Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

religion - Page 140

  • Boko Haram s’attaque au Cameroun et se casse les dents, pour l’instant

    Ayant pour but de créer un califat islamique à cheval sur le Nigéria et le Cameroun, Boko Haram engage les hostilités à la frontière camerounaise. 

    http://www.contre-info.com/

     
  • Manuel Valls va-t-il interdire la diffusion des hadiths ?

    Lu sur le blog de Yves Daoudal :

    "Les condamnations pleuvent, et les enquêtes se multiplient, pour « apologie du terrorisme », envers un certain nombre d’énergumènes qui ne sont pas Charlie et ne sont pas non plus de notre paroisse. Manuel Valls a déclaré hier que « l’apologie du terrorisme, le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions, ce sont des délits ». Mais le ministre de l’Intérieur, celui-là même qui fait la chasse aux apologistes du terrorisme, avait déclaré que « ce n’est pas un délit de prôner le jihad ».

    Il faudra quand même qu’on nous explique, s’il vous plaît, quelle est la différence, quand il s’agit de musulmans, entre terroristes et jihadistes, alors que dans les médias ces mots désignent les mêmes personnes.

    Dans le seul recueil de hadiths (propos du Prophète) de Boukhari, qui est le plus connu et universellement considéré comme « authentique », il y a 308 hadiths sur le jihad, dans le seul chapitre sur le jihad (car tout recueil de hadiths, comme tout traité de l’islam, a un chapitre sur le jihad). Dans un autre recueil, celui d’an-Nasa’i, qui fait également partie de la Sunna, et qui est moins épais, il ya 110 hadiths sur le jihad, dont celui-ci qu’on retrouve sous différentes versions dans les autres recueils :

    « Abou Hourairah lui a dit que le Messager d’Allah a dit : J’ai été désigné pour combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent Il n’y a pas d’autre dieu que Allah. Quiconque dit Il n’y a pas d’autre dieu que Allah, sa vie et ses biens sont en sûreté pour ce qui est de moi, restant sauf ses droits (ceux de la charia), et sa rétribution sera avec Allah. »

    A propos de l’antisémitisme, je rappelle ces quelques autres hadiths.

    Et sur le fait que bien entendu tout « cela n’a rien à voir avec l’islam », àce propos de Mohammed Merah.

    Tout à l’heure sur BFM, l’avocat de la femme de Saïd Kouachi citait celle-ci disant que son mari « pratiquait un islam normal ».

    Philippe Carhon

  • Malaise à l’école : ils sont Kouachi (Présent 8271)

    Les médias pourront toujours diffuser en boucle les discours d’apaisement de Boubaker ou de Chalghoumi, ils pourront bien marteler qu’il ne faut « surtout pas faire d’amalgame », il n’en restera pas moins que, sur le terrain, la majorité des « jeunes » musulmans cautionnent les crimes perpétrés par les Kouachi et autre Coulibaly. Comme l’ont montré les nombreux incidents qui ont accompagné vendredi dernier l’évocation des attentats dans les établissements scolaires.
    Malaise à l’école : ils sont Kouachi (Présent 8271)

    « Au moins 80 % »

    Dans le courrier qu’il avait adressé le 7 janvier à l’ensemble du personnel enseignant, le ministre de l’Education, rappelant que « la République a confié à l’Ecole, dès son origine, la mission de former des citoyens, de transmettre les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité », avait invité les profs « à répondre favorablement aux besoins ou demandes d’expression qui pourraient avoir lieu dans les classes »Et ils n’ont pas été déçus !

