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France et politique française - Page 3479

  • Contre les immigrationnistes, Génération Identitaire affirme « Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin ! »

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    « Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin ! » Le slogan brandi par Génération identitaire Metz à la face d’une manifestation immigrationniste a fait mouche. L’énervement des intéressés et des médias en atteste. Par Jordan Lauer

    Avenir Ensemble avait réuni 300 personnes pour son « rassemblement humaniste » en faveur des « réfugiés », samedi dernier à Metz. Ce petit monde pensait ronronner tranquillement dans les bons sentiments et l’entre-soi. C’était sans compter sans une vingtaine de militants de Génération Identitaire Lorraine, accompagnés d’élus FN messins, parmi lesquels Françoise Grolet et Thierry Gourlot, venus réclamer un référendum local sur la question de l’accueil.

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    Notre message était pour sa part plus simple : Génération Identitaire Lorraine réclame l’expulsion de tous ces immigrés entrés illégalement sur notre territoire ! C’est derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Clandestin, l’Europe n’est pas ton destin » que la petite troupe a investi pacifiquement le village associatif sur le parvis des droits de l’Homme, pour passer le message d’une majorité de la population aux immigrationnistes militants présents et aux élus : les aides envisagées pour les clandestins devraient être mises en place pour nos SDF avant tout !

    En effet, le maire socialiste de la ville, Dominique Gros revenait tout juste de Paris où il a rencontré le premier ministre en compagnie de 600 autres élus venus recevoir la bonne parole… leur quota de « réfugiés » et les crédits qui vont avec. M. Gros a confirmé pour sa part sa volonté d’accueillir 250 Syriens à Metz, estimant qu’il s’agit pour lui d’un devoir.

    Il y a des appartements vides et par-dessus tout j’en appelle à la population

    déclare-t-il. Appel non entendu, puisque seuls 25 Messins sont portés volontaires pour ouvrir leur porte.
    Peut-être aurait gagné à consulter la population au nom de laquelle il s’engage avant de lancer ses hasardeuses initiatives, cela lui aurait rappelé que les Français sont majoritairement opposés à l’accueil de davantage de clandestins. Sans doute va-t-il pallier au manque de civisme de ses administrés en logeant les 225 « réfugiés » restants dans son appartement ?

    Soulignons enfin que, contrairement aux élucubrations des journalistes du Républicain Lorrain, nous n’avons bien évidemment pas menacé la sécurité des manifestants pro-immigration avec des « pétards ». Cette mise en scène de la presse locale est comme d’habitude grotesque… Les Messins ne sont plus dupes.

    Jordan Lauer – Responsable Génération Identitaire Lorraine

    http://fr.novopress.info/

  • Élections régionales 2015 : le parti des Républicains divisé sur la stratégie à adopter face au FN

    La politique du "ni PS ni FN" prônée par Nicolas Sarkozy pendant les dernières élections départementales ne fédère pas les candidats Les Républicains dans les régions où le Front national a des chances de s'imposer.

    "Ni-ni" ou front républicain ? Après de premières crispations au sein de l'ex-UMP dans l'entre-deux tours des élections départementales en mars dernier, la question revient déjà sur le tapis chez Les Républicains à quelques mois des élections de régionales des 6 et 13 décembre prochains. Entre la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la région PACA, où le Front national a de réelles chances de l'emporter, Les Républicains (LR) ont du mal à accorder leurs violons.

    Dans la nouvelle région Nord Pas-de-Calais-Picardie, la liste du FN emmenée par sa présidente Marine Le Pen risque de faire un score bien supérieur au 18,3% remportés en 2010. Jean-René Lecerf, le président LR du Conseil départemental du Nord, a déjà suggéré une fusion des listes LR et PS si le FN réalise un score important au premier tour. Alors que la liste socialiste emmenée par Pierre de Saintignon est à la peine et que les sondages ne donnent qu'une maigre avance à Xavier Bertrand (LR) sur la présidente du FN, la victoire de Marine Le Pen est un scénario "non seulement envisageable mais probable", selon Jean-René Lecerf, contacté par RTL.fr.

