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religion - Page 247

  • La solidarité palestinienne est-elle une zone occupée ?

    Une fois impliqué dans la solidarité palestinienne, il faut accepter que les Juifs, ainsi que leur souffrance, sont spéciaux ; les Juifs ne sont pas comme les autres, leur Holocauste ne ressemble à aucun autre génocide et l’antisémitisme est la forme de racisme la plus horrible que le monde ait jamais connu et ainsi de suite.

    Mais quand il s’agit des Palestiniens, c’est le contraire qui devient le cas. Pour une raison ou pour une autre, nous sommes censés croire que les Palestiniens ne sont pas spéciaux du tout - ils sont comme tout le monde. Les Palestiniens ne sont pas soumis à un mouvement nationaliste juif raciste et expansionniste unique, au contraire, nous devons tous convenir que, tout comme les indiens et les Africains, le calvaire palestinien est le résultat du colonialisme ordinaire du 19ème siècle – simplement encore ce même apartheid barbant.

    Ainsi, les Juifs, les sionistes et les Israéliens sont exceptionnels, comme personne d’autre, alors que les palestiniens sont toujours en quelque sorte, ordinaires, font toujours partie d’un plus grand récit politique, et sont toujours comme tout le monde. Leur souffrance n’est jamais due à la particularité du nationalisme juif, du racisme juif, ou même de l’AIPAC qui domine la politique étrangère américaine ; ainsi, le Palestinien est toujours victime d’une dynamique terne et sans intérêt : générale, abstraite et totalement dépourvue de particularité.

    Cela soulève de sérieuses questions.

    Pouvez-vous penser à un autre mouvement de libération ou de solidarité qui se targue d’être ennuyeux, ordinaire et sans intérêt ? Pouvez-vous penser à un mouvement de solidarité qui rétrograde son sujet simplement en une exposition de plus dans un musée d’histoire d’événements matérialistes ? Je ne le crois pas ! Est-ce que les noirs sud-africains se considéraient comme étant comme tout le monde ? Est-ce que Martin Luther King croyait que ses frères et sœurs étaient intrinsèquement indiscernables ?

    Je ne le pense pas. Alors comment se fait-il que la solidarité palestinienne a réussi à tomber si bas que leurs porte-parole et défenseurs se concurrencent les uns contre les autres pour voir qui peut le mieux éliminer la singularité de la lutte du peuple palestinien vers un simple rôle de tendances historiques générales tels que l’apartheid ou le colonialisme ?

    La réponse est simple. La solidarité palestinienne est une zone occupée et, comme toutes les zones occupées elle doit se consacrer à la lutte contre « l’antisémitisme ». Unis avec dévouement contre le racisme, entièrement en prise avec les questions relatives au LGBT en Palestine et dans le mouvement lui-même, mais pour une raison ou une autre, le mouvement est presque indifférent à l’égard du sort de millions de Palestiniens vivant dans les camps de réfugiés ainsi que leur droit au retour dans leur patrie.

    Mais tout cela peut changer. Les Palestiniens et leurs partisans pourraient commencer à voir leur cause pour ce qu’elle est, c’est-à-dire unique et distinctive. Cela n’a pas besoin non plus d’être tellement difficile. Après tout, si le nationalisme juif est par nature exceptionnel comme le proclament les sionistes, n’est-il pas naturel que les victimes d’une telle démarche raciste distinctive soient au moins, elles-mêmes, tout aussi distinctives ?

    Jusqu’à présent, la solidarité avec la Palestine n’a pas réussi à libérer la Palestine, mais elle a réussi au-delà de ses rêves les plus fous à créer une industrie de solidarité avec la Palestine, et cette industrie est largement financée par les sionistes libéraux. Nous avons été très productifs dans le trimballage de militants à travers le monde afin de promouvoir le « boycott » et les « sanctions » pendant que le commerce entre Israël et la Grande-Bretagne est en plein essor et que l’Humus Tzabar est clairement apparent dans chaque épicerie britannique.

