A force de ne pas écouter les cris de détresse des paysans, ce sont des cris de colère que le gouvernement commence à entendre. Et il peut s’en inquiéter, car cette colère n’est pas sans rappeler celle des gilets jaunes.
Que la FNSEA, syndicat agricole inféodé aux industriels de l’agroalimentaire, soit partie prenante à cette révolte, ne doit pas nous en faire nuancer la portée. L’Action française soutient les paysans et leur mobilisation, mais elle fait aussi la part des choses : nous rejetons tout autant les méga-bassines et les projets de type « ferme des mille vaches » que la passivité française et le diktat européen à l’égard de notre agriculture.