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France et politique française - Page 3360

  • Éditorial de L’Action Française 2922 :

    C’est la une de La Croix qui, ce lundi 14 décembre, résume le mieux les résultats des élections régionales : « La défaite pour tous ». Défaite du Front national qui, bien que devenu le premier parti de France, ne remporte aucune région.

    Défaite de l’opposition parlementaire, qu’il est bien difficile d’appeler la droite et qui, réunissant l’ex-UMP et le centre, ne connaît un succès relatif que grâce à l’apport des voix de gauche, du moins dans deux grandes régions, et n’en remporte que laborieusement cinq autres. Défaite de la gauche qui, si elle limite les dégâts par rapport à ce que les media avaient annoncé, ne sera plus qu’à la tête de cinq régions, alors qu’elle en dirigeait la quasi-totalité. D’ailleurs, lucide, Valls a aussitôt commenté : « Ce soir, il n’y a aucun soulagement, aucun triomphalisme, aucun message de victoire », puisque « le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, loin de là ». C’est donc un lâche soulagement pour le pays légal : le front panurgique a fonctionné encore une fois. Le discours de l’oligarchie, reposant sur ces deux piliers que sont la peur et la haine, a poussé un nombre important d’abstentionnistes du premier tour à se déplacer pour le second, allant aux urnes tels des moutons à l’abattoir démocratique. La Bête immonde n’était-elle pas en position, toute théorique, d’avaler quatre régions, de les « défigurer », selon l’inénarrable Kiosciusko-Morizet ? Valls n’avait-il pas prévenu de manière sidérante que la France est à la veille de la « guerre civile » ?

    Non pas, évidemment, parce que l’Etat islamique dispose au sein même de la population d’un grand nombre d’agents dormants, prêts à commettre des massacres sur un simple SMS, mais parce que Marine Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot ou Marion Maréchal-Le Pen étaient sur le point de mutiler la « République » de pans entiers de son territoire en prenant la tête de plusieurs régions. Du reste, « la République est la seule et la plus forte des réponses ». On connaît la musique : le « patriotisme » (Valls) consiste bien sûr à voter pour les candidats d’une « société cosmopolite » (Hidalgo) assumée, car il s’agit alors d’un « patriotisme d’ouverture, européen », aux antipodes du « patriotisme de fermeture » (Raffarin) des tenants d’une « France frileuse, apeurée, protectionniste, anti-europénne » (Juppé). Dimanche soir, la langue de bois a fonctionné à plein régime.

    « Il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs. [...] ils auront sabordé la démocratie », a, pour sa part, déclaré la benjamine du clan Le Pen devant ses militants. Plus exactement, il y a des victoires qui devraient faire honte aux vainqueurs si ces derniers avaient encore un minimum de décence et n’instrumentalisaient pas la morale à seule fin d’assurer leur monopole du pouvoir — on comprend pourquoi à l’Action française, « nous ne sommes pas des gens moraux » : c’est par éthique. Quant à avoir « sabordé la démocratie », on nous permettra d’en douter, à moins de croire en l’existence d’une « démocratie » toute de pureté et de désintéressement qui n’existe que dans les contes de fée qui font d’une introuvable Volonté générale le socle du Bien commun — et encore à quel prix : celui de renoncement à toutes les libertés individuelles. Non ! De même, « ceux qui disent s’opposer mais en réalité vous trompent » et « se partagent le pouvoir  » n’ont révélé aucuns « liens occultes » (Marine Le Pen) — ces liens sont connus de tous, et des électeurs en premier. Ni sabordement de la démocratie ni révélation fracassante, donc : ce qui s’est passé durant la semaine écoulée, c’est le libre jeu d’une démocratie qui n’a jamais été qu’un exercice de dupes, dans lequel une opinion publique préfabriquée par les puissances d’argent monopolise la parole publique.

    Sinon, comment expliquer que la quasi-totalité des électeurs de gauche, sur ordre de la rue de Solferino, acceptent de voir en Xavier Bertrand ou en Christian Estrosi, qu’ils vouaient aux gémonies quelques jours auparavant, des sauveurs de la liberté et du « pacte républicain » ? Comment expliquer que des abstentionnistes, qu’on croyait perdus pour la démocratie représentative, sur un coup de sifflet des chiens de garde de l’oligarchie, se soient rués dans les bureaux de vote pour créditer de leur confiance perdue ceux qui les avaient détournés de leur « devoir civique » ? S’il y a mystère, c’est celui de la démocratie elle-même, qui transforme l’électeur en schizophrène obtempérant à intervalles réguliers à des slogans qui le font aller voter presque comme un zombie contre la seule alternance crédible au sein du système lui-même.

