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TVL : Pierre Barnerias "En France, il y a un tabou sur la religion"
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Entretien avec Marion Maréchal-Le Pen : “Guerre de civilisation” (Présent 8273)
— Avez-vous acheté Charlie Hebdo mercredi ?
— Non, je ne l’ai pas acheté. Je suis horrifiée par ce qui s’est passé, j’ai rendu hommage aux victimes — à toutes les victimes —, j’ai défendu la liberté d’expression même si le blasphème n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo, je ne me sens pas obligée de défendre sa ligne éditoriale et je n’aime pas le dévoiement qui est fait du slogan « Je suis Charlie », qui sonne maintenant comme un mot d’ordre. Drôle d’ambiance : ceux qui n’achètent pas Charlie Hebdo seraient-ils complices de l’attentat ?
— Mardi les députés ont chanté la Marseillaise. Etait-ce comme lorsqu’on chante dans l’obscurité – pour se rassurer ?
— Je ne sais pas exactement qui l’a entonnée. J’ai l’impression qu’elle venait du public de l’Assemblée, certains disent que c’est un député UDI. En tout cas, ça n’était pas programmé. Il y a eu pendant quelques minutes un vrai moment d’union nationale, loin des slogans d’unité déversés les jours précédents. Ce qui a suivi m’inquiète, par contre. Manuel Valls a été ovationné par tous les bancs de l’Assemblée, mais efface-t-on en un discours trente ans de choix politiques qui nous ont conduits à la situation qu’on connaît ? Marine Le Pen a eu un mot très juste : l’unité nationale ne doit pas devenir le garde-à-vous national. Ne pas applaudir Manuel Valls ne fait pas de nous des citoyens indignes.
— Le discours de Manuel Valls ne vous a pas convaincue ?
— Manuel Valls parle d’augmenter les effectifs des militaires, d’isoler les djihadistes… Encore faudrait-il que cela soit possible dans des prisons surpeuplées où les téléphones leur donnent accès à internet et leur permettent de se radicaliser à loisir ! Les problèmes de fond ne sont pas posés. Il y a d’abord la progression du fondamentalisme islamique. Il est financé par des filières, on sait que les mosquées réparties sur tout notre territoire sont financées par des pays étrangers comme le Qatar et l’Arabie Saoudite dont l’idéologie est celle du fondamentalisme. Les imams qui prêchent dans nos banlieues sont payés par eux également. Il y a ensuite l’immigration incontrôlée : les terroristes étaient français, en dépit de leur totale inassimilation. Dernier problème enfin : la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux. Des armes de guerre circulent librement en Europe. Ce n’est pas aux services de renseignements de faire le travail des douaniers.
— Les socialistes se voilent la face ?
— Claude Bartolone aussi a fait un discours, très révélateur. Il ne prononce jamais le mot France, il ne dit que République. Lorsque Mohamed Merah ou lorsque les frères Kouachi tuent des policiers ou des militaires en uniforme, ils attaquent l’Etat français et ceux qu’ils appellent des apostats : les musulmans qui portent l’uniforme français, donc de mauvais musulmans. L’objectif est de terroriser les musulmans intégrés. Ni Valls ni Bartolone ne veulent admettre qu’on est entré dans une guerre de civilisation. Les terroristes n’attaquent pas la République, ils attaquent la France dans tout ce qu’elle a de judéo-chrétien et qu’ils exècrent.
Propos recueillis par Samuel Martin
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80% des actions terroristes sur la planète sont commises au nom de Mahomet
Le père Samir Khalil Samir, jésuite né en Egypte, qui a vécu au Liban, professeur à l'Université Saint Joseph de Beyrouth et à l'Institut Pontifical Oriental de Rome, réputé être un des plus grands islamologues vivants, déclare (traduction par Benoît-et-moi) :
«Les imams affirment qu'il ne faut pas confondre les terroristes avec l'islam, qui est au contraire une religion prêchant la paix et la non violence. C'est trop facile ainsi, c'est trop peu». «On ne peut pas s'excuser de cette façon là, et tant qu'on entendra de la part des savants musulmans toujours le même refrain, rien ne changera». «Les imams devraient, pour commencer prendre leurs distances de ceux qui entrent les armes à la main dans une rédaction de journal, affirmant que ceux-là sont des terroristes qui entendent reconquérir le monde à l'islam. En revanche ils ne le font pas, ils ne prennent pas acte du fait qu'au moins 80 pour cent des actions terroristes sur la planète sont commises au nom du Prophète».
