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France et politique française - Page 2603

  • Huit clandestins sur dix refusent que les flics prennent leurs empreintes

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    stories.virtuemart.product.2850_page_01nsp_149.jpgPrès de huit clandestins sur dix interpellés dans l’Union européenne refusent que leurs empreintes soient relevées, empêchant de facto l’application des accords de Dublin, donc leur renvoi vers le pays par lequel ils sont entrés. Une information qui figure dans un rapport du sénateur Buffet, dont Minute se fait l'écho cette semaine dans l’article ci-dessous.

    L’article 55-1 du code de procédure pénale stipule que « le refus, par une personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction, de se soumettre aux opérations de prélèvement (empreintes digitales, photographies) ordonnées par l’officier de police judiciaire est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».

    Mais, ça, c’est uniquement pour les Français. Parce que, pour les clandestins, refuser de faire enregistrer ses empreintes, c’est un an d’emprisonnement et 3 750 euros d’amende… et uniquement depuis 2016. Une honteuse discrimination accentuée par les juges, car, écrit François-Noël Buffet, « en pratique, les parquets n’engagent que très peu de poursuites, voire aucune » ! Il y aurait pourtant matière : « 62 % des étrangers interpellés par la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF), écrit le sénateur Buffet, refusent que leurs empreintes soient recueillies » ! Sans aucune conséquence autre, donc, que leur maintien… en France.

    Dans la gestion des flux migratoires, la question des empreintes est centrale.Depuis les accords de Dublin, signés en 1990, c’est le pays qui prend les empreintes du clandestin pour les inscrire dans le fichier Eurodac qui est prié de prendre en charge ses démarches d’asile. Comme l’explique Buffet, « à titre d’exemple, une personne ayant déposé sa demande d’asile en Grèce avant de se rendre en France doit être “réadmise“ vers la Grèce, seul pays compétent pour traiter son dossier ».

    Mais justement parce qu’on on ne veut pas les voir revenir, dans des pays comme la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l’Italie ou la Grèce, on ne se précipite pas pour relever les empreintes de ceux que l’on a réussi à appréhender. Concrètement, seuls 23 % des clandestins interpellés dans l’UE après « franchissement irrégulier d’une frontière extérieure de l’Union européenne » font « l’objet d’un prélèvement d’empreintes digitales »… C’est ce que Buffet nomme poliment une « stratégie d’évitement »…

    Article paru dans Minute n° 2850 du 6 décembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Oui, les coups, ça fait mal

    dessin-konk-non-a-la-haine-300x251.jpgJean d’Ormesson hier, Johnny Hallyday cette nuit… Ce sont deux personnalités très populaires,  certes à des niveaux et dans des registres bien différents,  qui nous ont quittés ces dernières heures. On ne touche pas impunément, même incidemment,  à une légende nationale comme Johnny et le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, le député Alexis Corbière, en a fait les frais, éreinté par une avalanche de critiques après un tweet particulièrement maladroit dans sa forme et sa chronologie . «  La triste mort de Johnny Hallyday ne doit pas nous faire oublier le mauvais coup qu’ils nous préparent (prochaine cible: le Smic) »  a-t-il tweeté,  en référence  au rapport commandé par le gouvernement  qui préconise  une  non revalorisation du salaire minimum au 1er janvier. Un tweet  effacé par la suite…mais trop tard. Quand on manque de la plus élémentaire psychologie, quand on  ne sent pas l’émotion de nombreux Français, voilà ce qui arrive…  M. Corbière est plus audible quand il défend son patron qui, selon ses propres termes, est tombé dans un traquenard médiatique lors de son passage sur France 2 dans L’émission politique, questionné par une succession de journalistes et  d’invités hostiles. Oui,  certes, mais c’est le sort réservé depuis toujours dans ce type d’émission à tous  des ténors du Front National!  De Jean-Marie à Marine Le Pen,  – et Bruno Gollnisch a eu également son lot de coups fourrés et d’attaques médiatiques sur et en dehors des plateaux… - les frontistes en on vu d’autres, des plus odieuses et des plus saignantes!

    Si Alexis Corbière a effacé son tweet, Jean-Luc Mélenchon lui, n’assume plus ce qu’il écrit (?).  Le Huffington Post, caution bourgeoise et libérale s’il en est, s’émeut ainsi d’une phrase du dirigeant de La France insoumise,  qui figurait   sur son blogue , avant lui aussi de la faire disparaître  en la reformulant.  Dans sa recension lundi de son passage sur France 2,   il attaque notamment  Nathalie Saint-Cricq, François Lenglet  mais aussi Léa Salamé, épouse à la ville de l’essayiste  socialo-mondialiste Raphaël Glucksmann . Au sujet de cette dernière Mélenchon avait écrit: « Je ne me suis pas préoccupé de ses liens familiaux, politiques et communautaires. Quand elle m’a pris à parti sur mon patrimoine de riche, moi le fils d’un postier et d’une institutrice, j’aurais pu lui en jeter de bien bonnes à la figure en matière de patrimoine et de famille. » Une phrase caviardée  peu après, mais là aussi trop tard,  en  «liens familiaux et communautaires politiques. » Un nouveau lapsus? Mais là aussi le mal était fait et cette sortie  sur les liens communautaires,   « ambiguë », « détestable »  dixit  Jean-Michel Apathie et Claude Askolovitch ,  a été soupçonnée  de flatter de bas-instincts innommables .« Sur la matinale de France Inter, l’éditorialiste Thomas Legrand l’a déploré lui aussi : Cette phrase n’est normalement pas du registre mélenchonien. Elle est (et je ne fais jamais ce parallèle, mais là…), elle est lepéniste (jean-mariste). » Mazette !

