France et politique française - Page 3587
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Une idée pour les Mistral, refonte à l'UMP, referundum irlandais… l'actu vue par Bruno Gollnisch
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CMRDS 2015 : INSCRIVEZ-VOUS
Après la réussite du week-end pour la fête de Jeanne d’Arc, contribuez à la réussite de ce CMRDS...
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Conférence d’Alain Soral et Jacob Cohen à Marseille.
Conférence d’Alain Soral et Jacob Cohen à… par ERTVAlain Soral et Jacob Cohen étaient à Marseille le 26 avril 2015 pour une conférence sur le thème de la réconciliation nationale. Sans l’imam Abdelfattah Rahhaoui, qui s’est désisté.
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En Seine-Saint-Denis, les collégiens obtiennent toujours plus
Un « chèque réussite » sans condition de ressources vient s'ajouter à l'allocation de rentrée scolaire qui, en 2014, s'élevait à 382,64 euros pour un collégien âgé entre 11 et 14 ans.
Avant, les élèves marchaient au bâton et à la carotte. L’Éducation nationale a, depuis des lustres, supprimé le premier pour privilégier la seconde. Cela ne fonctionne pas ? C’est qu’il faut donner plus de carottes.
Pour la rentrée 2015, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis remettra à chacun des 18.000 élèves entrant en 6e dans ses 125 collèges un « chèque réussite » d’une valeur de 200 euros, sous forme de bons utilisables dans les commerces du département. Les élèves pourront alors acheter des fournitures scolaires, des livres, une tenue de sport et… tablette ou ordinateur !
Ils avaient pourtant été déjà drôlement gâtés, les élèves de Seine-Saint-Denis, avec un gros chèque de « réussite » pour la rentrée 2014 : 12 nouveaux collèges qui ont coûté 5,5 millions d’euros, avec pour chacun d’eux 60 portables, 1 vidéo-projecteur interactif et 1 autre en 3D, 1 imprimante 3D et… 400 PC et 200 tablettes !
Les outils numériques, précise le porte-parole du conseil départemental, ne sont pas des dépenses superflues. Parce que ce département est à la fois le plus jeune et le plus pauvre de France avec des familles « d’élèves scolarisés dans le public appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées », fait valoir le conseil.
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Plus de 50 députés pour faire la vérité sur le financement de l'Etat islamique
Joseph Thouvenel, président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, ont lancé le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l’opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde. Le 20 mai, ils demandaient
"la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin de s’assurer que pas une goutte de pétrole, commercialisée par le groupe terroriste Daech, n’était achetée par des sociétés Françaises.
En quelques jours, c’est plus de 50 députés qui ont cosigné la proposition de résolution présentée par leur collègue, Jean-Frédéric POISSON, député des Yvelines.
Résolution dont l’article unique stipule : « en application des articles 137 et suivants du règlement, il est créé une commission d’enquête de 30 membres sur la participation de fonds français au financement de Daech ».
De son côté, Monsieur Laurent FURST, député du Bas-Rhin, a interrogé officiellement le Ministre des Affaires Etrangères sur l’identité des états qui rachètent l’or noir du terrorisme.
« Nouveaux Martyrs » appelle l’ensemble des parlementaires, quelles que soient leurs orientations politiques, religieuses ou philosophiques, à soutenir les démarches de Messieurs POISSON et FURST."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Intercités : un service public qui déraille
Le démantèlement d’Intercités creuse encore à grandes pelletées l’irréductible fossé entre la France périphérique (Christophe Guilluy) et les métropoles mondialisées.
Économiquement peu rentables, déficitaires, des lignes de moins en moins fréquentées, un matériel et des infrastructures vieillissants, nécessité impérieuse d’ouvrir à la concurrence… Tels sont, égrenées sur le long chapelet d’une France en lambeaux qui n’en finit pas de se défaire, les lourds griefs peccamineux d’un réseau ferroviaire Intercités qui, bien que ne concernant « que » 100.000 voyageurs par jour, permet à la France des invisibles de partir travailler dès potron-minet. Un rapport pondu par un obscur député socialiste à la demande d’un non moins obscur ministre préconise donc de sabrer des tronçons considérés comme « surdimensionnés et peu fréquentés ».