    Toutes ces tentatives pour réduire le calvaire palestinien en un récit matérialiste généralisé, daté et sans intérêt doivent être exposées pour ce qu’elles sont : une tentative pour apaiser les sionistes libéraux. La souffrance des Palestiniens est en fait unique dans l’histoire, au moins aussi unique que le projet sioniste.

    Hier, je suis tombé sur ceci du ministre sud-africain Ronnie Kasrils. Dans un commentaire sur l’apartheid israélien, il dit :

    « C’est bien pire que l’apartheid. Les mesures israéliennes, la brutalité, font ressembler l’apartheid à un pique-nique. Nous n’avons jamais eu de Jets qui attaquaient nos cantons, nous n’avons jamais eu de sièges qui duraient mois après mois. Nous n’avons jamais eu de tanks qui détruisaient les maisons. »

    Kasrils a totalement raison. C’est bien pire que l’apartheid et beaucoup plus sophistiqué que le colonialisme. Et pourquoi ? Parce que ce que les sionistes ont fait et font n’est ni un apartheid ni du colonialisme. L’apartheid voulait exploiter les Africains, Israël veut que les Palestiniens s’en aillent. Le colonialisme est le remplacement d’une mère patrie par un État colonial. Israël n’a jamais eu de mère patrie, bien qu’elle puisse avoir eu quelques « mères patries de substitution ».

    C’est maintenant le temps de regarder le calvaire unique du peuple palestinien. De même, il est maintenant temps de regarder les crimes sionistes à la lumière de la culture juive et de la politique identitaire.

    Le mouvement de solidarité peut-il relever ce défi ? Sans doute, mais comme la Palestine, il faut d’abord, qu’il se libère lui-même.

    Retrouvez Gilad Atzmon chez Kontre Kulture :

    par Gilad Atzmon, une traduction E&R http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Le paradoxe de l'objection de conscience