    Xavier Bertrand tente de rattraper son retard sur Marine Le Pen

    Si la droite est sortie victorieuse des élections départementales dans le Nord, l'affaire s'annonce beaucoup plus compliquée en décembre prochain face à un poids lourd comme la présidente du FN. "Au deuxième tour, il est plus que possible que Xavier Bertrand ait besoin des voix de la gauche ou que Pierre de Saintignon ait besoin des voix de la droite. Ensemble, nous pourrons ramener les électeurs dans le giron républicain", espère l'élu LR. De son côté, Xavier Bertrand reconnait que celle qu'il se plait à appeler "la fille de Jean Marie Le Pen" fait la course en tête. Mais il refuse toute main tendue vers les représentants d'un pouvoir "qui fait grossir le Front national". Face aux positions du candidat LR, Jean-René Lecerf philosophe : "C'est ce qu'on dit à quelques mois des échéances, ce qu'on fait sur le moment est souvent différent".

    A gauche, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti socialiste, accuse Xavier Bertrand et Christian Estrosi (candidat LR en PACA) d'avoir franchi un point de non-retour en "droitisant" leur discours pour faire jeu égal avec le FN. Dans un entretien à Libération, il dénonce des "déclarations extrémistes sur les réfugiés qui empêchent désormais le front républicain". La liste Front national menée par Marion Maréchal-Le Pen est pourtant au coude-à-coude avec Les Républicains dans le Sud-Est. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen pourrait même arriver en tête au premier tour avec 32% des votes. Les Républicains ne possèdent qu'une infime avance au second tour avec 35% des voix contre 33% pour le FN, selon un sondage Ifop du mois d'août.

    "Christian Estrosi a été très clair, il n'y aura pas d'alliance avec la gauche ou le FN", prévient Renaud Muselier, tête de listes des Républicains dans les Bouches-du-Rhône. L'ancien secrétaire d'état aux Affaires étrangères est persuadé que le soutien du MoDem et de l'UDI permettra à la liste de Christian Estrosi de l'emporter en décembre. Mais si le candidat assure que la droite est unie dans la perspective des élections régionales, les ralliements de certains membres des Républicains vers l'extrême droite pourraient rebattre les cartes.

    Dans les Bouches-du-Rhône, l'influent maire des Saintes-Marie-de-la Mer, Roland Chassain, n'a pas été retenu sur la liste LR en raison de ses vues trop conciliantes avec le Front national. En 2012, il s'était d'ailleurs désisté au second tour des élections législatives pour provoquer la défaite du PS dans sa circonscription au profit du FN. Malgré l'annonce de sa suspension après le scrutin, le maire des Saintes-Marie est toujours présent dans l’organigramme des Républicains et soutient, pour l'instant, Renaud Muselier dans son département. "Je ne vais pas empêcher des personnes qui ont fait des bêtises de me soutenir", tempère le candidat LR lorsque l'on évoque l'homme qui avait appelé à créer "des passerelles avec le FN" dans un entretien à Minute en 2012.

    Renaud Muselier se félicite même d'avoir rallié certains élus du FN sous sa bannière depuis le lancement de sa campagne pour les régionales. Les véritables adversaires de la droite en PACA, selon lui ? Le "système Guérini" et l'équipe sortante du président du Conseil régional, Michel Vauzelle (PS). "Ici le ni-ni, c'est ni ostracisme, ni angélisme.", conclut Renaud Muselier.

    source : rtl.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukullVkupclkEjpN.shtml

  • Zoom : Général Didier Tauzin - La France est bonne pour la sauvagerie

  • Immigration: Sarkozy veut créer l'unité mais derrière lui

    Ce mercredi matin, le parti Les Républicains organise une demi-journée de travail sur l'immigration. Nicolas Sarkozy en profitera pour répéter ses propositions sur le sujet et en faire celles de toute sa famille politique.

    L'unité. Nicolas Sarkozy n'a que ce mot à la bouche. Pour l'emporter aux régionales, il faudra l'unité. En tant que président du parti Les Républicains, il est garant de l'unité. Enfin, pour que les Français retrouvent confiance dans le premier parti d'opposition, il faut donner une image d'unité. Mais dans son esprit, ce devoir de rassemblement s'accompagne d'une note de bas de page: sur la photo de famille, c'est lui devant, les autres derrière. 