Le problème fondamentale est que
«dans le Coran, la violence existe, à la différence de l'Evangile. Lorsque le musulmans envahissent la Terre Sainte ils passent les infidèles au fil de l'épée».
C'est là que doit commencer le travail des imams, appelés à
«expliquer qu'une chose est le texte écrit que personne ne veut toucher, une autre est l'interprétation de ces phrases. Si nous prenons l'Ancien Testament, il contient des passages d'une violence inouïe». «En 2000 ans l'Eglise a su enseigner l'interprétation des Ecritures, sans cela nous serions encore à prendre à la lettre les versets sur le Dieu des armées et les enfants jetés sur les rochers. Toutes les civilisations on connu ce stade, et l'ont dépassé. L'islam non».
«Ce qu'il faudrait de la part des communautés islamiques c'est une saine autocritique, mais ils ne le font pas, ils se taisent si un acte contre les autres est commis au nom de l'islam. Il est inutile alors d'affirmer qu'ils se sentent opprimés et inférieurs. C'est vrai en partie, mais que font-ils afin de changer cette condition ? Rien. Ce n'est pas l'occident qui les a mis dans cette situation, ils s'y sont mis eux-mêmes, ruinant également la réputation des musulmans qui ne désirent que de vivre en paix avec tous».
«On ne peut pas accepter que ceux qui viennent en occident veuillent imposer leur propre système de règles. L'intégration suppose l'acceptation de la culture des populations d'accueil, l'adoption des habitudes de ce peuple, même si elles sont différentes des siennes. Ce n'est qu'ainsi que ces gens seront prêts à accueillir et à aider. La confrontation ne sert à rien, le vrai dialogue suppose la disponibilité tant à l'écoute qu'à l'adéquation à l'autre».
«Trop nombreux sont ceux qui ont commis des actes de terrorismes au nom du dieu islamique et l'image que l'islam donne de lui-même est très négative. Il se présente comme une religion belliqueuse, agressive, arriérée. La seule solution est qu'ils admettent que quelque chose est faux dans leur façon d'agir. Mais c'est à eux de le faire».
«La bombe dans le turban de Mahomet? Quel mal y a-t-il?» «A l'époque, mes interlocuteurs musulmans disaient que c'était inacceptable. Et pourtant ils représentent Allah avec l'épée.Hezbollah l'écrit même comme s'il s'agissait d'une kalashnikov,et ceux qui ne savent pas lire l'arabe croient que ce nom désigne précisément l'arme».
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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La révolution islamiste par Ivan Blot: entre soumission ou conversion
LA REVOLUTION ISLAMISTE
Par Ivan Blot
Le récent attentat de Paris contre l’hebdomadaire satirique gauchiste Charlie Hebdo remet la révolution islamiste mondiale au premier plan de l’actualité. Car le mouvement terroriste qui se veut d’inspiration religieuse est plutôt avant tout un mouvement révolutionnaire. Ce mouvement s’insurge contre les démocraties occidentales qu’il considère comme impies car matérialistes et décadentes sur le plan des mœurs. Il utilise pour cela la voie de la violence comme toute révolution. Les dirigeants sont des intellectuels, souvent formés en Occident, et les exécutants sont des déracinés. C’est un phénomène culturel qui n’a rien à voir avec la richesse ou la pauvreté.
L’islamisme est un mouvement révolutionnaire
L’Occident a beaucoup de mal à comprendre ce qui arrive car il muré dans ses propres certitudes. Le philosophe Heidegger baptisait cet autisme « l’oubli de l’être ». L’Occident lui-même a secrété plusieurs révolutions, dont la révolution française, la révolution bolchevique et la révolution nazie. Ces révolutions ont voulu purifier la société de leurs « ennemis » et créer un homme nouveau par la force. De ce point de vue, les terroristes islamistes ne sont pas différents dans leur essence des terroristes de la révolution française, Robespierre, Barrère, l’inspirateur du génocide de Vendée et deceux de la révolution bolchevique.
