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France et politique française - Page 3034

  • Les prétendus « réfugiés syriens » de Calais sont en réalité des envahisseurs Africains

    Le mythe des « femmes et enfants syriens fuyant la guerre » a du plomb dans l’aile. Toutes les images en provenance de Calais démontrent, pour les rares naïfs, qu’il s’agit en réalité de masses d’africains ou d’orientaux, essentiellement musulmans.

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    via : http://breizatao.com/2016/10/24/calais-les-refugies-syriens-chers-aux-medias-detat-sont-en-realite-des-africains

    Source: Thomas Joly

  • Le déclin commercial des centres-villes s’aggrave

    5017349_6_375e_2016-10-20-9f9fe3e-4545-rpdntn-isq0duc8fr_35edfafd51dba950fdd9f91c82a53297.pngDes commerces fermés ou parés d’un trompe-l’œil sur des façades abandonnées pour cacher la misère… « Avec près d’un rideau sur dix baissé, la vacance commerciale s’aggrave et touche fortement les centres des villes moyennes en France. » 
    Un phénomène qualifié de « préoccupant » par le rapport sur la revitalisation commerciale des centres-villes de l’Inspection générale des finances (IGF) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), rendu public jeudi 20 octobre dans l’après-midi par le ­gouvernement. 
    A cette occasion, la secrétaire d’État au commerce, Martine Pinville, a annoncé que le gouvernement va débloquer une enveloppe de... 1 million d’euros pour « financer dès que possible les stratégies de développement urbain, les nouveaux partenariats entre les acteurs publics et privés, et le développement du management de centre-ville », et lutter ainsi contre cette désertification commerciale d’un certain nombre d’agglomérations de taille moyenne. 
    Cette somme proviendra du FISAC (Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce). « C’est aux décideurs locaux d’aider chacun à trouver sa place », a déclaré la secrétaire d’État, préconisant une concertation plus grande entre structures publiques, élus et organisations de commerçants. 
    Les villes de moins de 100 000 habitants sont les plus touchées 
    L’état des lieux, commandé en février par le ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité et par le secrétariat d’Etat au commerce, à l’artisanat, à la consommation et à l’économie sociale et solidaire, est assez alarmiste. « Avec un taux moyen de vacance commerciale dans les centres des villes moyennes en France qui dépasse les 10 % en 2015, en augmentation sur les dix dernières années, la dévitalisation commerciale de nombreux centres-villes en France se confirme », constate le document. 
    Sur près de 190 centres-villes, le taux de vacance moyen, qui mesure la part des locaux commerciaux qui ne trouvent pas preneur à la location, est passé de 6,1 % en 2001 à 10,4 % en 2015. Sachant que, au-dessous de 5 %, les experts considèrent la situation comme conjoncturelle et que, au-delà de 10 %, cela témoigne « d’un déclin structurel de la commercialité du centre-ville ». Les villes moyennes, et plus particulièrement celles qui comptent moins de 100 000 habitants, sont les plus touchées. 
    En 2015, plus de la moitié des centres-villes des agglomérations de taille moyenne affichaient un pourcentage moyen de commerces vides supérieur à 10 %, contre seulement 27 %des grandes villes. Le rapport cite l’exemple de la ville de Béziers (Hérault), qui affiche une vacance commerciale de 24,4 % en 2015 (contre 9,7 % en 2001), soit le taux le plus élevé parmi les villes moyennes en France. Il conclut à « un phénomène qui s’installe structurellement à l’échelle d’un centre-ville ». 
    Caractéristiques communes 
    La dévitalisation commerciale du cœur des villes s’accompagne aussi de signes de fragilité économique, comme la diminution structurelle de la consommation des ménages ou encore le nombre de créations d’entreprise dans le secteur du commerce de détail, qui, entre 2011 et 2014, a diminué de 11 %. 
    Le rapport relève, en tout cas, des caractéristiques communes aux villes de taille moyenne quand elles pâtissent de cette fuite des commerces : taux de chômage, de logements vacants et de pauvreté élevés, et dimi­nution de la population. De même, ces agglomérations connaissent souvent un niveau de fiscalité plus élevé que la moyenne. Facteur aggravant, soulignent les auteurs du rapport, « ces communes perdent, en général plus souvent que les autres, des équipements, réduisant notamment leur offre de soins, de loisirs ou le nombre de structures éducatives ». 