Qu’en cette épaisse langue euphémistique et jargonnante ces choses-là sont malhonnêtement dites. Une fois de plus, il ne s’agit rien moins que de réduire comme peau de chagrin un service public ferroviaire qui faisait naguère la fierté de notre pays (les trains, alors, partaient et arrivaient à l’heure), à l’instar de sa Poste (ex-PTT) et de son université. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. C’est une implacable réalité. Les trains accusent systématiquement du retard, soit pour fait de travaux, de grèves, de caténaires endommagées, de suicides ou tout autre motif dont seule la SNCF et ses initiés détiennent l’ésotérique secret. […]
Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Intercites-un-service-public-qui
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« Français de souche »/ Voyage au cœur du mal-être français (2/2)
« Depuis plus de trente ans, le filet répressif se resserre autour d’une population qui s’est vue retirer le droit d’exprimer ou légitimer l’idée qu’elle se faisait de sa propre identité et des attentes qui en découlaient »
Deuxième partie : se nommer soi-même, c’est reprendre conscience de son destin
La question identitaire, épicentre du conflit politique
Désormais, l’essentiel du combat politique se resserre autour de la question identitaire que le pouvoir en place reformule en termes de lutte « contre le racisme et l’antisémitisme ». Cette stratégie a le mérite immédiat de ressouder toutes les familles de gauche. Elle permet aussi au pouvoir actuel de se repositionner en tant que champion d’un système menacé par les « extrémismes » et le « populisme », tout en neutralisant, du même coup, la droite institutionnelle, enrôlée dans le même combat.
L’idéologie dite « antiraciste » est, plus que jamais, le socle et l’épicentre des enjeux de pouvoir et de domination qui agitent la société française. Le lieu où, plus que jamais, les tensions entre les représentations de l’idéologie dominante et les réalités vécues par le corps social sont les plus violentes. Des attentats de Charlie Hebdo au déferlement de réfugiés clandestins sur les côtes d’Europe du Sud, l’actualité est là pour, chaque jour, nous rappeler cette violence.
L’offensive idéologique se déploie sur deux fronts : celui du politico-judiciaire et celui de la représentation et de l’affect.
Au plan politique, chaque nouvel épisode de violence lourde issue des faillites de nos politiques migratoires, après les lamentations d’usage sur le refus de l’extrémisme et l’indispensable retour au pacte républicain, entraîne une nouvelle vague de condamnation paroxystique du « racisme et de l’antisémitisme ».
Cette stratégie de l’amalgame, qui consiste à lancer des accusations indifférenciées, retombe en définitive sur la tête de ceux que le système de représentation dominant a depuis longtemps définis comme porteurs de dangerosité raciste : c’est-à-dire, bien évidemment, le Blanc plein de peur et de ressentiment – le représentant de la « France moisie », chère aux bien-pensants.
Pour qu’il n’y ait pas de doute possible sur la cible désignée, sans être nécessairement directement nommée, le système a pris soin d’institutionnaliser le mantra du « pas d’amalgame ». L’islam est innocent des crimes que l’on commet en son nom, et la violence observée est le fait de déséquilibrés ou de jeunes révoltés, victimes de l’exclusion. La lutte contre le « racisme et l’antisémitisme » doit donc se doubler d’un nouveau combat contre « l’islamophobie », pour ne pas pousser les « jeunes » à plus de désespoir et donc plus de violence. Le premier ministre est lui-même venu nous expliquer que la France, donc les Français, avait construit un système « d’apartheid » qui fonctionnait au détriment de ses populations issues de l’immigration.
Ainsi, grâce à un grossier tour de passe-passe, chaque nouvelle poussée de violence de minorités activistes se transforme en une nouvelle séquence répressive généralisée, structurée en système d’accusation de la France traditionnelle.
Répression et bons sentiments.
La dernière grande étape de l’offensive politique, suite aux attentats de Charlie Hebdo, a vu le gouvernement socialiste mettre sur pied une loi, dite loi sur le renseignement, sorte de Patriot Act hexagonal, qui tend à mettre sous surveillance l’ensemble de la population pour neutraliser toute personne que le pouvoir qualifiera « d’extrémiste » et considérera potentiellement dangereuse… pour lui ! Les esprits les plus avisés ont dénoncé, en vain, les tendances liberticides de ce texte, à commencer par le célèbre juge antiterroriste Marc Trevidic.
