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France et politique française - Page 2598

  • M. BLANQUER SE COUCHE À SON TOUR DEVANT LE CONSEIL D’ÉTAT – ET LE VOILE ISLAMIQUE

    Les différents ministres de l’Éducation nationale, derrière des proclamations de fermeté, ont tous cédé à ce prosélytisme.

    Fort du soutien populaire qu’il recueille par ses options de bon sens en faveur d’un retour à des apprentissages efficaces des fondamentaux, M. Blanquer, après avoir lancé des « unités laïcité » qui ne trompent personne, vient s’aventurer sur le terrain plus concret de l’intrusion des signes islamiques à l’école.

    Depuis l’affaire du voile de Creil en 1989, les différents ministres de l’Éducation nationale, derrière des proclamations de fermeté, ont tous cédé à ce prosélytisme qui n’a cessé de s’amplifier. Et la Justice française était là pour permettre aux signes musulmans de pénétrer dans l’enceinte des établissements, avec des arrêts du Conseil d’État, tous plus muslim-friendly les uns que les autres. Tout comme son « étude » de 2013 sur les accompagnateurs de sorties scolaires qui, n’étant pas fonctionnaires, n’étaient pas tenus à l’obligation de neutralité religieuse !

    Précisant sa vision du problème dimanche, au « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI« , M. Blanquer, que l’on aurait pu croire plus combatif que ses prédécesseurs, s’est en fait montré très conciliant, apportant la caution du « en même temps » macronien à toutes leurs démissions irresponsables :

    « Mon approche personnelle, c’est que toute personne qui accompagne les élèves est en situation d’être ce qu’on appelle un collaborateur bénévole du service public […] qui doit se conformer à un certain nombre de devoirs. C’est ma position.

    – Donc pas de voile pour les accompagnatrices, selon vous ?

    – Normalement non. Maintenant, je respecte le droit, bien entendu, et il y a un état de la jurisprudence qui doit être consacrée.

    Belle réponse sur laquelle on pourra méditer longtemps. M. Blanquer a inventé en direct le syllogisme de la soumission :

    L’intrusion de l’islam est anormale.
    Mais le droit l’autorise.
    Or, je respecte le droit.
    Donc je me couche devant l’entrée de l’islam dans les établissements scolaires.

    L’Histoire retiendra que c’est un agrégé de droit public qui l’a formulé ou « consacré », pour reprendre son mot qui en dit si long. Une consécration de la soumission qui a, au moins, le mérite de la clarté : il ne faudra pas compter sur M. Blanquer pour changer ces lois qui « consacrent » le voile islamique à l’école.

    Après la longue liste des ministres de l’Éducation nationale depuis M. Jospin en 1989, après le Conseil d’État, M. Blanquer est venu apporter, avec son syllogisme, sa pierre à l’édifice de la démission de l’État devant les exigences islamiques à l’école.

    http://bvoltaire.com/m-blanquer-se-couche-a-tour-devant-conseil-detat-voile-islamique/

  • Karim Ouchikh appelle à un large rassemblement le 12 décembre pour défendre notre identité

    6a00d83451619c69e201b7c93bfa03970b-250wi.pngCommuniqué de Karim Ouchikh, Président du SIEL, Conseiller régional Île-de-France, Conseiller municipal de Gonesse :

    "Dans La France contre les robots, Bernanos accusait la civilisation moderne d’être « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Cette modernité régressive, encouragée par les puissances de l’argent qui furent admirablement dénoncées par Péguy, accélère ces dernières semaines sa formidable entreprise de désintégration de notre civilisation en saccageant les repères ancestraux qui structurent notre univers collectif : destruction de la croix de Ploërmel scellée sur le monument de Jean-Paul II, ordonnée par le Conseil d’État ; interdiction par cette même juridiction de toute installation de crèche dans l’enceinte de la mairie de Béziers ; dégradation de nos églises que l’absence d’entretien régulier condamne à la fermeture, prélude bien souvent à leur vente ou à leur démolition programmées ; suppression du marché du Noël à Paris, d’une exemplarité toute relative, qui dénote cependant la volonté insidieuse de la municipalité socialiste d’éradiquer de la capitale la présence de tout symbole chrétien ; « prix de la Laïcité 2017 » décerné à Anna Chevtchenko, figure de proue des Femen, ces activistes de la décadence qui se sont particulièrement illustrées en profanant la cathédrale Notre-Dame de Paris…