    Faut-il alors « s’inquiéter, comme Marine Le Pen, sur les dérives et les dangers d’un régime à l’agonie » ? Si on voit à quoi font référence « les dérives et les dangers » — cette guerre civile manifestement souhaitée par l’oligarchie en cas d’arrivée au pouvoir du FN —, en revanche de quel « régime à l’agonie » parle-t-elle ? Commencerait-elle enfin à remettre en cause ce règne de l’étranger qu’est une République à laquelle elle et Philippot vouent pourtant un culte aussi nouveau au FN qu’exclusif ? Car, après tout, ce qu’elle continue d’appeler l’UMPS ne constitue pas un régime mais seulement une de ses multiples traductions historiques.

    Il est certain en tout cas que, pour l’oligarchie française et européenne — la première prenant ses ordres auprès de la seconde —, le 13 décembre ne saurait faire oublier le 6, c’est-à-dire le FN arrivant premier dans six régions, d’autant que celui-ci a encore progressé au second tour pour atteindre un record historique en voix — quelque 6,8 millions — avec, en sus, une abstention supérieure de vingt points à la présidentielle de 2012. L’oligarchie sait qu’elle n’en a pas fini avec la rébellion du peuple français, une rébellion qu’exprime aux yeux de celui-ci, faute d’une autre offre électorale, un Front national qui serait bien malvenu de ne s’en prendre qu’aux autres. Marine Le Pen a promis au soir du second tour la naissance de comités Bleu-Marine en veux-tu en-voilà partout en France. Il n’est pas certain que ce réflexe de boutique soit à la hauteur de la situation — surtout quand on connaît le degré d’autonomie du RBM par rapport à la maison-mère.

    Le report, ou plutôt la totale absence de report des électeurs de Debout la France de Dupont-Aignan sur les listes FN au second tour devrait la faire réfléchir. Sans compter un électorat catholique qui se redroitise mais que le FN fait tout pour repousser, exception faite de Marion Maréchal-Le Pen qui, d’ailleurs, a réalisé le meilleur score national. Pourquoi Marine Le Pen gagnerait-elle seule là où un Mitterrand, un Chirac, un Sarkozy ou un Hollande pourtant, eux, enfants légitimes du système, ont dû composer pour accéder à l’Elysée ? Tant que le FN n’entrera pas dans une logique de rassemblement national, c’est-à-dire tant qu’il n’acceptera pas de n’être qu’une composante d’une dynamique patriotique que le système est bien content de lui voir monopoliser au plan médiatique, cette unique cible lui facilitant son travail de sape, il continuera de se heurter à ce plafond de verre qui, quoi qu’en dise Marion Maréchal-Le Pen, existe toujours et surtout, ce qui est bien plus grave, il freinera la victoire du pays réel sur l’oligarchie, des « patriotes » sur les « mondialistes ».

