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religion - Page 247

  • SYMBOLES, DU MONDE PAÏEN AU MONDE CHRÉTIEN

    Depuis la nuit des temps, l'homme use de symboles : les dessins rupestres sont symboles religieux et non, comme on l'a cru longtemps, des fresques narratives. La symbolique évolue en fonction du degré de la civilisation : on peut distinguer quatre étapes qui se chevauchent et/ou coexistent.


    1) Le symbole matérialise un concept philosophique ou religieux inaccessible autrement au commun des mortels. En général, le symbole est inclus dans une narration, mythe, conte, légende, épopée...

    
2) Le symbole représente une chose concrète ou abstraite et se substitue à elle par souci de poésie (neige et vieillesse), par pudeur ou tabou (avoir la puce à l'oreille), par similitude de forme (ventre et grotte), par recouvrement de caractère (rat et avarice)...

    
3) Le symbole masque une vérité que l'on ne veut pas ou que l'on ne peut pas exprimer en clair : ésotérisme (alchimie), sociétés secrètes ou sectes (franc-maçonnerie), politique, psychanalyse...

    
4) Le symbole permet les jeux de mot, sur les armes (Hugues Capet, abbé de Senlis, élu roi, pris pour écu un semis de lys  — cent lis —  sur champ d'azur  — le fleuve —) ; les rébus, le pictionary (contraction de picture et dictionary).

    
La deuxième série permet d'obtenir quelques renseignements sur les mœurs, la troisième est inexploitable sauf par les personnes concernées directement, la quatrième catégorie, un temps utilisée pour favoriser l'éveil des enfants à leur langue maternelle, a été abandonnée par suite de trop nombreuses confusions de sens et d'orthographe.


    Universalité des symboles philosophiques

    
Les symboles philosophiques et religieux sont remarquables par leur universalité. Du Mexique au Danemark, du Japon à la France, de Chine en Australie, le même animal, la même plante expriment la même idée. Aucune explication rationnelle ne peut être avancée sinon l'observation : mais est-ce vraiment une explication ? En effet, à partir d'une même observation, il est possible d'entreprendre différentes études qui déboucheront sur des enseignements différents ; or, les anciennes civilisations ont une sorte d'uniformité de vue ! Ces symboles, dont certains remontent au néolithique, ont été repris ou absorbés par la religion chrétienne, mais, l'Europe seule est réellement concernée car, la christianisation de l'Amérique s'est faite par le vide (massacres importants, isolation des autochtones, non-souci de conversion) ; celle de l'Afrique n'a concerné que les zones non-musulmanes, les massacres furent politiques, et, du point de vue religieux, les idoles ont cédé le pas aux rituels (“Gospel” par ex.) ; en Asie, comme dans le monde islamisé du temps passé, il y a eu coexistence (pas forcément pacifique) des anciennes religions et de la nouvelle.

    
Sanctuaires mariaux et déesses-mères païennes

    
D'une façon générale, on remarque que les sanctuaires mariaux les plus importants se situent sur les zones d'influence d'une déesse païenne : Lourdes et la Vénus de Cauterets, et, plus troublant, les régions ayant opté pour le protestantisme sont les aires de tribus guerrières où les femmes ne jouaient aucun rôle dans l'organisation sociale (épouses et mères seulement), alors que les pays actuellement catholiques et fortement attachés à la Vierge furent des nations dévouées à une déesse-mère toute puissante (Maeva en Irlande).
    Le nomadisme et le fractionnement en petites unités sociales ont aussi joué un rôle dans l'essaimage des symboles et leur amalgame au christianisme. Jusqu'en l'an 500, les mouvements migratoires répondent à des impératifs alimentaires plus que conquérants, même si l'on se bat souvent. Si, durant une période de 30 à 50 ans aucune épidémie ou catastrophe naturelle ne décimait la tribu, il y avait surpopulation, d'où nécessité d'éliminer le surnombre d'individus par un départ concerté. Pour accroître les chances de survie des exilés, plusieurs tribus regroupaient leurs migrants, et se mettait en marche une horde qui, en cours de route, s'augmentait souvent. Chaque groupe avait son langage, ses dieux, ses coutumes, mais, chemin faisant, progressivement et inconsciemment, tout cela se mêlait. Ils allaient ainsi, parfois en un voyage de plusieurs décennies, jusqu'à ce qu'ils trouvent une terre vierge pouvant les nourrir : partis des Monts de Thuringe vers la Pologne puis la Biélorussie, descendant vers l'Ukraine pour revenir sur leurs pas par la Slovaquie, la Hongrie, atteindre la vallée du Rhône, la descendre, suivre la côte méditerranéenne jusqu'à l'Andalousie, tel fut le périple des Wisigoths d'Espagne ! (Une partie de la troupe s'installa sur une bande de terre de l'Italie du Nord à la Croatie actuelles, en gros). Au terme du voyage, ceux qui étaient partis étaient morts en route, ceux qui arrivaient ne savaient pas leur origine, la culture initiale s'était diluée au contact d'autres cultures (haltes, compagnons de voyage, unions...) ; le temps est facteur d'oubli.
    Le CYGNE :
    Sous la forme de cet oiseau, Zeus féconda Léda. Dans la Grèce antique, le cygne n'est pas un animal local, mais, le pays est situé sur un axe de migration : les gens ont pu voir un animal, fatigué ou blessé, lors d'une pause. La rareté, la beauté ont fait naître l'idée de l'associer à Zeus. Sur l'axe de migration, en Europe centrale, les devins étudiaient le vol des cygnes pour en tirer un présage pour l'année nouvelle (qui commençait au printemps). Pour les peuples familiers des cygnes, plus que la grâce et la blancheur, le fait marquant était sa disparition durant les mois de froidure. Il devint donc symbole de pureté et de jeunesse : de nombreuses légendes mettent en scène des hommes-cygnes (Lohengrin en Allemagne ; Andersen d'après des traditions orales, au Danemark ; ...). Il est à noter que le cygne est associé à une femme (épouse, sœur) mais que la femme elle-même n'est que rarement cygne.
    Ces légendes orales ont atteint des régions où le cygne est très rare, voire inexistant, il a donc été remplacé logiquement par l'oie et le canard. L'oie était associée au dieu Mars dans la Rome antique (les oies du Capitole). Sequana est représentée debout, un canard dans ses bras ou à ses pieds : le long de la vallée de la Seine, il existe plusieurs représentations de la Vierge au canard, (av. le XIIe siècle). Très tôt, les tribunaux ecclésiastiques, (l'Inquisition), se sont élevés contre cette imagerie : le canard a toujours joui de mœurs sexuelles douteuses, contre sa volonté sûrement !!! Extrait d'un texte religieux du XIIe, en français moderne : « L'oie est un animal blanc extérieurement, mais sa chair est noire ; Notre Seigneur l'a mise parmi les hommes afin qu'ils ne se laissent pas duper par ces faux croyants dont l'apparence de pureté cache l'âme la plus noire ; la Très Glorieuse Mère de notre Sauveur ne saurait être représentée au côté de cet animal ou de tout autre lui ressemblant ». Le rapport cygne-pureté ou cygne-protection divine est aussi linguistique. Au VIe siècle, on constate dans des traductions latines, un glissement entre Algis = cygne et Hal ghis  = protection du sanctuaire (actuelle Allemagne). Plus tard, le gothique oublié, pour garder cette association, on liera étymologiquement swen = blanc et sunn = soleil (mot féminin) (XIe).
    Le SANGLIER :
    Lui aussi est un animal courant et va englober dans sa symbolique la laie, le cochon et la truie. Dans la Grèce, la mythologie représente le sanglier comme instrument des dieux : il est tueur ou tué selon que le héros a été condamné par les dieux ou testé (Héraclès, Adonis, Attis...). Le sanglier était attribut de Déméter et d'Atalante. Dans les cultures germano-nordiques, il est attribut de Freya, et Frey, son frère, a pour monture un sanglier aux poils d'or. C'est peut-être Freya qui est devenue en terres erses et celtiques la déesse Arwina, figurée avec un sanglier, et qui, en France, a donné son nom aux Ardennes et à l'Aude, ainsi que divers prénoms : Aude, Audrey, Aldouin, Ardwin... En outre, en Irlande et en France, le sanglier représente symboliquement la classe des druides et, plus tard, les prêtres : il figure à ce titre sur un des chapiteaux de la basilique de Saulieu — 21 —. Parce que lié à la fécondité, de nombreuses légendes mettent en scène des héros élevés par des suidés ; parce que lié à la force mâle, sa chasse fut longtemps initiatique.


