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À Mulhouse, mardi, le président de la République a énoncé un principe d’une clarté totale, afin de bien démarquer les territoires respectifs du politique et du religieux. « On ne doit jamais accepter que les lois de la religion puissent être supérieures à celles de la République. » Emmanuel Macron n’est pas le premier à proférer une telle affirmation. Elle s’adresse d’évidence à nos compatriotes musulmans dans les circonstances qui sont les nôtres
Il s’agit d’un documentaire intitulé “Les nouveaux convertis” diffusé sur KTO depuis le 3 février jusqu’au 28 février et disponible durant 3 ans sur la chaîne Youtube de KTO.
D’une durée de 40 minutes, il retrace le parcours et le cheminement de 3 ex-musulmans qui ont fait le choix singulier de quitter l’Islam, pour se convertir au christianisme. Des témoignages forts, qui font écho à l’actualité.
Une production KTO/Viva productions 2019 – Réalisé par Olivier Vaillant et Cecylia Rançon (auteur).
André Gandillon, Grandeur du christianisme, préface de l'abbé Claude Barthe, François-Xavier de Guibert, 448 pages, 30 €
Comme l'abbé Claude Barthe l'exprime dans son introduction, ce livre est un événement dans le sens où l'apologétique a été abandonnée depuis longtemps et méprisée voici donc un livre qui la remet à l'honneur, enfin !
André Gandillon est bien connu dans la famille nationale, il est le rédacteur en chef de la revue Militant, et auteur du livre Les fondements du XXIe siècle : Réflexions pour un renouveau européen, il est ancien! conseiller municipal Front national à Bondy, auteur également d'un traité de philosophie publié chez François-Xavier de Guibert en 1998 Considérations sur la raison humaine, qui est une étude sur la quête de la légitimité de l'action.
« En France, on a le droit de critiquer les religions, il n’y a pas de délit de blasphème. » On peut dire que ce genre d’affirmation court en boucle en ce moment dans tous les médias et les réseaux sociaux. C’est suite à l’affaire Mila, du nom d’une jeune fille de 16 ans qui s’est permis d’exprimer des propos peu aimables – c’est le moins que l’on puisse dire – à l’égard de l’islam. Cela lui a valu des menaces de mort et même l’impossibilité d’accéder à son lycée, sa sécurité étant en cause.
Ce genre d’incident est déjà caractéristique d’un certain climat moral, mais il s’est trouvé amplifié à la suite d’une déclaration de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qui, tout en condamnant les menaces de mort, a néanmoins pris position contre la jeune fille coupable, à son avis, d’insulte à la religion. La ministre est revenue par la suite sur ses propos qui avaient provoqué un véritable charivari. Comment pouvait-on s’opposer à la liberté de critique des religions ? N’était-ce pas revenir à l’ancienne législation contre le blasphème ?
Ce documentaire s’intéresse aux musulmans qui ont embrassé la religion Chrétienne. Le sujet est certainement à manier avec précaution, notamment concernant le choix des intervenants. Alors que les Eglises semblent se vider chaque année un peu plus, les prêtres voient arriver de nouveaux fidèles inattendus.En France, ils sont plusieurs centaines, chaque année, à quitter l’Islam pour rejoindre la religion chrétienne. Ces nouveaux convertis payent parfois cher leur choix, confrontés au rejet de leur famille et de leur communauté.
Qui sont ces hommes et ces femmes qui choisissent de vivre leur foi, parfois secrètement, au détriment d’une vie quotidienne paisible et épanouie ? Quelles sont leurs motivations ? Comment ce choix s’est-il imposé ? Comment sont-ils accueillis par les Chrétiens ?…Pour dépasser le constat et appréhender l’aspect sociologique du sujet, ce film part à la rencontre de ceux qui ont choisi d’emprunter ce difficile chemin, mais aussi des témoins et acteurs de leur parcours du combattant : proches et familles de convertis, imams, prêtres…
Plus qu’un simple choix culturel et religieux, cette conversion entraine un renoncement, qu’il faut savoir gérer pour embrasser et vivre pleinement une nouvelle religion choisie.
Son fondateur Xavier Nicolas interroge, dans la vidéo ci-dessous, les étudiants sur leur perception des atteintes aux religions. Aucun ne sait que la religion catholique est, de loin, en France, la religion qui subit le plus d’actes de haine.
De l’interdiction de l’aumônerie à la propagande libertaire de la direction en passant par les railleries voire les intimidations envers les élèves catholiques, Léa explique :
[…] L’aumônerie a été interdite au seul motif qu’elle représentait une « organisation politique ou religieuse ». On est en mesure de se poser des questions sur la bonne foi de ceux qui ont pris cette décision quand on voit des associations telles que « ArcENSiel » (militants LGBT) ou encore « les Salopettes » (militantes féministes) qui œuvrent en toute tranquillité alors qu’elles ne se cachent même pas de faire de la politique… Maintenant que l’aumônerie est interdite, elle est clandestine et formellement interdite de publication au sein de l’école. On se croirait revenus à l’époque du comité de salut public.
Sous-entendez-vous que la direction pourrait être partie prenante d’une forme de terrorisme intellectuel ?
Au commencement était l’idéal cosmopolite. La laïcité a été imaginée par des gens qui ont cru que des hommes de toutes les origines pourraient paisiblement cohabiter si l’on expulsait de la société civile le religieux, et par extension tout ce qui distingue les hommes entre eux. Cette croyance était absurde, les frères Kouachi en témoignent.
« Croyance » ? Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education ne le cache pas : « La laïcité est une religion républicaine », dit-il. « Le Serpent », pour reprendre un surnom que lui donnait François Hollande, raconte (voyez cette courte vidéo) que la République avait besoin de « former sa propre religion » afin de saper l’Eglise catholique. Il s’est donc constitué une « alliance religieuse universelle » explique Peillon, alliance dans laquelle on trouvera des « catholiques libéraux, des protestants libéraux, des juifs libéraux, des athées et des matérialistes », qui portera, toujours selon Peillon, « un projet de religion universelle », une religion que les « croyants » ont appelé « la laïcité » (sic !).
[…] Pour les « musulmans rebelles », essayer de promouvoir des réformes ou des adaptations à la modernité, comme le font les « nouveaux penseurs » (cf. PFV n° 66), ne peut pas suffire à réconcilier l’islam avec le respect de la dignité humaine, la paix, le progrès et la modernité. Car, assurent-ils, c’est le système islamique lui-même, en tant qu’idéologie religieuse, qui empêche la liberté nécessaire à la révision souhaitée. Selon eux, la racine du mal se trouve donc dans les textes sacrés : le Coran, divinisé à tort, et la Sunna (Tradition mahométane). Certains démontrent ceci de manière rationnelle tandis que d’autres se contentent de simples dénonciations, plus ou moins sévères et véhémentes. Tous, sunnites comme chiites, hommes et femmes, se réfèrent à leur patrimoine doctrinal et historique, évitant ainsi tout reproche d’affabulation.