    François Marcilhac - L’Action Française 2922

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9852

  • Calais : des Français ont besoin d’un laisser-passer pour circuler…

    Calais-laisser-passer-1.jpg

    Est ce que vous-vous souvenez de Nadine Guerlach ? Cette dame de Calais qui a reçu une injonction de quitter son domicile fin novembre (1) ? Revenons sur ce sujet quelques temps plus tard afin de suivre l’évolution de la situation après deux tours de régionales. Qu’en est-il donc ?
    Hé bien malgré l’action des Calaisiens en colère et une pétition http://www.mesopinions.com/petition/politique/soutien-madame-guerlach-nadine/17167 Mme Bouchart, maire de la cité des bourgeois n’a pas bougé d’un iota. L’expulsion est maintenue et pire encore les personnes de la famille Guerlach doivent être munies d’un laisser-passer, eux et rien qu’eux, les autres non. Il fut un temps où certains portaient une étoile jaune, on y revient avec un ausweis. Pas pour les clandestins, non, uniquement pour les 7 personnes de la famille Guerlach. C’est difficile à croire mais c’est tout ce qu’il y a de plus vrai.
    Quand on pense que certains affirment que le FN-RBM est le digne successeur du IIIème Reich … A ce propos comment se sont comportés les Calaisiens lors des élections ? En principe et selon la démocratie, la région Nord-Pas-de-Calais devait basculer vers le FN, avec un vote massif à Calais qui vit sous la pression des clandestins. Que nenni, les Calaisiens ne semblent pas être encore assez en colère à en juger par les résultats (2).
    Au premier tour, Marine Le Pen obtenait 49% en laissant Xavier Bertrand à 23%. Joli score établi par 12088 votes. On pouvait croire l’affaire réglée en bonne et due forme mais patatras, le deuxième tour la place en deuxième position à seulement 44,8% après X.Bertrand à 55,1% des votes. En observant à la loupe on constate que 287 électeurs qui avaient voté FN-RBM se sont abstenus ou ont voté pour le système LR-PS car il est évident que passer de 23% à 55 demande l’adhésion des petits copains socialistes. Bravo à vous les Calaisiens, vous-vous plaigniez d’une invasion, hé bien grâce à votre vote vous serez submergés.
    Pire encore. Deux jours après le deuxième tour les clandestins se faisaient livrer les premiers bungalow tout confort sur un site qui est, il faut le rappeler, protégé et inconstructible. C’est joli, c’est coloré, il y a un sèche serviette, un coin pour cuisiner, de la place pour dormir. Bon il n’y a pas la télé pour regarder Al-Jazeera mais c’est pas grave on ira se servir chez l’habitant, celui qui a voté pour qu’on reste là au chaud de préférence, question d’humour.
    Et pendant ce temps là, Nadine décompte les jours. Aura t’elle droit à un bungalow pour Noël ? Non, elle n’est pas clandestine, elle a même un ausweis estampillé par la kommandantur puisqu’il lui faut un laisser-passer pour pouvoir se déplacer sur la terre de sa nation. Un laisser-passer pour l’enfer.
    Joyeux Noël.
    Philippe Legrand
  • Il est urgent de redonner son indépendance à la Nation française

    Comme n’importe qui peut le constater en consultant un atlas ou une mappemonde : la France est sise en Europe, continent étendu de l’Atlantique à Vladivostok, domaine de la race blanche, résultant elle-même d’un très heureux amalgame, remontant à la préhistoire, entre des blonds et des roux, généralement grands, et des bruns à peau claire (mais bronzant mieux que les précédents) de taille variable, tous étant issus de ce continent… et qu’on ne nous ressorte pas la funeste bêtise d’une commune origine africaine des quatre races fondamentales de l’humanité moderne, totalement démentie par l’étude anthropologique des boites crâniennes aussi bien que par la génétique.
    De nos jours, cette évidence de géographie humaine est perturbée par l’immigration-invasion de l’Europe par 55 millions d’extra-Européens, provenant essentiellement d’Afrique (noire et maghrébine) et du Proche-Orient, la Turquie fournissant le plus gros de ce lot. Comble de bonheur, au mélange racial se surajoute l’importation massive de sectateurs d’une religion médiévale où la guerre de conquête est inscrite en toutes lettres dans le livre réputé saint et fondateur de ce culte : l’islam, son coran et son djihâd.
    Qu’en Allemagne, une Chancelière vieillissante ait introduit 1 million de ces immigrés-envahisseurs en cette année 2015 ne regarde que nos voisins… et quand l’on pense que mémé Merkel n’a même pas obtenu son Nobel de la Paix, on rigole un peu (voire beaucoup).
    En France, la seule conclusion à tirer des régionales de ce mois de décembre est l’absolue et urgente nécessité de rendre son indépendance à la Nation française. Une précision sémantique s’impose : la Nation n’est pas un peuple.
    Le peuple est un agrégat de sujets, citoyens et non-citoyens mêlés, vivant en-deçà des mêmes frontières et soumis (en principe) aux mêmes lois civiles, pénales et fiscales. Une Nation, c’est tout autre chose. Comme les Romains et les Grecs antiques le savaient, cela sous-entend une origine ethnique commune, une histoire commune, des mœurs communes.
    Et que l’on ne vienne surtout pas mêler la religion à tout cela. Une religion, soit selon l’étymologie : ce qui lie ou soude une communauté, n’aboutit jamais qu’à mieux la désunir, dès qu’une série de « profonds penseurs » vienne y mettre son grain de sel. L’Europe a déjà donné pour ce qui est des guerres religieuses. La seule chose à retenir de l’institution républicaine est le principe de la séparation des Églises et de l’État… avec en corollaire l’interdiction absolue de tout culte voulant dominer l’État.
    Les extra-Européens sont les bienvenus comme touristes, stagiaires ou étudiants, au visa toujours temporaire, ne pouvant en aucun cas devenir citoyens d’un pays européen et destinés à retourner dans leur continent pour le civiliser (Afrique, Océanie) ou le faire prospérer dans les continents de vieille civilisation, comme la très respectable Asie.
    La Nation française doit redevenir ce qu’elle fut toujours avant la folie du décret Giscard-Chirac sur le regroupement familial des immigrés et la démence mondialiste. Les honorables autochtones des Dom-Tom doivent jouir de leur pleine et entière indépendance (et si les Corses veulent leur indépendance, les Français pourront la leur donner par la même occasion… ça fera toujours des centaines de millions d’euros économisés annuellement par le Trésor Public, alimenté par le produit de nos impôts).
    De la même façon, la Nation peut et doit signifier aux minorités beaucoup trop turbulentes (tels les homosexuels agités du bocal ou du reste) qu’en Démocratie, la Loi est par définition la même pour tous et qu’une majorité n’a pas à se faire imposer les caprices de minorités.
    L’État n’est rien d’autre que le Bien Commun, dont parlaient Platon, Aristote ou Thomas Hobbes. C’est à l’ensemble des citoyens qu’incombent les grands choix dans la gestion de ce Bien Commun et la notion de Démocratie exige que « chaque voix compte »… donc le seul régime électoral démocratique est celui de la proportionnelle intégrale.
    L’indépendance de la Nation française, formée exclusivement de citoyens de souche européenne, ne pourra être obtenue que par la stricte application des principes de la Démocratie : Égalité de tous devant la Loi et en matière de Droit électoral. Tout le reste n’est que fadaises pour rhéteur hypocrite.