    Une contre-offensive s’impose pour enrayer très vite la progression de cette vaste opération de déstabilisation idéologique de notre civilisation, non pour instaurer un quelconque État clérical mais pour défendre un modèle de société qui placerait enfin au cœur de son identité intrinsèque la prééminence du fait culturel chrétien, cette clé de compréhension de notre héritage historique sans laquelle nul ne saurait discerner la réalité de l’être français ; avec aussi pour objectif de redéfinir notre rapport à la laïcité, notamment en incluant le fondement chrétien dans le préambule de la Constitution de 1958, afin d’enraciner l’application de ce principe de neutralité des pouvoirs publics dans son écosystème culturel authentique et ainsi éviter les errements calamiteux des juridictions administratives…

    Ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, ceux qui demeurent pareillement attachés aux autres composantes – gréco-latine, juive ou née des Lumières – de notre socle identitaire doivent se rassembler autour de cette noble cause et s’unir pour redonner un sens authentique à notre modèle de société aujourd’hui à bout de souffle, sans quoi le nihilisme matérialiste et le totalitarisme islamique, ces frères siamois du chaos mondial, ne cesseront de prospérer en jouant des faiblesses d’une France qui peine actuellement à se protéger.

    Le mardi 12 décembre prochain à 18 heures 30, place du Palais-Royal à Paris, face au Conseil d’État, le SIEL organise un rassemblement de protestation, en présence d’éminentes personnalités, pour manifester notre indignation collective, protéger nos croix et défendre nos symboles chrétiens. Soyons nombreux, tous ensemble, à sonner le tocsin !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les maux des universités et les mots pour les dire

    TÉMOIGNAGE. Il est des choses que même les esprits les plus libres n'osent plus exprimer. C'est pourtant là que gît le mal.

    Si l'on peut encore rencontrer des universitaires qui publient, qui enseignent et continuent même, à leurs risques et périls, à user de leur liberté pour tenter de dire quelque chose de la vérité du monde, il n'est pas sûr que les universités françaises aient survécu aux incessantes réformes qui leur ont été infligées depuis que l'État en a pris le contrôle. De « l'Université de France » recréée par Bonaparte sur les ruines des anciennes universités détruites par la Révolution aux « pôles de recherche et d'enseignement supérieur » commués en « ComUE » (sic) et autres « unités de formation et de recherche » imaginés par nos énarques, les maux des universités se sont accumulés au point d'étouffer sous une gangue administrative digne du Gosplan soviétique les quelques restes de vie qui pouvaient y subsister.

    UNE DÉCENTRALISATION DE CARNAVAL

    Ces maux affectent aussi bien les institutions que les hommes qui en constituaient l'âme. Sur le plan institutionnel, les universités sont devenues des administrations centralisées à outrance, « pilotées » (pour utiliser un jargon administratif très significatif) par un Ministère tout puissant selon un modèle unique et des indicateurs purement quantitatifs appliqués indifféremment à toutes les disciplines de l'esprit rassemblées comme à la parade dans les 87 sections du Conseil national des universités. Les libertés que prétend leur avoir octroyé la loi du 10 août 2007 ne sont qu'un leurre destiné à occulter une partie du déficit public. Plaisantes libertés que celles d'universités dont les membres sont des fonctionnaires d'État, qui délivrent des diplômes habilités par l'État à des étudiants qu'elles sont tenues d'accueillir sans pouvoir les choisir, si ce n'est par tirage au sort ! Cela fait rire, en dehors de nos frontières. Non seulement les universités françaises ne disposent d'aucune autonomie réelle mais, pis encore, la centralisation qui les asservit se répand en elles comme un cancer. Soumises à une administration centrale qui les considère comme de simples rouages d'exécution de sa propre politique, elles imposent à des facultés réduites au rang de « composantes » la même sujétion que celle qui leur est imposée, de manière à former, au rebours de toutes les traditions universitaires, une véritable chaîne de commandement qui aboutit à subordonner la modification de l'intitulé d'un cours à l'avis d'une demi-douzaine d'instances aussi incompétentes les unes que les autres et, au final, à une décision ministérielle ! Quant à la recherche, séparée de l'enseignement, elle relève d'une administration peut-être encore plus caricaturale regroupant des « enseignants-chercheurs mono-appartenant » dans des « laboratoires » constitués sur un modèle scientifique unique, totalement inadapté à des disciplines telles que le droit ou les lettres. Dans ces disciplines, qualifiées de « sciences humaines et sociales » pour les faire entrer dans les carcans de la « recherche » administrée, ces « laboratoires » formés selon des critères qui n'ont évidemment rien de scientifiques sont de véritables gouffres financiers dont l'utilité est absolument nulle et la « production » inexistante.