    La matinée de travail sur l'immigration organisée ce mercredi est là pour le rappeler. A l'issue des quatre heures de travaux, Nicolas Sarkozy consultera les adhérents sur quelques propositions phares, ensuite soumises au bureau politique du parti, qui aura la charge de les graver dans le marbre. Elles s'imposeront alors aux candidats à la primaire de 2016. C'est le fameux socle commun d'idées, censé constituer la base du programme du représentant de la droite à l'élection présidentielle. Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire n'en ont que faire. Ils suivent leur propre agenda. Aucun des trois ne sera d'ailleurs présent ce mercredi matin. 

    Un tronc commun d'idées sur l'immigration

    Tout l'enjeu est donc pour Nicolas Sarkozy de les vêtir de l'habit des diviseurs. Plus ses propositions sont formulées dans un cadre d'unité et plus celles de ses adversaires apparaîtront comme des démarches individuelles. Ce mercredi, il a donc convié l'ensemble des élus à participer à cette séance de travail avant d'associer les adhérents du parti 

    Les Républicains à l'élaboration du programme. 

    Le contexte lui facilite les choses. L'urgence de la situation avec l'arrivée de dizaines de milliers de réfugiés place la question de l'immigration sur le devant de la scène et balaie les réserves des modérés de la droite quant au poids de ce sujet dans le débat public. La décision d'Angela Merkel -référence pour de nombreux cadres des Républicains- de rétablir des contrôles aux frontières avec l'Autriche favorise également la défense d'un discours ferme au sein de la droite française. 

    Les prétendants à la présidentielle partagent ainsi un tronc commun. Tous pointent les failles du système Schengen et la nécessité de limiter l'immigration économique par opposition à l'accueil de réfugiés.

    La partition solo du candidat Sarkozy

    Quelques mesures made in Sarkozy échappent au consensus. Aucun ténor n'a repris son idée d'un statut de réfugié de guerre, qui offrirait un asile temporaire en France. Celle-ci a surgi dans le débat jeudi 10 septembre à la faveur d'un entretien accordé au Figaro. Nicolas Sarkozy s'était ainsi octroyé le droit de présenter ses propres mesures quand il l'interdit aux autres. Comme il l'avait déjà fait sur l'interdiction des menus de substitution dans les cantines scolaires et du voile islamique dans les universités. 

    Le président du parti gèle la campagne pour la primaire jusqu'aux régionales pendant que le candidat Sarkozy formule ses propositions chocs. C'est le privilège du roi des Républicains.

    Matthieu Deprieck

    source : L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuukupkkVyArxVSOyk.shtml

  • France Angleterre attractivité comparée

    Dans un stimulant édito publié par Le Point du 10 septembre Pierre-Antoine Delhommais se demande "pourquoi les migrants évitent la France". Comme toujours on doit se garder des généralités absolues : ce ne sont pas en effet "les migrants" qui évitent la France, mais une partie d'entre eux. Les partisans hexagonaux de l'immigration à tout prix peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles, l'heure du reflux, ou même celle de l'immigration zéro, ne semble pas se précipiter à conforter l'approximation de son énoncé.

    L'article est illustré d'une photo prise début août dans le camp de réfugiés de Calais. On y voit des migrants s'agrippant à un camion pour tenter de passer en Angleterre. Car dans ce qu'on appelle la "jungle" de Calais s'entassent de notoriété publique et depuis des années de milliers de migrants, venus des pays les plus éloignés, y compris l'Afghanistan et qui rêvent de rejoindre le Royaume Uni.

    L'existence même de ce foyer de désordre, hier à Sangate, aujourd'hui à Calais, demain ailleurs peut-être, témoigne du scandale idéologique bafouant la supériorité de notre merveilleux modèle social, dont même les candidats à l'immigration connaissent la nocivité.

    À remarquer que depuis l'appel d'air supplémentaire lancé par le gouvernement allemand aboutissant à un flux d'immigration de diverses sources, le même phénomène a été observé : ceux qu'on oriente vers l'Hexagone renâclent de la même manière. Ils préfèrent l'Allemagne où les droits sociaux sont plus restreints, où le salaire minimum en fait n'existe pas vraiment, etc. On ne saurait donc invoquer en faveur de la Grande-Bretagne l'argument d'un avantage linguistique de la "langue mondiale" que les immigrants illégaux sont supposés mieux connaître que celle de Molière ou celle de Goethe.