Depuis plus de trente ans, le filet répressif se resserre autour d’une population qui s’est vue retirer le droit d’exprimer ou légitimer l’idée qu’elle se faisait de sa propre identité et des attentes qui en découlaient : cette France qui ne peut plus se dire « de souche », qui n’a donc plus le droit de se nommer en tant que telle, mais que le système dominant ne cesse de nommer en creux quand il parle de lutte contre le « racisme ».
Cette situation de domination culturelle et sociale a été légitimée grâce à un long processus de détournement du réel qui, nous l’avons vu, a eu pour fonction essentielle de masquer la réalité des rapports de force qui structuraient la société. Le plus faible, le petit Blanc, ou le Français «traditionnel », a été présenté comme une menace pour une population immigrée, systématiquement montrée comme fragile et démunie face au racisme et à l’exclusion. Il suffit de voir la longue litanie des dessins de Cabu ou de Plantu, « maîtres à représenter » de l’idéologie dominante, pour se convaincre de cet état de fait. La vulnérabilité voire la détresse du « Français moyen » n’est, elle, jamais représentée.
Violences symboliques et violences réelles.
Celui-ci, pourtant, a subi une double peine : outre sa fragilisation économique et sociale qui s’est tout particulièrement traduite dans la nouvelle géographie humaine du territoire national, il a été l’objet d’une entreprise de dévalorisation et de délégitimation de son vécu identitaire qui représente un phénomène de violence symbolique assez unique dans l’histoire. Cette violence, en effet, ne venait pas d’un phénomène d’invasion extérieure, comme l’ont subi les civilisations amérindiennes dans un espace de temps très court qui a suffi à les détruire, mais bien d’une agression endogène, portée par les rapports de force socio-culturels d’un moment de l’histoire européenne.
Cette violence mentale, toutefois, s’est traduite par une violence bien réelle et physique, celle d’une explosion des actes liés à la délinquance de proximité, pudiquement rebaptisés «incivilités », qui a, au niveau de la rue, placé le Blanc «ordinaire » en situation de victime, fragilisé par son absence de solidarité organique et le rejet global de la violence physique qui caractérise la modernité culturelle des sociétés européennes.
Cette réalité-là a été absolument niée, traitée en tant que « fantasme sécuritaire » et, surtout, massivement occultée par l’idéologie dominante et ses systèmes de représentation. Pour ne prendre qu’un seul exemple, les rapports annuels du CNCDH, qui, depuis plus de vingt ans, servent de baromètre officiel à l’évaluation du « racisme » en France, n’ont jamais pris en compte les agressions dont sont victimes des Français blancs de la part de personnes d’origine non européenne : une négation qui représente une violence identitaire a contrario, que l’on peut donc qualifier de raciste, qui s’appuie sur la légitimité institutionnelle de l’Etat français.
Dans l’ordre des représentations dominantes, chacun doit garder la place que le système lui a allouée : le racisme est une émanation de la France blanche traditionnelle et la France nouvelle issue de l’immigration extra-européenne est victime de « stigmatisation » et d’exclusion. A la fois au-dessus et au cœur de la mêlée, la France des autorités « morales » – celle des partis politiques, des associations subventionnées, des autorités religieuses et communautaires, des syndicats, des prêcheurs médiatiques et de tant d’autres – mène le juste combat contre les idées et les propos « nauséabonds » qui rappellent « les heures les plus sombres de notre histoire » ! Le langage est codé, le lexique pavlovien ; nous sommes dans la propagande lourde et le conditionnement de masse qui ne peuvent tolérer le doute, la nuance et la controverse.
Contrôle de l’information et contrôle des représentations.
Mais chacun aura bien compris que nous sommes, de fait, dans la simple gestion d’un rapport de pouvoir et de domination. Et qu’importe, au fond, que l’épuisement vital de l’idéologie dominante face aux réalités rebelles ait scellé sa défaite intellectuelle. Le contrôle en profondeur de l’information qui permet d’orienter les perceptions et les affects des citoyens, et la maîtrise des représentations dans les outils de communication de masse, suffisent à maintenir la force de domination du système en place. Ce dernier peut même se contenter de porte-parole dérisoires, tels Jamel Debbouze, Joey Starr, Yann Barthès, ou, dans de grandes occasions, Madonna, pour entretenir l’illusion d’une vitalité offensive. The show can go on ; oui, mais jusqu’à quand ?