    Par un étrange retournement de l'histoire, l'objection de conscience est devenue aujourd'hui la revendication des catholiques qui la réclament comme un droit civil avec la liberté religieuse. On la connaissait plutôt naguère comme le refuge des libertaires et des anarchistes anti-militaristes « crosse en l'air et rompons les rangs » : — Monsieur le Président, je vous fais une lettre..., selon la fameuse chanson de Boris Vian. Dans un essai fouillé et intéressant sur la question (1), François de Lacoste Lareymondie souligne à la fois la nouveauté, l'audace et le paradoxe de la chose :
    « Incontestablement, il faut que la société moderne ait atteint un degré de désordre moral extrême pour que l'Eglise en arrive à s'exprimer dans ces termes ! (...) Quel paradoxe que de se battre sur cette ligne de défense ! N'est-ce pas reconnaître que la première ligne, celle du bien pour lui-même et de sa promotion comme objectif naturel de l'agir humain, a déjà été enfoncée ? »
    Il y a dans ce paradoxe à la fois une force et une faiblesse, autrement dit une équivoque qu'il faut dissiper, au risque de tomber dans une dialectique idéologique et un piège qui n'ont pas échappé à Mgr Jean Laffite pertinemment cité : « L'acte de refuser en conscience d'obéir à une loi injuste se réalise aujourd'hui dans un contexte de tolérance idéologique qui, par nature, n'est pas disposé à le supporter... La société idéologiquement tolérante ne peut tolérer l'objection de conscience, car elle échappe par quelque manière à son emprise. »(2)
    Comme la tolérance, la liberté (de contrainte en matière) religieuse, la dignité de la personne, la saine laïcité de l'État (distinction du temporel et du spirituel)..., l'objection de conscience est en réalité un concept sinon « inventé », du moins théorisé et pratiqué par le christianisme. En témoigne la cohorte innombrable et glorieuse des saints martyrs depuis les premiers siècles de notre ère. Mais, selon le mot de Chesterton, ces inspirations chrétiennes sont devenues des vertus folles avec le sécularisme du monde moderne.
    En les « récupérant » ou les reprenant à son avantage, sous forme d'une argumentation ad hominem et    avec un son contemporain (comme Jean-Paul II a voulu le faire pour les droits de l'homme), l'Église peut effectivement ouvrir une brèche dans un monde (du mensonge) clos sur lui-même, restituer en quelque sorte à ces valeurs leur véritable acception par leur (re)connexion à la loi naturelle et à sa transcendance. Elle peut  ainsi  offrir une réelle « pierre d'achoppement pour les autres ». Mais elle peut aussi s'engouffrer malgré elle dans la logique folle et vicieuse que postulent aujourd'hui  ces mots minés. C'est d'ailleurs ce qu'avait suggéré Benoît XVI dans son discours à la Curie (décembre 2010) en parlant du cardinal Newman et de sa conception de la conscience à l'opposé de ce qu'imaginent nos contemporains. Lorsque le bienheureux porte son premier toast à la conscience et son second, seulement, au Pape, il n'affirme pas le caractère principal, obligatoire et ultime de l'intuition subjective mais la capacité qu'à la conscience de reconnaître la vérité : « C'est l'expression de l'accessibilité et de la force contraignante de la vérité : en cela se fonde son primat. Au Pape, peut être dédié le second toast, parce que c'est son devoir d'exiger l'obéissance à l'égard de la vérité. »
    Après la révolution copernicienne opérée par l'idéalisme kantien (subjectiviste) dans une société aveuglée par les « Lumières », le danger est alors de considérer la liberté religieuse et l'objection de conscience des catholiques (avec leur assentiment) comme une conviction assurément respectable, mais au seul titre d'une opinion parmi d'autres : « Nul ne peut être inquiète pour ses opinions, même [sic] religieuses... » Respectable dans la mesure où elle ne gêne pas la vérité des autres, la volonté générale et le dogme selon lequel toutes les opinions se valent. Loin alors d'offenser la dictature du relativisme, ladite objection de conscience, dans la mesure de sa tiédeur ou de sa subjectivité singulière, viendrait alors lui servir de caution utile, comme simple note discordante (mais tolérable) dans le concert du Panthéon laïciste. Elle viendrait ainsi garantir un humanisme (un anthropocentrisme de type maçonnique) qui tend « à s'expliquer, sinon à s'assimiler toutes les croyances, mêmes celles qui le repoussent, même celles qui le nient » (André Gide). C'est la raison pour laquelle des exemples comme ceux du roi Baudouin ou du grand-duc Henri, malgré leur intention indéniable, nous apparaissent politiquement moins probants que ceux d'une Antigone ou d'un Thomas More... (3)
    Aussi, la dernière partie de Je refuse ! sur « la dimension politique de la résistance au mal » ne nous convainc pas entièrement en ce qu'elle semble écarter précisément une dimension éventuellement collective, par extension analogique, du concept d'objection de conscience (par voie électorale par exemple). Ne risque-t-elle pas aussi - au nom d'un moindre mal (appelé - meilleur possible - mais) confondu avec le moindre pire - de permettre une légitimation subreptice de certaines dérives libérales ou relativistes ? Quoi qu'il en soit, on saisit bien que pour prendre sa va leur  prophétique, « eschatotologique » (comme dit très justement François de Lacoste Lareymondie), précisément intolérable à la tolérance idéologique, la légitime objection de conscience des catholiques doit revêtir une autre dimension que celle que nous présentent parfois  quelques députés pro-vie émargeant à l'UMP, voire des évêques au sein des cénacles du temps. Comme l'écrivait Jean Madiran dans Présent du 1er mars 2007 : « La conviction, l'objection de conscience [mais aussi la dignité de l'homme et son immunité de contrainte] ne sont pas une pleine justification. La justification c'est : Dieu le veut. Comme pour la croisade ? Parfaitement (…). Cela n'est plus de notre temps ? Certes (…). Mais dans l'actuelle relégation médiatique et sociologique, dans la pariatude et l'adversité, dans la domination du mensonge (...), c'est encore et toujours la même affirmation de la réalité naturelle et surnaturelle qui est la vraie, qui est la seule colonne vertébrale. Notre témoignage ne peut demander que subsidiairement le respect de notre conscience individuelle. Il demande essentiellement le respect de la Création et de la parole de Dieu. »
    Remi Fontaine Présent du 11 mai 2011
    (1)    Je refuse ! L'objection de conscience ultime résistance au mal, éditions de l'Emmanuel.
    (2)    Voir notre article du 8 décembre 2010 sur son livre Tolérance intolérante ? Petite histoire de l'objection de conscience, aux éditions de l'Emmanuel.
    (3)    Cf. Ni laïques ni musulmans (Renaissance catholique) p. 65 : « Baudouin et Henri : Antigone ou Créon ? »