    Pierre-Antoine Delhommais s'interroge dès lors à propos de cette humiliation de voir tous ces jeunes Syriens, Irakiens, Érythréens déployer autant d'énergie et de courage pour traverser la Manche que pour fuir le chaos que connaissent les pays où ils sont nés.

    "Risquer leur vie, note-t-il ainsi, pour quitter au plus vite la patrie des droits de l'homme, de la liberté, de l'égalité, de la fraternité, dirigée de surcroît par un gouvernement socialiste et humaniste, ami autoproclamé" des dits immigrants, quel paradoxe en effet, au moins aux yeux de la CGT et, plus généralement de la gauche bien-pensante.

    Pour les candidats à l'immigration, pense notre auteur, ce ne sont pas, ou plutôt ce ne devrait pas être les "avantages sociaux" qui attirent, mais le dynamisme économique des pays d'accueil.

    "Le nôtre est en berne", souligne-t-il.

    Sur ce point nous ne pouvons, hélas, que partager entièrement son analyse.

    Mais comme les faits montrent, aussi, une forte et durable présence d'immigrés, il faut se rendre à une autre évidence.

    Le dynamisme économique de l'Allemagne ou de la Grande Bretagne attire, certes, ceux qui veulent travailler, réussir, controbuer àa la richesse du pays d'accueil, leur refuge provisoire pour certains, leur patrie d'adoption pour la majorité.

    Notre modèle social, notre Code du Travail à 3 800 pages, attire donc les autres, tous les autres.

    Ceux qui pensent qu'il faut à tout prix des immigrés pour payer nos retraites, pour soigner nos vieillards, peut-être même pour sauver la gauche de son effondrement électoral, peuvent donc se rassurer : "les autres", ceux qu'attire notre merveilleux modèle social, restent encore très nombreux, et démographiquement très dynamiques. Nous ne sommes pas encore menacés par la pénurie des chances pour la France.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Leur obsession quotidienne : faire ou non le jeu du Front national

    Après l'affaire Mgr Rey, c'est l'affaire Onfray. Vincent Trémolet de Villers décrypte dans Le Figaro :

    Images-8"Michel Onfray a répondu aux questions d'Alexandre Devecchio le 11 septembre dernier dans les pages Débats du Figaro. Quatre jours plus tard, le quotidien Libération reprenait la quasi-totalité de ce texte pour en faire l'exégèse. C'est le directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, qui a planché, avec comme sujet de dissertation: Comment un philosophe, à force de dire ce qu'il pense, fait le jeu du Front national. L'aspect anecdotique de cette histoire (une sorte de mise en abyme d'une interview du Figaro ou les pages Débats comme matière première du débat) ne doit pas cacher une interrogation plus large et de plus en plus obsédante: comment peut-il y avoir une vie intellectuelle si la seule question qui la structure se résume ainsi: faire ou non le jeu du Front national?«Il serait tout à fait faux d'attendre que la réforme générale vienne seulement de la politique», déclarait Vaclav Havel lors de son premier discours présidentiel. On pourrait ajouter qu'il est stérilisant de réduire la vie de l'esprit au manichéisme à front de taureau de la compétition électorale.

    Le Front national et son antonyme, l'antiracisme mécanique, sont depuis des années le point d'appui providentiel de la gauche morale et le paravent d'une très grande paresse intellectuelle. L'indignation fait office de réflexion, la disqualification d'argument, la dénonciation de conversation. À l'opposé résonnent les slogans tonitruants contre«le système», «l'entre-soi», «les élites mondialisées». En surplomb de ce dialogue de sourds un certain nombre d'intellectuels, d'historiens, d'essayistes travaillent à saisir la réalité. Ce qu'ils craignent plusque tout autre chose, c'est la disparition de l'intelligence au profit d'une culture de confection que l'on donnerait aux populations comme on jette des épluchures aux cochons. Ils sont volontairement sortis de la dialectique infernale et ont fait le pari de la supériorité de l'esprit sur la matière, de la raison sur l'émotion, de la sagesse sur la démesure. [...]"

