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santé et médecine - Page 202

  • Virus : Il faudrait isoler l’Ile-de-France et laisser le reste du pays revenir à une vie normale

    Chronique de Paysan Savoyard (n°233 – mai 2020)

    A quelques jours de la date à laquelle s’amorcera le déconfinement, le nouveau point d’étape qu’il convient d’effectuer ne diffère guère des précédents. L’incertitude scientifique au sujet de ce nouveau virus reste presque aussi totale qu’il y a trois mois. De même on ne sait pas réellement à ce stade si, une fois l’épidémie passée, le virus s’apparentera par le nombre de ses victimes à la grippe espagnole de 1918 (50 millions de morts dans le monde) ou si le nombre total des décès restera finalement du même ordre de grandeur que pour les grippes saisonnières les plus sévères. Sur le plan politique et administratif les choses sont en revanche bien plus claires et une certitude s’impose d’ores et déjà : certains pays ont bien géré la crise. D’autres non, et la France est de ceux-là.

    • Trois mois plus tard, nous sommes toujours en situation de pénurie

    Plus de trois mois après l’arrivée du virus en France le pays reste en situation de pénurie. Les personnels de santé non hospitaliers (médecins de ville, Ehpad, dentistes, personnels paramédicaux) ne disposent toujours pas des moyens de se protéger, qu’il s’agisse des masques, des blouses ou des autres équipements de protection. Même à l’hôpital les moyens de protection paraissent insuffisants, au moins dans certains établissements : c’est ainsi que la femme d’un médecin hospitalier qui vient de mourir porte plainte aujourd’hui contre divers responsables politiques et administratifs, affirmant que son mari n’a pas disposé des équipements de protection nécessaires. Nous sommes toujours également confrontés à une pénurie de tests : par exemple le nombre de tests disponibles est insuffisant pour permettre des dépistages dans les Ehpad, obligeant ainsi à consigner dans leur chambre tous les pensionnaires y compris les personnes qui ne sont pas atteintes. Quant aux capacités hospitalières elles restent aux limites de la saturation dans la moitié des régions. De façon générale, cette crise a révélé que nous sommes désormais presque totalement dépendants de l’étranger, d’où nous importons tout, masques, blouses, tests, médicaments et autres appareils de réanimation…

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  • Crise sanitaire : quand l’État grippe le pays de France

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    S’appuyant sur les chiffres de l’INSEE de la mortalité dans les régions métropolitaines, la comparaison, pour la période du 1er mars au 4 mai 2020 (constituant le faîte de la crise sanitaire) avec 2018 (année d’un épisode grippal prononcé), dissipera avantageusement les écrans de fumée statistiques insolemment médiatisés.

    Car en dépit d’un confinement étonnamment tardif et sans commune mesure avec le modèle chinois, et malgré une circulation du virus sur notre sol depuis au moins novembre 2019 — accentuée par un brassage massif de population durant les fêtes de fin d’année propices aux transhumances —, on observe que la mortalité, dans six régions métropolitaines sur treize, a été en baisse ou n’a augmenté que faiblement par rapport à 2018 : Nouvelle-Aquitaine (-7,8 %), Bretagne (-7,4 %), Occitanie (-1,7 %), Normandie (-1,3 %), Pays de la Loire (+0,1 %), Corse (+2 %). Ces 6 régions abritent près de 22,7 millions d’habitants, soit 35 % de la population métropolitaine française (65 millions).

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  • Bas les masques

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    Action réalisée devant la préfecture du Var pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement.

    Source: Academia Christiana

  • Test Covid : le président tanzanien pense qu’il se passe des choses étranges

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Eric Zemmour : « En France, l’hôpital est victime de l’invasion des étrangers qui viennent s’y faire soigner »

    26/05/2020 – EUROPE (NOVOpress)
    Eric Zemmour : « En France, l’hôpital est victime de l’invasion des étrangers qui viennent s’y faire soigner »

    Extrait de l’émission Face à l’info du 25 mai 2020.

  • Alain de Benoist : « Même au Moyen Âge, le confinement des bien-portants n’a jamais permis d’endiguer une épidémie ! »

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    Aujourd’hui que les choses paraissent en voie d’apaisement, peut-on dire que le gouvernement, même si manifestement pris de court, en a trop fait ou pas assez face à l’épidémie, ou juste fait comme il pouvait ?

