Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2832

  • Macron lit mais ne comprend pas ce qu’on lui a écrit dans son programme

    Ce vendredi 14 avril, le pupitre et les drapeaux ne pouvaient plus rien pour lui. M. Macron s’est effondré tout seul, en direct.

    Au QG de Macron, entre la machine à café et le distributeur de lait de soja, il y a, paraît-il, un mur tapissé de caricatures du candidat. On est bien dans l’esprit start-up, débordant d’autodérision. Mais, depuis une semaine, ce « mur des cons » auto-ironique s’est dangereusement peuplé, et on rit beaucoup moins en sirotant son petit jus bio devant les écrans et les courbes.

    On imagine même que ce mur est devenu un véritable grand écran, car les versions numériques des macroneries s’accumulent ! Il y a, bien sûr, le clip désolant des jeunes En marche ! en voiture, la photo en télésiège avec Brigitte, les off de Beur FM. Mais on pouvait se dire qu’il s’agissait là d’une simple déroute de la com’ d’un candidat qui avait beaucoup trop misé sur elle. Si le candidat revenait sur le terrain du discours politique traditionnel, du programme, on parviendrait de nouveau à l’arrimer et à arrimer les électeurs qui s’en vont. Du fond, quoi, du fond, enfin (mais n’est-ce pas bien trop tard ?) pour éviter de toucher le fond.

    Donc, vendredi 14 avril, M. Macron présentait son programme sur l’enseignement supérieur. Si M. Macron a le droit de ne pas être très au clair, vu son parcours et son inexpérience, sur les questions de sécurité ou d’agriculture, on se disait que, dans ce domaine-là, lui l’énarque, lui le candidat des jeunes bobos, lui qui bénéficie minute par minute des conseils de son ancien professeur, il allait être brillant, précis, innovant pour parler de l’avenir des universités et des grandes écoles.

    Et là, stupeur : M. Macron, en direct, lit un discours abscons auquel on ne comprend rien. Et lui non plus ! Le spectateur s’en rend compte. Et l’orateur, derrière son pupitre flanqué des drapeaux français et européen, est contraint de s’interrompre pour le reconnaître, tout sourire :

    « Ces nouveaux modèles de gouvernance pourront être mis en place à l’initiative des acteurs eux-mêmes et assureront une plus grande souplesse (je vous lis ce qu’on m’a mis – rires) dans la composition des instances dirigeantes et dans les modalités d’organisation internes (bon, initialement je n’ai pas compris cette phrase – gros rires – en gros, ça veut dire, parce que, euh, moi, la relation que je veux instaurer avec vous, c’est plutôt une relation de clarté, pour qu’on puisse agir efficacement – gros, gros rires !). »​‌”

    Nous aussi, nous avons ri. Mais nous avons surtout été très mal à l’aise devant autant d’incompétence (au sens premier), mais aussi de désinvolture, et en refermant la vidéo, comme des centaines de milliers de Français, nous avons définitivement déchiré le bulletin Macron qui traînait encore dans un recoin de notre tête.

    Un candidat se doit d’avoir des conseillers, des plumes, d’être abreuvé de fiches, de mémoriser les chiffres, les idées, de s’imprégner des questions qu’il ne maîtrisait pas initialement. C’est la règle. C’est le b.a.-ba de l’ENA même. Cela ne suffit pas à faire un Président. Mais l’incapacité à maîtriser ces codes basiques à une semaine de l’élection laisse pantois et suffit à disqualifier un candidat.

    Ce vendredi 14 avril, le pupitre et les drapeaux ne pouvaient plus rien pour lui. M. Macron s’est effondré tout seul, en direct, sur un sujet et devant un public qui auraient dû lui être acquis. Impressionnant, d’assister ainsi à la mort en direct d’un apprenti président…