Leur psychologie fut disséquée de façon remarquable par Dostoïevski dans son livre « les Démons » ou parfois titré « les Possédés ». La religion est une caractéristique annexe : Robespierre était déiste, Lénine était athée et Ben Laden était musulman. Tous étaient révolutionnaires et souhaitaient décapiter leurs ennemis : que l’outil soit la guillotine ou le sabre ne change rien à l’affaire. Les Occidentaux s’indignent à juste titre de voir des chrétiens décapités en Irak mais oublient que la guillotine a fonctionné à plein rendement en France en 1792 et 1793, au nom de la Républiqued’alors !
La théorie de nos trois cerveaux, reptilien et instinctif, mammifère et affectif, rationnel et spécifiquement humain, explique bien la dérive du phénomène révolutionnaire vers la barbarie. Le révolutionnaire fait taire son cerveau affectif qui le conduit normalement à respecter ses semblables. Il libère alors de la contrainte morale son cerveau reptilien qui contrôle notamment l’agressivité et la violence. Le cerveau rationnel sert alors à justifier par un discours idéologique (politique ou religieux, peu importe) les pulsions du cerveau reptilien. C’est pourquoi le criminel révolutionnaire est souvent un intellectuel dépourvu de sentiments et d’humanité mais pourvus d’instincts puissants comme les personnages de Verkhovenski et de Stavroguine dans le roman « les Démons » de Dostoïevski.
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Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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#JeSuisCharlie : En état de choc, on fait n’importe quoi
« En état de choc, on fait n’importe quoi » : Guillaume de Prémare livre son décryptage du choc « Charlie Hebdo » et du mouvement « Je suis Charlie ».
Que pensez-vous de ce que nous vivons autour du choc « Charlie Hebdo » ?
Il faut partir du fait générateur qui est le terrorisme. La France a déjà connu, dans un passé récent, des vagues de terrorisme. Mais elles n’étaient pas de la même nature. Je vois deux différences profondes.
La première différence est que les vagues de terrorisme des années 1980 et 1990 étaient principalement destinées à faire pression sur la politique internationale de la France, qu’il s’agisse du conflit israélo-palestinien ou de l’Algérie. Aujourd’hui, les terroristes cherchent aussi à faire pression sur la France par rapport à ses engagements militaires à travers le monde, mais ils poursuivent plus largement un objectif de conquête politico-religieuse à l’échelle mondiale, ce qui est nouveau, appuyé sur une idéologie politico-religieuse qui est ancienne.
La deuxième différence, c’est que les terroristes venaient jusqu’ici le plus souvent de l’extérieur. Aujourd’hui, l’islam radical s’appuie principalement sur des musulmans qui vivent en France, et sont même de nationalité française. Les jeunes sont radicalisés en France, font leurs armes à l’étranger puis reviennent en France pour combattre. C’est un élément-clé de la stratégie terroriste en France : mener une guerre de l’intérieur qui s’appuie sur des troupes déjà sur le sol français.
Selon vous, quelle est la stratégie de ces terroristes ?
Leur stratégie est de semer le chaos, de provoquer un état de choc global de notre société, pour créer une fracture irrémédiable entre les musulmans français et le reste de la population. Ils commettent donc des attentats pour faire grimper à son paroxysme la peur de l’islam et l’hostilité envers l’islam, jusqu’à la psychose, à un point tel que les musulmans ressentent cette hostilité, y compris, si possible, en raison de représailles contre la communauté musulmane. Il nous faut donc impérativement éviter les délires identitaires agressifs.
Ils misent sur l’aspect très communautaire de la religion musulmane pour gagner l’opinion musulmane. Celle-ci, se sentant en terrain hostile, se communautariserait toujours davantage et serait mûre pour d’abord éprouver de la sympathie pour le djihadisme, ensuite leur apporter un soutien. Cela ne signifie pas qu’une majorité des millions de musulmans qui vivent en France deviendrait terroriste – dans une guerre les combattants sont toujours minoritaires -, mais les islamistes pourraient recruter de jeunes musulmans sur un terreau de plus en plus favorable et évoluer, dans les quartiers musulmans, en terrain ami. Je ne dis pas qu’ils vont réussir, mais je pense que c’est leur projet.