    Docteur Bernard

    PlouvierSynthèse nationale :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVpklZAkZZdPPFQDz.shtml

  • Manuel Valls et les directeurs du Monde et de Paris Match risquent 5 ans de prison

    ...pour "diffusion d'images violentes" au même titre que pour l'enquête préliminaire qui a été ouverte contre Marine Le Pen pour avoir diffusé des images d'exécution de l'Etat islamique.

    CWXa0cqXAAAjNoW

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    Philippe Carhon

  • Complé/iment à Robert Ménard

    14625668.jpgRobert Ménard a raison : pour l’emporter, le Front national doit sortir du splendide isolement, qui a sa grandeur, mais aussi ses limites : c’est l’une des leçons du 13 décembre. Éric Zemmour ne dit pas autre chose lorsqu’il suggère au FN de se fondre dans un ensemble plus vaste, une sorte de Front des Fronts, bref, un Rassemblement du Peuple Français.
    La machine à briser le « plafond de verre » se trouve dans l’électorat UMP/LR, écartelé par la guerre des chefs. D’un côté les Juppé, Raffarin, NKM, et autres, qui prônent l’alliance ouverte avec les socialistes de gouvernement ; ils portent ainsi l’UMPS, chère à Marine Le Pen, sur les fonts baptismaux du paysage politique français ; l’enfant naturel, un peu bâtard, un peu fruit d’un mariage-pour-tous idéologique, qui vient de pousser ses premiers vagissements dans le Nord et en PACA, accède enfin à la lumière. Zemmour a raison de le dire. Cette frange de l’UMP/LR envisage de former un centre mou, un ventre mou, qui agrégera les droitistes de gauche macronoïdes, les gauchistes de droite et les adeptes de l’extrême centre, ainsi que les habituels mangeurs de soupe, en un chamallot à la guimauve indigeste. Cette alliance signe la mort de la vieille scission droite/gauche.

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  • Bernard Cazeneuve voudrait faire arrêter Marine Le Pen


    Marine Le Pen : « Monsieur Cazeneuve va venir me… par Europe1fr

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a réagi sur Europe 1, à la décision du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve de signaler à la police les photos de barbaries commises par l’Etat Islamique qu’elle avait postées sur son compte Twitter un peu plus tôt dans la journée.

    Marine Le Pen répliquait ainsi à la bêtise de l’animateur de RMC Jean-Jacques Bourdin, qui avait établi un parallèle mercredi matin entre Daech et le FN.

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  • Henri Guaino désapprouve les 2e tours en PACA et dans le Nord

    Invité mercredi sur le plateau de Questions d’info, le député Les Républicains Henri Guaino a dénoncé l’attitude adoptée par les nouveaux présidents de région Christian Estrosi et Xavier Bertrand, élus avec des voix de gauche :


    Guaino (LR) : "Quand l'opinion se radicalise... par LCP

    Michel Janva

  • FN ou Les Républicains : c’est « à droite toute » qu’on gagne le mieux

    Point de vue analytique de Philippe Christèle

    Ce qui frappe dans les résultats du 2e tour des élections régionales, c’est la prime accordée systématiquement aux positionnements les plus droitiers. Preuve par l’exemple, tant au FN que chez Les Républicains.