    Même les plus irréprochables, certes, ne sont pas à l’abri  de l’accusation d’antisémitisme et/ou de racisme. Ainsi  l’ami de Bernard-Henry Lévy, Yann Moix, a été épinglé par association communautariste  baptisée  Conseil représentatif des institutions noires de France (Cran) . Il est reproché à M. Moix, à l’occasion de la venue le 25 novembre  sur le plateau  de On est pas couché sur France 2 d’Alain Finkielkraut, des propos de bon sens, contre les délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices…du Cran.

    « Le problème affirmait-il,  quand le passé dépend du présent, c’est qu’il y a forcément des anachronismes et qu’on va de ce fait aller voir des crimes contre l’humanité chez Colbert, on va aller voir des crimes contre l’humanité chez Napoléon, ce qui est absolument débilissime, dans la mesure où c’est un concept moderne inventé à Nuremberg (…). L’histoire est tiraillée entre le présent depuis lequel elle fait sens parce qu’elle doit ressembler à la société, et en même temps l’anachronisme qui la fait rendre aberrante quand on lui pose des systèmes de pensée qui n’existaient pas il y a deux cents ans. »

    Louis-Georges Tin, président du Cran,  a saisi le président du CSA  pour que soit « sanctionné  le producteur de l’émission »   qui  a laissé passer des  ses propos, « réactionnaires », «  haineux et méprisants . » « Dire que ceux qui ont établi l’esclavage en France ont commis un crime contre l’humanité n’est pas anachronique. La loi Taubira votée à l’unanimité n’est pas anachronique ». Le relativisme moral est une pente dangereuse. De nombreux commentateurs s’y aventurent, et sombrent dans le révisionnisme le plus abject (…)  Cette idée grave est défendue par des figures de l’extrême-droite, mais par quantité de personnalités de tous bords, qui n’ont pas l’air extrémistes de prime abord. (…).  Le Cran appelle une fois de plus France Télévision à programmer davantage d’émissions sur l’esclavage et la colonisation pour lutter contre l’ignorance, le révisionnisme et le négationnisme qui gangrènent la société française. »

    La bêtise de ce qui tient lieu d’argumentaire à  M. Tin saute aux yeux.  Les Français n’ont rien à gagner dans une gueguerre des lobbies antinationaux  entre eux, d’une  compétition victimaire qui se fait sur notre dos. Nous le notions en septembre dernier,   la relecture simpliste, anachronique de notre passé  pour mieux  culpabiliser le gaulois reste  une entreprise   qui reçoit  le soutien intéressé d’une certain nombre d’officines  frayant dans les eaux troubles du mondialisme militant.

    Militantisme radical,  violent,   qui a été sanctionné par le tribunal correctionnel de Paris  lors du procès de sept  antifas,  le 11 octobre dernier,  rappelle l’AFP. Le 18  mai  2016, quai de Valmy,  « en marge des manifestations contre la loi travail », ils   avaient attaqué et brûlé une voiture de police dont les policiers avaient réussi à s’extraire in extremis, manquant de peu d’être transformés en torches vivantes . Parmi ces fils de bourgeois jouant les racailles,  « le militant antifasciste Antonin Bernanos, un étudiant de 23 ans descendant de l’écrivain Georges Bernanos », «  a été condamné à cinq ans de prison dont deux ans avec sursis pour avoir participé à (cette) attaque. » « Joint par l’AFP, son avocat a dénoncé une démonstration de force musclée : Ils sont venus à quinze pour l’embarquer, ils ont fracassé la porte de sa mère, alors qu’elle proposait d’ouvrir. Et à Me Arié Alimi de dénoncer : Mon client avait déjà effectué dix mois de détention provisoire et était éligible à un aménagement de peine. Il ne s’est jamais soustrait à la justice, il n’a jamais été convoqué pour une exécution de peine. » Ah! si la révolution pouvait se faire dans le confort! Brûler des flics-collabos-du-capital-et-du-racisme le matin et revenir chez papa-maman le soir dans un appartement douillet pour se mettre les pieds sous la table… 

    Comme le chantait Johnny, Les coups ça fait mal,   ceux qu’on donne comme ceux qu’on reçoit, avec des poings ou avec des mots. Il s’agit parfois de passer à la caisse et de payer l’addition. De se conduire en homme et de ne pas pleurnicher. C’est en tout cas un conseil à suivre si l’on ne veut pas passer pour un révolutionnaire ou un insoumis en peau de lapin, comme le sont en fait ces  militants d’extrême gauche instrumentalisés par un Système qu’ils prétendent combattre. 

    https://gollnisch.com/2017/12/06/oui-coups-ca-mal/

  • Trois élues régionales quittent le FN qu’elles jugent trop à gauche

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    Elles sont élues au Conseil Régional d’Ile-de-France et ont annoncé par communiqué qu’elles quittent le FN qu’elles considèrent désormais trop à gauche.