    L'Église a tenté d'intervenir, mais sans succès cette fois, pour 4 raisons essentielles :
1) trop répandus, sangliers et porcs sont une ressource alimentaire importante ; la peau, les défenses, les ongles, les os... tout ce qui n'est pas mangeable sert à l'artisanat utilitaire ;


    2) il est associé à trop de saints populaires : Antoine, Émile, Colomban... ;


    3) mettre l'interdit sur les porcs serait avoir la même attitude que les juifs,
4) en Allemagne, il y eut confusion étymologique entre Eber = sanglier et Ibri, ancêtre mythique des Hébreux et donc du Christ, parfois représenté sous forme de sanglier (à Erfurt not.).


    Le CERF :


    Le dernier élément du bestiaire symbolique que je présente est le cerf (élan, renne, chevreuil, daim...). « Au pied de l'Arbre du Monde, quatre élans broutaient... », ainsi commence la légende germano-nordique. La Bible, Cantique des Cantiques, développe l'association femme-gazelle, laquelle correspond très exactement à l'association femme-biche. Héraclès chasse la Biche aux Pieds d'Airain tandis qu'Artémis se promène dans un char tiré par quatre biches. De nombreuses légendes mettent en scène des femmes-biches : Ossian en Irlande, naissance de la Hongrie... Gengis Khan serait né d'une biche et d'un loup ! La biche, sous son apparente douceur, reste un animal inquiétant, toujours doté de pouvoirs magiques : fée ou sorcière se transformant ou innocente victime d'un maléfice.


    Les mâles, par contre, sont symboles de force et de courage, image issue de tribus où la chasse est vitale. Leur ramure est associée aux rayons du soleil : le dieu celte Esus porte une ramure de cerf. C'est ce rapport qu'il faut voir dans le char (symbole solaire également) du Père Noël, tiré par des rennes (solstice d'hiver). Quant aux cornes des cocus, elles sont historiques et honorifiques ! Lorsque les rois, puis empereurs, de Byzance prenaient pour favorite, concubine ou maîtresse une femme mariée, des cornes d'or étaient apposées sur la façade de la maison de l'époux, en signe de haute distinction. L'Église a tenté de gommer ces cerfs gênants parce que trop païens, sans plus de succès qu'avec les sangliers, parce que :


    1) le cerf était un gibier noble, uniquement chassé par les nobles et le dévaloriser était s'attaquer à la force politique et militaire ;


    2) de ce fait, ils étaient, aux yeux du peuple, nobles et sacrés (peine de mort pour le manant qui abattait un cerf) ;


    3) trop de saints populaires l'avaient pour attribut : Hubert, Meinhold, Oswald, Procope...
Cependant, le travail de sape des ecclésiastiques a donné un résultat inattendu, l'expression “couard comme un cerf”, en dépit du bon sens.
De la symbolique des plantes


    Pour la symbolique des plantes, la signification est plus ciblée, car, jusqu'au XVIIIe siècle, la classification n'existait pas, et, deux plantes voisines peuvent être dissemblables alors que deux plantes sans parenté peuvent se ressembler. La situation géographique, climat et géologie, influe plus sur les plantes que sur les animaux. Enfin, une plante est statique, et frappe moins l'imagination qu'un animal. Donc, les plantes symboles sont médicinales ou comestibles, avec une restriction : nous devons garder à l'esprit que durant plusieurs millénaires la plante-mère a évoluée par sélection naturelle ou intervention humaine (l'épeautre a une action bénéfique sur le système nerveux que le blé n'a pas).

    
Le CHARDON :


    Le chardon, plante médicinale (il en existe plusieurs variétés), et légume en période de disette (avant l'artichaut ou en son absence), a frappé l'imagination parce qu'il pousse dans des conditions extrêmes (terrain pauvre, résistance aux chaleurs et aux froidures)... Il a donc été symbole de la résistance à l'oppresseur (en Écosse) et étalé sur les portes ou posé sur les cheminées pour chasser les mauvais esprits. Le chardon acaule s'ouvre ou se resserre en fonction du taux d'humidité de l'air : ne sachant à quoi attribuer ces mouvements de corolle, certains peuples l'utilisèrent comme oracle : on posait une question au chardon et on revenait le lendemain, si le chardon était ouvert la réponse était favorable. Il fut aussi symbole de la femme-mère protectrice du foyer en référence à la carde (qui servait à carder la laine). Les gnomes et autres esprits domestiques s'en servaient pour punir (mis dans les litières, paillasses, chaussures...) ou pour aider (carder, guérir...). Les ronces et le citronnier ne poussant pas partout, il fut Couronne d'Épines du Christ.

    
La TANAISIE :


    La Tanaisie est un chrysanthème, qui, comme le chardon, se dessèche sans faner. De cette qualité d'immortelle et de sa couleur jaune, elle fut très tôt associée au soleil, d'autant qu'elle fleurit en été, puis, aux débuts de la christianisation, à la vie éternelle. L'odeur très forte qu'elle dégage dut être liée à des pratiques magiques avant que l'homme ne s'avise qu'elle éloigne bon nombre de “parasites” (avec plus ou moins d'efficacité) : puces, poux, mouches, moustiques... La médecine progressant, de l'usage externe, on passa à l'usage interne, tisanes et décoctions vermifuges : l'Église suivit, et la tanaisie devint symbole de la foi missionnaire. Mais, en faire des bouquets que l'on pendait dans les étables ou les pièces d'habitation en fit, très tôt aussi, une fleur ornementale et le symbolisme y perdit sa force et sa valeur.

    
L'ÉGLANTINE :

    
L'églantine (et la rose), sont symboles de jeunesse inaltérable, de noblesse et de pureté ; ces fleurs furent naturellement attributs de la Vierge ; en Grèce, rattachées au mythe et au culte d'Adonis, elles expriment la métamorphose et la renaissance. Souvent représentées en quintefeuilles sur les écus, bas-reliefs, chapiteaux, linteaux, guirlandes..., ces fleurs font intervenir un autre type de symbole, plus profond peut-être, celui des chiffres : 5 = 3 + 2, c'est l'association du concept mâle (3) et du concept femelle (2).

    
Arbres-symboles


    Très peu nombreux sont les arbres symboles païens devenus symboles chrétiens : peut-être parce que dans l'esprit des hommes anciens il n'existait que 2 types d'arbres, ceux que l'on pouvait utiliser (chauffage, construction, teinture, alimentation...) et ceux qui ne servaient à rien ; les premiers étaient trop “matérialistes”, les seconds “inexistants” pour qu'ils aient valeur symbolique.

    
Le CHÊNE :


    Cependant, le chêne, par son aspect majestueux et la qualité de son bois s'est imposé. Il est toujours associé à un dieu majeur : Thor dans les civilisations nordiques, Donar en Allemagne, Perkunas en Lithuanie, Zeus en Grèce, Jupiter à Rome ; arbre isolé représentant le dieu lui-même, bois sacrés ou forêts sanctuaires. Si, en Grèce le chêne était la demeure des dryades (nymphes), en Europe Centrale il se transformait en une sorte de sirène-vampire. Pour les chrétiens, il est symbole d'immortalité : le bois de la Croix fut longtemps en chêne ! Le chêne sous lequel Saint Louis rendait la justice est sûrement plus symbolique qu'historique.

    
Le SAPIN :


    Le SAPIN, a un parcourt plus tortueux et moins net. À l'origine, le pin noir est attribut d'un dieu ou déesse des batailles, sur une grande partie des pays nordiques et baltes : il était habituel de pendre les dépouilles (sauf le cadavre) des soldats vaincus aux branches de ces arbres ; il est bien difficile de démêler le rite social du rite religieux d'un tel comportement, les deux étant probablement liés : image tangible de la victoire et offrande. Au moment de la christianisation de ces régions, cette pratique s'était effacée, mais, devaient subsister, de façon occulte, des “dons” à un arbre représentant une divinité, sortes d'ex voto. Par quelles arcanes de la mémoire collective cette coutume a-t-elle transitée ? Car, ce n'est qu'au XIXe siècle que le Sapin de Noël (un épicéa, le plus souvent), a resurgi, les branches couvertes d'offrandes, mais associé au christianisme sans être élément religieux. Il faut noter que le “mai” a une autre origine, reprise par les “Rameaux”. 