    C'est dans ce « mammouth » institutionnel que sont déversés des masses d'étudiants, décérébrés par un catéchisme républicain dont la débilité intellectuelle n'a d'égal que l'inculture générale qui en découle, et qui sont, pour la plupart, totalement inaptes à suivre un enseignement universitaire digne de ce nom. Dans ces conditions, réclamer une sélection à l'entrée de l'université, comme s'obstinent à le faire certains, est malheureusement sans doute déjà dépassé. Sélectionner supposerait qu'il y ait de bons élèves, dotés d'une solide culture et de facultés de raisonnement appropriées, souhaitant intégrer l'université. Or, en réalité, les élèves issus des quelques établissements scolaires qui remplissent encore à peu près leur rôle, fuient massivement les études universitaires pour se précipiter vers les filières vraiment sélectives, celles qui n'examinent que les dossiers des candidats ayant obtenu une moyenne supérieure à 20 au baccalauréat ! Les modes de sélection pratiqués dans ces filières sélectives, habilement occultés par de savants algorithmes qui leur donnent une apparence de neutralité scientifique, prennent en considération, notamment, l'établissement d'origine des candidats ; un bachelier d'Henri IV ne « vaut » pas un bachelier du lycée Elsa Triolet de Marcq-en-Baroeul... Ces derniers, ainsi que tous ceux qui, pour M. Macron, « ne sont rien », échoueront (dans tous les sens du termes) à l'université. C'est ce qu'on appelle l'égalité républicaine.

    LA SEULE ET VRAIE LIBERTÉ DE PENSÉE

    Mais le plus grave n'est peut-être pas encore cet état de délitement général résultant d'une politique menée conjointement par tous les gouvernements successifs et leurs alter ego des organisations étudiantes et autres syndicats. Le plus grave est que cela s'accomplit de plus en plus avec la complicité active de beaucoup d'universitaires qui semblent se complaire dans une forme de servitude volontaire jusqu'alors inédite. Pendant plus de deux siècles, les universités furent le refuge de fortes personnalités qui surent maintenir, parfois à leur corps défendant, les traditions de liberté et l'esprit de corps des anciennes universités médiévales. Ces caractères ont quasiment disparu, comme si leurs modernes successeurs avaient intégré le modèle administratif que Bonaparte avait rêvé de leur imposer. Platon montre dans La République comment chaque régime produit un type d'homme qui en reproduit les traits caractéristiques ; le monde universitaire actuel en offre le triste exemple. La servilité, avec ses corolaires de vulgarité et de médiocrité, se répand partout grâce à des recrutements concoctés par quelque camarilla d'arrière-loge, de couloir ou d'alcôve, qui sait très bien écarter les candidats susceptibles de faire de l'ombre à ceux qui se sont incrustés dans l'université à la manière du bernard-l'hermite. Dans ces conditions, ceux qui, par leurs paroles et par leurs actes, voire par leurs moeurs ou leur pensée, ne se conforment pas au modèle dominant sont implacablement marginalisés, découragés, déconsidérés, afin que sans bruit et sans heurt s'efface de notre horizon cette Alma Mater décidément trop grande pour la plupart de ceux qui l'ont investie.

    Est-ce à dire qu'il est trop tard et que tout espoir de redressement serait par avance voué à l'échec ? Ce serait là sans doute une sottise absolue... Multa renascuntur ! Les maux des universités, aussi profonds soient-ils, ne sont pas irrémédiables ; mais il faut pour y remédier avoir d'abord le courage de les nommer. 

    PAR JEAN-BAPTISTE DONNIER

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  • Elisabeth Lévy : « Immigration : la coulpe est pleine ! »

    On nous serine que l’immigration est un sujet trop clivant pour être débattu. Pourtant, deux tiers des Français réclament qu’on l’arrête ou la réduise drastiquement. La France mérite mieux que ce déni de démocratie.