    La désertification commerciale peut s’expliquer par différents facteurs : des problèmes dans l’accessibilité du consommateur au centre-ville, que ce soit l’offre de stationnement ou les tarifs des parkings ; une augmentation des loyers commerciaux et des prix au mètre carré lors de mutations (changements de propriétaire) ; ou la concurrence des boutiques par le commerce en ligne. 
    Parallèlement à la dévitalisation des centres-villes, on observe un développement exagéré des surfaces commerciales en périphérie. Ces zones commerciales, à l’offre uniforme d’une ville à l’autre, ont aussi leur responsabilité dans l’affaiblissement commercial de certaines agglomérations. « La création d’une grande surface peut concurrencer, pour certains secteurs, le commerce de proximité dans les villes isolées et périphériques », affirme le rapport, qui précise que « la création d’une grande surface supplémentaire pour 10 000 habitants accroît le risque de sortie d’un petit commerce de proximité deux ans après ». 
    « Stratégie adaptée à la situation de leur territoire » 
    A l’inverse, les communes qui ont le plus grand nombre de commerces en activité ont des atouts qui, à eux seuls, permettent de comprendre le maintien d’un centre-ville animé. Parmi ses cartes maîtresses, on dénombre la « forte attractivité touristique », « une population des plus de 60 ans plus élevée », « un revenu médian de la population plus important ». Le classement en station touristique, la présence d’un littoral sont des attributs partagés par un certain nombre de ces villes épargnées par le déclin commercial. 
    Pour endiguer ce phénomène, l’IGF et le CGEDD recommandent certaines actions, pour la plupart très techniques, en matière de réglementation et de fiscalité. Car, « si le commerce est d’abord l’affaire des commerçants, il revient aux élus, responsables de la ville et de l’intercommunalité, d’engager et de mettre en œuvre une stratégie globale adaptée à la situation de leur territoire », note le rapport. 
    Celui-ci doit « s’appuy[er] sur ses propres atouts (patrimoine, culture, capacité d’attractivité touristique ou économique…), intégr[er] la maîtrise de l’appareil commercial de l’ensemble du bassin de vie, combin[er] tous les leviers d’action (urbanisme, habitat, activités, mobilité…) et regroup[er] les acteurs locaux dans une gouvernance coordonnée ». 
    Action insuffisante 
    Malgré un dispositif destiné à revitaliser les centres-villes dans la loi du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, qui prévoit plusieurs mesures, comme l’allongement du délai dont dispose la commune pour trouver un repreneur, l’action du gouvernement n’est visiblement pas suffisante pour contrer le mouvement. 
    « La mise en œuvre d’une poli­tique efficace de développement du commerce en centre-ville repose sur la mobilisation des professionnels du commerce, mais pas seulement, estime Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire. Il nous faut nécessairement aussi compter sur un réseau élargi de collectivités locales, d’élus, de chambres consulaires et, bien sûr, d’experts de l’ingénierie des centres-villes dégradés (Caisse des dépôts et consignations, Agence nationale pour la réno­vation urbaine, établissements publics fonciers…). » 
    Il est nécessaire, selon elle, de « travailler ensemble, à tous les niveaux, à tous les échelons, quelles quesoient [les] affinités politiques, pour définir des objectifs collectifs ». Le 30 mars, la Caisse des dépôts a présenté un nouveau dispositif d’accompagnement de la revitalisation des centres-villes, qui doit être expérimenté dans des municipalités moyennes. 
    Concrètement, la secrétaire d’Etat va, dans un premier temps, rassembler l’ensemble des acteurs du commerce autour de la table à la fin du mois de novembre, lors de la réunion de la commission de concertation du commerce. Dans un second temps, ensuite, elle mènera une réunion plus élargie – « début 2017 », précise-t-elle. 
    Parmi les axes d’amélioration, Mme Pinville envisage l’accélération de la transition numérique du petit commerce en s’appuyant sur le Conseil national du numérique, « avec, par exemple, une aide dans le développement de solutions mutualisées pour développer le commerce en ligne de proximité (plate-forme commune pour les petits commerçants d’un territoire qui permettent de regrouper les commandes, casiers communs pour la livraison…) ».

