Le débat sur l’avenir de la France aura-t-il lieu ? Rien n’est moins sûr. Il y a cinq ans, la campagne présidentielle s’était réduite à la seule « affaire Fillon » qui allait favoriser l’élection d’Emmanuel Macron à l’issue de ce que certains ont appelé un « hold-up judiciaire ». Or un même scénario d’évitement s’annonce, sur fond de crise ukrainienne. Tous les sondages notent une nette remontée du chef de l’Etat dans les intentions de vote.
France et politique française - Page 975
-
Comment éviter le crash démocratique qui s’annonce
-
Les vautours rejoignent Emmanuel Macron en escadrille.
Grâce à « l’effet guerre d’Ukraine » les charognards de la République ont flairé le bon coup : rejoindre au plus vite la camp de Macron pour tirer quelques marrons du feu qu’en d’autres temps on nommait des PRÉBENDES.
Et, finalement, apparaît au grand jour cette évidence qui a échappé jusque là aux observateurs (à moins que leur cécité soit volontaire) :
le meilleur allié politique d’Emmanuel Macron, c’est… Vladimir Poutine
-
Des librairies prises pour cibles
Georges Feltin-Tracol
Amis de Radio Méridien Zéro,
Depuis la colère légitime et insatisfaite des « Gilets jaunes », il ne fait pas bon d’être un élu du soi-disant ensemble macronien, majoritaire par le jeu biaisé d’une forte abstention. L’actualité rapporte que des députés se font régulièrement menacer, insulter, voire frapper, par des manifestants opposés à l’actuelle tyrannie sanitaire. Les maires et les conseillers municipaux connaissent eux aussi ces désagréments inhérents à un quotidien de plus en plus difficile pour les petites gens. Le système médiatique d’occupation mentale s’en scandalise et dénonce ces intimidations violentes. Incapables de rétablir la sûreté dans bien des banlieues de l’immigration gangrenées par le trafic de drogue, les autorités hexagonales promettent une réponse prompte et implacable envers les auteurs de ces incivilités. Or, tous ces grands indignés se taisent quand certaines librairies deviennent les victimes d’attaques répétées.
-
Marion Maréchal : ” j’ai pris la décision de soutenir Éric Zemmour pour l’élection présidentielle”
Après avoir parrainé Marine Le Pen, Isabelle Surply, conseillère régionale, a annoncé se rendre au meeting d’Eric Zemmour à Toulon, où Marion Maréchal est attendue. Elle déplore “un manque de soutien” du Rassemblement national dans son combat contre l’islamisme.
Marion Maréchal a été interrogée dans Valeurs Actuelles :
[…] Je rejoins le candidat que je considère aujourd’hui être le mieux placé pour mener les idées que j’ai toujours défendues à la victoire. Je viens en alliée dans ce grand rassemblement des droites qu’il appelle de ses vœux, et dont sa campagne dessine déjà les contours. Et, je l’espère, demain dans le cadre d’une majorité présidentielle.
-
Macron réélu grâce à la guerre ? Son entourage craint un problème de légitimité et même « un bain de sang »
Enfin. Enfin, il est officiellement candidat. Enfin, sa cote s'est déscotchée de son inaltérable 24-25 %. Pour faire un bond de 4 points à 28-29 %. Et, pour le coup, cela correspond à une réalité : le chef de l'État bénéficie de l'effet Ukraine, l'opinion éprouvant une forme de sidération, avec le retour de la guerre en Europe, et même du risque nucléaire. Une sidération du même type que celle qui avait valu à François Hollande, après les attentats de 2015, de connaître une envolée spectaculaire malgré son impopularité.
-
Identité nationale et droits de l’homme : les deux dimensions de l’identité nationale (partie 2)
Par Henri Temple
Cette suite d’articles d’Henri Temple était annoncée chaque lundi, mais pour des raisons d’actualité urgente nous avons été contraints de le décaler à mercredi. Nous prions nos fidèles lecteurs de bien vouloir nous excuser de ce contretemps. (AF)
OPINION. Comment se forge l’identité nationale ? Dans cette réflexion en quatre parties, Henri Temple s’interroge sur la place de l’identité nationale dans notre monde globalisé. Il sera montré ici comment l’identité nationale génère une communauté affective et, de là, le consensus politique »contractualiste ».
-
Le bilan Macron: un carnage pour la France !
Patrick Jardin Riposte laïque cliquez là
Ça y est, le poudré s’est enfin et malheureusement déclaré candidat à la présidentielle. Évidemment tout le monde s’en doutait, mais chacun à la fois le redoutait et espérait que dans une lueur de bon sens il renonce au dernier moment. C’est donc l’heure, au moment où il veut se soumettre au vote des Français, de faire le bilan. Ce bilan est lourd, très lourd car malheureusement pour la France et les Français, en cinq ans il a pratiquement tout raté !
Je commencerai par un sujet qui me tient particulièrement à cœur :
-
Versailles : trois enfants chrétiens placés dans des familles musulmanes
Les locaux de l’Aide sociale à l’Enfance, rue Remilly à Versailles. Il y a un problème en France avec les services de « l’Aide sociale à l’enfance » (ex DDASS). Un certain nombre de cas de placements abusifs et choquants sont signalés. Autant de tragédies pour les parents et les enfants concernés.
Jean L. nous fait part de ce qui est arrivé à sa famille, dans un long récit. On peut accéder à ce texte en cliquant sur le lien qu’il propose dans la présentation qu’il en fait ci-dessous.
Attention, pour pouvoir lire le texte vers lequel pointe le lien, il faut se connecter à Google Drive (et donc avoir un compte Google).« Depuis deux années, trois enfants catholiques des Yvelines sont, au nom de leur intérêt supérieur, placés dans des familles musulmanes.
Le juge Claire Lafoix est le maître d’œuvre de cette mesure de protection judiciaire. -
Ingérences étrangères : un député macroniste sous influence chinoise ?
Que ne dit-on actuellement sur les relations tenues pour « ambiguës » entre Vladimir Poutine et Éric Zemmour, Marine Le Pen ou le politiquement défunt François Fillon ? Il est vrai que par une sorte d’injonction médiatique à vocation quasi religieuse, tous les Français sont désormais sommés d’être « ukrainiens ». Fort bien, l’époque étant tout, sauf à la nuance.
-
Mais pourquoi ne parle-t-on plus du Covid ?
Il a disparu de l’actualité aussi vite qu’il était apparu. Après avoir tenu la tête d’affiche pendant deux longues années, le Covid s’est éclipsé. Progressivement au cours du mois de janvier et des premiers jours de février, puis complètement à partir de l’offensive russe en Ukraine. Mais pourquoi n’en parle-t-on plus ? La réponse se veut aussi logique qu’évidente : tout simplement parce que l’épidémie est sur le point de se terminer. CQFD ! Or, il n’en est rien pour l’instant. « On peut débattre de tout, sauf des chiffres », nous a enseigné le gouvernement. Alors parlons chiffres. Du 1er mars au 31 décembre 2020, le Covid aurait fait, selon les statistiques officielles, 64 632 décès, soit 211,11 morts quotidiens. Du 1er janvier au 31 décembre 2021, le nombre de victimes s’élèverait à 59 109, soit 161,94 par jour. Et du 1er janvier au 28 février 2022, 14 626 morts (7 190 en janvier et 7 436 en février), soit 247,89 morts par jour. En d’autres termes, plus personne ne parle du Covid à un moment où celui-ci n’a jamais causé autant de décès. Cette situation paradoxale contient deux enseignements.