    L’immigration est, on le sait, un sujet explosif, sur lequel il est prudent, dans l’espace public, de se contenter de platitudes compassionnelles, surtout si on est aux affaires ou candidat à l’être. Alors que depuis quarante ans la France est confrontée à une immigration massive dont les partisans les plus zélés ne cessent de proclamer, pour s’en réjouir, qu’elle change le visage du pays, la question a échappé à la délibération démocratique, le simple fait de vouloir qu’on en parle suffisant à classer ceux qui s’y risquaient dans le camp des populistes.

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  • Joue pas du rock’n’roll pour moi ?

    On ne pousse pas la porte d’un cinéma qui ne joue pas de film et quand bien même il y en aurait-il un de programmé, il attirera nettement moins le chaland si son dénouement est déjà connu. Sans surprise pour ce second  tour des élections territoriales en Corse, la coalition  mise sur pied par l’autonomiste Gilles Simeoni et l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni a engrangé ce dimanche 56,5% des suffrages… mais ce scrutin a battu de records d’abstention, un électeur de l’île de Beauté sur deux ne s’est pas déplacé. Une grève du vote encore plus forte chez les adhérents de LR,  invités à désigner l’ultra favori Laurent Wauquiez à la tête du parti,  vainqueur avec plus de 76% des voix des 42% d’encartés qui ont pris part à ce scrutin interne. « La droite est de retour » a-t-il déclaré hier à l’annonce des résultats. Vraiment ?  Mais laquelle ? Le peuple lui,  était bien de retour à Paris samedi pour rendre un  dernier hommage à Johnny Hallyday.  Son cercueil a descendu les Champ-Elysées jusqu’à l’église de la Madeleine où avait lieu la cérémonie religieuse en présence de  ses proches et d’un parterre de politiciens.

    Jean-Luc Mélenchon a joué sa partition de vieux  grincheux laïcard en s’indignant de ce que  « samedi, jour anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité de l’Etat, le président de la République, chanoine de Latran, participe à une messe dans l’église de la Madeleine, monument religieux contre-républicain, où la prostituée de l’évangile implore le pardon du Christ. » Bigre !  En se livrant  à cette saillie verbale très décalée,   force est de constater que le grand oriental et  lider maximo de La France Insoumise n’a pas tout retenu des enseignements et la doctrine  de feu le président vénézuélien Hugo Chavez;  ce qui après tout en rassurera peut-être certains…

    D’autres ont souligné la tentative de récupération de cette ferveur populaire autour du rockeur défunt par Emmanuel  Macron dans son allocution… mais le principe de cet hommage une fois accepté,  pouvait-il ne pas prendre la parole quitte à profiter de l’éventuel effet d’aubaine sur sa cote de popularité ? D’autres encore,  ont remarqué que les Français  qui se sont déplacés  étaient  beaucoup moins nombreux que la foule  qui a suivi le cercueil de Victor Hugo en 1885, voire  que les 500 000 Parisiens qui ont accompagné celui d’Edith Piaf jusqu’au Père-Lachaise en 1963. Laissons-là les (querelles de) chiffres, quand bien même cela serait-il, c’est une figure du divertissement populaire,  sans  équivalent aujourd’hui,  à laquelle les  Français ont voulu  rendre hommage.

    Nous ne savons pas si Alain Finkielkraut était au nombre des 50 000 personnes qui ont défilé dans les rues de Paris le 19 avril 1980 pour l’enterrement de Jean-Paul Sartre , alias l’agité du bocal selon le bon mot de Louis-Ferdinand Céline. Mais ce qui est certain c’est que l’essayiste a encore une fois joué le contre pied  en contestant hier  au micro de l’émission qu’il co-anime avec Elisabeth Levy sur RCJ le culte rendu à Johnny. Il a  dénoncé  un unanimisme que l’on peut après tout jugé agaçant : « Non, nous sommes un certain nombre dans toutes les classes sociales à n’avoir rien en nous de Johnny… Mais là, là où la dictature émotionnelle se fait vraiment inquiétante, c’est quand Aurore Bergé (député et porte-parole de LREM, NDLR) compare la ferveur de Johnny avec ce que la France avait connu pour Victor Hugo. » L’auteur de L’identité malheureuse a enfoncé dans la foulée  un autre  clou  dans le cercueil du politiquement correct : « Le petit peuple des petits blancs est descendu dans la rue pour dire adieu à Johnny. Il était nombreux et il était seul. Les non-souchiens brillaient par leur absence ». Plus prosaïquement,  M. Finkielkraut découvre ici que le rock – même mâtiné  de variétés selon les époques  de la carrière de Johnny - est un style de  musique qui attire très majoritairement un public blanc.  Une donnée factuelle. Il suffirait que l’académicien observe lors de ses pérégrinations parisiennes  la queue qui se forme  devant une salle programmant  un concert de ce type pour le savoir…