    Les choses-symboles


    Les choses symboles sont innombrables et surtout reflet de civilisation. Il nous est difficile, à nous, hommes modernes, d'imaginer ce que tel objet pouvait représenter pour les hommes anciens : un pot, c'est toujours un pot, un récipient pour cuire ou conserver. Il y a mille ans, un pot était signe d'aisance, objet utilitaire et précieux que l'on transmettait en héritage ; c'était aussi la recherche de la meilleure argile, du décor ; c'était encore l'angoisse de la cuisson dernière épreuve pouvant anéantir bien des heures de travail ; c'était enfin l'image d'une famille réunie dans l'assurance d'un repas ; c'était... peut-on savoir ?
    Le CŒUR :
    Dans l'imagerie religieuse, sans cesse revient le CŒUR. Il était courant de prêter à ce muscle les qualités du cerveau, à ce point que, de nos jours, restent toute une série d'expressions qui en atteste : agir selon son cœur, va où le cœur te porte... Les premières formes d'écriture en Europe sont des idéogrammes dont certains subsisteront jusqu'au XIIIe siècle avec valeur de lettre (runes), d'autres disparaîtront : le cœur est de ceux-là. Il était symbole de la femme puisqu'il représente en réalité les organes génitaux externes stylisés, symbole étendu à tout ce qui est d'essence féminine, il est associé à la terre et au soleil, au cycle de reproduction et de culture. L'iconographie chrétienne en a largement usé et abusé comme représentation de l'Amour, siège des pensées et sentiments nobles... au point que le cœur dans tous ces états (sauf celui de viande !) s'étale depuis des siècles dans une certaine littérature qui fut tour à tour courtoise, galante, romanesque avant d'être rose, grivoise ou X !
    L'ANCRE :
    L'ANCRE n'est pas présente dans les anciennes cultures, et pour cause, c'est un objet récent. Sans que rien le laisse prévoir, l'ancre est apparue associée à la Vierge sur quelques représentations moyenâgeuses, sporadiquement et spontanément, puis est retombée dans l'oubli. Cette bizarrerie n'en est que plus suspecte, d'autant que les dites Vierges, en pied sur l'ancre, surgissent dans les terres, loin de la mer et des voies d'eau navigables : il faut y voir la transposition d'une déesse (Freya ?) debout sur le marteau de Thor. Beaucoup plus tard, les mariniers reprirent cette image, en toute logique. Quant aux croix ancrées, il s'agit d'un système de fermeture de porte et non d'une ancre ; les croix ancrées sont apparues tout d'abord sur les écus, dans les armes et signifiaient “je garde au nom du Christ”.

    Le MARTEAU :


    Puisque le MARTEAU est cité, autant signaler que lui n'a jamais quitté la symbolique païenne ; Thor, juge impitoyable des guerriers, a transmis, tel quel, son instrument aux hommes contemporains : le marteau siège au tribunal ! Avant d'être utilisé, également avec le sens de sentence rendue, par les commissaires priseurs, il servit, toujours avec ce sens, a entériner les mariages. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, on pouvait trouver dans les campagnes françaises des “forgeux” : forgerons véritables qui, en plus de leur métier somme toute banal, chassaient les esprits ; le malade (souvent névrosé ou psychotique) était étendu nu sur une table dans la forge ; le “forgeux” abattait sur lui sa masse la plus effrayante et arrêtait son geste au ras de la poitrine ou du ventre. Ou on était débarrassé de toute psychose ou on devenait complètement fou de terreur !
    Les premières sociétés humaines dressèrent des axes de vie ou axes du monde, symbole du lien des dieux avec les hommes. Sous différents aspects, ce symbole est universel et perdure : menhir, lingam, pyramide, totem, arbres ou pieux sculptés... La Croix et les cierges (avec la flamme en plus) sont chargés de ce sens.
    L'évolution n'est donc que la prise de conscience des phénomènes et leur enrobage dans diverses enveloppes fournies par la société. Notre esprit est le même que celui de Lucy !


    ► Marie Brassamin, Vouloir n°142/145, 1998. vouloir

  • Racisme et sionisme

    Le 10 novembre 1975, l'ONU votait une résolution qui fit scandale car elle "décrétait" que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». À cette occasion, le grand écrivain et critique Pierre Gripari (1925-1990) nous donna une tribune libre qui fut publiée dans notre n° du 20 novembre 1975 mais qui, trente-cinq ans plus tard, mérite d'autant plus d'être méditée que cette résolution onusienne n° 3379 est restée lettre morte. Depuis 1975, l'Etat hébreu n'a cessé d'aggraver le sort des Palestiniens si bien que les problèmes qui se posaient alors sont plus aigus que jamais.

    Il ne faut pas se leurrer : pour quiconque a la tripe historique, le racisme n'est pas une exception, ni un scandale, ni une monstruosité : il est la nature même, la plus ancienne religion du monde. La « religion naturelle » n'est pas, comme le croyait Rousseau, l'adoration d'un dieu unique et universel, commun à tous les hommes c'est au contraire un culte familial. Celui des dieux de la tribu, des grands ancêtres, du héros éponyme, du patriarche mythique.
    C'est qu'en effet, quand les peuples commencent à se fixer au sol, les divinités, elles aussi, s'enracinent, deviennent locales, géographiques, propriétaires d'un site. Parallèlement, au lieu de sacrifier les prisonniers, on les fait travailler. C'est le début de l'esclavage, considérable adoucissement des mœurs.
    Il se trouve que les Juifs, après avoir amorcé cette évolution, se sont trouvés victimes d'une sorte de blocage qui les a fait régresser au stade primitif. Leur littérature religieuse en témoigne et porte à cet égard une lourde responsabilité : elle est le premier manifeste écrit d'un racisme qui n'est plus le racisme naïf de nos pères les Pithécanthropes, mais un racisme en idéologie.
    Ainsi, la loi juive (Deutéronome, chapitre 20) frappe d'interdit toutes les populations palestiniennes comme impures. Elles doivent être exterminées, sans distinction d'âge ni de sexe, leurs villes rasées, tout le bétail détruit. Interdiction pour les Hébreux de faire des prisonniers, de s'approprier du butin, d'emmener des esclaves. Et ce génocide rituel n'est pas présenté comme un effet de la barbarie des mœurs : c'est Dieu lui-même qui en donne l'ordre, et qui en revendique hautement la responsabilité ! Tout manquement est sanctionné par un retrait de la grâce divine. C'est ainsi que Saül perdra son trône pour avoir laissé vivre le roi d'Amalek et s'être adjugé les meilleures têtes de son bétail (I Samuel).
    Le plus drôle de l'histoire, c'est que ces récits de massacres (Deutéronome, Josué, etc.) sont mensongers. Tous les archéologues sont d'accord là-dessus : il semble bien que la pénétration des Beni-Israël en Palestine se soit effectuée d'une façon relativement pacifique et, dès l'époque de Salomon, il n'y avait déjà plus de « race juive ». Bien plus, les dieux cananéens étaient adorés concurremment avec le Dieu de Moïse, au grand déplaisir des prophètes et des sacrificateurs du Temple... Enfin l'hébreu lui-même, la langue hébraïque, n'est pas autre chose qu'un dialecte cananéen. On pourrait bâtir une belle théorie en expliquant les malheurs du peuple juif par le fait que sa langue sacrée n'est pas la langue d'Abraham, mais, au contraire, un idiome emprunté à ces affreux Palestiniens frappés d'exécration, abominables aux yeux du Seigneur. La Kabbale, tradition magique fondée sur l'interprétation symbolique des lettres et des mots hébreux, n'aurait été qu'un piège contre le peuple élu !
    Donc, les Juifs ne sont pas des Juifs, mais des Cananéens judaïsés, comme les Algériens sont des Kabyles arabisés. Que s'est-il passé depuis ?
    Il s'est passé que, malgré les promesses de Moïse, le peuple hébreu ne s'est pas multiplié « comme les sables de la mer » et n'a pas « possédé la porte de ses ennemis ». Après une courte période de semi-indépendance correspondant aux règnes de David (allié des Philistins) et de Salomon (allié des Phéniciens, qui ne sont pas autre chose que les Cananéens de la côte), le royaume se morcelle, tombe en décadence et se trouve finalement annexé à l'empire babylonien.
    Les dix tribus du nord perdent bientôt toute personnalité ethnique et leur destin se confond, dès lors, avec celui du peuple de la région. Mais les Juifs, c'est-à-dire les citoyens du royaume de Juda, maintiennent leurs traditions jusque dans l'exil, et c'est là qu'intervient la régression dont je parlais tout à l'heure : les cadres politiques n'existant plus, il ne reste aux prophètes qu'à miser sur le cadre familial, sur le sentiment de la communauté biologique.
    Babylone une fois prise par les Perses, les Juifs obtiennent de Cyrus l'autorisation de rentrer à Jérusalem, d'en relever les murs et de reconstruire le Temple (Néhémie, Ezra). C'est alors que le sacrificateur Ezra n'hésite pas à falsifier les Écritures, fait récrire tous les textes - un peu à la manière dont les communistes récrivent l'histoire du Parti chaque fois que la ligne politique a changé - et fonde enfin le judaïsme moderne, avec son obsession de la pureté, sa phobie du mélange et du métissage, son interdiction des mariages interraciaux, sa théorie de l'honneur racial, enfin son apologie du génocide systématique des populations qui ont le mauvais goût d'habiter le Lebensraum du Herrenvolk (l'espace vital de la race des Seigneurs). On se demande bien pourquoi Hitler n'a pas cité l'Ancien Testament au premier rang de ses sources. La référence le gênait peut-être un peu...
    Cela se passait il y a plus de trois mille ans. Depuis, nombre de Juifs se sont assimilés aux peuples qu'ils côtoyaient, et à chaque génération, il s'en assimile encore : nous sommes tous des Juifs allemands, et bien autre chose... Le malheur, c'est que le rabbinat, loin de mettre ce temps à profit pour évoluer normalement vers une conception de la divinité moins barbare, a toujours maintenu farouchement la discrimination raciale héritée du calamiteux sacrificateur Ezra.
    Vers la fin de l'Antiquité, les Grecs se convertissent au judaïsme. C'est le début du christianisme, qui n'est encore qu'une secte juive. Mais, dès le premier siècle de la nouvelle ère, l'Eglise de Jérusalem, craignant d'être noyée dans la masse des nouveaux convertis, refuse de se mélanger à eux. C'est la querelle entre saint Pierre et saint Paul (Epître aux Galates), c'est la scission, c'est la rupture. Le monde occidental sera judaïsé, puisque christianisé, mais il sera aussi antisémite.
    Au XVIIe siècle, Spinoza tente, à son tour, de sortir du ghetto. Sa philosophie est un panthéisme à la fois intellectuel et sentimental, d'un charme indéniable, et son intention avouée est de donner une interprétation universaliste de la religion judéo-chrétienne. Il est immédiatement excommunié par le rabbinat, décrété impur et frappé d'interdit comme un vulgaire Cananéen !
    Au XVIIIe siècle en Pologne, en Russie et en Lituanie apparaît la secte des Hassidim, partisans d'une mystique et non sans analogie avec celle de Maître Eckhart : il s'agit pour chaque individu, de réaliser immédiatement, pour lui-même, en lui-même, la venue du Messie, en Esprit et en Vérité. Là encore, opposition rageuse de la Synagogue et disparition de la secte.
    Enfin, dernière tentative d'universalisation, le communisme russe. Mais, une fois de plus, après avoir lancé le mouvement, les Juifs refusent de se laisser assimiler, entretiennent l'esprit du ghetto, de sorte qu'aujourd'hui l'URSS est antisémite. En outre, l'expérience marxiste ayant donné ce qu'on sait, les anticommunistes ne le sont pas moins !
    Il n'est évidemment pas question de défendre Hitler sur ce chef. Il est parfaitement odieux de persécuter les gens pour une ascendance familiale à laquelle ils ne peuvent rien. Cependant si l'on veut être juste, il faut remarquer deux choses :
    1° ) L'antisémitisme n'est pas un « crime gratuit ». C'est, en fait, un contre-racisme, un réflexe de colonisé. TOUT LE MONDE EST COUPABLE, à commencer par ceux qui, par bigoterie ou inconscience élèvent leurs enfants dans les idées de la Torah.
    2°) La doctrine léniniste de la lutte des classes est aussi criminelle que la doctrine judéo-nazie de la lutte des races. Dans un cas comme dans l'autre, il y a certes des antagonismes. Mais les résoudre par la suppression physique des "bourgeois", des "koulaks" ou des Juifs n'est qu'une stupidité. Les génocides de classe pratiqués par la racaille léniniste n'ont pas eu d'autre résultat que de remplacer les patrons par le Parti-patron, ce qui n'a rien arrangé, au contraire ! Quant à la culture juive, elle est, qu'on le veuille ou non, une part inaliénable de la culture européenne. Nous vivons sur la Bible et Kafka aussi bien que sur Homère et sur Tolstoï.
    Seulement, il faut sortir du cercle vicieux. Depuis trente siècles, racisme juif et antisémitisme se conditionnent l'un l'autre. Je rêve d'un Vatican Il de la Synagogue... Malheureusement, elle n'en prend pas le chemin !