    Yasmine Benzelmat, Conseillère Régionale d’Ile-de-France (Yvelines), Vanessa Juille, Ex-Conseillère Municipale d’Arpajon, Conseillère Régionale d’Île-de-France (Essonne), Béatrice Troussard, Conseillère Municipale de Chelles, Conseillère Régionale d’Île-de-France (Seine-et-Marne) écrivent :

    « Après mûres réflexions, nous avons choisi de partager notre expérience d’élue, toutes les trois ensemble, et nous avons constaté que nous avions le même diagnostic sur la situation actuelle, tant dans l’exercice de notre mandat à la Région, dans nos départements qu’au niveau national, dans le parti que nous avions rejoint.

    Nous avons toutes les trois la même volonté d’avancer des projets et de construire une autre manière de faire de la politique, dans le respect de toutes les sensibilités de Droite.

    Jeunes élues du Front National, nous considérons que le pilotage du parti est trop marqué par des consignes contradictoires voire hasardeuses.

    Le virage à gauche du FN s’est de plus en plus accentué, et des désaccords idéologiques se sont multipliés à cause d’une ligne trop ancrée à gauche, alors que nous sommes trois femmes de Droite : nous croyons à la liberté personnelle qui prend appui sur la famille, à la liberté d’entreprendre et à la force du travail, à la liberté d’éducation sans que l’Etat soit omniprésent. Or, progressivement, le FN a changé de l’intérieur, ses repères ont éclaté et ses zigzags actuels dans les prises de position, hier interdites mais aujourd’hui mises en avant, ressemblent plus à du « marketing de produit » plutôt qu’à des positions sincères et authentiques. Le brouillage des messages est aujourd’hui total, ce qui est de nature à rompre la confiance chez les Français. Comme beaucoup de gens, nous avons constaté qu’il y régnait trop de souffrance politique ; les gens ne s’y retrouvent plus : et nous non plus.

    La gestion des hommes et des projets nous paraissait souvent déconnectée des attentes du terrain. Pire, on avait parfois l’impression de décisions prises en dépit du bon sens, alors que notre slogan national était « au nom du peuple ».

    Au niveau régional, nous regrettons trop de mauvais fonctionnements, pas de moyens d’action suffisants, un autoritarisme dans les relations entre les responsables et les élues de terrain que nous sommes, le refus d’une gestion collective équilibrée, une relative opacité de la gestion du groupe d’élus, etc

    Plus encore, dans notre mandat à la Région, nous nous sommes rendu compte que parfois des décisions étaient intéressantes, mais qu’à cause des postures partisanes ou médiatiques, nous étions obligés de les rejeter. Et trop souvent de façon surjouée, jusqu’à la caricature !

    Cette politique à l’ancienne ne correspond vraiment plus au temps d’aujourd’hui. Nos militants et sympathisants nous le font comprendre clairement. Et nous-mêmes, nous voyons bien que, sans rien nous renier, nous pourrions voir notre travail et nos propositions d’intérêt général autrement acceptées et mieux accueillies.

    Au niveau départemental, on constate là aussi des manquements politiques importants : un caractère illisible des consignes données par à-coup, sans logique ni cohérence les unes par rapport aux autres, un mépris des élus locaux, un autoritarisme dans les nominations et les investitures… Cela provoque des tensions inutiles mais forcément inévitables quand on agit ainsi, d’où ensuite un appauvrissement militant, des désaffections d’adhérents, beaucoup plus nombreux aujourd’hui que ce que l’on veut faire croire.

    La refondation telle qu’elle est mise en œuvre ne fait que reproduire les mêmes méthodes d’action, de harcèlement ou de désorganisation généralisée qui ont conduit aux échecs électoraux et déçu nos militants et nos électeurs.

    Pour toutes ces raisons, nous ne croyons pas à cette refondation. Nous avons donc décidé de quitter le Groupe FN IDF Bleu Marine au Conseil Régional d’Ile-de-France.

    Chacune de nous trois veut servir la cause de notre pays et de notre région, avec ceux qui ont des convictions déterminées, et une ouverture au dialogue politique sans lequel on ne peut travailler avec les autres.

    Nous, nous voulons travailler au service de nos compatriotes, et nous avons fait le même constat toutes les trois : il n’était plus possible de continuer sans bouger ni réformer nos modes d’actions et de pensée.

    Nous sommes tout à fait conscientes que cela demande des efforts de réflexion de fond et de bienveillance, loin des facilités de langage et de la paresse intellectuelle que les postures imposent. Mais nous restons vigilantes et conservons notre esprit critique, car nous sommes désormais trois femmes libres, et heureuses de notre liberté de parole retrouvée.