    Il n’y a pas d’autre mot pour le dire : la réaction des pouvoirs publics face au Covid-19 a été proprement calamiteuse. Cinq mois après le début de l’épidémie, nous n’avons toujours pas atteint la capacité de dépistage que nous aurions dû avoir lorsque les premiers morts sont apparus. Le gouvernement s’est d’abord réfugié dans le déni (ça ne viendra pas chez nous, c’est une grippette), après quoi nous avons assisté à un incessant défilé de cafouillages, de consignes contradictoires et de mensonges d’État. Rien n’avait été prévu, alors que des voix nombreuses s’étaient élevées, ces dernières années, pour laisser prévoir une nouvelle pandémie venue d’Asie. La cause première réside dans l’incapacité des pouvoirs publics à raisonner au-delà du court terme. Mais la cause la plus fondamentale est que, pour se conformer aux règles de l’idéologie libérale, on a voulu soumettre le secteur de la santé publique à des principes de rentabilité, de concurrence et de gestion à flux tendu qui ont entraîné la fermeture de milliers de lits, la destruction de stocks de réserves, la précarisation croissante d’un personnel déjà sous-payé. En d’autres termes, nous avons intégré au système du marché un domaine qui est, par définition, hors marché. Le résultat a été un effondrement généralisé des capacités de l’hôpital public.

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  • Distanciation : la France championne du monde d’ouverture de parapluies

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    Bretagne Nord, 20 mai 2020. 16 h 00, parking du supermarché du coin. Un homme âgé est à terre ; un sac de provisions un peu plus lourd que les autres l’a entraîné au sol. Il est conscient, porte le masque « réglementaire » et tout ce qu’il souhaite, c’est un peu d’aide. Un petit cercle de passants s’est formé autour de lui, mais les gestes barrières aidant, personne ne cherche ni à l’approcher ni à lui tendre la main pour le relever.

    « Il est temps, maintenant, d’apprendre à nager », chantait Hugues Aufray…

    Quelqu’un a téléphoné aux pompiers ; une ambulance arrive une demi-heure plus tard (normal, elle vient de loin). L’homme est toujours au sol (par chance, il ne pleut pas). Il précise à nouveau que tout ce qu’il souhaite, c’est de l’aide pour se relever, mais c’est un cas qui ne semble pas prévu dans la procédure d’intervention. Il est donc mis sur brancard et embarqué dans le véhicule de secours, direction les urgences du CHU… Il en ressortira huit heures plus tard et ira récupérer le lendemain son véhicule resté sur place.

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  • « Pour ne pas engorger les services de réa il fallait tuer les vieux dans les EHPAD au rivotril »

     « Sous prétexte de ne pas engorger les services de réanimation il fallait tuer les vieux directement dans les EHPAD au rivotril »

    http://by-jipp.blogspot.com/2020/05/pour-ne-pas-engorger-les-services-de.html

  • Agnès Thill : « Nous voulons savoir la vérité sur la pénurie des masques »

    La députée Agnès Thill a interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran au sujet de la pénurie des masques durant la pandémie, et sur les propos d’Emmanuel Macron affirmant le contraire.

    Elle s’explique au micro de Boulevard Voltaire et dénonce « ceux qui se lavent les mains ».

    Vous êtes une députée non inscrite de l’Oise, ex-membre du groupe parlementaire de La République en marche. À l’Assemblée nationale, vous avez interpellé Olivier Véran sur la gestion des masques par ce gouvernement, mais également par le gouvernement précédent. Pourquoi avez-vous posé cette question ?

    Le manque de masques me choque et choque bon nombre de Français. Les soignants eux-mêmes ont manqué de masques. Le premier médecin mort en service du Covid-19 est de Compiègne. Cinq autres médecins ont suivi dans l’est de la France. On nous dit qu’il n’y a pas eu de pénurie. C’est tout de même un tour de passe-passe facile. Pénurie veut dire zéro.
    Leur explication était qu’il y en avait peu ou pas assez. Donc, leur politique fut restrictive. Ils en ont donné très peu pour que tout le monde en ait et qu’on ne puisse jamais dire zéro. C’est exactement comme si j’avais un seul gâteau pour trente personnes. Il n’y en aurait évidemment pas assez. Si je donne une part à chacun, vingt personnes n’en auront pas. Je donne donc une miette à tous et personne ne pourra dire qu’il n’en a pas eu. Ils en ont évidemment tous manqué. La miette ne satisfera personne.

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