    Michel Janva

  • Balayons d'abord devant notre porte

    Au soir de la réunion du 14 septembre, il était évident que la réunion des ministres de l’intérieur de l’Union européenne avait échoué. Elle était consacrée en fait à l’immigration illégale, et pas seulement aux cas minoritaires des vrais réfugiés. Ces derniers, rappelons-le, sont estimés officiellement à 120 000 sur un total prévisionnel provisoire de 800 000.

    La politique des États l'avait emporté sur la manipulation des émotions. Or, on s'achemine de toute évidence vers de nouvelles négociations, tergiversations, temporisations, au niveau des chefs d'États un jour, des technocrates le lendemain, des ministres un autre jour. Elles se dérouleront dans l'opacité. Mais leur résultat se concrétisera dans la clarté, celle de problèmes qui s'aggraveront alors qu'on se propose de les résoudre.

    L'éditorial du "Monde" daté du 16 septembre dénonce en l'occurrence ce que son rédacteur appelle "l'Europe des égoïsmes nationaux".

    Voilà qui semble, une fois de plus, bien mal poser le problème. "L'égoïsme national" bien compris, en effet, cela supposerait une considération prioritaire, par les gouvernants, de l'intérêt "national". Or, celui-ci, en France, par exemple, ne doit pas conduire à l'affrontement systématiques avec 27 partenaires, peuples frères et amis. Il commande toujours, au contraire, un rapprochement avec les quelques pays constructeurs de l'Europe dite du traité de Rome de 1956. Toute manipulation des opinions à l'encontre, notamment, de l'entente franco-allemande, mais aussi franco-italienne, etc. piétine cette réalité essentielle qui avait conduit, les pires adversaires des deux guerres à la signature salutaire du traité de l'Élysée.

    De ce point de vue, il convient de se souvenir qu'en 2012 la présidence Hollande avait très mal commencé.

    La première préoccupation de l'ancien président du conseil général de Corrèze et sa campagne électorale l'avaient conduit à exacerber artificiellement en antagonismes les divergences de vues avec Berlin.

    Sa gestion même de la crise grecque, en particulier, avait été clairement inspirée par une crainte de plus en plus notoire de nos dirigeants : celle de voir l'État central parisien rappelé à l'ordre pour son propre surendettement et pour sa propre incapacité à maintenir le cap des réformes timidement et tardivement entreprises les années précédentes.

    On doit prendre acte en ce moment que la logique même des dossiers l'amènent à chercher à réparer, hélas bien tardivement, cette mésentente qu'il avait ainsi provoquée. L'urgence, le bon sens et, pour rester dans le vocabulaire du "Monde", "l'égoïsme national" strictement franco-français le commanderaient.

    L'éditorial du "Monde" en effet "regrette de se trouver en présence d'une association d’États liés par un accord de marché unique et pas grand-chose d’autre. C’est, poursuit ce texte, une régression par rapport à ses ambitions originelles. C’est aussi un aveu d’impotence collective dangereuse."

    Voilà qui est faire, en partie à juste titre, le procès de l'Europe des États, de l'Europe toujours intergouvernementale, telle que conçue par MM. Delors et Lamy dans leurs bureaux de Bruxelles et négociée à Maastricht en 1992. Le passage à l'idée d'une véritable Confédération, – idée que semblèrent partager un temps Helmut Kohl et François Mitterrand, – dépassait le petit entendement et les petits moyens des producteurs parisiens de jus de crânes de technocrates.

    Car toutes les erreurs commises depuis 20 ans ont été conçues par les rejetons cette caste hexagonale. Et l'on peut nommer parmi les responsables aussi bien un Giscard, promoteur du traité rejeté par la majorité des Français en 2005, Juppé et Toubon inspirateurs du désastreux accord de Nice de l'an 2000, mais aussi un Barrot, paradigme de l'ectoplasme propulsé à Bruxelles en récompense de sa docilité ministérielle de signataire des ordonnances du plan Juppé, et de tous ceux dont Chirac s'est débarrassé par la même procédure, utilisant les institutions européennes comme dépotoir, sorte de voiture-balai de notre classe politique. Cette procédure a été continuée sous Hollande avec la nomination de l'aimable mollasson Moscovici pour succéder à son confrère Barnier.