  • Syrie : Les chrétiens s’organisent face aux rebelles islamistes

    Le million et demi de chrétiens syriens, catholiques ou, dans leur majorité, orthodoxes, s’efforcent de se tenir à l’écart du conflit, craignant d’être identifiés au régime de Bachar Al-Assad, qui leur a toujours accordé sa protection.

    Martine Laroche-Joubert et Christophe Kenck, reporters à France 2, sont allés à leur rencontre à Qashmili, une ville à majorité kurde dans le nord du pays et dans le village de Sérekaniyé.

    Les chrétiens de Syrie ne comptent plus que sur eux-mêmes. Ils tentent de s’organiser, avec des armes rudimentaires, contre les groupes extrémistes, islamistes et radicaux, qui mènent la rébellion. Beaucoup d’entre eux ont fui :

    http://www.contre-info.com/

  • Marine Le Pen : "L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons"

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     ans l'émission "Face à face" du 11 mars dernier sur i>Télé, Marine Le Pen est interrogée par Christophe Barbier qui, lui, au contraire de beaucoup d’autres journalistes, ne se sent pas obligé de montrer son hostilité à la présidente du FN. Il pose des questions et accorde de l’importance aux réponses. En somme, du travail de vrai journaliste. Tout à son honneur, même s’il pense autrement. Pour une fois, Marine Le Pen n’a pas à faire face à un tribunal d’inquisition et peut s’exprimer.

    L’entretien porte sur :
      La mort d'Hugo Chavez
      Mohamed Merah
      L’intégrisme islamique et les avancées de l'islam dans la société française

    "On n'est pas en Arabie saoudite ici, on n'est pas au Qatar, on est en France. L’intégrisme islamique ne pousse pas dans les champs bretons !", dit-elle sur ce dernier sujet. Elle évoque également l'enfumage et la politique néfaste d'austérité du gouvernement socialiste ainsi que les prochaines élections municipales en 2014. (voir la vidéo ICI)

    http://www.francepresseinfos.com/

  • En défense de Civitas

    Dans un papier nauséabond publié et mis en avant dans Le Plus du Nouvel Obs sous le titre « Civitas : nos impôts financent l’intégrisme et la haine. Il faut que cela cesse ! », l’auteur, manifestement un militant gauchiste, laisse transparaître sa vraie nature, celui d’un petit totalitariste haineux.

    Aujourd’hui, c’est Civitas qui en fait les frais : avec cette tribune et une pétition qui revendique plus de 10.000 signatures en moins de deux jours, il ne veut rien moins que d’empêcher les remises fiscales sur les dons qui lui sont alloués, affirmant que l’État n’a donc pas à financer « l’intégrisme et la haine ».

    On sait déjà que les gauchistes sont fascinés par l’Institut Civitas : des chapelets, des croix, des soutanes, des jeunes filles et jeunes hommes biens peignés, des vieux cathos, bref, toute la France qu’ils détestent, qu’ils vomissent même, et qui pourtant existe encore – et même de plus en plus, à voir les chapelles traditionnelles se remplir. La stratégie consiste à les soupçonner a priori, à interpréter leur comportement de façon à les présenter comme des provocateurs, des individus qui menacent la paix de la société et dépassent les limites admises. Une phrase résume tout cela : « Devons-nous encore une fois tolérer qu’un tel déferlement d’homophobie, d’intolérance et de haine puisse se tenir devant le Sénat, symbole de notre République laïque, égalitaire et fraternelle ? » [...]