    http://www.bvoltaire.fr/macron-lit-ne-comprend-quon-lui-a-ecrit-programme/

  • Les francs-maçons aussi très présents dans la sphère patronale

    Loin d’être l’apanage de la fonction publique, comme cela a été le cas dans le passé, la maçonnerie recrute donc désormais dans tous les milieux, y compris dans la sphère patronale. Pour un dirigeant d’entreprise, le passage « sous le bandeau » ouvre les portes de tous les lieux de pouvoir, et des contre-pouvoirs. S’assurer de l’avancement d’une subvention ou d’un permis de construire, repérer le député qui sera prêt à déposer un amendement favorable, obtenir une décoration pour un cadre, prévoir l’évolution de la législation... Dans tous ces actes quotidiens, il est toujours bon d’avoir le bras long. Mais l’appartenance à la franc-maçonnerie présente un autre intérêt, beaucoup moins connu : permettre aux patrons de nouer des contacts à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, y compris la base, pour mieux s’informer. Efficace ? Ils le disent. Certains affirment ainsi que le patron du Figaro, Yves de Chaisemartin, a réussi à nouer des liens privilégiés avec les ouvriers du livre grâce à des connexions maçonnes. Difficile à vérifier bien sûr. S’il y a peu de frères à la CGT, ils sont nombreux, traditionnellement, dans tous les métiers du livre. 
    Maints dirigeants maçons finissent par devenir des obsédés du renseignement. Peu avant sa mort, en 1987, l’ancien Grand Maître du Grand Orient, Michel Baroin, patron de la GMF et de la Fnac (sa filiale), y avait engagé Nicolas Crespelle comme directeur financier adjoint. Quelques jours plus tard, Baroin appelle Crespelle pour lui demander d’avoir la gentillesse de prendre dans son équipe le fils d’un de ses amis. Crespelle n’a aucune raison de refuser. Le garçon est plutôt sympathique. Le courant passe. Au bout de quelques jours, il finit par lui expliquer qu’il a été placé là dans le but de le surveiller : régulièrement, il doit faire un rapport sur les personnes qu’il voit, avec qui il déjeune ou téléphone. De tels procédés sont évidemment rarissimes ; en plus d’être maçon, Baroin était, il est vrai policier aux Renseignements Généraux. Mais ils dénotent un état d’esprit
    Nombre de patrons célèbres ont ainsi, un jour, « frappé à la porte du temple », selon l’expression consacré. L’aspect philosophique de la démarche y est sans doute pour beaucoup. Mais pas seulement. Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France, président de Merrill Lynch France et administrateur de Carrefour ? Francis Mer, PDG d’Usinor [ministre de l’Économie de 2002 à 2004] ? Le fabricant de lunettes Alain Afflelou (qui récuse toute appartenance, menace de procès à l’appui) ? Henri Lachmann, [ancien] président du groupe Schneider, membre du conseil de surveillance d’Axa et de Paribas ? Daniel Dewavrin, l’ancien patron d’Epéda-Bernard Faure, ancien patron de la très puissante fédération patronale, l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) ? Tous ces « enfants de la veuve » qui ont su se frayer un chemin jusqu’au sommet du pouvoir. Sans oublier Jean Bergougnoux, ex-président de la SNCF, Pierre Eelsen, président d’honneur d’Air Inter ou Jean-Claude Levy, ancien président de Framatome (qui dément), Jean Syrota, président d’honneur de la Cogema (qui dément aussi !). Quant à Bernard Esambert, l’ancien président de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, aujourd’hui membre de l’Autorité des marchés financiers, il affirme également qu’il n’appartient à aucune loge*. 
    *Ce dernier a participé à la conférence Bilderberg en 1980 avec Ernest-Antoine Seillère
    Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisibles

  • "Hamon, Fillon, Mélenchon, Macron... un "on" ça ose tout, c'est à ça qu'on le reconnait !"

  • A l’intention des français inquiets d’une sortie de l’Euro et qui n’ont aucune raison de l’être

    mlp_euro.jpg

    Effaré par l’ampleur des méconnaissances, mais aussi parfois par la mauvaise foi, des journalistes et des hommes politiques qui s’expriment sur la question de la sortie de l’Euro, j’ai décidé de rassembler ici certaines des principales questions qui se posent. On peut parfaitement comprendre que nos concitoyens se posent des questions sur une possible sortie de l’Euro et un retour au Franc, et ce d’autant plus que désormais 5 des candidats à l’élection présidentielle de mai 2017 (soit Asselineau, Cheminade, Dupont-Aignan, Le Pen et Mélenchon) en parlent. Ces questions sont légitimes. Ce qui, par contre, ne l’est pas est le sentiment de panique que l’on cherche à produire dans l’opinion française sur ce sujet. Il devrait être de la responsabilité des journalistes et des hommes politiques (du moins de certains) de ne pas chercher à indûment inquiéter les français. Constatant que ce n’est pas le cas, que très souvent des propos contradictoires avec des textes officiels de l’Union européenne sont tenus, j’ai décidé à publier cette suite de questions-réponses pour éclairer le débat.

