De Jeanne Smits :
« On entend et on lit ces jours-ci de bons chrétiens qui espèrent voir surgir, à la faveur de la sortie de la crise du coronavirus, une organisation plus juste d’une société qui, excédée par le mondialisme dont on constaterait les limites, reviendrait à un modèle plus humain, voire plus respectueux de la loi naturelle. Dieu les entende… Cela signifierait l’échec inespéré d’une poussée on ne peut plus visible vers davantage de globalisme. Et même vers ce « nouveau paradigme » mondial fait d’» empathie » et de « solidarité » par lequel le monde s’unifierait dans la lutte contre l’ennemi commun. Ces objectifs sont parfaitement manifestes dans le dernier rapport de l’ONU, présenté au monde le 31 mars par Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies. Il y appelle le monde à consacrer 10 % de son PIB à la crise et à ses conséquences, à travers « une réponse massive, coordonnée, englobante et multilatérale ».