  • [Lille] On ferme !

    Pendant que certains s’enivrent au bar, les militants de l’AFE de Lille tiennent le terrain !

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lille-On-ferme

  • 323 SDF morts dans la rue depuis le 1er janvier

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    Tandis que nos braves migrants foutent le feu un peu partout avant d’être confortablement relogés chez nous (pourquoi n’utilise-t-on pas tous ces efforts et tout cet argent à les renvoyer chez eux ?), le chiffre des SDF morts dans la rue vient de tomber : au moins 323 pour les dix premiers mois de l’année.

    Mais ce chiffre pourrait en réalité être dix fois plus élevé, prévient le Collectif Les Morts de la Rue, car il ne correspond qu’aux morts qui lui ont été signalées. Age moyen des victimes : 48 ans. Des morts anonymes, dont l’association publie les noms et les prénoms rappelant qu’ils ont été des hommes et des femmes qui ont eu un jour une vie, un travail, une famille. 323 morts qui font beaucoup moins de bruit que le départ des bus de Soudanais pour Cancale. Ni battage médiatique, ni émotion publique, ni surtout aucune volonté politique. Le nombre de SDF français ne fait qu’augmenter mais la priorité sociale est donnée aux migrants. On donne aux clandestins ce que l’on refuse à nos SDF.

    Le bilan n’est que provisoire : il s’agit d’un décompte en date du 25 octobre, qui promet de s’alourdir avec les mois d’hiver et la liste dressée par l’association grâce à ses sources, « particuliers, associations, institutions, médias », est « non exhaustive ». L’association précise qu’elle apprend parfois des décès des mois après. Cécile Rocca, coordinatrice de l’association, rappelle que le froid n’est pas la première cause de la mort des SDF : « Les personnes meurent beaucoup plus de désespoir et de manque de relations humaines que du froid. Il y a plus de morts par suicide que de morts de froid dans la rue. »

    Ils n’ont jamais été aussi nombreux ni aussi jeunes que cette année à plonger dans l’extrême précarité. Les estimations évaluent à 10 000 le nombre de personnes qui couchent dehors à Paris intra-muros, contre environ 6 000 il y a six ans. Sur les 21 506 personnes ayant contacté le 115 en juillet, 11 908 « n’ont jamais été hébergées », soit 55 % selon un baromètre de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), qui dénonce un « record d’inefficacité ». Parmi les demandeurs d’abri, le Fnars constate une hausse de 6 % en un an du nombre des 18-24 ans qui n’ont pas accès à des prestations sociales.

    « Nous, ça fait cinq ans qu’on se bat contre un gouvernement totalement fantôme sur le sort des personnes SDF » précise le président du Groupe de secours catastrophe français, Thierry Velu : « Parmi celles-ci figurent des personnes que j’appelle des primo-arrivants : ce sont des personnes qui, du jour au lendemain, par un accident de la vie ou un défaut de moyens financiers pour se loger se retrouvent dehors. Ces personnes ont besoin d’un coup de pouce pour justement qu’elles puissent rebondir. Et actuellement ce coup de pouce n’existe pas (…) Le nombre de SDF actuellement en France est évalué entre 140 000 et 150 000 personnes. L’augmentation est de plus en plus criante parce qu’actuellement vous avez de plus en plus de personnes qui se retrouvent dehors mais qui travaillent. »

    Caroline Parmentier

    Article et dessin parus dans Présent daté du 28 octobre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°449

  • L'avortement pour tous c'est la politique étrangère de la France

    Lu dans l'Action Française 2000 :

    "L’action extérieure de la France « sur les enjeux de population, de droits et santé sexuels et reproductifs » fait l’objet d’une « stratégie » pour 2016-2020 qui vient d’être présentée le 4 octobre. « Aujourd’hui encore », déplorent Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et André Vallini, secrétaire d’État chargé du Développement et de la Francophonie, « plus de trois cent mille femmes dans le monde meurent chaque année de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement » ; ce serait même la première cause de mortalité des adolescentes en Afrique. « Il ne s’agit pas seulement de donner accès à des services de planification familiale ou à des produits contraceptifs », expliquent-ils, « mais de soutenir des politiques de développement fondées sur les droits individuels, à travers l’amélioration de la législation et des politiques familiales et l’évolution des normes sociales ».