    Elues de terrain, au service des Franciliens, nous avons à cœur de porter un autre projet et de servir au mieux le bien commun. »

    http://www.medias-presse.info/trois-elues-regionales-quittent-le-fn-quelles-jugent-trop-a-gauche/84442/

  • Colloque ENL « Protéger nos nations, défendre notre civilisation »

    Avec la participation d'un ancien député LR, Nicolas Duicq, à Avignon :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • DANS CERTAINS COINS DE FRANCE, ON A LE CHOIX ENTRE LE HALAL… ET RIEN !

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    Pendant qu’une certaine France laïcarde frémit d’angoisse face à « l’invasion des crèches profanatrices de laïcité », le communautarisme musulman, tranquille comme Baptiste, use les nerfs de la nation.

    Jugez plutôt : « La justice doit en effet trancher un litige opposant l’office de logement social de Colombes (Hauts-de-Seine), Colombes Habitat Public, au magasin d’alimentation Good Price, installé au pied des tours de la cité des Grèves, dans l’ouest de la ville. L’office, présidé par la maire Les Républicains de Colombes, Nicole Gouéta, reproche au commerce et à son gérant de ne pas respecter le contrat de location stipulant que le local doit être occupé par un “commerce général d’alimentation”. Or, Good Price est de facto une épicerie halal où le porc et le vin sont proscrits. Et l’office HLM attaque pour non-respect d’une clause du contrat dans l’intention affichée de ne pas permettre une “communautarisation” des commerces de la ville » (Le Figaro).

    Mais comme l’a expliqué le gérant de l’enseigne incriminée, sa clientèle ne raffole pas du cochon et de l’alcool. Toutefois, la justice a tranché en ordonnant « la fermeture de l’épicerie halal qui ne vend pas de vin [estimant] que le commerce ne correspond pas à la “notion large d’alimentation générale” » (20minutes).

    Ne boudons pas notre plaisir, pour une des rares fois que la justice décide de sonner la fin de la récréation à l’égard de ces exigences, pour la plupart incompatibles avec notre société. 

    Ces restrictions alimentaires islamiques s’invitent quelquefois violemment. En juin 2016, à Nice, une serveuse s’était vue menacée et giflée par un Tunisien – en situation irrégulière – parce qu’elle servait de l’alcool en période de ramadan. L’agresseur avait écopé de huit mois de prison ferme, au lieu d’être expulsé du territoire manu militari

    Des violences qui ne datent pas d’hier. Déjà en 2010, un boucher-charcutier portait plainte suite à une énième agression subie au marché de Sarcelles (Val-d’Oise) parce qu’on trouvait de la viande haram sur son étal, « le seul endroit dans la ville où on peut acheter des côtes de porc », soupirait à l’époque une cliente (Le Parisien).

    Pourtant, en 2012, Le Monde, avec son sens aigu du déni, parlait d’« un passage de témoin en douceur » lorsque le dernier boucher traditionnel de Pantin prenait sa retraite, ce dernier reconnaissant « la disparition des bouchers “traditionnels” et l’essor des “halal” ». Son successeur a ouvert une boucherie confessionnelle musulmane.

    Au-delà des quartiers à forte présence musulmane – où les commerces traditionnels de bouche jettent massivement l’éponge et cèdent la place au halal –, il suffit de se promener dans les rayons des enseignes de la grande distribution pour constater que le halal s’est installé confortablement sur l’ensemble du territoire, ce qui pose de sérieux problèmes de vivre ensemble, cette antienne qu’on nous sert pourtant matin, midi et soir !

    http://bvoltaire.com/certains-coins-de-france-on-a-choix-entre-halal-rien/

  • Suspicion légitime

    L’offensive d’une partie de l’intelligentsia, des pouvoirs publics, des juges,  contre les  symboles de Noël dans l’espace public, à commencer par l’installation des crèches,  suscitent une irritation grandissante chez nos compatriotes. Ils ne sont pas dupes de la fausse symétrie établie par ces autoproclames défenseurs de la laïcité – qui sont aussi dans la quasi totalité des cas, curieusement (?) , des immigrationnistes convaincus,- entre une  religion catholique consubstantielle à l’identité française et un prosélytisme islamiste qui se développe souvent sur un mode agressif et revendicatif. Il est aussi assez piquant d’entendre certains journalistes et commentateurs se plaindre du buzz qui serait fomenté par les réacs cathos et autres extrémistes de droite autour de cette question de la visibilité de ces symboles et traditions appartenant à notre univers civilisationnel. Or, cette paisible et  tranquille (ré)affirmation de nos racines, qui s’est notamment manifestée dans les mairies FN avant que leur exemple ne fasse tâche d’huile, n’aurait pas créé tant d’effervescence sans les beuglements des groupes sectaires  habituels. On ne les présente plus:   sectaires des  loges, des officines socialistes et antiracistes,   communistes ou mélenchonistes hystériques, qui  ce sont employés à ameuter les consciences, criant au crime de lèse-majesté  contre la Déesse Raison, au blasphème contre  la république universelle (hors-sol)… 

    Invité ce matin de  RTL, la juppéiste Virginie Calmels, ralliée à Laurent Wauquiez, a tenu à envoyer des signaux aux Français exaspérés par ses attaques continuelles contre nos traditions: « Il faut qu’on arrête de créer des débats sur des choses qui ne sont finalement pas si importantes pour les Français (…). Nous avons des racines, nous n’allons pas les renier (…). Est-ce que la laïcité est mise en cause parce qu’il y a des crèches dans des lieux comme un Conseil régional ? (…).  Je suis frappée de voir que l’on nous ferait croire que la laïcité serait en danger parce qu’il y a une croix sur une statue de Jean-Paul II ou parce qu’il y a des crèches dans des mairies (…).   Je suis frappée, on ne peut plus dire les vacances de Noël, on ne peut plus dire les vacances de Pâques. Arrêtons de pousser le trait.» Mme Calmels parle d’or, mais comme à chaque fois que les ténors de droite s’expriment sur ce type de sujet, le doute s’installe.