    Comment va se faire le passage de l’Euro au Franc ?

    Rien de plus simple ; l’ensemble des comptes et des contrats en France seront re-dénominés de l’euro au franc au taux de 1 pour 1. Admettons qu’un foyer dispose de 1200 euros sur son compte courant, d’une assurance-vie de 50 000 euros, qu’il paye un loyer de 800 euros, et qu’il se soit endetté de 3000 euros pour acheter une voiture. Du jour ou se fait la conversion, il a 1200 « nouveaux » francs sur son compte courant, 50 000 francs sur son assurance-vie, le loyer de son appartement est de 800 francs et sa dette de 3000 francs. Lors de la conversion, les règles s’appliqueront à tous les comptes, tous les contrats et toutes les dettes en France.

    Seront appliquées les règles établies lors du passage du franc à l’euro (sauf pour la valeur de la conversion », telles qu’elles sont précisées dans le règlement de l’Union européenne Règlement (CE) nº 1103/97 du Conseil du 17 juin 1997 fixant certaines dispositions relatives à l’introduction de l’euro[1], règlement qui précise à ses points n°8 et n°9 :

    • (8) considérant que l’introduction de l’euro constitue une modification de la loi monétaire de chacun des États membres participants; que la reconnaissance de la loi monétaire d’un État est un principe universellement reconnu; que la confirmation explicite du principe de continuité doit entraîner la reconnaissance de la continuité des contrats et autres instruments juridiques dans l’ordre juridique des pays tiers;
    • (9) considérant que le terme «contrat» utilisé dans la définition des instruments juridiques englobe tous les types de contrats, indépendamment de la manière dont ils ont été conclus;

    L’épargnant français sera-t-il ruiné par le passage de l’Euro au Franc ?

    Comme il a été expliqué plus haut, la totalité des comptes bancaires et des contrats d’assurances seront re-dénominés de l’euro vers le (nouveau) franc au taux de 1 pour 1. Les valeurs mobilières verront, si elles sont cotées à la bourse de Paris, de même leur valeur automatiquement re-dénominée. Pour les biens immobiliers, cela dépendra de l’évolution du marché de l’immobilier ; mais on peut penser que le passage de l’euro au franc aura tendance à faire monter les prix de l’immobilier. D’une manière générale l’épargne ne sera pas touchée par cette re-dénomination. Il faut, pour la suite voir dans quel pays elle sera utilisée, et cela implique de regarder l’impact de la sortie de l’euro sur le taux de change.

    La sortie de l’Euro va-t-elle provoquer une explosion des dettes publiques ?

    Les dettes négociables émises par le gouvernement français ont été émises à 97% en droit français. Cela signifie que 97% des montants seront intégralement re-dénominés de l’euro au (nouveau) franc, et ce pour la même valeur. Ceci correspond au principe de droit international qui s’appelle la « loi monétaire », principe reconnu par la totalité des tribunaux tant français qu’étrangers. Je rappelle que ce principe fut explicitement mentionné dans le règlement nº 1103/97 du Conseil du 17 juin 1997, règlement cité plus haut, et qu’il fut utilisé sans problème lors de l’abandon du franc pour l’euro. L’euro s’était d’ailleurs fortement déprécié pendant les premières années (de 1999 à 2003). Il n’y a eu aucune protestation de détenteurs américains de la dette française (ou italienne, ou allemande).

    C’est Nicolas Sarkozy qui, le premier, à parlé de cette « explosion de la dette » qu’une sortie de l’euro provoquerait, et sur ce point soit il ne connaissait pas la loi (étrange.. ?) soit il a menti.

    Admettons que sur le stock des dettes existantes il ne se passe rien. Mais, l’Etat continuera d’émettre de la dette, ne serait-ce que pour payer une partie des dettes existantes. On estime à 200 milliards par an cette somme. Une sortie de l’euro ne provoquerait-elle pas une forte hausse des taus d’intérêts ?