    En observant par exemple le travail que produisent la plupart des eurodéputés français, on peut en mesurer les dégâts. À quelques exceptions louables ils siègent à ce parlement, élu à la proportionnelle depuis 1979, c'est-à-dire nommés sur les listes confectionées par les états-majors parisiens, en se désintéressant totalement de l'Europe : poubelle des uns, tiroir-caisse des autres.

    La classe politique hexagonale, et notre système de partis subventionnaires, portent une responsabilité écrasante dans tous ces reculs, aussi bien ceux de la France en Europe, que ceux de l'Europe face au monde.

    C'est là qu'il faut porter le coup de balai. 

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Regard sur l'actu #18: Crise migratoire. Partie 1: Européens contre "réfugiés"

    L’arrivée des « migrants » ne nous laisse aucun répit et on sait que les mois qui arrivent seront encore plus durs. Le flot ne fait que commencer et des centaines de milliers d’entre eux n’attendent que l’occasion de débarquer en Europe. D’après les chiffres de Frontex, 500.000 chances pour l’Europe seraient arrivées depuis janvier 2015. On multipliera par x pour avoir une idée réelle… De plus,d’après le renseignement militaire français, un million de pseudo-réfugiés sont prêts à faire la grande traversée pour l’Eldorado européen.

    Le nombre d’informations concernant le problème est absolument énorme et en faire une synthèse est relativement peu aisé. Le lecteur m’excusera donc des inévitables oublis qu’il trouvera dans ce regard sur l’actu qui, comme tous les précédents, ne prétend pas à l’exhaustivité sur la question. Exceptionnellement, cet article sera divisé en deux parties pour davantage de clarté. La première concernera les faits les plus visibles et le trouble immense que cause l'arrivée de ces hordes de "migrants" en Europe. La seconde traitera de l'occasion qu'y trouve le Système pour trahir, une fois encore, les populations européennes, des tensions politiques en hausse dans notre continent et enfin de la résistance qui commence à sérieusement se développer, en France comme dans d'autres pays.

    Comme toujours, il convient de commencer par une question de vocabulaire. J’emploie évidemment dans l’article qui suit les termes « migrants » ou « réfugiés » par facilité. On entend chez les mauvaises langues d’autres mots tels que : clandestins, parasites, envahisseurs... C’est bien loin de la vulgate actuelle prônant l’ouverture à sens unique envers des populations à l’exacte opposé de nous (tant racialement que culturellement) déferlant sur l’Europe à l’aide de faux prétextes, prêtes à tout prendre et surtout à s’imposer avec l’aide de tous les rouages du Système. La prophétie de Khadafi se réalise mais elle pourrait annoncer, à terme, l’unique occasion pour les peuples européens d’enfin sortir de leur dormition.

     

    Partie 1: Européens contre "réfugiés"

    Les Européens devant le fait accompli

    Comme pour tout ce qui les concerne réellement, on n’a pas demandé l’avis des Européens au sujet de ces arrivées massives de « migrants »… Subissons, subissez ! Le peuple, la démocratie, tout ça, tout ça… Bidonvilles, violences, trafics, passeurs, c’est le tiers-monde chez nous. Et un tiers-monde qui importe sur notre sol ses rivalités. On a l’habitude, je sais… Les « migrants » sont certes tous unis dans le parasitisme mais entre eux, c’est une autre histoire. Voyez la situation à Calais où nombre de rixes éclatent entre les différentes nationalités à l’image de la dernière en date qui a impliqué « 200 ressortissants afghans et soudanais » et qui a fait 9 blessés qui ont été ont été « transportés au centre hospitalier de Calais ». Ils y seront soignés avec vos impôts.