    Opposée à toute alliance avec le Front National  – « Si Sens commun tend la main au FN, ils n’ont rien à faire dans notre famille politique » déclarait-elle dernièrement- , Virginie Calmels  ne se prive pas pour autant de durcir le ton en cette période de désignation du nouveau président de  LR . C’est d’ailleurs un grand classique de la droite… quand elle est dans l’opposition ou en campagne. Valérie Irgounet, spécialiste es extrême droite,  qui publie régulièrement  des articles dans sa rubrique  baptisée Derrière le front  sur le site de Franceinfo , consacrait il y a deux ans (mais le sujet est récurrent sous sa plume)  un papier sur « le hold-up idéologique de la droite sur le FN » . Une vieille histoire : « (En juin 2015) le député UMP Éric Ciotti proposait de rétablir le droit du sang  et de réserver le droit du sol aux enfants de ressortissants de l’Union Européenne. Peu après, le président des RépublicainsNicolas Sarkozy disait ceci à ses partisans alors réunis : Faut-il remettre en cause le droit du sol ? Cette question, incontestablement, peut se poser. En 2003, il déclarait face à Jean-Marie Le Pen : le  droit du sol fait partie de nos traditions… »

    « C’est une des thématiques privilégiées du Front National. La droite républicaine en a fait sienne depuis plusieurs décennies. L‘objectif est clair : il s’agit de séduire ses électeurs à droite de la droite et ceux du FN... alors que le parti d’extrême droite s’impose dans le paysage politique français. Au début des années 1990, le Rassemblement pour la République (RPR) et l’Union pour la démocratie française (UDF) radicalisent leurs discours sur l’immigration et envoient des signes à l’électorat frontiste en reprenant, à leur compte, la forme et le fond du discours lepéniste. Jean-Marie Le Pen  n’ayant pas le monopole de ces thèmes , explique Jacques Chirac (alors président du RPR et maire de Paris) en 1991, il faut se les approprier  (…).  Bien des années plus tard, Nicolas Sarkozy annonce la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale (mars 2007), en attendant le lancement d’un débat sur les valeurs de l’identité nationale, sur ce qu’est être Français aujourd’hui. Les termes choisis appartiennent au vocabulaire de l’extrême droite (sic). En liant immigration et identité nationale, l’homme politique sait qu’il laisse entendre que l’immigration constitue une menace pour l’identité nationale. Nicolas Sarkozy n’est d’ailleurs pas allusif pendant sa campagne pour la présidentielle de 2007. Son objectif est clair. Il le rappelle dans Le Figaro (26 février 2007) :  séduire les électeurs du Front National ».

    Mais les séduire pour faire quoi? Sans l’aiguillon du FN , sans une opposition nationale qui occupe désormais une place centrale, qui pèse de tout son poids sur l’échiquier politique, la droite des Wauquiez, Calmels ou Ciotti tiendrait-elle le discours identitaire, de fermeté sur l’immigration  qui est (en partie) le sien aujourd’hui, quand bien même serait-il uniquement de façade?

    Nous ne préjugeons pas bien évidemment  de la sincérité des convictions patriotiques  de cadres, élus, sympathisants de LR qui demain peut-être auront le courage de nous rejoindre, de proposer  des alliances au niveau local, comme d’autres l’ont fait avant eux.  Pour autant, si  cette droite post-juppéiste contribue désormais à la diffusion des thématiques  frontistes, à orienter  le combat culturel  dans la bonne direction, préalable indispensable à la prise du pouvoir dans les urnes, nos compatriotes doivent encore et toujours préférer l’original à la copie. C’est au pied du mur que l’on voit le  maçon.  Et les mauvais maçons de la droite libérale ont toujours refusé de tendre la main aux nationaux, de s’affranchir des oukases d’une  gauche euromondialiste avec laquelle,  comme l’a souligné Marine, cette droite là n’est séparée  que par une différence de degrés et non de nature . Cette droite en effet, celle qui roule des mécaniques, nous l’avons vu à l’oeuvre à l’époque (en 2010) ou M. Wauquiez était d’ailleurs  un très enthousiaste  ministre bruxellois  chargé des Affaires européennes…

    Bruno Gollnisch l’a souvent rappelé,  l’immigration qu’elle soit choisie (par le gouvernement, le Medef, les lobbies divers et variés) ) ou subie (par tous),  a battu des records sous le quinquennat Sarkozy. Le regroupement familial  acté par Chirac et Giscard,  plus largement les pompes aspirantes de l’immigration, le code de la nationalité,  n’ont jamais été remis en cause  par une droite régulièrement  au pouvoir depuis vingt ans, qui  disposait pourtant pour se faire du soutien des  électeurs et de très confortables majorités à l’Assemblée nationale comme au Sénat... Alors oui, la suspicion des Français est légitime!

    https://gollnisch.com/2017/12/05/suspicion-legitime/

  • La Réinformation a besoin de vous !