     Marine, qui participait la veille dans la cour des Invalides à la cérémonie d’hommage national organisée pour l’écrivain Jean d’Ormesson,  elle aussi brillait  par son absence  samedi matin lors de cet  hommage populaire rendu à Johnny Hallyday. Elle entendait s’y rendre mais il  a été dit que la famille du chanteur et  son entourage médiatico-professionnel ne souhaitaient pas sa présence. Un conformisme, une frilosité pas très rock’nroll ? La présidente du FN s’est interrogée : « Est-ce que cela s’adresse également à mes électeurs ? Car ils sont nombreux à faire partie du public qui a soutenu Hallyday tout le long de sa carrière. » Et de rappeler aussi que « Johnny avait fait un spectacle à Fréjus (en juillet 2016)  à l’invitation (du maire FN) David Rachline », alors même que l’entourage du chanteur y était alors plutôt formellement  opposé…

    D’une discrimination l’autre, avec ou sans chansons pour faire passer la pilule,  les Français se sentent de plus en plus menacés par les effets de la mondialisation sauvage et son corollaire : la  progression des insécurités sociale, économique, physique.  Selon le dernier  sondage Ifop publié dans le JDD, « 59% des personnes interrogées fin novembre se disaient pessimistes quand elles pensaient à l’avenir de la France, soit 3 points de plus que fin juin et 11 points de plus que fin mai (…) ils sont 60% (54% en juin) à penser que leurs enfants (ou neveux et nièces) vivront  moins bien qu’aujourd’hui  dans la société française de demain. »

    Ont été rendues également ces derniers jours les conclusions de l’enquête dite de  victimation, réalisée chaque année  par lObservatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Institut national de la statistique (Insee) -16 000 personnes ont été interrogées - portant sur  le sentiment d’insécurité chez les Français. Un sentiment ?  Plus exactement une réalité invasive, redoutée,  vécue et subie précise pour sa part Bruno Gollnisch qui sait que les mots et les euphémismes   ne sont jamais  neutres.

    Il ressort de cette étude que pour la première fois depuis onze ans, la « proportion de personnes inquiètes à cause du terrorisme (32%) prend le pas sur celle mesurée pour le chômage (23%) ». L’enquête enregistre également une augmentation de la peur  des Français d’être victimes d’une  agression (21% contre 20% en 2016), la gent féminine  se sentant particulièrement menacée. 26% des femmes interrogées déclarent  se sentir en insécurité. Enfin, cette insécurité progresse aussi pour les femmes travaillant  dans les servies publics, victimes des comportements  d’un  nombre croissant  d’usagers.

    L’étude  Ifop pour Synopia  rapportée notamment par La Croix  en avril 2017 sur « les Français et les enjeux de sécurité »,   indiquait  que seuls 17 % des sondés considéraient « ne pas se sentir spécialement en insécurité ». Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l’Ifop relevait que «  Les Français ont le sentiment que l’on vit dans une société moins civique, plus éruptive, que le vernis du vivre ensemble se craquelle (…).» Autre enseignement de cette enquête, « 60 % des sondés (estimaient) que  le refus de la classe politique de regarder la réalité en face  est une cause  très importante  des problèmes d’insécurité (…) ». Le vivre-ensemble dût-il en souffrir, il serait grand temps que les portes du pénitencier,  ou mieux encore  celles des charters quittant notre territoire,  se referment dans le dos d’un certain nombre d’indésirables qui pourrissent la vie des Français. Mais à part l’opposition nationale au pouvoir,  qui le fera ?

    https://gollnisch.com/2017/12/11/joue-rocknroll-moi/

  • Provence : Annonce du prochain banquet des Camelots du Roi et autres activités. Qu'on se le dise !