    Vivien Hoch - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Soft power : le discret mais très influent pouvoir géopolitique du Vatican

    On a jamais autant parlé du Vatican, des papes et de l’Eglise que depuis la renonciation de Benoit XVI. Une occasion unique pour l’Eglise de rappeler sa vocation…

    L’État de la Cité du Vatican territoire qui abrite le « Saint-Siège » et est enclavé dans la ville de Rome, est le petit Etat du monde (832 habitants sur 0,44 km² : 1/5 ème de de Monaco !). Mais les juristes estiment qu’il n’est pas vraiment un Etat, n’ayant ni citoyens nationaux propres (la nationalité vaticane est liée à des fonctions et se perd automatiquement après), et n’étant pas totalement souverain sur son territoire (où l’Etat italien intervient). C’est d’ailleurs le « Saint Siège », en tant que gouvernement de l’Église, et non le Vatican, qui est représenté au niveau international via les « nonciatures apostoliques » (ambassades), et qui dispose d’un siège d’État « non-membre observateur » aux Nations unies.

    Malgré cela, la diplomatie vaticane a marqué de son empreinte les grandes dates de l’histoire moderne : Congrès de Vienne de 1815, qui mit fin aux guerres napoléoniennes et révolutionnaires ; Conférence de Vienne de 1961, qui codifia le droit diplomatique, ou encore guerre froide, durant laquelle le Saint Siège lutta contre le communisme et (depuis) en faveur de la démocratisation des anciens pays du Pacte de Varsovie, l’exemple le plus célèbre étant Solidarnosc, qui fit vaciller, avec l’appui de l’Eglise, la dictature communiste de Jaruzelski.

    Du point de vue de son fonctionnement, le Vatican est une monarchie élective. Le Pape y est élu à la majorité qualifiée de 2/3 des voix et règne à vie, mais il peut renoncer à son pouvoir, à l’instar de Benoit XVI. En fait, ce pouvoir « absolu » du Pape, qui choque tant d’âmes délicates, est assez théorique, car l’exécutif est délégué à un gouverneur en général chargé également de la représentation diplomatique. Mais surtout, la très puissante Curie romaine, contestée par nombre de Cardinaux en ce moment même car « trop italienne », puis la constitution du Vatican, réduisent considérablement la marge de manœuvre des Papes.

    Concernant le mythe de « l’hyperpuissance financière du Vatican», rappelons aux adeptes des théories christianophobes du complot, chères à Dan Brown, que le Vatican est souvent en déficit, que les dons des croyants sont en baisse constante, que ses richesses foncières lui coûtent plus qu’elles ne lui rapportent, qu’il doit payer les salaires de milliers d’employés du Saint Siège (dont 800 ecclésiastiques) et que lorsqu’il est en « excédant budgétaire » (recettes touristiques ; ventes d’objets sacrés, timbres, etc), on est à des années Lumières des centaines de milliards d’euros de bénéfices de l’Arabie saoudite (« le Vatican de l’islam »), ou des pétromonarchies du golfe, puisque l’on parle ici de dizaines de millions d’euros, lesquels ne vont pas remplir les poches des cardinaux et du Pape, contrairement aux Guides soufis du Sénégal ou à l’Aga Khan (chef des ismaéliens) ou même au Dalaï Lama, très riche, mais servent surtout à payer des coûts de fonctionnement. Benoist XVI n’a lui même qu’une modeste retraite de moins de 2700 euros par mois…

    L’Afrique et l’Asie : nouvelles terres chrétienne

    Bien que très fortement critiquée en Europe, notamment en France, en Espagne ou en Irlande, où elle est confrontée à une propagande de dénigrement sans précédents, l’Eglise catholique reste la première religion et l’une des plus pratiquées dans le monde. Elle est même en nette progression en Chine, malgré les persécutions, en Inde ou encore en Corée du Sud, qui perçoit l’Eglise catholique comme bien plus « moderne » que le bouddhisme, si à la mode chez les “bobos” d’Europe.