    Il est exact que le besoin d’endettement de la France est d’environ 200 milliards (« nouvelle » dette et « ancienne » dette cumulées). Les opérateurs étrangers vont pénaliser la dette française par rapport à la dette allemande. Mais ils le font déjà ! Il faut savoir que les taux auxquels la France emprunte sont plus élevés de 0,50% à 0,75% que ceux de l’Allemagne. Cet écart pourrait-il augmenter ? Pas de manière importante car le besoin des investisseurs de placer de l’argent est très important, et le volume des émissions de dettes allemandes sont réduits. La hausse des taux serait alors le produit d’une concurrence entre les taux français et les taux italiens ou espagnols. Et les investisseurs auraient plus confiance dans le Franc que dans la Lire…

    Mais, ces 200 milliards peuvent être souscrits par des banques opérant en France (qu’elles soient françaises ou non) si on rétablit la loi rendant impératif à ces banques de détenir un certain pourcentage de leur bilan en dettes publiques françaises. Ce mécanisme a existé et bien fonctionné, des années 1950 aux années 1980. Il permet au gouvernement de rediriger les investissements des banques françaises, mais aussi des banques étrangères opérant en France. Avec ce mécanisme, les taux n’augmenteraient pas plus que ce qu’autorise de fait le gouvernement.

    Voilà pourquoi les annonces catastrophistes sur une « forte » hausse des taux sont irréalistes et irresponsables[2].

    Pour le reste, je renvoie les lecteurs à l’étude faite par Cédric Durand et Sébastien Villemot sur les conséquences d’une sortie de l’Euro pour les entreprises et les banques françaises[3].

    Qu’adviendra-t-il du taux de change du (nouveau) Franc une fois effectuée la sortie de l’Euro ?

    Le (nouveau) Franc verra son taux de change fixé par les marchés, sous réserve de mesures conservatoires que le gouvernement pourrait (et devrait) prendre, comme un contrôle des capitaux. A la suite de nombreuses discussions avec des traders opérant sur les taux de change on peut faire le pronostic suivant :

    • Le taux de change du Franc par rapport à « l’euro-maintenu » (soit l’Allemagne, et les pays qui étaient dans la zone Mark, baisserait. Plus précisément, la sortie de la France de la zone Euro provoquerait un mouvement d’appréciation de l’euro-Mark, mouvement que l’on peut estimer entre 20% et 30%.
    • Le taux de change du Franc par rapport au Dollar des Etats-Unis (et à la « zone Dollar ») baisserait entre -5% et -10%. Rappelons que la « zone Dollar » inclut la Chine, la Corée du Sud et Taiwan.
    • Par rapport aux autres pays européens, dont on peut penser qu’ils imiteraient la France rapidement (dans un délai de 3 à 6 mois), comme l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal, le Franc s’apprécierait d’environ +3%-+5% par rapport à l’Italie et à l’Espagne, +10% par rapport au Portugal, +20%-+30% par rapport à la Grèce.

    Une sortie de l’Euro, et la dissolution de fait de la zone Euro que cela entraînerait, conduirait à une redistribution des parités monétaires et non simplement une dévaluation du Franc. Rappelons que le gouvernement français pourrait contrôler ce processus par un mécanisme de contrôle sur les mouvements à court terme des capitaux.

    Quelles seraient les conséquences pour le consommateur ? Ne verrait-on pas les prix augmenter subitement très fortement ?

    Rappelons d’abord que dans le budget d’un ménage, une large part des dépenses se fait pour des produits ou des services fabriqués en France. La part dans nos dépenses des produits importés est inférieure, en moyenne, à 40%. Dans cette part, les prix des produits fabriqués en Allemagne augmenteraient fortement (+20% à +30%). Les prix des produits issus de la Zone Dollar augmenteraient faiblement (+3% à +5%), les prix des produits importés d’Italie, d’Espagne, du Portugal ou de Grèce baisseraient.

    Penons le cas du carburant. Le pétrole est acheté en dollars, puis raffiné en France. Mais, dans l’essence (ou le gazole) payé à la pompe, il faut savoir qu’il y a une très forte part d’impôts, de 60% à 75%. Donc, la hausse à la pompe induite par la dépréciation du Franc par rapport au Dollar serait infime.