    Ils arrivent partout ! De la Macédoine à l’Allemagne en passant par l'Italie et les îles grecques, personne n’est épargné ! Le flot est intarissable. Ils franchissent par milliers les frontières et s’infiltrent dans chaque pays, dans chaque grande ville. Les chiffres parlent par eux-mêmes: dimanche dernier, près de 6.000 nouveaux arrivés en Hongrie en une seule journée! A Lille aussi, nous en avons ! D’autant que Martine Aubry fait tout pour en accueillir ! Un site internet « pour recevoir des dons et propositions d’hébergements de Lillois pour l’accueil des réfugiés et migrants » vient justement de voir le jour ! Les médias ne parlent que de ça en habituant peu à peu les Européens à considérer cette invasion comme inéluctable. Et souhaitable ! La rapidité avec laquelle les évènements se déroulent a comme conséquence principale de déboussoler l’opinion et de l’empêcher de réagir plus promptement. Pendant ce temps, médias et politiques martèlent leur discours larmoyant en en appelant à la « morale ». Cette « morale » culpabilisatrice où l’on vous parle comme si vous étiez des gosses à qui la leçon devait être faite. L’inénarrable Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, n’invite-t-il pas les Européens à «accueillir dans leurs bras» tous les gentils bisounours qui arrivent en masse ? Bisounours que vous verrez en action dans cette vidéo qui dit quasiment tout.

    Des manipulations médiatiques qui réussissent de moins en moins…

    Les Européens étant de plus en plus hostiles (c’est le moins qu’ils puissent faire, hein ?) à l’immigration, le « quatrième pouvoir », celui des médias, n’a pas cherché loin pour tenter d’inverser la vapeur : l’émotionnel. Ça marche encore un peu même si les grandes heures de ce type de manipulation semblent passées (la « Shoah » fonctionne moins qu’avant par exemple). On a donc décidé de frapper fort avec du haut de gamme : la mort d’un gosse, Aylan. Et une photo, une mise en scène plutôt, pour faire pleurer dans les chaumières. Il ne fallut qu’attendre un peu, quelques jours, pour apprendre à quel point la supercherie était grossière. Sur le sujet, je vous invite à lire le très bon article de Camille Galic, ancienne directrice de Rivarol.

    Ne vous inquiétez pas, les rédactions aux ordres ne font que travailler et pondre les mensonges les plus gros pour continuellement occuper votre temps de cerveau disponible par les ficelles les plus usées. Revoici donc -dans Le Monde- le mythe des réfugiés climatiques (qui va de pair avec la religion du réchauffement climatique). Ils vont bien sûr devoir trouver accueil en Europe! La persécution envers ces populations est donc totale : religieuse, politique et maintenant climatique ! Pauvres gens !

    Malheureusement pour eux, les Français sont de moins en moins dupes des tromperies médiatiques et une majorité de nos concitoyens se déclare hostile à l’accueil des « migrants ». Libération regrette d'ailleurs que la mort d'Aylan n'ait rien changé... Snif! Entre 56 et 64% des Français sont contre l'invasion selon les sondages. Les médias-menteurs sont bien obligés de s’en rendre compte car même « la poursuite des drames tout le long de l'été n'a pas changé l'opinion des Français quant à l'accueil des migrants sur leur territoire. » Et quelles sont les catégories les plus opposées à l'arrivée des persécutés imaginaires ? On le lit dans le même article : « l'opposition à l'accueil des migrants atteint son maximum chez les 35-49 ans(63 %) et les 50-64 ans (61 %). Seules les personnes âgées de 65 ans et plus se disent majoritairement favorables (à 62 %) à l'accueil de migrants et réfugiés. » Si les ouvriers sont les plus défavorables (à 71%) à cet accueil, «les cadres et professions intellectuelles supérieures, tout comme les retraités, sont à 57 % (pour)»… Etonnés par l'opinion des vieux cons?

    Le vrai visage des « migrants »