    En Afrique, l’Eglise est plus dynamique et fervente que jamais, malgré la double « concurrence » de l’islam, souvent agressif et du protestantisme évangélique ultra-prosélyte. On oublie trop souvent ou on ignore qu’à la différence de la plupart des autres églises et religions, l’Eglise catholique ne limite pas son action à ses propres ouailles, mais s’adresse à l’Humanité toute entière, fidèle à sa signification : catholikos, qui signifie universel. On omet aussi trop souvent de rappeler que l’Eglise est très diverse, qu’elle accepte moult tendances, telles les églises uniates, melkites ou maronites en Orient, qui autorisent déjà depuis longtemps le mariage de prêtres, ou encore l’Église africaine, qui bénéficie d’une autonomie lui permettant d’éviter une rupture entre le dogme romain et ses cultures nationales.

    Géopolitique et stratégie vaticane

    Comme le disait le Pape Jean XXIII à la fin des années 1960, « la stratégie de l’Église catholique est orientée autour d’un double projet : la pacification des relations internationales et l’extension de son influence, via une pastorale mondialisée ». Son objectif est donc celui d’une « pax catolica » visant à promouvoir une « société internationale pacifiée et harmonieuse».

    Mais plutôt que de souligner l’action humanitaire, éducative et philosophique extraordinaire menée chaque jour par l’Eglise dans le monde entier, auprès des pauvres (Egyptiens du Caire, exclus des villes industrielles d’Europe, « Intouchables » indiens arrachés à l’infériorité des castes par les écoles de Mère Téresa, etc.), on préfère dans notre Europe « post-chrétienne » focaliser l’attention des médias sur les cas horribles de pédophilie, qui existent en fait hélas dans tous les milieux éducatifs, religieux ou publics, chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, hindouistes ou athées, c’est-à-dire partout où adultes et enfants se côtoient, à commencer par des familles dans toutes les sociétés, hélas. Et c’est tout à l’honneur de Benoit XVI d’avoir reconnu et combattu ces horreurs, numériquement faibles, mais totalement inacceptables. Car dans les autres milieux éducatifs non catholiques, les dirigeants et clergés concernés, qui connaissent des phénomènes similaires, n’ont pas le même courage de dénoncer et combattre chez eux les atteintes à l’intégrité physique et morale d’enfants violés, abusés par milliers chaque année dans trop de pays où les religions non-chrétiennes ne se remettent jamais en questions… A contrario, l’Eglise catholique demeure la seule qui accepte les critiques internes et externes.

    En réalité, la « géopolitique du Vatican est aux antipodes du politiquement correct et du matérialisme planétaire qui contribue à réifier l’homme toujours un peu plus : défense de la dignité humaine, de la vie, de la liberté de conscience, de la paix, de l’équité, ce qui inclut le droit à l’éducation, à la nourriture, à l’eau et à l’intégrité physique et aussi la condamnation de la torture et du terrorisme. En fait, ce qui choque le plus les consciences laïcisées, souvent christianophobes, c’est que l’Eglise catholique continue d’affirmer qu’elle est la « religio vera »… mais pourrait-elle survivre en disant le contraire ? Tout aussi insupportable pour la « dictature du relativisme » dénoncée par Roberto de Mattei, le Vatican, par la parole de Benoit XVI, aurait eu tort de réaffirmer aux musulmans et aux matérialistes, lors du discours de Ratisbonne, que la raison sans la foi est inanimée et que la foi sans la raison n’est que fanatisme aveugle.