    Le véritable danger, c'est Israël.
    Je me hâte de préciser que les Israéliens ne sont pas les plus coupables. Que les persécutions hitlériennes aient porté de l'eau au moulin des extrémistes juifs, c'était inévitable. L'aventure sioniste est un mouvement de masse, un mouvement passionnel, que l'on peut déplorer, mais qui est fort compréhensible.
    Le malheur, c'est que la fondation de l'Etat juif était un crime et une folie. Et l'ONU, de l'époque (URSS comprise) a fait preuve, en cette occasion, de la même inconscience que Jéhovah lui-même, quand il fit don à son peuple d'une terre déjà occupée.
    Après la condamnation du racisme, on fonde un Etat qui ne peut être que raciste, puisque Etat juif ayant sous sa juridiction une population qui n'est juive qu'en partie. Et, au moment où l'on s'apprête à imposer à l'Europe vaincue le largage de ses colonies, on crée un nouveau foyer de colonialisme en laissant s'installer en Palestine une population européenne, avec l'agrément de tout le monde, sauf justement des principaux intéressés : les Palestiniens !
    Ceux-ci, comme il fallait s'y attendre, se révoltent, prennent le maquis, et ici intervient encore un troisième paradoxe : après avoir chanté les louanges de la Résistance (alors que, jusque-là, les francs-tireurs étaient considérés comme des criminels de guerre), après avoir flétri les militaires allemands qui luttaient contre elle, les Juifs se voient contraints d'adopter les méthodes nazies, de torturer des terroristes et de pratiquer la répression de masse contre les villages rebelles. Et la liste des Oradours palestiniens s'allonge tous les ans.
    Pour bien moins que cela, notre intelligentsia juive n'a pas hésité à tirer dans le dos de nos frères, les Européens d'Algérie. Qu'espérait-elle donc ? Que les Arabes raisonneraient d'une façon à Alger et d'une autre façon, diamétralement opposée, à Jérusalem ? Les Arabes ne sont pas si bêtes ! Etait-ce mauvaise conscience, goût refoulé du suicide ?
    Quoi qu'il en soit, le résultat est là : les Juifs ont soutenu le communisme, et le monde communiste est contre eux. Ils ont poussé à la décolonisation, et maintenant le Tiers-Monde est contre eux. Seuls, les dirigeants de l'Angleterre, de l'Allemagne et de l'Amérique acceptent encore de leur servir de porte-glaive - je dis bien : les dirigeants, car, pour les peuples, c'est beaucoup moins sûr.
    Je passe pour un obsédé parce que, depuis mon premier livre, je reviens sans cesse sur ce problème. Mais l'obsession n'est pas seulement en moi : c'est celle de notre époque. Personne ne le dit vraiment, mais au fond tout le monde le sait : s'il y a une troisième guerre mondiale, ce sera, comme la deuxième, avant tout une guerre juive. Ça vaut tout de même le coup d'y réfléchir...
    Le récent vote de l'ONU a l'avantage de poser, pour une fois, la question clairement. Oui, la fondation de l'Etat d'Israël était une agression à caractère colonialiste, oui le sionisme est un racisme, et un racisme encore très modéré, si on le compare au judaïsme orthodoxe !
    Je ne prétends pas résoudre la question qui n'est pas de mon ressort. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que les protestations hypocrites, les indignations jouées, les mensonges impudents la résoudront encore moins. Si nous voulions sincèrement que tout le monde ait le « droit de vivre », commençons donc par accepter d'y voir clair.
    par Pierre GRIPARI

    LE STRABISME DU PARLEMENT ARABE

    Organe de la Ligue arabe, le Parlement du même couscous qui s'est réuni trois jours au Caire a appelé le 29 décembre « le peuple suisse à reconsidérer sa décision erronée » d'interdire les minarets, ce qui « traduit les sentiments de haine et d'animosité envers l'islam et les musulmans qu'éprouvent les groupes de la droite extrémiste et raciste en Europe ».
    Le Parlement arabe ne serait-il pas mieux inspiré de s'inquiéter des agissements de la « droite extrémiste et raciste » israélienne qui multiplie les empiétements à Jérusalem-Nord - où le gouvernement Netanyahou vient d'annoncer un nouveau plan de construction de logements réservés aux juifs - afin d'y éradiquer toute présence palestinienne ?

    RIVAROL 15 JANVIER 2010 

  • Islam : Valls est traversé par un court éclair de lucidité

     

    Lundi soir, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, accordait une interview exclusive à La Libre Belgique. S’exprimant sur la situation de l’islam en France, il reconnait, dans un moment de lucidité, que « l’islam est devenu en quelques années la deuxième religion de notre pays, avec quatre à six millions de Français ou de citoyens résidant en France de confession musulmane. Nous comptons entre 2 200 et 2 300 lieux de culte.(…) Il y a très peu d’exemples dans l’histoire de l’humanité où en aussi peu de temps une religion a pris son essor dans un pays« . Quoique nous nous interrogions sur le concept de Français de papier, estimant que l’appartenance à la France n’est pas l’objet d’une simple démarche administrative… Pour le reste, le constat est réel.