    Voici la lettre que Polémia a envoyée à l’ensemble de ses adhérents le 28 novembre 2017. La Réinformation a besoin de vous !


    Chère Madame, Cher Monsieur, Chers amis,
    Chers fidèles soutiens de Polémia,

    Permettez-moi de commencer ce courrier par une petite devinette : Quel est aujourd’hui le parti (pardon : le « mouvement », en novlangue) au pouvoir ? La République en marche, me direz-vous. C’est-à-dire la nouvelle étiquette de la gauche libérale/libertaire.

    Et en 2010 ? L’UMP qui n’avait pas encore pris le nom de Les Républicains.

    Et en 2000 ? Le PS.

    Et en 1995 ? Le RPR.

    Et si tout cela n’était qu’apparence ? Jeu d’ombres et théâtre de marionnettes ?

    Aux manettes ? Le Parti des médias !

    Car en 1995, 2000, 2010 et 2017, c’est toujours le même parti qui est aux manettes : le Parti des médias, le PDM.

    Le Parti des médias gouverne les esprits par une propagande incessante. Il ne rapporte pas les faits, il nie le réel. Il ne distingue pas le vrai du faux. Il dit le « bien » et dénonce le « mal »… ou plutôt ce qu’il juge ainsi en fonction de ses préjugés idéologiques et de ses intérêts.

    Des articles à l’eau de jasmin

    Pour le Parti des médias il est normal que le Conseil d’Etat réclame la suppression de la Croix surmontant la statue de Jean Paul II à Ploërmel car c’est une question de « laïcité ».

    Mais il est non moins jugé normal que les arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur les plages soient cassés au nom de la liberté religieuse des musulmans et de la « liberté de circulation » des personnes.

    Et c’est au nom de l’ « égalité » que les maires se voient imposer la fourniture de repas halal dans les écoles. L’abattage halal, le ramadan, l’Aïd el Kébir sont salués dans les médias comme des pratiques sympathiques qu’ils encouragent par des articles à l’eau de jasmin.

    Et quand la Place de la mairie de Clichy est occupée huit mois de suite chaque vendredi par des musulmans en prière, les médias n’en parlent pas… sauf pour dénoncer une manifestation de protestation d’élus Les Républicains. Ce qui donne ce titre hallucinant repris partout : « Une centaine d’élus perturbent une prière de rue ». Un peu comme si on déplorait que le facteur refuse de se faire mordre par le chien !

    Le PDM construit l’opinion et s’impose aux décideurs

    Bien sûr, cette manière des médias de rapporter les faits construit l’opinion. Et pèse sur les décideurs.

    Dans les tribunaux ce sont les juges politiquement corrects qui donnent le « la » et imposent leur point de vue. Les autres rasent les murs par peur d’être dénoncés et marginalisés comme le juge François Lagarde, jeune énarque écarté du Tribunal administratif de Lyon après avoir été dénoncé dans la presse pour ses prises de position rigoureuses contre l’immigration clandestine !

    La situation est encore pire en politique. Lors de la dernière présidentielle les médias ont fabriqué Macron et tué Fillon.

    Les médias sont les faiseurs de rois

    S’agissant des partis politiques, ils opposent les « gentils » (longtemps le PS, remplacé aujourd’hui par LREM) aux « très méchants » (le FN), les Républicains occupant la position du « méchant », mais un peu moins à condition qu’il n’ait aucun rapport avec le « très méchant ». La politique vue par les médias, c’est un conte pour enfants… Mais surtout les médias sélectionnent les hommes politiques selon un seul critère : leur conformisme au politiquement correct.

    Un seul critère : le conformisme

    Aux bien-pensants les invitations permanentes, le tapis rouge et les gestes de connivence. Aux dissidents le tapis de bombes médiatiques, les gestes glaçants et le bannissement. C’est pour cela que chez Les Républicains les médias ont infligé durant toute l’année 2016 un festival Juppé tout en promouvant Valérie Pécresse, NKM, Darmanin, Bruno Le Maire et maintenant Maël de Calan. Ce sont les ectoplasmes politiquement corrects qui sont placés sous la lumière. Aux autres l’éteignoir ou le dénigrement. Le FN n’est pas davantage épargné par ce phénomène d’où l’omniprésence médiatique de Philippot avant qu’il ne prenne la porte, tout en gardant son rond de serviette chez BFM-Macron et dans bien des médias.

