingénieur en informatique, qui est prêt à s’investir, peut ainsi rejoindre nos équipes et trouvera sans aucun doute sa place», écrit le Lieutenant-colonel Hervé, du ComCyber.

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  • TERRES AGRICOLES : L’OFFENSIVE CHINOISE EN FRANCE

    Ces achats de terre, sans sonner le glas de la paysannerie française, depuis longtemps en déliquescence, ne manquent pas de laisser perplexe.

    Après les vignobles, ce sont les terres de grandes cultures dans lesquelles les Chinois ont décidé d’investir. Comme l’ont récemment rapporté nos confrères de France Info, ce sont encore 900 hectares des terres du Bourdonnais qui ont été rachetés en toute légalité par le groupe China Hongyang, qui avait déjà acquis, en 2016, quelque 1.700 hectares de terres agricoles dans l’Indre.

    Ces achats se sont réalisés sans que la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) puisse lever le petit doigt et s’y opposer. En effet, le groupe China Hongyang ayant acquis 98 % des parts sociales des sociétés propriétaires des terres, il est juridiquement impossible à la SAFER d’exercer son droit de préemption et de s’opposer à la vente. Et les Chinois ne lésinent pas sur la dépense : 900 hectares pour 10 millions d’euros, soit un peu plus de 11.000 euros l’hectare, ce qui correspond presque au double de la fourchette haute du prix des terres dans le val d’Allier (6.200 euros) !

    Pourquoi, donc, un tel engouement pour les terres françaises ? Parce qu’avec plus de 1,4 milliard d’êtres humains, l’empire du Milieu ne possède plus assez de terres agricoles pour nourrir toutes ces bouches. En effet, la Chine, qui dispose de 8 % de la surface agricole utile (c’est-à-dire cultivable) dans le monde, doit nourrir plus de 20 % de la population mondiale… La bonne santé de leur économie, avec une croissance moyenne du PIB d’environ 9 % sur les dix dernières années, permet d’investir presque sans compter. L’objectif affiché est clairement de parier sur le savoir-faire français dans des domaines de prédilection partagés : le bœuf, le porc, le lait, les céréales, etc., et d’en tirer les meilleurs profits. À cela s’ajoute le fait que l’alimentation française et son pendant, la gastronomie, bénéficient d’une image d’excellence dans un pays où la classe moyenne ne veut plus des scandales alimentaires à répétition.

    Faut-il se plaindre ou se réjouir que des investisseurs étrangers achètent des terres et les cultivent ? À vrai dire, l’investissement est à double tranchant. Sans reprise, les terres agricoles restent inexploitées et finissent en friche. Rares sont les investisseurs à se bousculer au portillon et l’effet d’aubaine est réel. Au point que les agriculteurs du coin tentent de vendre directement au consortium chinois.

    Mais vendre tous ces hectares aux mains de puissances économiques étrangères, c’est prendre le risque de voir les produits agricoles s’en aller sous d’autres cieux. Car l’agriculture est devenue une arme économique et, par conséquent, stratégique silencieuse et même pernicieuse. Cette arme alimentaire, telle qu’elle se constitue avec le consentement contraint ou voulu d’une poignée d’agriculteurs aux abois (beaucoup ne gagnent que 350 euros par mois pour 60-70 heures de travail par semaine), est devenue une réalité. N’oublie-t-on pas un peu que certains investisseurs français avaient procédé de la même manière en Pologne et en Tchécoslovaquie après la chute du mur de Berlin, se forgeant de vraies rentes de situation ? De plus, on ne connaît pas le type de cultures (OGM ou non) que les investisseurs comptent produire, ni les limites que ces derniers comptent se fixer en termes de surfaces ? D’autant que la loi de 2017 sur l’accaparement des terres agricoles a été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en mars 2017.

    Quoi qu’il en soit, ces achats de terre, sans sonner le glas de la paysannerie française, depuis longtemps en déliquescence, ne manquent pas de laisser perplexe.

    http://bvoltaire.com/terres-agricoles-loffensive-chinoise-france/

  • Le vrai choc viendra des banlieues...

    Le site Breizh-info rapporte l'entretien qu'il aurait eu avec un militant d'extrême-gauche, passé notamment par la "ZAD" (zone à défendre) de Notre-Dame des Landes. Des propos qui montrent notamment que si certains "militants" rêvent d'une jonction avec les banlieues, elle n'est pas souhaitée par tous. Nous vous invitons avec insistance à lire l'article entièrement. Extraits.