    Mais, en abordant les violences et les crimes commis au nom de l’islam, le ministre poursuit : « Il faut que l’islam puise dans son histoire, dans ses valeurs, pour combattre ce radicalisme et cette violence qu’une minorité porte« . Sauf que les valeurs de l’islam, si on se réfère au coran, semblent assez voisines de ce qu’il reproche à certains musulmans, relativement à la condition de la femme, au meurtre des infidèles, et à la place politique de la religion coranique dans la société civile. Concernant ce dernier point, l’islam, et c’est inscrit dans son ADN, nie la distinction entre privé et public, temporel et spirituel : au nom de l’oumma, l’islam est une théocratie ; et le coran un code civil, une juridiction.

    Quant à l’histoire de l’islam, mieux vaut que les musulmans ne puisent pas trop dedans et négligent cette suggestion du ministre de l’intérieur…qui ferait bien d’ouvrir un livre d’histoire de temps en temps…

    http://www.contre-info.com/

  • Hyères : les pervers insultent la religion de leurs pères

    Nouveau scandale à Hyères, dans le Var : un flyer assez singulier a été diffusé pour annoncer une soirée organisée hier dans la discothèque Le Pink. La religion, l’image du crucifix en fond d’affiche et le nom des organisateurs qui empruntent des appellations cléricales, est associée à une soirée où sont mêlés sexe, perversion et pornographie. Instrumentaliser ainsi la religion pour faire une publicité aussi malsaine, tourner en dérision la religion en plein carême, et à deux jours de la renonciation du pape, voilà qui suscite bien légitimement l’indignation des catholiques.

    L’abbé Benoit Moradei, curé  d’Hyères, a réagi dans le journal Var matin, afin de faire entendre sa voix, entendant faire son « devoir de responsable de la communauté catholique d’Hyères« . Il résume lui-même la situation :  « Un crucifix en image de fond, les noms des organisateurs (Père Roman, DJ Père MattG et Père Djoche Lopez) annoncent une parodie – l’Eglise catholique est visée, ainsi que les prêtres. La veille du jour où Benoît XVI quitte sa charge. Pour faire le buzz, je pense. (…) Comme disait Jésus sur la Croix : “Ils ne savent pas ce qu’ils font”. Mais, il me fallait dire mon “coup de gueule” non violent devant un acte moins anodin qu’il n’y paraît. »

    La parodie est scandaleuse quand elle touche à la Foi, c’est à dire à ce qu’il y a de plus intime et de plus précieux dans la personne humaine. Ne pas respecter cette dimension intérieure et spirituelle, c’est nier l’homme ou bien le réduire à la matière. Une telle grossièreté est d’autant plus blessante qu’elle vise évidemment la religion de nos ancêtres, celle qui est intrinsèquement liée à l’essor de la civilisation occidentale qui nous a engendré et qui a fait de nous ce que nous sommes, nous constituant héritiers d’un immense patrimoine spirituel.

    Décidément, le carême sera là encore l’occasion d’un nouveau chemin de croix pour les catholiques. Mais ce qui est en jeu, ce ne sont pas simplement des susceptibilités -après tout, le catholique doit être prêt à mourir pour sa Foi-, mais l’honneur de l’Église et de Notre-Seigneur. Voilà ce qui motive notre indignation et justifie notre réaction.

    http://www.contre-info.com/

  • Changer le genre de Dieu (par Mgr. di Falco) bien vu !

    Quelques bons mots de Mgr di Falco règlant ses comptes à la théorie du genre.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le lobby contre l’Église : presque une guerre de religion

    Le discours à contre-courant que tient l’Église sur la famille ou sur la sexualité n'a pas l'heur de plaire au lobby homosexuel, auquel l'hédonisme tient lieu de religion.
    « une Vierge + un Saint-Esprit + une opération = la première PMA » ; « Célibat des prêtres, pédophilie dans l’Église, Immaculée conception, c'est contre nature »; « Marie 1re mère porteuse »; « Benoît tu te trompes de Fallope » ; « Benedict XVI, queen of homophobia » ; et bien sûr, le classique « Le cléricalisme, voilà l'ennemi » : voilà quelques-une des inscriptions que l'on pouvait lire sur les banderoles et panonceaux brandis par les manifestants favorables au « mariage » inverti et à l'adoption par les homosexuels, le 27 janvier. Pourquoi tant de haine ? D'abord, parce que les participants à ce cortège n'ignoraient pas la part prise par l’Église de France et par les paroisses catholiques au succès de la manif monstre organisée deux semaines auparavant par les adversaires du projet de loi. Mais aussi et peut-être surtout parce que l’Église catholique représente un obstacle considérable à la volonté du lobby de « normaliser » les pratiques homosexuelles en les mettant sur un pied d'égalité avec « l'hétérosexualité ». Il suffit de se souvenir de la polémique qui avaient suivi la déclaration du député Christian Vanneste, aux yeux duquel l'homosexualité était « inférieure à l'hétérosexualité » (puisqu'elle n'est pas féconde), pour comprendre l'exécration que vouent ces militants à une Église qui enseigne que la pratique homosexuelle est un péché.
    Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle en effet que « S'appuyant sur la Sainte Ecriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (...) Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas. »
    Quant aux personnes homosexuelles, le Catéchisme souligne qu'« un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles foncières. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle ; elle constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. (...) Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu 'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition. » Reste qu'elles « sont appelées à la chasteté » et que le chemin vers la sainteté auquel les convie l’Église est d'autant moins facile à emprunter qu'il rompt radicalement avec l'hédonisme triomphant de notre société.
    C'est ce qui explique les procès à répétition que le lobby dresse à l’Église à propos du préservatif, qui a acquis une dimension symbolique depuis l'apparition du sida puisqu'il permet de conserver un mode de vie hédoniste. C'est ici que se noue la lutte entre deux systèmes de valeurs que tout oppose, et c'est en définitive une guerre de religion qui ne dit pas son nom.
    C'est sur ce thème du préservatif que l'association Act-up, par exemple, se montre la plus offensive. C'est aussi l'un des chevaux de bataille préféré du réseau Voltaire, que dirige dans les années quatre-vingt-dix Thierry Meyssan, un ancien du mouvement charismatique revendiquant son homosexualité et devenu violemment anticatholique. Le réseau Voltaire, porté sur des fonts tout sauf baptismaux par Act-up, l'association homosexuelle Ornicar, le journal « gay » Illico et le lobby du minitel rose, est alors financé par Michel Sitbon, un magnat du minitel rose qui lancera un éphémère mensuel d'extrême-gauche, Maintenant, très anticlérical. Faisait alors partie du bureau du Réseau Voltaire un certain Christian Terras, patron du journal « catholique » Golias, spécialisé dans la dénonciation « interne » à l'Eglise de tout ce qui n'était pas estampillé progressiste. À la pointe du combat contre la venue en France du pape Jean Paul II pour le 15e centenaire du baptême de Clovis, Meyssan se discrédita au début des années 2000 en adoptant une position « révisionniste » à propos des attentats du 11 septembre. Hors l’Église, il est des péchés qui ne se pardonnent pas...
    L'anticléricalisme du lobby homosexuel n'en est pas désarmé pour autant. Act-up relaie le Réseau Voltaire, avec encore plus de violence. Le 5 juin, une vingtaine de militants de ce groupuscule, au nombre desquels se compte le président d'Act-up Paris, pénètre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, moleste son recteur, le père Patrick Jacquin et « célèbre » une parodie de mariage entre deux lesbiennes. En 2006, c'est encore Act-up, qui, avec l'appui de militants « écologistes », perturbe l'inauguration par Bertrand Delanoë du parvis Jean Paul II, devant Notre-Dame.
    Benoît XVI est encore plus mal traité que son prédécesseur, en particulier lors de sa visite en Afrique, en mars 2009, au cours de laquelle il déclare que les distributions de préservatifs ne régleront pas le problème du Sida dans ce continent. Le magazine homosexuel Têtu l'attaque - pas plus violemment, il est vrai, que la plupart des magazines français - et les politiques s'en donnent à cœur joie, à l'image de Jean-Luc Roméro, homosexuel déclaré et président de l'association Elus locaux contre le sida, qui parle d' « un message de mort adressé aux Africains » et qualifie le discours du Saint-Père d'« inacceptable et irresponsable ». Ses propos ne passent pas non plus en violence ceux de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, ou d'Alain Juppé.
    L'anticatholicisme est donc loin d'avoir désarmé au sein du petit lobby homosexuel. En témoignait encore, le 18 décembre 2012, l'agression perpétrée par le groupe des Femen contre la manifestation organisée par Civitas, avec l'active complicité de Caroline Fourest, lesbienne et anticatholique notoire. Les assaillantes presque nues avaient la tête couverte d'un voile de religieuse catholique et portaient, peintes sur le torse, des inscriptions qui se voulaient blasphématoires. Depuis 2000 ans, l’Église en a vu d'autres.  
    Hervé Bizien monde & vie 5 février 2013