    Priorité donnée à l’Afrique

    Huit pays focalisent plus particulièrement l’attention du Quai d’Orsay : Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Séné- gal, Tchad et Togo. En 2014, dans un cadre bilatéral, 55 millions d’ euros ont été consacrés à la « santé sexuelle et reproductive ».Les sommes transitant via des canaux multilatéraux sont plus importantes : 330 millions d’ euros cette année-là. Le ministère des Affaires étrangères (MAE) rapporte, par exemple, que « la France finance des projets au Cameroun, au Sénégal et au Togo qui visent à lutter contre les violences liées au genre en milieu scolaire » ; « ces projets contribuent au déploiement d’environnements scolaires sûrs, inclusifs et propices à l’égalité entre les filles et les garçons », se félicite-t-il, sans autre précision. Long d’une trentaine de pages, son « rapport de stratégie » s’avère tout aussi indigent quant à l’exposé des motifs susceptibles de légitimer pareille politique. S’ agit-il de promouvoir des valeurs ? Le Gouvernement hésite à l’ assumer, récusant toute volonté d’« ingérence » ; « garantir des droits sexuels et reproductifs [...] c’est sauver des vies », se justifie-t-il. S’ agit-il plutôt de contribuer au développement de l’Afrique ? «La pression démographique qui pèse sur les secteurs sociaux (éducation, emploi, santé) et sur la gestion du foncier (géographie et dynamique du marché agricole) est un facteur d’ instabilité (conflits sociaux, migrations internes, insécurité alimentaire) et fragilise la gouvernance des États », souligne effectivement le MAE.

    Enjeux démographiques

    « La croissance démographique [...] est bien sûr une promesse pour l’avenir, mais aussi un facteur de risque pour la stabilité du continent où la prévalence des grossesses adolescentes est la plus importante du monde », expliquent encore Jean-Marc Ayrault et André Vallini. [...]"

    Michel Janva

  • L’Action française étudiante [Le Mans] Rentrée militante

    Mercredi soir l’Action française étudiante du Mans a fait sa rentrée. Ce fut une réussite !!!

  • L’accueil des migrants, comment ça marche ? Le business des coopératives

    Ce n’est pas de “crise” qu’il faut parler, mais de “fraude”.
    Que ce que l’on qualifie trompeusement de « crise migratoire » soit financé par l’argent public des contribuables de l’Union européenne, cela n’est plus un secret pour personne.

    Ce que l’on sait moins, c’est comment le système de l’accueil des clandestins fonctionne concrètement, et donc qui s’en enrichit et comment. Car ce déplacement de populations aux proportions gigantesques est rendu possible autant par le désarmement moral des peuples autochtones que par le colossal détournement de fonds publics – légal ou non – qu’il engendre.

    Le cas de l’Italie, principale porte d’entrée des clandestins avec la Grèce, est particulièrement intéressant à cet égard.

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  • Une Monarchie familiale pour la France.

    L'autre jour, en terrasse d'un café parisien près de l'église Saint-Sulpice, j'ai eu comme une hallucination : en gros titre d'un journal dominical, au-dessus de la photo d'un couple souriant, l'on pouvait lire « L'hypothèse royale » ! Ainsi, tous mes vœux semblaient s'approcher de leur réalisation, et je pouvais entrevoir la fin de mon militantisme...

    Et puis, j'ai regardé plus attentivement ce titre aperçu à travers la vitre et mes espoirs ont été, une fois de plus, froidement douchés : il y avait bien la photo d'un couple apparemment heureux et complice, mais le titre n'était plus tout à fait celui que j'espérais : « l'hypothèse Royal », et le couple n'était guère princier... Quelle déception !