    Mais, une dévaluation a toujours provoqué une hausse des prix ?

    En fait, la situation actuelle est très différente de celle des années 1960 ou 1970. Plus qu’une « dévaluation », la sortie de l’euro provoquerait un mouvement de redistribution des parités des diverses monnaies par rapport au Franc. En cumulant les hypothèses les plus négatives, on arrive à une hausse de 3% des prix dans l’année qui suivrait cette sortie de l’euro. Mais, il faut aussi tenir compte du surcroît d’activité qu’impliquerait cette sortie, surcroît qui se ferait sentir pendant au moins 3 ans, et qui entraînerait un retour à l’emploi de 1,5 millions à 2,5 millions de personnes. Ce retour à l’emploi permettrait de régler les déficits des comptes sociaux et de baisser les cotisations sociales, rendant du pouvoir d’achat aux salariés.

    Mais, le contrôle des capitaux dont vous parlez, c’est une inquisition ! L’Etat va vouloir savoir combien on détient quand on partira à l’étranger ?[4]

    Le contrôle des capitaux s’appliquera essentiellement aux entreprises financières qui veulent soit placer à court terme de l’argent en France soit en placer (toujours à court terme) à l’étranger. Ces mouvements sont de la spéculation et celle-ci peut être dommageable pour l’économie. Ce sont donc ces mouvements là que le gouvernement devra contrôler, par le biais d’une taxe payée (en partie) lors de l’opération et remboursable à partir d’un certain délai. Les dépenses correspondant à des opérations commerciales, des investissements à long terme, en seraient exemptées.

    Pour les particuliers (vous et moi…) une franchise de 15 000 euros existera sur les comptes. On ne demandera des documents (factures, notes d’hôtels) que si vos dépenses à l’étranger vont au-delà.

    (…)  Jacques Sapir

    Notes

    [1] www.eur-lex.europa.eu

    [2] N’en déplaise à M. Delhommais, dans Le Point, Lien

    [3] www.ofce.sciences-po.fr

    [4] www.boursorama.com

    http://www.voxnr.com/9080/a-lintention-des-francais-inquiets-dune-sortie-de-leuro-et-qui-nont-aucune-raison-de-letre

  • Sauvons nos espèces ! par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Depuis plusieurs mois, la presse tant quotidienne qu’hebdomadaire évoque de plus en plus fréquemment une inquiétante évolution venue une nouvelle fois de la Suède. Quand les historiens du futur étudieront notre époque, ils insisteront sur le rôle délétère de ce dépotoir anthropologique.

    Terre d’égalitarisme social-démocrate le plus repoussant, le royaume d’opérette suédois n’a jamais cessé de contaminer l’Europe de législations les plus démentes les unes des autres : interdiction de la fessée administrée aux enfants, pénalisation des clients de prostituées, féminisme enragé, incitation d’uriner pour les hommes assis, ouverture suicidaire à l’immigration extra-européenne, éloge forcenée du multiculturalisme libéral, persécution des dissidents tels Julian Assange, déclarations belliqueuses contre la Russie et le Bélarus… Maintenant, Stockholm (Cockholm serait une appellation plus judicieuse) veut abandonner toute monnaie liquide (pièces et billets de banque) et n’accepter que l’argent électronique. Certes, la Corée du Sud prend la même direction, mais c’est en Extrême-Orient. L’État suédois, les syndicats et les grandes chaînes commerciales sont les plus favorables à cette fâcheuse innovation qui, selon le prétexte officiel, tarirait enfin le travail au noir et le crime organisé. La liberté n’y gagnera en fait rien !

    En effet, la disparition des espèces monétaires placera chaque habitant sous la dépendance de sa banque. Or, on le sait bien, en démocratie bourgeoise, la finance exerce une puissance prédominante sur les autres pouvoirs. Dans un avenir proche, le banquier pourra exiger de son client la justification précise de ses dépenses. « Pourquoi faîtes-vous un don au Groupe Libertés ? », « Pour quelle raison êtes-vous abonné à Réfléchir & Agir ? », « Allez-vous encore acquérir des livres papier de Julius Evola et de Michel Drac ? » Et si le client joue au mauvais esprit, son banquier le sanctionnera facilement en lui restreignant ses facilités de paiement virtuel.