    3525415042.jpg

    La date du prochain banquet des Camelots du Roi de Provence a été fixée au samedi 17 février 2018 à 20 heures.

    Ce banquet se tient dans la tradition et dans l'esprit des Camelots du Roi, anciens et à venir. Banquet privé, sur invitation, réservé aux Camelots du Roi de Provence et leurs invités.

    Fondés en 1908 pour servir l'Action Française, les Camelots du Roi ont été dissous en 1936 par le gouvernement d'alors mais leurs traditions, leur esprit ont toujours été maintenus. La participation des anciens des Camelots du Roi à ce prochain banquet du samedi 17 février 2018, est vivement souhaitée.  

    Signalons encore, s'agissant des prochaines dates à retenir :

    Le 21 janvier 2018 tombant un dimanche, la Messe pour le roi Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution sera célébrée à Marseille le samedi 20 janvier à 11 h 30. Une rencontre suivra, l'après-midi. Toutes précisions utiles seront données dans Lafautearousseau prochainement.   

    361777811.jpgUn colloque d'Action Française se tiendra à Marseille le samedi 21 avril et le150ème anniversaire de la naissance de Charles Maurras sera commémoré le lendemain, dimanche 22 avril 2018. Un programme détaillé suivra. Les deux journées seront organisées par Action Française Provence.

    Que l'on se le dise et que l'on retienne ces dates dès à présent !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La révolution conservatrice passe par une refondation de notre République

    6a00d83451619c69e201b7c93bfb68970b-800wi.jpgRobert Ménard se réjouit de la victoire des autonomistes en Corse, avec 56,5% des suffrages exprimés, devant la liste régionaliste de droite de Jean-Martin Mondoloni (18,29%) :

    "[...] Je ne cesse de le répéter, la véritable révolution – une révolution conservatrice – que j’appelle de mes vœux passe par une refondation de notre République. Une refondation qui redonne le pouvoir au niveau où il peut le mieux s’exercer. Avec deux impératifs : l’autonomie et la subsidiarité.Cette dernière consistant à préférer, à compétence égale, le niveau le plus proche du citoyen. Cette approche va, c’est vrai, à l’encontre de tout ce que pense, de tout ce que pratique notre classe politique. Celle-ci est, quasi unanimement, centralisatrice. Et quand elle met en place la décentralisation, c’est pour construire des baronnies qui, dans chaque région, dupliquent le modèle parisien. Une sorte de jacobinisme au petit pied. Et cela ne date pas d’hier. C’est Friedrich Engels qui réclamait « l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse ». Et Karl Marx qui renchérissait : « La prochaine guerre mondiale fera disparaître de la surface de la terre, non seulement des classes et dynasties réactionnaires, mais des peuples réactionnaires entiers. Ceci fait aussi partie du progrès. » Et ils restent les modèles de certains…

    Est-ce si important ?

    C’est Tocqueville qui expliquait que « l’esprit de liberté » ne pouvait se cultiver qu’au niveau des associations locales et des communes. J’en suis persuadé. Mes propres amis reprochent à l’Europe de décider à la place des Français mais trouvent normal que Paris décide en lieu et place de nos communes, de nos départements, de nos régions… Or, c’est à partir de nos territoires, de nos villes moyennes, de nos villages que nous pourrons partir à la conquête du pouvoir. C’est là, dans cette France esseulée, abandonnée, délaissée, désertée, que nous trouverons les bataillons prêts à nous suivre et même à nous précéder. Comme nous ont précédés des personnalités venues d’autres horizons que le petit Landernau politique. Sur le terrain des écoles hors contrat, par exemple, une Anne Coffinier aura été plus active, plus visionnaire que tous nos amis politiques réunis. La Manif pour tous est d’abord l’œuvre d’une « marginale », Frigide Barjot, sur qui pas grand monde n’aurait joué un kopek… Mais, j’insiste, il nous faut d’abord nous appuyer sur cette partie de notre pays, première victime d’un capitalisme financier qui n’a d’égards pour personne et pour rien. Cette France faite de rideaux de fer baissés dans les centres-villes, de quartiers ravagés par le communautarisme, de zones industrielles aux hangars déserts… Face à cela, Emmanuel Macron peut toujours vanter start-up, geek, 2.0 et high-tech, le peuple, le petit peuple, lui répondra : fin des emplois aidés et coupes budgétaires… Moins sexy, sûrement ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Initiatives pour la « diversité » dans les médias, rien pour le pluralisme des idées

    La population française est-elle bien représentée dans les médias ? Assurément non selon certains. Plusieurs initiatives visent à changer la représentation actuelle des différentes composantes de la société française. Nous en présentons quelques-unes.