    En fait, je suis persuadé que la présentation de la couverture en appelait au subconscient monarchique des Français, suivant la formule de Georges Bernanos qui affirmait que les Français étaient naturellement monarchistes sans le savoir ou sans l'appréhender formellement : la Cinquième République n'est-elle pas, en somme, une sorte de synthèse (incomplète ?) des traditions républicaines et monarchiques, au point que Maurice Duverger pouvait qualifier celle-ci de « monarchie républicaine » ? 

    A cet égard, constatons que l'erreur de M. Mélenchon et d'une partie de la gauche (mais aussi de la droite libérale) est de croire qu'il faut poursuivre le mouvement de républicanisation qui n'est rien d'autre que l'affaiblissement de la magistrature suprême de l'Etat et de l'Etat lui-même ainsi que du Politique, mouvement qui risque de désarmer un peu plus notre pays dans (et face à) la mondialisation : car, comment se faire entendre dans un monde de libre-échange agressif et qui réalise, dans une sorte de cabriole idéologique, le programme marxiste de disparition des Etats et des classes (tout le monde devenant « d'abord » consommateur), sans un Etat digne de ce nom, source des lois et des règlements protecteurs des plus faibles ? Car il s'agit bien de cela : face à la gouvernance mondiale qui ne pense qu'en termes économiques et « de profit », il faut un gouvernement des hommes qui soit inscrit dans le long terme et dans un terreau mémoriel et patrimonial autorisant et favorisant ces racines nécessaires au développement de toute personnalité libre et « civique ». 

    En cela, je pense de plus en plus, au regard des inquiétudes de notre société et des défis qui l'attendent, que l'Etat « familial » est plus rassurant que cette République qui, tous les cinq ans, change de tête et ne place qu'un individu à son faîte, un homme que d'aucuns pensent providentiel quand il n'est souvent que « l'addition des mécontents » et « le refus de l'un par le vote pour l'autre » : l'élection présidentielle divise et énerveplus qu'elle ne rassure ou qu'elle ne fait espérer, et il suffit de voir la bataille de chiffonniers à droite comme à gauche pour le constater aisément !

    La Monarchie royale est à la fois dynastique dans son mode de transmission et familiale dans sa représentation : la reine ou les enfants royaux, voire les oncles et tantes, « incarnent » (au pluriel, et à tous les sens de ce pluriel) les familles de la nation, avec leurs difficultés, leurs espoirs et leurs drames, et les familles du pays, d'ailleurs, s'y réfèrent, demandant parfois plus encore à la famille royale qu'à la leur propre…

    Le très républicain Régis Debray a fort bien expliqué, il y a déjà quelques années et alors même qu'il était l'un des proches conseillers de François Mitterrand, que, dans notre France contemporaine et républicaine, « il manque une famille royale » qui assumerait la représentation du pays à l'extérieur (comme la famille royale d'Angleterre avec les pays du Commonwealth) et déchargerait le gouvernement de la nécessité d'assurer « le spectacle du politique », ce qui, aujourd'hui plus encore qu'hier, éviterait la « pipolisation » de la classe politique et gouvernementale... Cela redonnerait d'ailleurs plus de crédibilité à des hommes et femmes politiques, aujourd'hui réduits à s'allonger sur le divan des animateurs télévisuels ou à poser pour faire « la une » de la presse dite populaire.

    La Monarchie « à la française » n'est pas, certes, que l'image rassurante d'une famille, mais elle ne peut oublier, si elle veut être « complète », cette dimension familiale : les médias qui, faute de famille régnante en France, jouent sur l'image d'un couple, désormais plus politique que conjugal, l'ont bien compris. Alors, donnons-leur une vraie famille à photographier, à valoriser, à aimer !

    Il en est une qui, à Dreux, incarne la « possible monarchie »...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1350:une-monarchie-familiale-pour-la-france&catid=50:2016&Itemid=61

  • ZOOM : Mathilde Gibelin / Le retour du Crapouillot : l'Ecologie quel scandale !