Les résistances identitaires se font de plus en plus sourdes et la négation de la réalité ne suffit pas à anéantir ses effets délétères. Le Français « historique », dans une société qui se communautarise à grands pas, prend conscience de sa spécificité identitaire. Il devient « de souche », sans même l’avoir vraiment voulu. Tous les débats lancinants sur la laïcité, le voile, le hallal, le porc dans les cantines, la mixité dans l’espace public et d’autres encore sont autant de points de tension qui renvoient « l’indigène » à ses origines.
L’identité est d’abord une affaire d’interaction et d’effets miroirs. Les jeunes, plus immergés que leurs aînés dans les violences polymorphes de la cohabitation multiculturelle, sont les plus touchés par le sursaut identitaire : les jeunes Blancs des couches populaires, les 18/35 ans, massivement votent pour le Front national, seule expression de dissidence à laquelle ils ont accès.
Le Blanc populaire, note Christophe Guilluy – après des décennies de polarisation des politiques sociales sur la paupérisation des banlieues – redevient, comme au XIXe siècle, l’incarnation des « classes dangereuses » qui menacent l’ordre établi. Cette « France invisible », selon l’expression du géographe, sur laquelle la France des élites avait mis une croix, non seulement n’a pas disparu, mais peut encore entrer en révolte sociale, type les Bonnets rouges, et demain, peut-être, en rébellion ouverte. La question sociale et la question identitaire se sont mélangées dans les urnes à travers le vote Front national ; qu’adviendrait-il si, un jour, elles fusionnaient dans la rue ?
Si la notion de Français de souche s’imposait dans le débat public comme une réalité centrale et exigeante, elle bousculerait l’ordre établi qui se légitime dans les systèmes de représentation dominants. Celui qui, depuis des décennies, est stigmatisé pour sa dangerosité raciste et son archaïsme culturel pourrait désormais revendiquer un statut de victime et, à ce titre, changer l’agencement des rapports de force. A contrario, ceux qui se sont donné à eux-mêmes le rôle de conscience supérieure dans le domaine des valeurs démocratiques et humanistes pourraient apparaître alors comme les tourmenteurs de leur peuple.
Etre collectif vs individu absolu.
De même, l’appartenance à la nation et à la citoyenneté devrait être repensée en fonction d’une réalité identitaire portée par une longue mémoire qui s’incarne dans la continuité d’un peuple autochtone, même s’il peut s’enrichir d’apports divers à travers les siècles. La rupture est totale par rapport à la vision de la citoyenneté horizontale, désincarnée et formaliste qui sévit aujourd’hui et qui dénie le droit à une communauté, encore majoritaire, de se penser et se vivre comme le référant légitime et premier de l’identité nationale, et même de se nommer en tant qu’entité existante.
En arrière-plan de cette confrontation politique s’opposent deux visions de l’Etre radicalement inconciliables. L’homme est-il un être de mémoire et d’appartenance dont l’individualité ne peut se concevoir en dehors de l’être collectif qui la constitue, ou bien un sujet, hors sol et hors nature, qui peut se construire et se réinventer à chaque nouvelle étape de son développement ?
Ce n’est pas la question du « vivre ensemble » – simple mantra de la novlangue institutionnelle – qui se pose aujourd’hui aux sociétés européennes, mais bien la question existentielle de l’être social, qui s’ouvre comme un abîme à l’horizon de leur conscience désorientée. L’idéologie « postmoderne » de l’individu absolu a malmené notre capacité à appréhender l’humain à travers les contraintes « naturelles » de son être collectif.
Un cadavre encombrant.
La condamnation de l’expression « Français de souche » dans le débat public est bien une ligne de front, ultime et décisive. Se nommer soi-même, c’est reprendre le contrôle de son destin. Et c’est bien là que sévit le trou noir de la vie politique française depuis des décennies : dans la négation du droit du sentiment populaire (dans le sens de peuple en tant que communauté) de dire ce que l’ « être français » veut dire. Déjà, au début des années 1990, le philosophe Marcel Gauchet, à propos du triomphe récent de l’impératif pluriculturel, notait que « cette transformation présente la particularité d’avoir échappé, de bout en bout, au débat et à la décision démocratique, soit au titre de l’impuissance de l’Etat devant une réalité plus forte que lui, soit au titre d’une chose imposée au pays par l’oligarchie économico-politique… » (*).
C’est ce cadavre du déni démocratique qui s’agite aujourd’hui dans les placards de la République. Pourra-t-on le tuer une deuxième fois ?