  • Euthanasie accélérée pour la civilisation européenne ? (2009)

    Le 24 décembre 2008, la BBC (Radio 4) faisait état d'une controverse opposant depuis peu traditionalistes et progressistes au Royaume-Uni. La pomme de discorde était l'apparition de chants de Noël (Christmas Carols) subrepticement modifiés dans le sens de la Political Correctness. Entendez par là le gommage de termes à connotation sexiste ou autoritariste. Par exemple, dans le cantique Oh, Come, All Ye Faithful, la phrase « Oh comme, let us adore HIM (lui), Christ the LORD » est devenue, comme par miracle, pendant que les Anglicans avaient le dos tourné : « Oh, comme in adoration, Christ is born ! (est né) » Le think-tank (groupe de réflexion) progressiste Ekklesia (entre autres) approuve la réécriture des Carols afin d'"assainir" l'histoire de la Nativité, la dépolitiser et en adoucir le contenu en évacuant, par exemple, le fait que Jésus ait dû fuir Hérode. D'autre part, ils ne s'autorisent plus l'usage de mots tels que sons (fils), ou men, trop masculins, king et Lord (roi, Seigneur) qui évoquent trop la féodalité et l'oppression. On dépouille les hymnes religieux des pronoms masculins autant que possible car, comme le proclame une bonne chrétienne très à l'aise avec cette réforme : « Dieu est au-dessus des genres. » C'est ainsi que Joy to the world, the LORD is come, Let earth receive HER KING (Joie dans le monde, Voici venir le Seigneur, Que la terre reçoive son roi) devient subrepticement : Joy to the world, for Peace shall corne, Let this be our refrain (... car la paix viendra, Que ceci soit notre refrain). Beau comme un concert des Enfoirés ! En d'autres termes, comme disent des opposants au massacre : à la place des Seigneurs et des Rois, on célèbre l'avènement d'un paquet d'abstractions !
    ROYAUME-UNI : NOËL SACRIFIÉ A L'AÏD
    Toujours en Angleterre, le 4 décembre, dans un article intitulé crûment : Une école de Nottingham annule Noël pour faire place à l'islam, le site du British National Party (BNP), relayant une information du Nottingham Evening Post, nous apprend qu'une école a annulé les festivités de Noël pour permettre la célébration de la fête de l'Aïd. Cette décision choquante, inconcevable il y a seulement quelques années, a été annoncée par une lettre aux parents d'élèves de la Greenwood Junior School, à Sneinton, signée du « personnel de l'école », en ces termes : « À notre grand regret, nous avons été obligés d'annuler les représentations de Noël cette année, à cause de la célébration de l'Aïd qui aura lieu la semaine prochaine et de ses effets sur nos participants. »
    L'école n'a pas révélé le contenu de la représentation, mais des parents l'ont décrite comme une mise en scène de la Nativité.
    D'après le journal, le principal, un certain Amber Latif et le Conseil d'administration ont répondu aux plaintes des parents par une seconde lettre d'excuses qui aggravait l'affront puisqu'elle expliquait : « Nous sommes une école très ouverte, qui respecte pleinement les cultures et religions de tous les enfants. Nous sommes désolés d'apprendre que certains parents/tuteurs ont été offensés par cette lettre. La représentation de Noël n'a pas été purement et simplement annulée mais reportée au Jour de l'An. » Et pourquoi pas à Pâques ou à la Trinité ?
    UNE DÉTESTABLE IMAGE DE LA FRANCE
    En France, nous avons des méthodes suicidaires plus subtiles. Comme l'ont souligné certains rédacteurs et lecteurs de RIVAROL, cette année, pour la première fois, TF1 a privé les téléspectateurs de la retransmission de la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome. Ce qui n'a pas été dit (ou très peu), c'est que, comme les autres années, France 2 offrait une alternative (comme toujours décentralisée et plus "originale") à cette messe traditionnelle sinon traditionaliste. Ce qui est grave, c'est que cette alternative est devenue ipso facto une exclusivité, un monopole. De là à soupçonner une collusion entre télévisions privée et publique pour diriger, de force, les "Romains" invétérés vers cet office périphérique (on peut même dire banlieusard), il n'y a qu'un pas.
    Ce service moderne (sans être tout à fait à grand spectacle), décontracté, cool, et pour le moins très "ouvert", a dû laisser nombre de ceux qui, comme moi, l'ont suivi par curiosité, durablement traumatisés. Mon premier mouvement (peut-être heureusement réprimé) a été l'envie d'écrire, dès le jour de Noël, à Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, pour lui dire le malaise, la révulsion, la révolte intérieure, voire la nausée provoquée par sa mise en scène syncrétiste (et non œcuménique comme on le dit improprement), mondaine et branchée. Dans ce département champion des conversions à l'islam, il y avait bien peu de Français visibles à la messe, mais le monde entier semblait s'y être donné rendez-vous, avec toutefois une certaine surreprésentation du continent africain... Et pour cause, ce qui en faisait une messe noire au sens propre. Pour cette opération de propagande réussie, le vrai grand ordonnateur, Patrick de Carolis, président de France-Télévision, était là, au premier rang, filmé régulièrement avec application, assistant et communiant ostensiblement. Et Monseigneur jubilait, comme un poisson dans l'eau, au milieu de toute cette faune allogène, où l'on avait invité divers dignitaires représentant les forces d'occupation : recteurs de mosquée, rabbins, etc., auxquels notre grand prêtre donna l'accolade, fraternelle dans sa seule imagination. Mais si ce brave homme était catholique et aimait chrétiennement ses ennemis, il essaierait de les sauver par la conversion, au lieu de se féliciter du voisinage d'une grande mosquée, d'une grande synagogue et d'une grande pagode... Mais non, il est ravi de cette cohabitation provisoirement pacifique, qui donne à sa cathédrale un aspect à mi-chemin entre une grande loge maçonnique et un temple Bahaï, mais certainement pas un édifice religieux chrétien en terre de France ! La représentation conduite par ce serviteur de Lucifer nous a donné la plus détestable image de la France : dépersonnalisée, envahie, piétinée, méprisée et contente de l'être parce que massivement crétinisée par des forces occultes, haineuses et destructrices, prodigieusement efficaces. On n'y a vu aucunement le spectacle de la charité chrétienne, de l'amour du prochain, ou que sais-je ? Seulement la mondanité mondialiste, le sourire jaune de la soumission et de la crainte de déplaire aux futurs nouveaux maîtres. Pitoyable cérémonie diplomatique dans un pays occupé ! Devant mon téléviseur, j'étais partagé entre la honte (pour ces marionnettes) et le chagrin de ne plus jamais revoir mon pays comme je le rêve. Ce sont les spectacles aussi sinistres que cette "messe" de minuit unique et obligatoire qui font que l'on sent monter les larmes en voyant des scènes de films ou à la lecture de pages de romans décrivant le Paris de la première moitié du XXe siècle, avec son vrai peuple.
    L'ENDORMISSEMENT AVANT LA MORT
    (Mal)heureusement, tout cela est indolore pour une grande majorité car, à l'instar des exécutions américaines par « injection létale », on nous endort soigneusement avant de nous tuer. C'est à France-Télévision et TF1, les faux concurrents déjà cités, qu'exercent les médecins anesthésistes les plus efficaces ; avec une mention particulière décernée à Mme Laurence Ferrari, qui sait injecter les produits fournis par le laboratoire INSEE en arborant un sourire radieux qui en dit long sur sa jubilation intérieure au moment de commettre son forfait. Entre le 27 octobre 2008 et le 14 janvier 2009, on nous a administré au moins 6 piqûres de rappel. Comme le soulignait l'économiste Yves-Marie Laulan dans un entretien accordé à RIVAROL le 24 octobre dernier, « on nous ment sur tout », et en particulier sur l'immigration et la démographie. La très relative embellie de la natalité en France n'est absolument pas un phénomène français mais essentiellement importé, allogène. « On nous ment sur la natalité française, dont le chiffre, un peu moins mauvais qu'ailleurs, est dû aux immigrés, le plus souvent extra-européens. » D'après l'Institut de Politique Familiale (une ONG internationale), toujours cité par RIVAROL, « 80 % de la croissance dans la période 1994-2006 est due à l'immigration. » Or, depuis des mois, on nous présente une France championne d'Europe de la natalité, « mieux que l'Irlande catholique », en illustrant cette fable d'images prises dans des maternités où les nouveau-nés, comme par hasard, sont tous blancs... ce qui doit être le fruit d'une recherche laborieuse plutôt que du hasard ! L'amalgame entre fécondité et catholicisme tente grossièrement de masquer le fait que l'immense majorité des familles nombreuses sont musulmanes (c'est-à-dire françaises au mieux par la carte d'identité), et que ce sont elles qui font les chiffres flatteurs. Mais peu importe la réalité. Pour nos télévisions, un pays colonisé ou un pays « en bonne santé démographique », c'est la même chose.
    DE FADELA EN SAMIRA