    À la télévision

    La société France Diversité Média a pour objectif de « placer sous le feu des projecteurs la diversité, valorisant les réussites souvent méconnues de ceux qui croient en notre pays sans bénéficier d’une visibilité médiatique ». Ses émissions sont diffusées sur la chaîne câblée Demain !

    Banlieue Diversité Médias se présente de la façon suivante sur son site : « sa ligne éditoriale innovante (est) axée autour de la diversité, du vivre ensemble et de la représentation de la France d’aujourd’hui ». La chaine est diffusée sur la TNT gratuite en Ile de France (chaine 31) « et sur l’ADSL ».

    Numéro 23 est une chaine de la TNT terrestre, qui se présente comme étant « dédiée à toutes les diversités avec une vision positive et moderne : que ce soit la parité, la diversité des origines culturelles ou sociales, la diversité des modes de vie personnels et familiaux, les différences liées à la condition physique et au handicap ». Son contenu et sa revente récente au groupe Next Radio TV ont été vertement critiqué par la chaine BDM.

    Le média en ligne Bondy blog a pour vocation de « raconter les quartiers populaires et de faire entendre leur voix dans le grand débat national. ». Indispensable pour Libération, « territoire perdu du journalisme » pour Causeur. Le journaliste Alexandre Devecchio, qui a collaboré au Bondy blog, évoque dans une interview l’évolution du site, dans un contexte de développement du discours islamo-gauchiste et communautariste en banlieue, un site dénoncé par Gilles Kepel comme favorable aux islamistes.

    France Ô est une chaine du groupe France Télévisions. Tournée vers les DOM TOM, « la chaine est venue remplacer RFO Sat depuis 2005 mais a conservé le souci de mettre en avant la diversité culturelle », peut-on lire sur son site. Elle aurait réalisé en octobre 2017 une part d’audience de 0,6%. Dans un objectif d’économies, le Présidente de FT Delphine Ernotte a décidé récemment de la faire sortir de la mesure d’audience au jour le jour de Médiamétrie, baptisée “Médiamat’ national quotidien”.

    Le groupe France Télévisions mène une politique en faveur de la diversité et de sa visibilité. Il établit dans cet objectif des rapports annuels. En octobre 2016, le Monde informait que France Télévision chiffrait dans son bilan diversité 2015 à 12 % la proportion de non-Blancs dans l’information sur France 2 et à 10 % sur France 3. La vice-présidente du club du XXIe siècle, « un réseau qui milite pour la valorisation de la diversité » en concluait qu’« il y a clairement nécessité de renouveler les visages qu’on voit sur les antennes. Après nous avoir rencontrés en octobre 2015, Delphine Ernotte en a convenu et nous a promis de travailler sur notre idée d’un annuaire d’experts issus de la diversité ».

    Dès 2015, la présidente de France Télévisions affirmait sur Europe 1 : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ». Et d’ajouter, il faut « impérativement que France Télévisions soit à l’image, résonne avec son public ».

    Le Monde indiquait le lancement fin 2016 d’un « guide expertise », annuaire de personnalités issues de la diversité à destination des journalistes et producteurs d’émissions. « Imaginée et mise en place avec le Club du XXIe siècle, réseau qui milite pour la valorisation de la diversité, cette plateforme interne, appelée “Experts Plus” a recensé 150 personnalités, toutes issues des minorités visibles, qui sont à même d’être invitées dans les JT et les émissions de débat ».

    Le groupe Egae, qui « accompagne France Télévisions dans la réalisation (de l’) annuaire en ligne d’expertes et experts issus de la diversité » dresse dans un Tweet un constat tranché de la représentation de la diversité dans les médias. Ceux-ci auraient « tendance à reproduire les inégalités existantes dans la société : ils donnent à voir une image déformée de notre société, masquant souvent les femmes ou les personnes racisées ».