Denis Bachelot, 25/05/2015
Note :
(*) Le Débat, n° 60, mai-août 1990.
http://www.polemia.com/francais-de-souche-voyage-au-coeur-du-mal-etre-francais-22/
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Etat islamique : "L’adversaire n’est plus seulement aux portes de l’Europe, il en a franchi le seuil"
Paroles du chef d'état-major de l'armée de terre à propos de l'Etat islamique qui témoignent que la situation est grave :
"Selon le général Jean-Pierre Bosser, « plus de 1.000 combattants européens enrôlés dans ses rangs sont revenus dans l’espace Schengen ». Une menace pour la France et les pays européens. Car « l’adversaire n’est plus seulement aux portes de l’Europe, il en a franchi le seuil », a souligné le chef d’état-major de l’armée de terre. Il est donc persuadé « de la nécessité d’intégrer encore plus dans notre réflexion le retour de l’armée de terre sur son milieu naturel, celui du sol national, pour pourvoir y faire face, avec les forces de sécurité, à tous types de menaces dont celles que ces vingt dernières années avaient confinées à l’extérieur ».
Cette problématique est là « pour rappeler le lien très fort, le continuum, qui existe entre sécurité extérieure et sécurité intérieure. Ces combattants étrangers sont un vrai défi pour notre sécurité, celles des Français et plus généralement celle des Européens », a de son côté expliqué le général Pierre de Villiers. Et selon le chef d’état-major de l’armée de terre, « il ne faut d’ailleurs pas exclure que cette menace agisse en utilisant des modes d’actions de nature militaire, et se concrétise par des actions armées contre des militaires. Ne perdons pas de vue qu’il s’agissait d’un des objectifs poursuivis par Mohammed Merah. Outre-Atlantique, des attaques isolées ont déjà été perpétrées. Nous avons hélas vécu à deux reprises en France et une fois en Belgique des attaques assez similaires ».
L’armée de terre peut-elle être en première ligne face à Daech sur le sol national ? Le général Bosser en est convaincu : « il me semble raisonnable de considérer que la nature des opérations et l’envergure des défis sécuritaires inscrivent l’action militaire, hors et désormais à l’intérieur de nos frontières, durablement. Ils confortent ainsi le contrat opérationnel de l’armée de terre qui est réaliste et structurant ».
Lahire http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Pierre BEDIER : malaise sur les Yvelines. Sylvain GRISON interpelle Michel LAUGIER
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Scandale ! Grazia consacre un reportage à quatre jeunes et jolies femmes ayant adhéré au FN !
Source : Boulevard Voltaire – « Scandale ! Grazia consacre un reportage à quatre jeunes et jolies femmes ayant adhéré au FN ! »
Joseph Ghosn, le directeur de la rédaction, proteste vigoureusement : « Ce qui nous a intéressés dans ce sujet, c’est la façon dont les jeunes sont attirés par le parti, et notamment par la figure de Marion Maréchal-Le Pen. »Metronews évoquait mardi dans ses colonnes « une vive polémique » suscitée par l’hebdomadaire Grazia. Une vive polémique dans un journal féminin ? Diable. Une controverse sans doute sur les vernis pailletés ? Un schisme, en ces premiers beaux jours, entre les tenants de l’épilation au laser et les adeptes de la bande de cire ?
Non, un scandale politique. Un scandale moral de l’avis de certains (la moralité étant une préoccupation forte, comme chacun sait, des journaux féminins). Grazia a consacré un de ses dossiers du mois de mai aux jeunes femmes ayant adhéré au FN dans le sillage de Marion Maréchal-Le Pen. Et ce dossier aurait des allures de « campagne promotionnelle » pour le FN.
À la direction de Grazia, on tombe des nues. Joseph Ghosn, le directeur de la rédaction, proteste vigoureusement : « Ce qui nous a intéressés dans ce sujet, c’est la façon dont les jeunes sont attirés par le parti, et notamment par la figure de Marion Maréchal-Le Pen. » Et il peut protester d’autant plus vigoureusement que le reportage n’est pas spécialement tendre, évoquant ici un « discours confus », et là un « ravalement de façade » du FN.
Oui, mais voilà, on reproche à Grazia des photos trop « glamour ». Sans leur expliquer le moyen de faire autrement quand on enquête sur des jeunes filles de 20 ans. En lançant sans doute un casting très ciblé : recherchons femmes à barbe, têtes de méduse, œils de cyclope pour reportage sur le FN, tendrons souriants s’abstenir ?