    Pour nous aider à ne plus faire la différence, depuis 2007 on exhibe autant que possible des ministres D.V. (divers/visibles), parmi lesquel(le)s l'insupportable Fadela Amara, une favorite des plateaux de télé, où elle est souvent invitée, notamment par la vedette du peuple élu médiatique Marie Drucker, nièce de l'inoxydable Michel. La stratégie, bien peu... voilée, de ce ministre de banlieue consiste en une surconsommation d'adjectifs possessifs de la première personne du singulier et du pluriel, presque toujours accolés au mot pays. Elle nous serine à tout bout de champ que c'est un bonheur de « servir mon pays », qu'on ne peut tolérer tel ou tel comportement dans « notre pays », etc. On pourrait penser qu'elle parle de l'Algérie où son père a paraît-il vaillamment combattu la soldatesque française dans les rangs FLN, mais en écoutant attentivement, on s'aperçoit qu'il s'agit de la France. Et on brûle de lui écrire (au prix de quels risques ?!) : « Non, Madame, ce pays, c'est le nôtre, vous n'y êtes que par notre bon vouloir, et vous n'avez rien à y faire... Surtout pas comme ministre ! » Lors de sa dernière intervention (11/01/2009), elle a eu le front d'affirmer que les gens des "quartiers" (quels quartiers ? tout le monde, en ville, habite un quartier) « ont les mêmes valeurs que les autres ». Vraiment ? On ne s'en était pas aperçu à voir les holocaustes de voitures du Nouvel An.
    Mais récemment, la palme du brouillage des repères est certainement revenue à la chaîne France 3, pour un thriller politico-policier en quatre épisodes intitulé Duel en Ville, dans lequel une jeune actrice "française" extrêmement typée, Samira Lachhab, incarnait un officier de police nommé... Valentine Robicheaux (sans rire !) qui faisait, entre autres, une descente musclée dans une espèce de centre culturel... musulman, à la suite d'actes de profanation de lieux de culte... chrétiens et juifs. S'ensuivait l'interrogatoire d'un Jeune qui, à la question « Que faisais-tu ce soir-là ? », répondait : « Je niquais ta sœur. » À ce point, le téléspectateur, déjà désorienté depuis le début, se demande légitimement à qui s'adresse la réplique : au fonctionnaire (qui pourrait être joué par n'importe quel(le) acteur ou actrice), ou à la jeune femme arabe ? Que sommes-nous censés voir ? Le personnage du policier générique, abstrait, républicain, ou la femme de chair et de sang avec son type ethnique ?
    De la même façon, au nom d'une vertueuse cécité typiquement républicaine, on tend, de plus en plus souvent, à faire jouer des prêtres catholiques par des juifs typiques, voire Hamlet, Prince de Danemark, par un Noir (oui, oui, cela s'est vu).
    TRAITEMENTS DE FAVEUR ET PRÉFÉRENCE ÉTRANGÈRE
    D'une manière générale, pour le tournant 2008/2009, au chapitre des traitements de faveur, préférence étrangère, discrimination inversée et manœuvres de substitution de population, on peut citer : Un incendie volontaire de boîte aux lettres : 18 morts mais 3 ans de prison seulement (contre 20 ans à Michel LAJOYE pour dégâts matériels et 0 victime).
    Le 6 décembre, une saucisse métisse franco-américaine assez disgracieuse, Chloé Mortaud, est élue Miss France contre le choix du public. Il faut savoir que cette demoiselle avait obtenu son titre de Miss Albigeois Midi-Pyrénées lors d'une élection locale tout aussi contestée, et probablement frauduleuse puisque, en infraction au règlement, deux membres du jury étaient cadres à la Chambre de commerce et d'industrie où travaillent... les parents Mortaud ! Mais un mois après Husseyn Obama, qui devait être élu conformément au PLAN, comme le laissait entendre la une de RIVAROL, de même cette créature devait obligatoirement être "élue", comme un écho à ce grand pas vers le métissage obligatoire de l'humanité et l'éradication de l'infâme race blanche, responsable de tous les malheurs du monde. Le gang de Geneviève Muhlmann (dite de Fontenay) : encore une arme de destruction massive de l'identité française et européenne !
    Un mort (un petit Maghrébin prénommé Ilyès) à l'hôpital St-Vincent de Paul, par erreur de manipulation : l'infirmière est mise en garde à vue ! Trois questions s'imposent : 1°) Était-ce nécessaire à la préservation de l'ordre public ? 2°) La soignante aurait-elle été mise en garde à vue si l'enfant s'était appelé Michel ? 3°) N'y aurait-il pas eu des incendies sur le parking du personnel si elle avait été laissée en liberté ?
    Un homme de 57 ans est mort d'une crise cardiaque après 27 tentatives d'admission dans des services d'urgence. Question : ce drame serait-il arrivé dans une France française, où les lits d'hôpitaux ne seraient pas envahis et la Sécurité Sociale pillée par « toute la misère du monde » (M. Rocard), et où le personnel médical ne serait pas aux trois-quarts importé d'Afrique, avec des "vocations" et des compétences pour le moins douteuses ?
    Le 1er janvier, deux personnalités ont été décorées de la Légion d'Honneur sur le contingent du ministère de la Santé-sic : - Le Professeur Luc Montagne pour la découverte du V.I.H. (qui tend prioritairement à la protection de certaines catégories de population) et Simone Veil, (auteur d'une loi permettant le génocide des Français de souche européenne, et qui a fait, à ce jour, entre 6 et 7 millions de morts), ce qui ne l'a pas empêchée d'être scandaleusement élevée à la dignité de grand officier sans devoir passer par les grades intermédiaires, ce qui eût été une insulte. À cette occasion, on aurait souhaité la création de l'Ordre de la Légion d'Horreur.
    Le même 1er janvier, le sévérissime occupant (à titre gratuit) de l'Elysée a menacé de priver... de permis de conduire (c'est-à-dire de dessert, tout au plus) les vilains petits garnements qui brûlent environ 1 000 voitures à chaque réveillon, juste pour fêter leur nouvelle année dans la douce France, terre d'accueil. Au lieu de faire le nécessaire : déporter tout ce joli monde, familles entières, par pleins bateaux et charters (y compris dans les cales) vers le pays de leurs ancêtres, avec ou sans papiers, peu importe, Cet homme-là a, naguère, reçu le Prix de la... Volonté Politique ! La qualité qui lui fait le plus défaut.
    Le 4 janvier, à Argenteuil (terre de "branches de l'arbre France"), la mairie a offert un concert... de rap gratuit aux "citoyens" qui s'étaient inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre.
    Pour autant, le tableau n'est pas totalement sombre. Contre toute attente, il monte parfois, des profondeurs du peuple, de saines réactions, des éclairs de bon sens, qui prouvent des facultés étonnantes de résistance à la lobotomie collective, quelque chose comme un « vol au-dessus d'un nid de coucous ». À la suite du léger noircissement de la porte de derrière de la mosquée rhodanienne de St-Priest, le 20 décembre 2008, les média nous ont fait part de « la réprobation unanime de la classe politique et de la communauté musulmane », manifestée sur les lieux par un millier de personnes.
    À QUAND UNE LOI CONTRE LA CATHOPHOBIE ?
    Comme à l'accoutumée, le fournisseur d'accès à Internet Orange mettait à la une de son portail une dépêche d'agence relatant les faits. Et, comme toujours, il proposait aux internautes de réagir à cette information. Près d'un mois après, quelque 220 réactions se trouvent encore en ligne, et on peut dire que, dans leur immense majorité, elles sont clairement anti-musulmanes, sans aucune ambiguïté. Elles vont de l'indifférence agacée à l'approbation sans réserve de l'incendie volontaire, en passant par le rappel des exactions subies par les chrétiens dans les pays musulmans, des destructions de cimetières en Algérie et des innombrables profanations de lieux de culte chrétiens en France, des incendies rituels de voitures, de la non-réciprocité des exigences et des concessions, des occupations d'églises par des immigrants clandestins, de la "Noëlophobie" en Grande-Bretagne, etc.
    Certains internautes estiment qu'on a trop tendance à « défendre les loups dans la bergerie », dénoncent le PS « qui se met à quatre pattes devant l'Attila du XXIe siècle » : l'islam ; d'autres insistent sur les racines chrétiennes de la France, évoquent la nécessité d'une « croisade intérieure », certains préconisent même de brûler le Coran, ce « vieux bouquin haineux ». Dans l'ensemble, ils appellent de leurs vœux un sursaut identitaire, et demandent parfois ce qu'on attend pour voter une loi contre la "cathophobie".
    Bien que n'ayant pas examiné une par une les 220 et quelques interventions, après les avoir parcourues au hasard, je crois pouvoir affirmer que les expressions d'indignation ou de compassion pour la communauté musulmane sont ultra-minoritaires. Et encore, il faut compter avec quelques plaintes contre la censure exercée par le "modérateur" du site. Au vu de tout ce qui n'a pas été coupé, on peut imaginer la violence de ce qui l'a été. Il est frappant de constater que, comme je le dis plus haut, « la classe politique et la communauté musulmane » sont présentées comme un bloc uni, auquel semble s'opposer le peuple français, ou le « pays réel » représenté par les internautes. Ce qui, finalement, correspond bien au schéma d'un pays sous occupation étrangère avec un pouvoir collaborationniste parfaitement docile, et une population qui proteste comme elle peut, sachant que la loi lui donnera toujours tort. En tout état de cause, dans le climat actuel de chasse aux sorcières et, surtout, d'endoctrinement intense, où l'on peut avoir envie de baisser les bras en croyant les Européens domestiqués à un degré irréversible, un tel déchaînement de sincérité et de conscience identitaire est réjouissant. Qui sait ? Peut-être 2009 sera-t-elle l'année des Révolutions Nationales ?
    Jean-Luc LEOPOLDI Écrits de Paris mars 2009