    L’Eglise catholique ne peut que continuer à être à contre-courant, en dénonçant le relativisme, le mariage homosexuel, l’euthanasie, l’avortement, l’eugénisme, le mariage des prêtres, etc… Mais que penserait-on d’une Eglise qui accompagnerait le « mouvement », alors que l’écrasante majorité de ses fidèles les plus fervents, attendent au contraire d’elle qu’elle continue d’être le premier pôle mondial de résistance à la mondialisation marchande et à l’abrutissement des hommes par la contre-culture marchande « Mc world »…

    Les masses croyantes et mêmes non-pratiquantes attendent des églises que celles-ci leur délivrent un message spirituel, vertical, une colonne vertébrale, sans lesquels les hommes n’ont jamais réussi à vivre sans replonger très vite dans la barbarie. Pas du laxisme ou de la culture Skyrock ! Les deux dernières expériences qui ont tenté de se débarrasser des religions juive et chrétienne, le nazisme et le communisme, ont montré ce qu’est une société sans bien ni mal… Ainsi, face aux deux nouveaux totalitarisme que sont le matérialisme nihilisme marchand (« Matrix »), qui véhicule une nouvelle barbarie matérialiste, et sa réaction convulsive qu’est en partie l’islamisme radical (« Jihad »), qui propose la soumission à la théocratie coranique, le message du christianisme délivré en premier par l’Eglise catholique apparaît comme la voie médiane, celle du respect et de l’épanouissement de la personne humaine, car l’Amour et le Pardon, messages du christianisme, sont les seules solutions pour que les hommes vivent en harmonie. C’est peut être parce que l’Eglise est porteuse d’idées si révolutionnaires et positivement subversives qu’elle est attaquée en Occident comme ailleurs par les tenants de Jihad et de Mc Wolrd, ennemis interdépendants de la civilisation humaniste.

    Alexandre Del Valle dans atlantico

    Alexandre del Valle est un géopolitologue renommé. Ancien éditorialiste à France Soir, il enseigne les relations internationales à l’Université de Metz et est chercheur associé à l’Institut Choiseul. Il a publié plusieurs livres sur la faiblesse des démocraties, les Balkans, la Turquie et le terrorisme islamique.

    http://fr.altermedia.info

  • Nouveau reportage russe : « Dans 23 ans, la Ve République sera musulmane ! »

    La télévision russe revient sur l’islamisation de la France. Extraits tirés de la vidéo ci-dessous :

    « Ici, une personne sur cinq est musulmane. Dans cette course démographique, l’islam a depuis longtemps vaincu l’Europe ! En général, les Français de souche ont un enfant par famille, alors que les musulmans en ont cinq ! »

    « A ce rytme-là et d’après les sociologues, dans 23 ans, la cinquième république sera musulmane, les Français n’auront plus qu’à se résigner ! »

    « En France, il y a 2.200 mosquées, qui occupent une surface de 300.000 m². Selon l’évaluation du conseil des musulmans de France, chaque musulman a besoin d’au moins un mètre carré pour l’accomplissement des rites religieux, ce qui signifie qu’il faudra multiplier par deux le nombre de mosquées. »

    http://www.contre-info.com/

  • Egypte : la crédulité des musulmans expose la population chrétienne à une rare violence !

    Le soir du jeudi 28 février dernier, en Égypte, une centaine de musulmans ont manifesté et tenté de s’introduire violemment dans une église copte à Kom Ombo. Le motif ? Une rumeur selon laquelle une femme musulmane, convertie au christianisme, se cachait à l’intérieur. Selon la rumeur, elle aurait été enlevée par les chrétiens, convertie de force et séquestrée dans l’église Mar Girgis (Saint-Georges), la plus grande de Kom Ombo. Ainsi, durant trois jours, l’église fut attaquée à coups de pierre et de cocktails Molotov, faisant près de deux douzaines de blessés parmi les chrétiens et les forces de police.

    Il a fallu que la police égyptienne fasse usage de gaz lacrymogène, le vendredi suivant 1er mars, afin de disperser les musulmans. pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après des. Mais ce qui mit fin définitivement à l’émeute fut la réapparition de la musulmane au sein de sa famille le samedi 2 mars : elle n’avait été ni enlevée, ni séquestrée et, et ne s’était pas davantage convertie au christianisme ! Elle s’était tout simplement absentée pour « des raisons familiales et sociales » selon la police.