    Quand ils n’ont pas tout bonnement éludé la question, conscients qu’ils étaient des risques de dérapage, ils se sont heurtés aux réactions les plus hostiles. Ainsi, sur son compte Facebook, une enseignante raconte-t-elle comment, lors de son arrivée jeudi dernier à l’école, elle a été accueillie par des « Moi j’suis pour ceux qui l’ont tué »… Dans une classe de 3e d’un collège du XIIIe arrondissement de Paris, huit élèves sur 26 ont rejeté la décision de décréter un jour de deuil national, l’un d’eux expliquant même au prof de français qu’« ils l’ont bien cherché ». Mieux : dans une école élémentaire de Seine-Saint-Denis, ce sont « plus de 80 % des élèves d’une classe » qui ont refusé la minute de silence en hommage aux douze personnes assassinées ! Et dans un lycée professionnel de Bobigny, ladite minute s’est faite sur fond de « Allah Ouakbar »

     

    « Je suis Kouachi »

    Cette minute de silence ayant été laissée à l’appréciation des proviseurs, un prof d’anglais de l’Académie de Versailles s’est même vu demander de ne pas la faire respecter pour… « éviter les troubles » ! C’est que les risques sont réels. Comme l’a découvert à ses dépens cet élève de quinze ans d’un lycée technique de Châteauroux qui, pour avoir défendu la tolérance et la laïcité sur Facebook, s’est fait roué de coups vendredi par trois élèves de son lycée. Bilan : huit jours d’ITT. Et puis il y a cette enseignante de Lille, qui s’est entendu dire par un élève de quatrième : « Si tu fais la minute de silence, je te bute à la kalach »

    Surprise ? Pas vraiment. A l’instar de ceux du 11-Septembre, de Mérah ou encore de Nemouche, il est clair que les attentats perpétrés par les frères Kouachi et Coulibaly ont été largement applaudis dans les banlieues abandonnées à l’immigration, aux imams salafistes et à l’argent des Qatari.

    Franck Deletraz

    En partenariat avec le quotidien Présent – Chaque jour, retrouvez sur Novopress la Une du quotidien Présent ainsi qu’un article sélectionné par la rédaction et mis gratuitement à votre disposition. Seul quotidien de réinformation, Présent est unique dans le paysage médiatique français. Contribuez à abattre le mur de la bien-pensance et du médiatiquement correct, lisez et faites lire Présent ! Abonnez-vous !

    http://fr.novopress.info/181000/malaise-lecole-kouachi/

  • Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens

    Ci-dessous une lettre, que certains d'entre vous connaissent sans doute déjà - et qui a peut-être même déjà été postée sur le Salon beige avant que Marie Béthanie y sévisse - une lettre donc, du Père Charles de Foucauld écrite en 1907 à René Bazin, de l'Académie française, président de la Corporation des publicistes chrétiens (parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917). Un texte prémonitoire, ou plus simplement, la réalité de l'islam vécue par un Français qui le connaissait vraiment bien :

    "Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le coeur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.

    Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.

    L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc, a 30 millions d'habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.

    Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui.

    D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du « Medhi », il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l' engage à subir avec calme son épreuve; " l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération ", disent-ils.

    Ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe sièclesmais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France.

    De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ?

    Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Medhi..."

    Medhi = Le Bien-aimé = le Sauveur de l’Islam"

    Marie Bethanie

  • Emil Shimoun, archevêque de Mossoul : « Notre souffrance est un prélude à ce que vous, allez souffrir dans un proche avenir »

    L’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona, fait partie de ces réfugiés irakiens de confession chrétienne qui ont fuit la barbarie islamique du « califat ». Dans un article publié le 10 août par le journal italien Corriere della Sera, il lance un avertissement aux Occidentaux.

    « Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche », a crié l’archevêque à ses frères chrétiens d’Occident. « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »

    Source en français : ndf.fr / Source originale : corriere.it

    http://fr.novopress.info/

  • Ni Charlie ni charia (Présent 8270)

    Le gouvernement et les partis avaient mis en garde : il ne fallait surtout pas qu’une « récupération politicienne » souille la pureté immaculée de l’union nationale !