  • Ménard : « Je regrette, mais Mahomet, c’est pas un prophète sympathique » (vidéo)

    23, Hondelatte le 18/02/2013, avec Joseph Macé Scaron, Calixthe Belaya, Azouz Begag, Elisabeth Levy

  • Algérie : un musulman se convertit au christianisme et se retrouve devant les tribunaux

    Un jeune kabyle, I. Mohamed, est poursuivi par le tribunal de Bechar pour apostasie et incitation, avec pressions exercées sur des jeunes musulmans, à changer de religion. Ce jeune chrétien , originaire des At Wagnun (Ouaguenoun), et travaillant au sud de l’Algérie, vient ainsi d’être condamné par la justice algérienne à 100.000 DA d’amende et le payement de tous les frais générés par la procédure judiciaire.

    Ce n’est la première fois que des chrétiens sont condamnés par la justice algérienne : car cette dernière postule que les algériens ne peuvent être autre chose que musulmans. En réaction à cette condamnation, les responsables de l’EPA jugent que cette décision judiciaire est atteinte à la liberté de conscience et d’expression : l’injustice du verdict justifie donc, selon eux, leur décision de faire appel. Ils signalent que l’ordonnance régissant le culte autre que musulman n’est « qu’un instrument de pression sur les chrétiens ».

    A noté qu’en première instance, le jeune kabyle chrétien avait été condamné à une année de prison ferme assorti d’une amende de 50.000 DA.

    Curieusement, les élites françaises, si promptes habituellement à condamner l’intolérance qui sévit dans le monde entier, au point de na pas hésiter parfois à s’ingérer dans les politiques étrangères et à lancer leur troupes dans des guerres ou l’intérêt français n’est pourtant pas en jeu, restent étrangement silencieuses lorsque l’islam supprime, dans leurs anciennes colonies, le droit fondamental de croire, en l’occurrence dans la religion de leurs ancêtres. Le président français s’affiche volontiers avec le président algérien, le laisse facilement culpabiliser les français sur leur histoire coloniale, mais n’a jamais un mot sur le terrorisme que la justice exerce sur la conscience religieuse des algériens…

    http://www.contre-info.com/

  • “Benoît XVI : il est parti en beauté !” par Dominique Venner

    PARIS (via le site de Dominique Venner) - La renonciation annoncée par Benoît XVI le 11 février a été unanimement saluée avec respect comme un acte de courage et d’humilité. Ayant senti que les forces allaient lui manquer pour exercer son « ministère d’évêque de Rome », il a décidé de se retirer. Décision inédite, que l’on dirait stoïcienne, en contradiction avec la conception sacrale de l’élection pontificale. Sans doute le pape est-il élu par des hommes, mais l’intervention de l’Esprit saint lui donne en principe la force d’assumer cette charge quelles que soient les faiblesses inhérentes à sa nature, ce qui était jusque-là la règle implicite.

    Tout a été dit sur les soucis qui auraient aggravé un état de santé déjà défaillant. Les machinations, complots et scandales ne sont pas une nouveauté dans l’histoire du Saint Siège. Après des affaires de pédophilie au sein de l’Église, les fuites de courriers confidentiels impliquant le propre majordome de pape (Vatileaks), les accusations de « blanchiment » visant la banque du Vatican (IOR) et son directeur Ettore Tedeschi, contraint de démissionner, l’échec des tentatives répétées de résorption du schisme traditionaliste, il semble que l’énergie et le temps n’ont pas été accordés au Souverain Pontife pour mettre de l’ordre dans une institution complexe où les défaillances humaines et les luttes de pouvoir ont toujours pesé lourd. Par surcroit, Benoît XVI avait une conscience aigue de la « fatigue du christianisme », thème souvent abordé durant son pontificat et repris le 11 octobre 2012 pour la célébration du cinquantième anniversaire du concile Vatican II. Un thème que le cardinal Ratzinger avait déjà développé peu avant son élection, à Rome, lors du Chemin de croix, en 2005 : « Ton Église nous semble souvent une barque prête à couler, une barque qui prend l’eau de toute part. Dans ton champ, nous voyons plus d’ivraie que de bon grain. Les vêtements et le visage si sale de ton Église nous effraient, mais c’est nous-mêmes qui les salissons ! »

    Ce n’est pas la première fois dans sa longue histoire que la papauté est confrontée à des scandales qui contredisent l’image d’une religion d’amour et de pauvreté. Contradictions qui l’ont souvent fragilisée sans la détruire (1). D’un point de vue strictement historique (le mien), il est fascinant d’observer la permanence de cette institution à travers tant de siècles, de périls et de papes indignes ou scandaleux. Cela attire l’attention sur la capacité des institutions à durer en dépit des défaillances humaines de leurs représentants. De ce point de vue, l’Église catholique n’est en rien une exception. Bien d’autres grandes religions ont perduré à travers les millénaires, l’hindouisme, le bouddhisme, l’orthodoxie chrétienne, le judaïsme, l’islam, sans compter le confucianisme ou la franc-maçonnerie.

    Plusieurs fois, j’ai donné mon interprétation d’historien sur la permanence des grandes religions comparée à la caducité des institutions politiques. Dans Le Choc de l’Histoire, j’ai développé une réflexion opposant la durée des religions intemporelles au brutal effondrement des grandes religions politiques du XXe siècle (communisme, fascisme, national-socialisme) qui, après avoir mobilisé l’enthousiasme ou le fanatisme de foules immenses, ont soudain disparu ne laissant subsister que des cendres mortes (2). Contrairement aux religions politiques, les religions intemporelles ne sont pas soumises au verdict des résultats. Ce qu’elles offrent est d’ordre moral, imaginatif ou spirituel, sans obligation de résultats tangibles. Ce qu’elles offrent ne se périme pas. Elles ne proposent pas une société idéale, une revanche historique ou un rêve de grandeur et de puissance. La plupart du temps, elles comblent l’imagination de leurs fidèles (ce que l’on appelle la foi), c’est-à-dire l’une des attentes les plus fortes de la nature humaine.

    Dans un numéro récent de La Nouvelle Revue d’Histoire (n° 63), j’avais anticipé sur l’actualité créée par Benoît XVI. Notre dossier était consacré au « Conflit du Trône et de l’Autel ». Dans l’éditorial de ce numéro (novembre-décembre 2012), j’expliquais les raisons historiques qui avaient permis, au IVe siècle de notre ère, à une secte religieuse d’origine juive de devenir la religion obligatoire de l’Empire romain et de devenir ainsi l’héritière improbable de Rome et de la romanité. Cela s’était fait après une véritable mutation interne parfaitement décrite par Benoît XVI dans son discours de Ratisbonne du 12 septembre 2006 (3). Le pape y avait insisté sur la « rencontre » fondatrice du message évangélique et de la pensée grecque qui l’avait précédé. C’était une façon de rappeler l’antériorité et l’importance de l’héritage grec et romain dans la formation de la civilisation européenne.

    Pour cette raison et quelques autres, malgré sa constante repentance au sujet de la Shoah, ses tentatives de rapprochement avec l’islam et ses appels en faveur des immigrés extra-européens, alors que s’écarte volontairement Benoît XVI, on ne peut se garder d’un sentiment d’estime à l’égard de celui que la postérité regardera peut-être comme le dernier pape européen.

    Dominique Venner

    Notes :
    1. On peut se reporter entre autres à l’intéressante Histoire de la papauté, sous la direction d’Yves-Marie Hilaire, préfacé par le cardinal Poupard (Tallandier, 2003).
    2. Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011), p. 155 et s. (chapitre Mystique et politique).
    3. J’ai longuement commenté le discours de Ratisbonne de 1966 dans La NRH n° 27, p. 15

    http://fr.novopress.info