    Au sein du bloc de droite dite « traditionnelle », ce sont les positionnements les plus assumés à droite qui sont en succès. La première preuve vient de Laurent Wauquiez qui a non seulement battu la gauche mais limité le succès du FN dès le 1er tour, comptant sur son territoire d’élection, le seul département (la Loire) ayant vu une décrue du vote FN par rapport aux départementales. On pourrait citer le cas de Valérie Pécresse, qui n’a cessé de faire une campagne très à droite et a été servie sur ce thème par les déclarations de Bartolone sur la race blanche, plaçant de facto la campagne de son adversaire sur un terrain encore plus identitaire que prévu initialement par elle-même. Les contre-exemples sont évidemment, parmi les candidats Républicains et assimilés, les défaites des centristes Vigier et Sauvadet (la victoire sur le fil de Morin en Normandie ayant pu aggraver le score) ou des candidats « société civile » tels que le cataclysmique Reynié en Languedoc-Roussillon ou la nouvelle juppette du show-biz Virginie Calmels.

    Au sein du FN, on peut observer le même effet dans deux catégories. Il y a celle des duels ou des quasi-duels. Marine Le Pen en Nord-Pas de Calais ou Florian Philippot dans le Grand Est n’ont quasiment pas amélioré leur score, là où Marion Maréchal Le Pen, en PACA, a pris près de 5 points, témoignant ainsi d’une capacité à rassembler un minimum au-delà du score initial.

    Autre exemple en comparant la Normandie et l’Ile-de-France. Dans ces deux régions, la pression du duel droite/gauche aurait pu écraser le candidat du FN. Ce qui ne s’est pas passé pour Nicolas Bay, qui fut une des principales révélations de cette campagne régionale et qui présente un positionnement droitier, s’est en revanche, pour son malheur, réalisé chez Wallerand de Saint-Just qui s’était plu à jouer à contre-courant du positionnement droitier (sottise des « banlieues patriotes » ; critiques contre la Manif pour Tous, …) et n’a récolté qu’une érosion électorale et une sévère désillusion au second tour.

    Le FN a, il est vrai, du mal à percer son « plafond de verre ». Cette question va évidemment occuper les réflexions des stratèges du mouvement. Puissent les quelques analyses brossées ci-dessus leur rappeler que tenir la position sur les fondamentaux est politiquement porteur, et qu’on ne brisera pas le plafond de verre en cherchant des positionnements plus « soft », plus « protecteurs » ou plus « apaisés ».

    Là est le piège. Tenir bon sur les fondamentaux, voire les adapter encore davantage à une réalité européenne, reste à coup sûr la bonne voie. La vraie révolution attendue du FN est surtout culturelle dans sa pratique de l’action politique, sa capacité d’attraction, d’ouverture vers des alliés ou satellites et de souplesse manœuvrière. Et c’est encore une autre histoire…

    Philippe Christèle14/12/2015

    http://www.polemia.com/fn-ou-les-republicains-cest-a-droite-toute-quon-gagne-le-mieux/

  • France : près de 70 000 demandes d’asile en onze mois

    Selon l’office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), La France a enregistré 69.000 demandes d’asile au cours des onze premiers mois de 2015, soit une progression annuelle de 17%. 

    Capture d’écran.

    « L’année 2015 devrait s’achever sur une hausse de 17%" des demandes qui devraient atteindre entre 75 000 et 80 000", a estimé le responsable de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides devant le Sénat. En 2014, 65.000 dossiers avaient été déposés », dévoilé le directeur général de l’office, Pascal Brice, devant le Sénat.

    Une progression importante, de l’ordre de 17%, que Pascal Brice a tout de même tenu à relativiser, qu’elle n’était « en rien comparable » à celle d’autres pays européens, et notamment de l’Allemagne, qui pourrait accueillir un million de migrants cette année. « Ma conviction est que c’est l’Allemagne qui attire, et pas la France qui n’attirerait pas », a-t-il ajouté, en énumérant « les communautés installées de longue date » outre-Rhin, ainsi que "la situation du travail et de l’emploi ». [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?France-pres-de-70-000-demandes-d