    Cette menace plane sur la France. Le paiement en liquide est dès à présent limité à 1 000 € ! À la Poste, les changeurs de monnaie ont été supprimés pour des motifs fallacieux tandis que les machines qui délivrent les timbres n’acceptent qu’une vingtaine de pièces. Il faut arrêter de suite cette sinistre tendance et payer le plus possible en liquide ! Notre liberté a un coût et passe par une guerre totale à la tyrannie cosmopolite de la transparence.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 29, diffusée sur Radio-Libertés, le 14 avril 2017.

    http://www.europemaxima.com/sauvons-nos-especes-par-georges-feltin-tracol/

  • Robert Ménard avec Marine Le Pen à Perpignan, le 15 avril 2017: « Marine j’ai confiance en ta victoire! »

    Robert-Ménard-300x200.jpg

    Discours de Robert Ménard suivi de celui de Louis Alliot en soutien à Marine Le Pen qui intervient en dernier.

  • Il y a beaucoup à faire qu'aucun parti au pouvoir ne fera jamais

    6a00d83451619c69e201b7c8edbfb4970b-800wi.jpgL'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le numéro d'avril de Politique Magazine.

    Les sycophantes mènent leur ballet. Institution éminemment démocratique qui sévissait déjà dans l’Athènes décadente. La dénonciation sort des officines de la Hollandie, file vers les salles de rédaction, excite les magistrats, incendie les réseaux sociaux. Chacun se croit en droit de juger. Le parti socialiste, toute la gauche dite de gouvernement qui joue les offusqués, oublie aujourd’hui les scandales qui ont défrayé la chronique de la Mitterandie pendant plus d’une décennie, après les premières révélations de l’affaire Urba en 1991.

    Le passé, le présent et le futur

    Ils ont enterré Henri Emmanuelli samedi 25 mars en grande pompe républicaine à Mont-de-Marsan. Tous les caciques de la Gauche installée, prébendée, rémunérée et nourrie – que de pauvres gens ! – étaient là, alignés sur leurs chaises, à côté de François Hollande. À quoi pensaient-ils, tous, avec ces regards perdus, comme affaissés sur de douloureux abîmes intérieurs. Ces beaux messieurs qui affectent avec condescendance l’affranchissement de toute foi religieuse, songeaient peut-être que ce serait, comme dit le poète, bientôt leur tour. Finie la vie ! Les confortables prébendes et la jouissive fièvre de la politique politicienne ! Eux aussi, mais oui, tout comme lui, ils y passeront ! Hollande s’est voulu bravache, selon son habitude. Braver Dieu, en se croyant drôle, c’est son truc depuis ses 18 ans. Comme ses compères, à peu près tous à son image, sortis des bons collèges ! « Si Dieu existe, et que Henri l’a rejoint, il aura fort à faire avec lui. Mais que Henri sache bien – tiens, mais comment pourrait-il savoir ? – que la République aujourd’hui le salue et ne l’oubliera jamais ». La République est-elle donc une divinité ? Parle-t-elle et voit-elle, ou est-ce Hollande qui la fait parler et voir avec son ton de prédicateur ? Ah, les idoles ! Le psalmiste déjà s’en gaussait : « Os habent et non loquentur, oculos habent et non videbunt ».

    Mais cet Henri Emmanuelli dont Hollande a fait l’éloge, avait été condamné en 1997 à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de droits civiques. En tant que trésorier du parti socialiste ! Péché pardonné donc. L’onction républicaine couvre tout. Il est bon de se sentir purgé. Les lois d’amnistie, d’auto-amnistie devrait-on préciser, de 1988–1990 sont censées avoir tout mis au net. Grâce soit rendue à la République et à l’efficace de ses sacrements ! Pourtant les faits peccamineux ont continué par la suite, tant du côté socialiste que du côté du RPR et de l’UMP. Faut-il reprendre la longue litanie des « affaires » ? Jusqu’à Cahuzac, Le Roux… ? Et les comptes de campagne pour les présidentielles validés par le Conseil constitutionnel pour le bon ordre républicain, ainsi que l’a révélé Dumas ?