    Comme quoi, tout est prétexte, pour les musulmans, à déverser leur haine sur le christianisme. Plutôt que de se réfugier dans la prière pour la conversion des âmes qu’ils croient perdues, ils font preuve d’une réaction violente et irrationnelle, quasi pavlovienne, et complètement dépourvue d’amour et de charité. Cela en dit long sur la nature de la religion qu’ils prétendent incarner et propager…

    http://www.contre-info.com/

  • Vu sur le net :: Mariage, Famille, avortement, homosexualité, Pas de langue de bois pour les évèques du Cameroun!

    famille-chretienne

    Depuis le Mercredi des Cendres, les évêques de Cameroun font prier lors de chaque messe pour le respect de la vie et de la famille humaine. Extraits : 

    « Père infiniment bon, pour fonder la famille humaine, tu as créé l’homme et la femme, Différents et complémentaires. A eux et à eux seuls,Tu as donné la grâce de s’unir par amour dans le mariage et de procréer naturellement.

    « Donne à chacun de nous et à notre monde, De respecter le sens sacré de la sexualité et du mariage Entre l’homme et la femme.

    « Dieu riche en miséricorde, pardonne les péchés commis contre la vie : l’avortement provoqué, l’inceste, la pédophilie, et l’homosexualité. Sauve de la destruction de la famille humaine que tu as créée par amour. Donne à chacun de nous et à notre pays le Cameroun, la grâce de respecter ton dessein concernant la famille et la vie humaine. »

     Voilà qui est inhabituel de clarté, par les temps qui courent… Cette prière n’est d’ailleurs possible que dans un contexte d’aussi grande franchise de la part des responsables de l’Église catholique au Cameroun.

    Le 13 janvier dernier, s’exprimant au nom de tous ses confrères évêques, Mgr Atanga, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a signé le texte que je reproduis in extenso ci-dessous pour que nous puissions prendre la mesure du glissement du langage sur ces questions dans les pays « développés » : y a-t-il beaucoup de prélats qui oseraient des termes aussi directs ? Ce texte est long, mais il mérité d’être lu car il donne un bon aperçu de ce que nous n’entendons plus guère, et de ce qui sous peu pourrait devenir une forme d’expression hors-la-loi. Jugez plutôt :

    À voir ici :

  • RECONQUISTA OU MORT DE L’EUROPE, de René Marchand

    UN LIVRE INDISPENSABLE – L’alternative est claire. René Marchand, dans la conclusion de son dernier livre édité par Riposte Laïque, Reconquista ou Mort de l’Europe, pose les véritables enjeux : « Aux Européens de prendre les dispositions au plus tôt pour éviter que la tragédie ne se déclenche ou, si elle survenait, qu’elle ne se conclue pas à leur détriment ».

     

     

    Nous osons dire que ce double drame que connaît notre pays, ensauvagement et islamisation, n’est possible qu’à cause des traitres, de droite et surtout de gauche, islamo-collabos et immigrationnistes fous qui, en trente ans, ont, par une implantation massive d’une nouvelle population sans intégration, en période de chômage de masse, gravement menacé la vie quotidienne de millions de nos compatriotes, dans un pays où il y avait tout pour être heureux. Nous osons dire de ces traitres qu’ils sont les héritiers de ceux qui, il y a soixante-dix ans, ont livré la France à un autre type d’occupant, comme le rappellent férocement Éric Zemmour ou Michel Onfray, et ont collaboré avec lui sans vergogne, avant de jouer ensuite les grands résistants.

     

    Dans le dernier chapitre, René propose, concernant ceux-ci : « Les collabos de l’islam pendant la guerre par la taqiyya où à l’occasion d’actions violentes auront à rendre des comptes devant la justice. La suppression des droits civiques, la déchéance de la nationalité, la saisie des biens, figureront au nombre des sanctions prévues par la loi. »

     

     
    Concernant les nés-musulmans, là aussi, le discours est très clair : « Les biens acquis avec le concours de fonds étrangers pendant la période de guerre seront nationalisés ». Eh oui, il n’y a pas que Montebourg qui parle de nationalisation, un terme que l’islamo-collabo européiste Mélenchon n’ose même plus utiliser !

     

     

     

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