    Du côté des associations

    L’association France Télés Diversité a été créée en 2008, afin « d’assurer la promotion de personnes issues de la diversité et de combattre les discriminations sur les chaînes de l’audiovisuel public ». Disposant à l’origine d’un bureau et d’une adresse mail France télévisions fournis par le groupe public, les relations avec celui-ci sont dégradées. A un point tel que fin 2015, les dirigeants de l’association annonçaient la fin de ses activités, au motif qu’« après le départ d’Hervé Bourges, Président du Comité Diversité de France Télévisions, quelques dirigeants de la direction des ressources humaines ont considéré que nous étions des “ennemis” à abattre ».

     

    La Chance est une association qui revendique 300 journalistes professionnels bénévoles qui préparent des étudiants boursiers aux concours des écoles de journalisme.

    Le Club Averroès, créé en 1997, a milité pour la présence d’une clause de diversité obligatoire dans le cahier des charges des chaînes de télévision et la présentation de leur situation en la matière dans le rapport de fin d’année que présentent les chaînes au CSA. Son activité semble en veilleuse depuis quelques années, sans doute parce que ses revendications ont été en partie satisfaites. L’OJIM y a consacré un article en juillet 2017.

    Du côté des institutionnels

    Depuis 2006, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel est, de par la Loi, « chargé de la représentation de la diversité de la société française dans les médias audiovisuels ». La mission impartie au CSA vise tous les supports audiovisuels, que ce soit la télévision ou la radio. Un baromètre annuel de la diversité a été créé en 2009. Ses objectifs sont présentés sur le site du CSA : mesurer la diversité à la télévision selon quatre critères : la catégorie socioprofessionnelle, le sexe, l’origine perçue et le handicap.

    Concernant l’origine perçue, les résultats de la vague 2016 du Baromètre de la diversité aboutissent aux constats suivants : « La représentation des personnes “perçues comme non blanches” à la télévision est en hausse par rapport à 2015 et 2014 (16 % en 2016 vs 14 % en 2015 et 2014). Toutefois, les attitudes négatives sont incarnées à 25 % par des personnes perçues comme non blanches et les attitudes positives le sont à 23 % ». On peut également noter que les personnes « perçues comme non blanches sont surreprésentées dans les activités marginales ou illégales, à hauteur de 34 % ». Ces résultats amènent le journal Les Echos à en conclure que « la télévision a encore beaucoup d’efforts à faire ».

    Le rapport annuel rendu par le CSA au Parlement sur ce sujet contient un certain nombre de préconisations, dont notamment un encouragement des chaînes de télévision à prendre des engagements chiffrés s’agissant de la présence des personnes représentatives de la diversité dans les fictions commandées.

    Un élément essentiel manque au constat empirique – justifié ou non – d’une faible représentation des minorités dans les médias : la comparaison avec la composition ethnique de la population du pays.

    Sur quels constats se base-t-on pour affirmer qu’il y aurait une sous-représentation des « non blancs » dans les médias et une surreprésentation de ceux-ci dans les activités marginales ou illégales ?

    Cette question renvoie à l’absence de statistiques ethniques en France. Avec à la clef l’écueil souligné par la démographe Michèle Tribalat de la mise en place d’une politique de discrimination positive. Celle-ci pourrait se traduire par des quotas ethniques et des recrutements non plus sur des critères de compétences mais d’origine. Un débat miné.

    Toujours est-il que la conseillère au CSA chargée de la diversité plaidait en octobre 2015 dans Libération pour la mise en place de « statistiques ethniques dans un cadre républicain ». Des statistiques ethniques qui existent aux États-Unis, sans pour autant que la sous-représentation des minorités pointée par la société américaine des rédacteurs de journal soit résolue.

    Le pluralisme oublié

    Autre écueil et non le moindre dans l’approche « diversitaire » des médias : n’aborder le sujet de la diversité que par le prisme de l’origine, alors qu’une diversité ethnique ne garantit pas contre le manque de pluralisme dans certains médias. Un phénomène que l’OJIM dénonce régulièrement.

    Texte daté du 6 décembre et repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/208796/initiatives-pour-la-diversite-dans-les-medias-rien-pour-le-pluralisme-des-idees/#more-208796

  • « Le petit peuple blanc est descendu dans la rue, les non-souchiens brillaient par leur absence »

    Alain Finkielkraut face à Elisabeth Levy dans l'émission "L'esprit de l'escalier" sur RDJ :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html