    "Si c’est la police ou la gendarmerie, la plupart des effectifs ne sont pas formés à la guérilla qui va leur être menée en face. La France, c’est le pays du manque de « cojones ». Chez les flics et l’État, comme chez les militants entre guillemets radicaux d’ailleurs. C’est pour cela que ça se résume essentiellement à une guerre de position et à jouer à se faire peur. Hormis quelques rares déterminés et quelques cinglés, chacun a bien trop à perdre, c’est ce qui maintien l’équilibre. Mais c’est bien grâce à cet équilibre qu’on a réussi à faire reculer l’État à Sivens, que la ZAD est toujours là, et qu’à chaque fois qu’on veut vraiment quelque chose, on y parvient par le blocage ou la micro violence ».

    Mais notre homme ne croit pas du tout au Grand soir : « C’est ce que je vous ai déjà dit. Il y a un équilibre presque naturel. C’est de la guéguerre flics/militants, au même titre qu’il y a une guéguerre militants de gauche contre militants d’extrême droite. Cela ne va jamais bien loin, c’est stérile et cela se résume à quelques bagarres, agressions et parfois des dérapages un peu plus lourd quand un camp ou un autre a abusé de certains produits. Si un jour il y a une bascule qui doit vraiment impacter durablement le système, cela ne viendra pas de chez les libertaires, ni de l’extrême droite d’ailleurs qui fantasme aussi dessus, mais des banlieues. Là, vous avez vraiment des gens qui n’ont rien à perdre, qui ont tout à gagner, qui ont encore un instinct animal qu’une partie d’entre nous avons perdu. Là – et malgré le fait que le trafic canalise la violence – vous avez de la misère, de la souffrance, de la rage, de la colère, et ça explosera un jour au visage de ceux qui n’ont pas voulu la voir».

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En voyant les obsèques de Johnny, j’ai cru que la Reconquista avait eu lieu…, par Martin Moisan

    Je n’en croyais pas mes yeux ! J’ai ressenti la même chose que le talentueux journaliste Thierry Normand, sur Boulevard Voltaire.

    Nous étions enfin entre nous. Un million de Français sur les Champs-Elysées. Terminés les barbus en djellabas, les voilées, les emburkanées, les rappeurs, les racailles et autres parasites. Fini le vivre ensemble qu’on cherche à nous imposer depuis 40 ans. Terminé les rassemblements qui dégénèrent en vandalisme et en agression des forces policières. Nous étions de nouveau en France ! Avec ces gens qui nous ressemblent, se comportent bien, ont de l’éducation.

    Sur les Champs-Elysées, les bikers avaient remplacé les supporters algériens ou marocains, ceux qui piétinent la tombe du Soldat inconnu. Pas de collabos, pas de gauchistes, pas d’antifas, pas de sans-papiers hurlant « Et des papiers pour tous ». Rien que des Français, rien que des images de la France des années 1960 et 1970.

    Même à l’église de La Madeleine, Patrick Bruel, Jean Réno, Line Renaud, Marion Cotillard (cherchez l’erreur) et rien que des gens comme nous. Pas de Djamel Debbouze, pas d’Omar Sy, pas de Noah, pas de Nabila, pas de Bouteldja, pas de « Chances pour la France »…

    Je me suis dit un instant que René Marchand et son livre « Interdire l’islam » avait été entendu. J’ai rêvé que le programme de « Génération Identitaire » sur la Remigration. avait été appliqué. J’ai imaginé que le livre « Le Grand Rembarquement » d’Emmanuel Albach n’était plus une fiction. J’ai songé que le cauchemar de « Guerilla » de Laurent Obertone ne pourrait plus jamais se produire. Je me suis rassuré : « Soumission », de Houellebecq, c’était une fiction derrière nous.

    Je me suis dit que les crevures de l’antiracisme ne pourraient plus nous traîner devant les tribunaux. J’ai imaginé que plus jamais Merah et ses acolytes responsables de Charlie, le Bataclan, Nice, le père Hamel, les policiers de Magnanville, Laura et Mauranne, Joachim ne séviraient en France.

    Bref, j’ai rêvé de la Reconquista, autre oeuvre majeure de René Marchand.

    Et puis, ce matin, j’ai regardé le site Fdesouche, et j’ai compris que la France et l’Europe, c’était devenu autre chose que le Paris d’un 9 décembre 2017…

    Martin Moisan

    Article paru sur le site de Riposte Laïque

    https://fr.novopress.info/