    C’était Marine Le Pen qui était visée au prétexte qu’après avoir reçu la claque de l’exclusion, elle ne tendait pas l’autre joue. Elle n’était pas assez démocrate et républicaine. On lui a préféré des démocrates pur sucre venus d’Algérie, du Bénin, du Congo, du Gabon, d’Egypte, du Togo, des Emirats Arabes Unis, auprès desquels François Hollande a défilé. A l’Elysée, avant la manifestation, il avait tenu à saluer Nizar al-Madani, vice-ministre des affaires étrangères d’Arabie Saoudite où, vendredi, un « blogueur » a été condamné à 50 coups de fouet pour « insulte envers l’islam. » Voilà un ministre qualifié pour défendre à Paris la liberté d’expression qu’il fouette à Ryad !

    Ni Charlie ni charia (Présent 8270)Pas de récupération ? Le chef de l’Etat en a profité pour greffer sur cette démonstration un sommet international à sa gloire, devenant un instant le « président » du monde, comme Paris en était la capitale. Effet d’aubaine pour ses homologues, dont certains n’étaient là que pour se refaire une virginité démocratique grâce au sang et aux larmes versés sur notre sol, en se demandant les uns aux autres : « C’est quoi au juste, ce Charlie Hebdo » ?

    Tous les citoyens étaient bienvenus, avait assuré le Président. « Levez-vous ! » avait-il lancé. Ceux qui se sont levés ont dû s’arrêter dans leur élan spontané. Y aller, certes, mais à condition de respecter le protocole : les chefs de gouvernement, suivis des anciens présidents, des ministres, sous-ministres, personnalités politiques estampillées républicaines et des ayants droit de la notoriété. Et après ces « élites », après elles seulement, comme toujours, la piétaille des citoyens lambda. D’ailleurs, la police était là pour surveiller que le populo ne sorte pas de son enclos réservé.

    Bien entendu les artistes, chanteurs, comédiens s’y bousculaient. C’était l’endroit où il fallait être : « the place to be », comme disent leurs attachés de presse. Ils l’ont tous proclamé : « Je ne suis qu’un parmi des milliers », en montrant leur meilleur profil aux photographes. Bien qu’accablés de chagrin ils ont eu la force, non sans héroïsme, de se précipiter devant les micros et caméras qui se tendaient vers eux. Enrico Macias a annoncé que toute la recette de son prochain concert ira à Charlie Hebdo : ça ne fera pas grand-chose. Il y eut un autre sommet : dans le cortège, on vit en effet les ex-maîtresses du Président, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, Julie Gayet, toutefois, contrairement à Hollande et Merkel, elles ne se tenaient pas par la main. La cause les a rapprochées mais pas jusqu’à la fraternité…

     

    Pourquoi cette manifestation ? Il s’agissait de « Marcher contre la terreur », titrait Le Monde samedi. Dès lundi matin, la terreur devrait donc reculer. Les djihadistes embusqués prêts à de nouveaux crimes ont dû être effrayés en voyant Hollande bras dessus bras dessous avec Merkel, Sarkozy tenant la chandelle. Grâce à cette démonstration, ils se sont aperçus que les Français étaient contre eux, ce qu’ils ne soupçonnaient pas jusqu’ici. C’est sûr, après le 11 janvier, rien ne sera plus comme avant : les terroristes vont renoncer à nous frapper. T’as qu’à croire, Grégoire…

    Guy Rouvrais

    En partenariat avec le quotidien Présent – Chaque jour, retrouvez sur Novopress la Une du quotidien Présent ainsi qu’un article sélectionné par la rédaction et mis gratuitement à votre disposition. Seul quotidien de réinformation, Présent est unique dans le paysage médiatique français. Contribuez à abattre le mur de la bien-pensance et du médiatiquement correct, lisez et faites lire Présent ! Abonnez-vous !

    http://fr.novopress.info/180957/charlie-charia-present-8270/

  • Le terreau du radicalisme est au bout de la ligne du métro parisien, pas à Raqqa

    Lu sur Secret Défense :