La suite sur Ichtus.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?JeSuisCharlie-En-etat-de-choc-on
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20 janvier : les Sentinelles se mobilisent contre l'euthanasie
"Les Sentinelles ne veulent pas se laisser impressionner par la terreur, mais continuer à vivre selon leurs idéaux, à agir pacifiquement au quotidien pour des causes justes. Elles se tiendront debout contre l’Euthanasie le 20 janvier 2015 à partir de 19:30 place du Palais-Bourbon, face à l’Assemblée Nationale où s’ouvriront les débats à ce sujet. Vous êtes invités à les rejoindre. Vous pouvez consulter l’événement facebook ici."
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Boko Haram utilise des fillettes comme bombes humaines
S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, indique :
"La nouvelle stratégie des terroristes de Boko Haram consistant à utiliser des fillettes innocentes comme bombes humaines est aberrante et inimaginable ».
« Ces fillettes ont été endoctrinées. On leur a pratiqué un lavage du cerveau pour leur faire croire qu’elles iraient au paradis en accomplissant ces actions. D’ailleurs, nous nous rappelons bien du triste phénomène des enfants soldats dans différentes zones de l’Afrique, qui sont endoctrinés en ayant recours à des méthodologies terrifiantes de lavage du cerveau afin qu’ils deviennent des machines à tuer ».
« Oui, il s’agit d’un mouvement de type sectaire, indépendant de la grande majorité des musulmans nigérians, qui sont de braves gens. Je suis dans tous les cas très content du fait que certains responsables religieux de premier plan de la communauté musulmane prennent actuellement leurs distances de Boko Haram et qu’ils aient condamné leurs terribles actions, en affirmant qu’elles sont contraires aux enseignements islamiques ».
« Mais nous devons faire davantage. Je pense à la grande manifestation de Paris contre les attentats meurtriers intervenus en France. Je souhaite ici également une grande manifestation d’unité nationale qui dépasse les divisions politiques, ethniques et religieuses pour dire non à la violence et trouver une solution aux problèmes qui affligent le Nigeria ».
« Les évacués sont accueillis dans différentes zones du Nigeria, mais ici aussi à Jos. Au cours du temps de Noël, nous avons organisé une collecte ad hoc pour venir en aide aux besoins de ces personnes. Parmi les évacués se trouvent plusieurs prêtres dont la Paroisse a été détruite. Mais il faut souligner qu’il n’existe pas de distinction entre chrétiens et musulmans. Ils ont tous fui face aux violences de Boko Haram, notamment parce qu’au sein de différentes familles, cohabitent pacifiquement des chrétiens et des musulmans. Ceux qui ne partagent pas l’idéologie de Boko Haram, dont de nombreux musulmans, sont contraints à fuir ».
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Boko Haram s’attaque au Cameroun et se casse les dents, pour l’instant
Ayant pour but de créer un califat islamique à cheval sur le Nigéria et le Cameroun, Boko Haram engage les hostilités à la frontière camerounaise.
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Manuel Valls va-t-il interdire la diffusion des hadiths ?
Lu sur le blog de Yves Daoudal :
"Les condamnations pleuvent, et les enquêtes se multiplient, pour « apologie du terrorisme », envers un certain nombre d’énergumènes qui ne sont pas Charlie et ne sont pas non plus de notre paroisse. Manuel Valls a déclaré hier que « l’apologie du terrorisme, le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions, ce sont des délits ». Mais le ministre de l’Intérieur, celui-là même qui fait la chasse aux apologistes du terrorisme, avait déclaré que « ce n’est pas un délit de prôner le jihad ».
Il faudra quand même qu’on nous explique, s’il vous plaît, quelle est la différence, quand il s’agit de musulmans, entre terroristes et jihadistes, alors que dans les médias ces mots désignent les mêmes personnes.
