
De Marion Duvauchel, Professeur de lettres et de philosophie :
Depuis deux mois bientôt, les contradictions extravagantes dans les communications gouvernementales ne laissent aucun doute : on nous débite mensonge sur mensonge.
S’agit-il d’une guerre bactériologique ? Il est tout aussi difficile de le déterminer que de déterminer si on s’attendait à des milliers de morts. La rapidité avec laquelle la Chine a construit des hôpitaux peut laisser penser qu’au moins là-bas, on était préparé. « On », ce sont les responsables. Les Chinois, ce n’est pas si sûr. En Europe, il est clair que la guerre bactériologique apparaît à nos gouvernants comme un fantasme de complotistes. Mais la presse française n’est pas libre : si elle l’était, une presse parallèle, de résistance, ne se serait pas constituée. Or cette presse fait l’objet d’une surveillance étroite : à peine a t-elle lancé une information nouvelle que cette information est dénoncée au JT comme une fake news (en français une fausse rumeur).
Mais si ce n’est une guerre bactériologique cela ressemble bel et bien à un test : il s’agirait de vérifier comme un virus artificiel se propage et peut–être d’apprécier aussi le temps de réaction de ceux auxquels il est destiné. La Chine aurait-elle déclaré la guerre au monde, puisqu’il est acquis que le virus vient de chez elle ?
A cet égard, elle peut être tranquille : en Europe, il est évident qu’on n’est prêt ni sur le plan politique, ni sur le plan de l’union des nations.
Mais si cela est un test bactériologique, il est juteux. La Chine s’en met encore une fois plein les poches. Certes, on lui a délégué toutes les capacités de production dont nous manquons cruellement, mais enfin, une telle capacité à répondre aux besoins du monde entier en masques (parfois contaminés), cela devrait nous alerter. Or, personne n’en parle ni n’en a parlé, pas plus au JT que sur les différents plateaux télévisés, spécialisés dans le bavardage professionnel.