    "Nous sommes en guerre, mais nous ne l'assumons pas. En guerre contre qui ? «Le terrorisme et le fondamentalisme» a répondu, dès mercredi, le président de la République dans son allocution à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo. Mais le terrorisme et le fondamentalisme sont des des notions bien abstraites : le premier désigne un moyen d'action, le second l'attachement excessif à des principes. Pour tuer, ces idées doivent s'incarner dans des êtres de chair bien réels, en l'occurrence tueurs qui ont mené l'attaque de mercredi à Paris. Alors que François Hollande évitait soigneusement de prononcer des mots comme islam, djihad ou musulman, les deux suspects, les frères Chérif et Saïd Kouachi, plaçaient explicitement leur attaque sous une bannière religieuse, en criant comme ils l'ont fait «Allahou Akbar» et «Nous avons vengé le Prophète». C'est un fait, dérangeant pour les innombrables Français attachés au «vivre-ensemble» et sans doute pour les musulmans pieux au premier chef, qui voient dans ces actes un «dévoiement absolu» de leur religion. Cette gêne, palpable dans les prudences des commentaires et des réactions, ne doit pourtant pas empêcher de comprendre ce qu'il arrive à notre pays. Pourquoi Chérif et Saïd Kouachi ont-ils fait cela ? Pourquoi, après Mohammed Merah à Toulouse et Mehdi Nemmouche à Bruxelles, sont-ils devenus cela ? Expliquer n'est pas excuser. [...]

    Cette radicalisation au sein de l'islam [...] est sans frontière. On l'observe partout où il y a des musulmans. La France n'y échappe pas et il ne s'agit plus d'un conflit importé comme lors des précédentes vagues de terrorisme des années 80 et 90, lorsque Libanais, Iraniens ou Algériens faisaient exploser des bombes sur notre sol. Cette fois-ci, les tueurs sont nos enfants. Une infime minorité d'entre eux, mais nos enfants quand même. Impossible de s'abriter derrière une quelconque ligne Maginot en boutant l'étranger hors de France. Cherif et Saïd Kouachi sont nés à Paris, en 1980 et 1982, et ils ont grandi dans le quartier des Buttes-Chaumont. Ils ne viennent pas d'une vallée reculée de l'Afghanistan ou du Yémen, mais du métro Bolivar et de la place des Fêtes. Ils sont allés à l'école de la République et l'un d'eux a pu, un soir, vous livrer une pizza sur sa mobylette comme vous avez pu croiser son frère dans une salle de sport.Nemmouche, lui, est né à Roubaix, et Merah à Toulouse. Rien que de la petite ville de Lunel dans l'Hérault, six jeunes sont partis pour la Syrie, où ils sont morts. Environ 1200 jeunes Français, ou résidents en France, sont impliqués dans les réseaux djihadistes vers le Proche-Orient et, parmi eux, un quart sont des convertis. Du jamais vu. Et rien ne dit que ce ne soit pas qu'un début.

    Qu'est-ce qui a mal tourné ? Au delà de l'émotion et du rappel des grands principes, il faut s'interroger. Le chercheur Olivier Roy confiait récemment à l'Opinion que «chez les jeunes anti-système,le djihad a remplacé le mythe de la Révolution» de sa propre jeunesse. Il y avait eu les anarchistes à la fin du XIXe siècle, qui ont assassiné le président de la République Sadi Carnot et le tsar Alexandre II, puis les mouvements d'extrême-gauche des années 70 (Brigades rouges, Fraction armée rouge, Action directe). Il y a aujourd'hui le djihadisme, qui fait appel à la même logique suicidaire d'un romantisme révolutionnaire.

    Le terreau de ce radicalisme politique est au bout de la ligne du métro parisien, pas à Raqqa, «capitale» autoproclamée de l'Etat islamique. [...] [L]es plus modérés, comme les Frères musulmans de l'UOIF, veulent une communauté repliée sur elle-même, où l'on mange halal, refuse les mariages mixtes et dont les femmes portent le voile. Le politologique Gilles Kepel l'a décrit dans son livre «Quatre-vingt-treize» (Gallimard, 2012), fruit d'une enquête de terrain en Seine-Saint-Denis. Les plus radicaux sont dans une logique de confrontation, de guerre sainte (djihad) contre les mécréants. [...]