Dans le seul recueil de hadiths (propos du Prophète) de Boukhari, qui est le plus connu et universellement considéré comme « authentique », il y a 308 hadiths sur le jihad, dans le seul chapitre sur le jihad (car tout recueil de hadiths, comme tout traité de l’islam, a un chapitre sur le jihad). Dans un autre recueil, celui d’an-Nasa’i, qui fait également partie de la Sunna, et qui est moins épais, il ya 110 hadiths sur le jihad, dont celui-ci qu’on retrouve sous différentes versions dans les autres recueils :
« Abou Hourairah lui a dit que le Messager d’Allah a dit : J’ai été désigné pour combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent Il n’y a pas d’autre dieu que Allah. Quiconque dit Il n’y a pas d’autre dieu que Allah, sa vie et ses biens sont en sûreté pour ce qui est de moi, restant sauf ses droits (ceux de la charia), et sa rétribution sera avec Allah. »
A propos de l’antisémitisme, je rappelle ces quelques autres hadiths.
Et sur le fait que bien entendu tout « cela n’a rien à voir avec l’islam », àce propos de Mohammed Merah.
Tout à l’heure sur BFM, l’avocat de la femme de Saïd Kouachi citait celle-ci disant que son mari « pratiquait un islam normal ».
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Malaise à l’école : ils sont Kouachi (Présent 8271)
Les médias pourront toujours diffuser en boucle les discours d’apaisement de Boubaker ou de Chalghoumi, ils pourront bien marteler qu’il ne faut « surtout pas faire d’amalgame », il n’en restera pas moins que, sur le terrain, la majorité des « jeunes » musulmans cautionnent les crimes perpétrés par les Kouachi et autre Coulibaly. Comme l’ont montré les nombreux incidents qui ont accompagné vendredi dernier l’évocation des attentats dans les établissements scolaires.
« Au moins 80 % »
Dans le courrier qu’il avait adressé le 7 janvier à l’ensemble du personnel enseignant, le ministre de l’Education, rappelant que « la République a confié à l’Ecole, dès son origine, la mission de former des citoyens, de transmettre les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité », avait invité les profs « à répondre favorablement aux besoins ou demandes d’expression qui pourraient avoir lieu dans les classes ». Et ils n’ont pas été déçus !
Quand ils n’ont pas tout bonnement éludé la question, conscients qu’ils étaient des risques de dérapage, ils se sont heurtés aux réactions les plus hostiles. Ainsi, sur son compte Facebook, une enseignante raconte-t-elle comment, lors de son arrivée jeudi dernier à l’école, elle a été accueillie par des « Moi j’suis pour ceux qui l’ont tué »… Dans une classe de 3e d’un collège du XIIIe arrondissement de Paris, huit élèves sur 26 ont rejeté la décision de décréter un jour de deuil national, l’un d’eux expliquant même au prof de français qu’« ils l’ont bien cherché ». Mieux : dans une école élémentaire de Seine-Saint-Denis, ce sont « plus de 80 % des élèves d’une classe » qui ont refusé la minute de silence en hommage aux douze personnes assassinées ! Et dans un lycée professionnel de Bobigny, ladite minute s’est faite sur fond de « Allah Ouakbar »
« Je suis Kouachi »
Cette minute de silence ayant été laissée à l’appréciation des proviseurs, un prof d’anglais de l’Académie de Versailles s’est même vu demander de ne pas la faire respecter pour… « éviter les troubles » ! C’est que les risques sont réels. Comme l’a découvert à ses dépens cet élève de quinze ans d’un lycée technique de Châteauroux qui, pour avoir défendu la tolérance et la laïcité sur Facebook, s’est fait roué de coups vendredi par trois élèves de son lycée. Bilan : huit jours d’ITT. Et puis il y a cette enseignante de Lille, qui s’est entendu dire par un élève de quatrième : « Si tu fais la minute de silence, je te bute à la kalach »…
Surprise ? Pas vraiment. A l’instar de ceux du 11-Septembre, de Mérah ou encore de Nemouche, il est clair que les attentats perpétrés par les frères Kouachi et Coulibaly ont été largement applaudis dans les banlieues abandonnées à l’immigration, aux imams salafistes et à l’argent des Qatari.
Franck Deletraz
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