    Politique d’initiés

    Hollande lui-même, avec tous ses réseaux, n’a-t-il pas pratiqué avec délectation ces arcanes du pouvoir, en mystérieuses initiations ? Tous les livres qui paraissent sur lui, écrits pour la plupart par des journalistes de gauche, prouvent sa suffisance autant que sa maîtrise en la matière. Il met toute sa vanité dans cette manière d’être : je suis celui qui sait. Le ridicule n’est pas loin.

    Ce n’est pas pour rien qu’il est allé en pèlerinage rue Cadet le 27 février dernier, premier chef de l’État à rendre ainsi une visite officielle au temple des temples. Il s’agissait, bien sûr, de rendre grâce... à la « divinité », mais aussi d’appeler à l’aide avec grande imploration, selon la tradition des loges, dans l’implacable lutte contre toute résurgence dans la vie publique nationale du moindre soupçon de tradition française et chrétienne. Lutte acharnée qui autorise tous les coups et dans laquelle lui-même se dit, jusqu’en ses déplacements à l’autre bout du monde, totalement investi comme d’une mission supérieure et qu’il a bien l’intention de poursuivre après la fin de son mandat. Il n’est pas inutile d’écouter le baragouin de cet homme, par ailleurs profondément inculte et qui n’a réussi sa carrière qu’en ayant l’intelligence mécanique de réciter, aussi sottement qu’il le fallait, tous les poncifs de la croyance officielle.

    Ce que voudrait la France

    La question aujourd’hui, à quelques jours maintenant de l’élection présidentielle, est parfaitement claire. Le peuple français, dans la mesure où il en reste encore un, est majoritairement dans un état d’esprit que l’analyse électorale qualifie de droite. Il veut l’ordre, la justice, la paix sociale, l’arrêt de la submersion migratoire, le respect des libertés, la sauvegarde des familles, la protection du patrimoine tant public que privé, l’intégrité du territoire national et la garantie des frontières, la fin de la bureaucratie inutile, la liberté d’entreprendre, de vivre et d’éduquer, le changement radical dans la conception même de l’Europe dont l’anniversaire du traité fondateur n’a suscité aucune liesse, la sortie des filets contraignants de Bruxelles, la relance économique pour en finir avec le chômage de masse. Bref une France souveraine et fière qui retrouve son indépendance et capable d’effectuer au-delà des partis les réformes indispensables ; et il y en a beaucoup à faire qu’aucun parti au pouvoir ne fera jamais.

    Lire la suite "Il y a beaucoup à faire qu'aucun parti au pouvoir ne fera jamais"

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’extrême gauche va t elle continuer ses exactions en toute impunité ?

    ANtifa_violence-600x398.jpg

    (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
    La question est relancée par la tentative d’incendie criminelle contre le quartier général de campagne de Marine Le Pen visiblement orchestrée par un groupuscule d’extrême gauche.

    Mais qui sont ces groupuscules ?

    On peut en effet se poser la question… alors que le Front National est accusé de collusion avec les vichystes, il serait bon de rappeler ce que sont ces milices d’extrême gauche : les héritières du Parti communiste français.

    Mais cela n’a pas l’air de déranger le gouvernement

    Alors que les groupuscules d’extrême droite sont dissouts pour des raisons d’ordre public, ces milices continuent d’agir sans aucune intervention du ministère de l’Intérieur. Ces personnes, qui affrontent et provoquent presque quotidiennement la police ; qui dégradent les hôpitaux comme l’hôpital des enfants malades de Paris, ainsi que les Banques et les magasins ; qui attaquent les rassemblements du Front National, ainsi que les militants de ce parti ; perturbent les conseils municipaux comme ce fut le cas à Metz et tentent maintenant de bruler le quartier général de campagne d’une candidate à la présidentielle…
    Là en revanche, le gouvernement actuel, comme le précédent dont un certain François Fillon était le chef, ne trouve rien à redire…

    Une telle tolérance est elle justifiable ?

    Si l’on considère l’affaire d’un point de vue juridique, et que l’on se réfère aux principes fondamentaux régissant les lois de la république, force est de constater que c’est ici le principe d’égalité défini par nos gouvernants par l’article 1 de la définition des droits de l’homme et du citoyen qui est bafoué. Ce qui signifie que les règles doivent être les mêmes pour tout le monde, et que la suspicion de deux poids deux mesures ne doit pas être possible.