    Le PDM : une force d’occupation mentale

    Vous le voyez, c’est le Parti des médias qui nous gouverne. Il se comporte en force d’occupation mentale de l’esprit des Français et sélectionne leurs dirigeants politiques et judiciaires. Sans le Parti des médias les délires politiques ne seraient pas possibles. Sans le Parti des médias les délires judiciaires seraient impossibles. Grâce à ses donateurs Polémia a pu concentrer ses coups sur le Parti des médias. Nous avons concentré nos analyses sur le système médiatique et, disons-le, nos coups contre le Parti des médias. Jugez-en plutôt :

    • En quinze ans des centaines d’articles sur le site polemia.com, l’un des premiers sites de réinformation ;
    • La publication de l’ouvrage de référence sur La Tyrannie médiatique chez Via Romana ;
    • La publication du Dictionnaire de novlangue, plusieurs fois mis à jour par Michel Geoffroy ;
    • Le lancement du Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie qui vient de fêter ses dix ans ;
    • L’organisation des Journées de la Réinformation, précieux lieu d’échanges, qui ont contribué à la naissance de grandes initiatives comme l’OJIM (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique), Boulevard Voltaire et TVLibertés ;
    • C’est aussi dans cet esprit que j’anime chaque semaine sur TVLibertés I-média, l’émission critique de référence sur les médias ;
    • Et, bien sûr, les Forums de la dissidence et la Cérémonie des Bobards d’Or !

    Le Forum de la dissidence : coup de savate au Parti des médias !

    Le Troisième Forum de la dissidence s’est tenu le 18 novembre dernier. Ce fut un grand coup de savate porté à la tyrannie médiatique. D’abord par la définition d’une « bonne droite », c’est-à-dire d’une droite qui ne se soumet pas au terrorisme intellectuel de la gauche. Une bonne droite qui accepte de « livrer la guerre nucléaire culturelle ». Une bonne droite qui s’affiche sans crainte comme identitaire et conservatrice.

    Une bonne droite qui a fait fi de tous les interdits médiatiques. Par les thèmes abordés, mais aussi par les personnalités qui se sont succédé à la même tribune. Après une série d’interventions intellectuelles de fond ce fut le tour des « politiques » : Bruno Mégret, Jean-David Cattin, de Defend Europe, Pierre Cassen de Riposte laïque, mais aussi, venus des rivages de LR, l’activiste Internet Samuel Laffont et l’entrepreneur libéral conservateur Charles Beigbeder. Bref, un Forum très transgressif ! Notamment parce que des hommes venus des deux rives de la droite se sont rencontrés et parlé. Dissidence 1, Parti des médias 0 ! Mais l’étape qui suit est aussi essentielle :

    C’est la 9e Cérémonie des Bobards d’Or qui aura lieu lundi 12 mars 2018. Comme chaque année il s’agit de rire aux dépens de ceux qui nous désinforment ! Et les candidats sont déjà nombreux !

    L’AFP pour commencer. L’AFP – l’agence française de propagande – pour qui des élus qui protestent contre l’occupation de rues à Clichy « perturbent des musulmans en prière ». Une désinformation copiée/collée par des dizaines de médias.

    Parmi les candidats, on trouve aussi les pseudo-chasseurs de « fake news » (bobards), ces chiens de garde du politiquement correct, qui prétendent rétablir la vérité – leur vérité – au détriment du réel. Je pense aux « Décodeurs du journal Le Monde », à Désintox de Libé, au Lab d’Europe1, tous financés par vos impôts pour faire régner la doxa politiquement correcte. A coups de bobards sur le halal ou les clandestins. Tout cela nécessite une veille constante. Et une grande vigilance car nous n’avons pas le droit à l’erreur.

    Aidez Polémia !

    Aidez-nous à mobiliser les forces et les moyens nécessaires pour combattre le Parti des médias.

    Aidez Polémia à faire de cette 9e cérémonie des Bobards d’Or une réussite majeure. Cela n’est pas possible sans efforts ni moyens !

    Nous avons à nouveau réservé le très beau Théâtre du Gymnase sur les Grands Boulevards et prévu un buzz d’enfer, à base de vidéos soignées, pour faire connaître la manifestation et la retransmettre en direct.

    Notre objectif : plus de 600 participants, des dizaines de milliers de spectateurs en direct, puis des vidéos virales vues plus de 100.000 fois, avec des dizaines de reprises sur les sites de réinformation. Pour cela, nous avons besoin d’un budget d’au moins 25.000 €. Avec votre soutien, ces 9e Bobards d’Or feront date et cibleront le véritable ennemi : le Parti des médias.

    Avec mes remerciements anticipés, je vous prie d’agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, Chers fidèles soutiens de Polémia, l’expression de mes meilleurs sentiments nationaux, identitaires… et fermement dissidents.

    Jean-Yves Le Gallou
    Président de Polémia
    28/11/2017

    P.S. : Faites un don, soutenez Polémia.


    Vous le savez, votre don est déductible à 66%. Ainsi, pour 150 € donnés, il ne vous en coûtera que 50 €. Et ce sera 100 € de recettes en moins pour l’État, ce qui entravera le financement d’associations ou d’actions nuisibles. Aider Polémia, c’est aider le cœur de la lutte contre le Parti des médias et le politiquement correct. C’est aussi aider le lieu de rencontre privilégié et sans complexe des forces identitaires, nationales et conservatrices. N’oubliez pas, non plus, que tout ce que fait Polémia a un effet de levier sur toute la réinfosphère.
    DONS PAR CHÈQUE

    Chèques à libeller à l’ordre de Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, F 92500 Rueil Malmaison.