    Loin d’être les pauvres hères que les médias du Système décrivent, les migrants sont avant tout des profiteurs estimant que tout leur est dû. Des réfugiés économiques qui ne font, pour la plupart, qu’affabuler sur de prétendues persécutions politiques ou religieuses afin de se faire accepter dans le continent de la mollesse ! Revendicatifs comme jamais, ils réclament avec fougue que tout leur soit donné sans aucune contrepartie, un peu à l’image de leurs cousins qui sont chez eux chez nous avec des nationalités de papier depuis des décennies. L’habitude. La réputation européenne ! Celle de peuples sans couilles qui filent tout avec le sourire ! La bouffe distribuée doit être meilleure ou on la balance ! Et la connexion wifi aussi ! Pour les vêtements, seulement des marques ou alors on les brûle (comme dans la jungle de Calais dont traite un récent reportage de nos amis de TV Libertés). Sans oublier les logements mis à disposition (auxquels nos SDF n’auront jamais droit) où l’électricité a intérêt à fonctionner ! Comment recharger ces iphones qu’ils possèdent tous sinon? Et qui sont, il faut le dire, un premier pas pour s’intégrer dans notre continent (ils aiment les selfies en plus, comme vous !). Comment les ont-ils achetés ces iphones ? Comment ont-ils fait le voyage ? Qui coûte une fortune… Où ont-ils trouvé l’argent ? Ou alors qui le leur a donné ? De nombreuses questions sont encore à élucider. En voici une dernière et pas des moindres : pourquoi voit-on si peu de femmes et d’enfants parmi eux ? Même Marine le Pen le dit : c’est « une immigration économique et non pas […] une immigration de réfugiés politiques, car si c'était des réfugiés politiques nous aurions 75 % de femmes et d'enfants et 25 % d'hommes, et pas l'inverse ». Ne sont-ils pas censés fuir la guerre, les persécutions, la peste et le choléra, Satan et ses démons, Dracula et Freddy Krueger, l’enfer sur terre ? Si, si… Mais ils laissent femmes et enfants sur place. Logique.

    Au moins, les envahisseurs ne se cachent pas sous de beaux masques : ils salissent et pètent tout, ne respectent rien et ne craignent absolument pas les autorités (complices de toute façon) des pays où ils arrivent. C’est zéro risque, man ! Voyez l’exemple boulonnais qui démontre bien qu’ils ont fort peu à craindre d’Etats dépassés et désarmés moralement ! Dégradations, pillages et vols au mieux ; viols et meurtres au pire. Les exemples fourmillent de partout et les plus marquants de ces derniers temps sont réellement ignobles. Cette pauvre enfant violée à Chemnitz par un individu « de type nord africain » déjà. Et ces deux retraités siciliens massacrés par le charmant Mamadou Kamara qui s’est même payé le luxe de violer la vieille dame ! Ils arrivent chez vous.

    Chez vous, oui. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker invite d’ailleurs les Européens à «accueillir dans leurs bras» et, dès cette semaine, 160 000 réfugiés ayant fui la guerre et venant d'Irak ou de Syrie. Il souligne que la peur n'est pas bonne conseillère. «Il est temps de faire preuve d'humanité et de dignité.» Quand même ! Surtout pour les 4000 djihadistes liés à l’Etat Islamique qui en auraient profité pour débarquer chez nous où ils sauront apprécier le sens de jolis concepts tels que l’humanité et la dignité ! Des milliers d’autres seraient en attente en Libye, l’EI ayant renouvelé des menaces en ce sens depuis des mois.

    A suivre dès lundi prochain. Nous parlerons de tous ceux (politiques français ou étrangers, grandes entreprises etc) qui encouragent et/ou aident et/ou profitent de ces arrivés de "migrants". La situation et les tensions causées dans la politique européenne seront également au programme, de même que les différentes formes de résistance à cet afflux de non-Européens, en France et ailleurs. 

    Rüdiger/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Qui sont les collabos d’aujourd’hui ?

    Qui sont donc les envahisseurs en 2015 ? Non, pas en 1940, mais en 2015 ?

    Valls, notre doux Premier ministre, nous a gratifiés d’un grand rassemblement des maires souhaitant ardemment faire venir de beaux et jeunes Syriens et Irakiens en pleine force de l’âge pour régénérer leurs villes et villages vieillissants.

    Était présent à cette grand-messe Julien Sanchez, maire de Beaucaire. Il y a pris la parole fort courageusement pour exposer quelques vérités mal-pensantes.

    Il s’est donc fait huer, c’était prévisible et prévu. Il s’est même presque fait bousculer par un préfet ! Oui !

    Julien Sanchez s’est fait traiter de facho par des gens qui n’en ont jamais croisé un seul. « Dehors, les fachos ! » hurlait, hystérique, une vieille institutrice socialiste ou une vieille assistante sociale en manque de beau jeune Syrien.

    Facho, donc. Mais il s’est également fait traiter de collabo !

    Là, les fanatiques de la régénération du peuple français par le jeune Syrien ont fait un peu fort, un peu trop fort.

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