    Au Sahel et au Proche-Orient, notre pays fait la guerre aux djihadistes, un conflit qui a des ramifications jusque dans l'Hexagone. Or, la guerre finit toujours par imposer sa logique à la vie nationale. Pourra-t-on longtemps cloisonner les fronts extérieurs du théâtre intérieur, alors que la menace est globale ? Veut-on s'installer dans une situation où l'ennemi intérieur serait votre livreur de pizza ? Le défi, politique, est là."

    Michel Janva

  • Les veillées et Sentinelles de la semaine

    Lundi 12 janvier 2015

    • Strasbourg - Parlement européen à 18h : Sentinelles

    Mardi 13 janvier 2015

    • Cherbourg - sur les marches du théâtre à 20h30
    • Cholet - place Travot de 21h à 22h
    • Limoges - Place d'Aine de 20h30 à 21h30
    • Melun - devant la Préfecture de 18h à 19h30 : Sentinelles
    • Montpellier - Place de la Préfecture de 20h30 à 22h. Thème : Les Intouchables
    • Paris - Place du Palais Bourbon à 20h30. Thème : Liberté et unité

    Veilleurs

    • Saumur - place Bilange de 20h30 à 21h30

    Mercredi 14 janvier 2015

    • Cognac - place François 1er de 21h à 22h
    • Grenoble - parvis église St Louis, rue Félix Poulat de 20h30 à 22h30
    • La Tour du Pin - Place Antonin Dubost de 20h30 à 22h
    • Rambouillet - sous-préfecture - de 20h30 à 21h30 : Sentinelles

    Jeudi 15 janvier 2015

    • Annecy - place de l'Hôtel de Ville à 21h30
    • Blois - Place de la République, devant le Monument aux Morts à 20h30
    • Orléans, Place du Martroi, au pied de Jeanne d'Arc  20h30 à 21h30

    Vendredi 16 janvier 2015

    • Avesnes sur Helpe - marches de la sous-préfecture de 20h à 21h30
    • Bordeaux - Place Pey-Berland de 18h30 à 19h30 : Sentinelles
    • Le Plessis-Trévise-place du marché (à l'intersection entre l'avenue Ardouin et l'avenue du général Leclerc), 20h à 21h, thème L'amour
    • Le Puy en Velay- Place Cadelade de 18h30 à 19h30

    Samedi 17 janvier 2015

    • Saint Raphaël - Espace Delayen de 16h30 à 18h

    Dimanche 18 janvier 2015

    • Dreux - devant la grille de la Sous-Préfecture de 20h30 à 21h30

    En cas d'erreur, d'oubli ou pour annoncer une veillée, me contacter : tudylsb@gmail.com

    Louise Tudy

  • 2000 tués par Boko Haram : le président de la conférence des évêques du Nigeria reproche son silence et son inaction à l'Occident

    ici en VO : Un des plus hauts dirigeants religieux de l'Afrique a accusé l'Occident d'ignorer la menace du groupe islamiste Boko Haram, quelques jours seulement après le massacre de 2000 personnes.

    La différence de traitement choque l'Afrique. 

    Le Salon Beige

  • 18 janvier : la manifestation contre l'islamisme aura bien lieu

    Le recours contre l'arrêté pris par le préfet pour interdire cette manifestation a permis d'en obtenir l'annulation.

    L'Etat est condamné à verser 800 euros de compensation.

    La manifestation, organisée par Riposte laïque et Résistance républicaine, aura lieu à Paris, place de la Bourse, à 14h30, dimanche 18 janvier. L'une des représentantes de Pegida, Mélanie Dimmler, de Düsseldorf, fera partie des intervenants prévus, ainsi que le député suisse Jean-Luc Addor, le philosophe-écrivain Renaud Camus, des représentants identitaires, un apostat de l’islam et d’autres.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html