    DONS EN LIGNE

    Il vous est possible d’adresser votre don en ligne avec PayPal en suivant ce lien : paypal.me/polemia

  • Sommes-nous donc contre l'Europe ?

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    « L’Europe, faites la mais ne faites pas comme si c'était fait » Charles Maurras 

    Sommes-nous, comme nous pourrions parfois le donner à croire par maladresse, antieuropéens ? Sommes-nous contre l'Europe ?  

    Nos positions ne doivent pas être des foucades. Nous devons être attentifs à leur formulation. Il faut distinguer les plans, ne pas ignorer les nuances qui s'imposent : elles peuvent être importantes.  Nous devons veiller à n'être ni apparaître comme des acteurs négatifs dans le spectre politique français ou comme des esprits simplistes, sectaires, psychorigides. Parce que nos volontés ni nos doctrines politiques ne nous conduisent vers rien de tout cela. 

    Dans l'affaire européenne, nous sommes carrément opposés à l'esprit de Bruxelles comme à sa réalité technocratique, niveleuse, en fait mondialiste, immigrationniste et multiculturaliste. Cette Europe-là a commencé par refuser de reconnaître ses racines, notamment, mais pas seulement, chrétiennes. Toutes ses racines nées de l'Histoire. Par-là, elle a rompu avec sa réalité. Elle a voulu se construire par dépassement et effacement des Etats-Nations alors qu'elle ne peut exister que par le concert des mêmes. D'origine, l'Europe au sens bruxellois a voulu se construire par l'économie, se définissant seulement comme un « marché ». En ignorant que l'argent n'unit pas. Il divise*. Conséquemment, l'U.E. a travaillé à rendre ce marché homogène, à l'unifier, et même le massifier en édictant un grand nombre de réglementations des plus tatillonnes.  Plus récemment, elle a voulu imposer l'accueil massif de migrants, obliger chaque Etat à des quotas réinventés pour la cause. Le rejet des peuples et de certains Etats courageux a suivi, fatal, d'un bout à l'autre d'une Union qui n'en est pas ou plus une. Ainsi l'un des principaux reproches que l'on peut adresser aux hommes et aux institutions qui ont eu la charge du projet européen est précisément d'avoir gâté cette grande idée, de l'avoir peu à peu discréditée aux yeux des peuples et d'avoir provoqué le rejet, voire le mépris, qu'aujourd'hui elle inspire. Peut-être pour longtemps. 

    Une autre Europe était et reste possible et nous n'avons pas à nous en dire « partisans » : nous en sommes, nous sentant profondément européens d'une Europe réelle, faite de ses différences, de ses peuples divers, de ses langues et de ses cultures, de sa riche palette de climats, de paysages et de mœurs, de son enracinement spirituel diversement mais partout majoritairement chrétien, de son patrimoine intellectuel, de ses scientifiques et de ses techniciens, de ses littératures et de ses arts, différenciés et formant pourtant une évidente communauté de civilisation, à défaut de constituer une unité politique. Par tradition, par héritage, par respect de l'Histoire, par sens et goût des traditions, des racines et des terroirs, par attachement au principe dynastique qui, au cours des siècles fondateurs a façonné l'Europe, uni tant de fois les familles princières du continent, relié leurs Etats et leurs peuples, les royalistes sont par essence européens. Peut-être plus naturellement, plus spontanément que d'autres.  

    C'est cette Europe-là que nous prônons. L'Europe des intérêts, économiques, sociaux et politiques n'a jamais cessé d'être divisée. Elle l’est aujourd’hui plus que jamais. Sans-doute par définition et pour longtemps. L'Europe communauté de civilisation, en revanche, à condition qu'elle s'éloigne de son tropisme de repentance et d'excessive autocritique, est une réalité qui n'a nul besoin d'une armada de technocrates pour exister. Les mêmes qui provoquaient déjà l'ire de De Gaulle autour de 1960 ...  Echanges scientifiques, universitaires, culturels, estudiantins, grands projets d'intérêt commun, grands travaux unificateurs du Continent, peuvent se réaliser sans eux. Le Conseil des chefs d'Etat, des gouvernements ou des ministres concernés y suffirait. 

    Cette Europe-là n’exclut pas une Union qui serait progressivement plus politique par la concertation institutionnalisée de ses Etats. Elle ne l'exclut pas, elle la précède et la conditionne.  

    La première de ces deux Europes d'esprit si opposé, est en train d’échouer. D'aucuns se demandent si elle n'est pas déjà morte sans le savoir. Rien en tout cas n'est certain de sa pérennité ni de sa capacité de résistance aux épreuves et au temps. Celle que nous appelons de nos vœux pour éloignée qu'elle soit de la doxa postmoderne a au moins pour bases de puissantes réalités sur lesquelles l'Europe de Bruxelles vient aujourd’hui se briser. Notre Europe a le mérite d'être, en plus d’une réalité, une espérance. 

    * Guerre fiscale intra-européenne

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien ci-dessous

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Lecture, bonnet d’âne pour la France - Journal du Mardi 05 Décembre 2017