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A noter : après la rédaction de cette note, on apprenait que le Tribunal administratif de Rennes annulait l'arrêté municipal, mais que le Maire - fermement soutenu par la quasi totalité de ses administrés - faisait appel : on reste donc en plein dans "l'affaire"...
Une centaine de personnes se sont rassemblées, le samedi 17 août, à Rennes devant la préfecture de Bretagne pour soutenir le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, convoqué jeudi devant la justice. Son tort ? Le 18 mai, il avait pris un arrêté interdisant l'utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 m de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel ».
« Madame la préfète, laissez nos maires nous protéger », « Pesticides, riverains, agriculteurs, tous victimes », « Stop pesticides, nous voulons des coquelicots », pouvait-on lire sur des banderoles. Les participants répondaient à l'appel du collectif Nous voulons des coquelicots de Langouët, village de 602 habitants situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes.
lafautearousseau, comme la très grande majorité des Français, a tout de suite trouvé naturelle et saine la décision du Maire de Langouët.
Cependant, il est bien certain que la vraie réponse au problème doit être à la fois plus globale qu'un simple arrêté municipal - fût-il multiplié par cent, par mille... - qu'elle doit partir de cette metanoïa que réclamait déjà Pierre Boutang, et qui implique donc une nouvelle politique forcément volontariste, s'inscrivant dans la durée.
Dès le début de "l'affaire", j'avais demandé son avis à Jean-Philippe Chauvin, sur fb; il m'a répondu ceci :
"L'interdiction voulue par le maire est légitime mais se pose le problème de la grande dépendance des agriculteurs locaux aux pesticides et montre aussi l'absence d'une politique globale de transition vers un modèle plus vertueux que l'Etat n'a pas préparé à temps".
Nous faisons nôtres ses réflexions dans son article Pour une écologie intégrale...
C'est Le Monde qui en a parlé, le jeudi 1er août : le gouvernement a commandé à deux services étatiques un rapport sur l'aide médicale d'État (un milliard d'euros versé chaque année pour soigner les migrants illégaux, soit 300.000 étrangers : un comble, qui revient à favoriser ceux qui se mettent hors-la-loi et qui envoie un curieux message à tous : plutôt que de respecter la loi, les lois, bravez-les, vous ne serez pas perdants...).
Le gouvernement, nous dit Le Monde, a commandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur l'aide médicale d'État; les conclusions de ces travaux, débutés cet été, doivent être rendues en octobre (moment de l’examen parlementaire du budget de l’État).
La mission a déjà procédé à plusieurs auditions; elle est composée de trois inspecteurs de l'IGF et d'une inspectrice de l'IGAS :"Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus", explique au Monde l'une des personnes auditionnées; "Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et nous ont parlé des Géorgiens, des Albanais et des Algériens qui viennent se soigner, notamment pour des pathologies coûteuses comme le cancer et l’hépatite B."
Une autre de ces personnes auditionnées déclare : "J’étais étonné de constater à quel point le discours des inspecteurs était politique. Ils veulent rendre le dispositif plus acceptable pour éviter que le Rassemblement national ne s’empare du sujet."
Parmi les pistes envisagées, écrit Le Monde, "la mise en place d’un ticket modérateur (un reste à charge pour le patient), des centres de santé dédiés ou encore la réduction du panier de soins pris en charge". La dernière mesure pourrait inclure, par exemple, l'exclusion des soins psychiatriques de l'AME.
Pour nous, tout ceci n'est, de toutes façons, que scandale et/ou poudre aux yeux : c'est l'AME elle-même, dans son principe, qu'il faut supprimer, et renvoyer immédiatement tout clandestin vers son pays d'origine.
Quand "le tam-tam de Jonathan" - pour reprendre le titre du livre de Jean Raspail - avertira les candidats au départ en Afrique ou ailleurs que "en France, c'est fini", la pression migratoire diminuera forcément, chez nous...
Boulevard Voltaire vient de publier un entretien intéressant avec Aude Mirkovic qui dénonce le projet de remboursement de la PMA – par la Sécurité sociale – à toutes les femmes.
1) Le ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé, fin juin, que la PMA, qui sera ouverte à toutes les femmes, serait remboursée à toutes. Les députés Valérie Boyer et Pierre-Henri Dumont (LR) dénoncent un dévoiement des principes de la Sécurité sociale. Partagez-vous leur avis ?
Tout à fait. Le but de l’assurance maladie est de permettre aux assurés de faire face à des maladies, des pathologies. Déjà, parmi les soins pris en charge, il est nécessaire d’opérer une hiérarchisation des dépenses en raison de la croissance des dépenses et du déficit récurrent : on assiste à une baisse tous azimuts de l’offre de soins au fil des années. Demandez, par exemple, aux parents des enfants autistes s’ils ont de quoi payer l’ergothérapie dont leurs enfants ont besoin, aux personnes âgées qui n’ont pas de mutuelle complémentaire si elles peuvent remplacer leurs lunettes, et à de nombreuses personnes pourquoi elles ne remplacent pas les dents qui leur manquent. Autant de soins que l’assurance maladie ne prend pas ou peu en charge, faute de moyens. En dernier lieu, la fin du remboursement de l’homéopathie vient d’être décidée au motif que l’efficacité thérapeutique de l’homéopathie ne serait pas prouvée. Je ne me prononce pas sur le point de savoir si l’homéopathie est efficace ou pas, ce n’est pas de ma compétence. En revanche, chacun peut percevoir l’injustice qu’il y a à dérembourser des médicaments au motif que leur efficacité thérapeutique n’est pas prouvée, tout en prévoyant le remboursement total de PMA qui ne s’inscrivent dans aucune démarche thérapeutique, ni prouvée ni même alléguée, puisque les intéressés ne souffrent pas d’infertilité.
2) Le remboursement de la PMA à toutes les femmes susciterait-il d’autres problèmes que cette dérive de la fonction de la Sécurité sociale ?
Il y aurait, notamment, un détournement du rôle de la médecine, dénoncé par plus de 1.700 médecins dans une tribune en ce sens (https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Ethique/petition-contre-PMA-signee-1-700-medecins-2018-06-01-1200943665). Les médecins deviennent des prestataires de service, sans compter qu’inséminer une femme fertile par un donneur fertile ne requiert aucune compétence médicale : la blouse blanche ne suffit pas à donner un caractère médical à une prestation devenue un business. Et cela ne concerne pas seulement les femmes seules ou en couple de femmes : le projet de loi offre la PMA non seulement à toutes mais à tous, y compris les couples fertiles qui pourront recourir à la PMA et au don de gamètes dans une branche ou les deux si tel est leur choix. La PMA pour les femmes est l’arbre qui cache la forêt : le projet est celui de la « procréation sans sexe pour tous », comme le dit explicitement le rapport parlementaire du député Jean-Louis Touraine. Le but est d’organiser la production industrielle de l’humain avec, bien entendu, programmation et sélection des enfants pour réaliser le projet du ou des adultes en désir d’enfant. En effet, si un couple fertile recourt à la PMA, ce n’est pas pour avoir un enfant sans plus – ce qu’ils peuvent faire tout seuls. C’est pour avoir tel enfant qui correspond à tel projet. Si nous ne voulons pas du business de la fabrication des bébés, il faut dire NON à ce projet.
3) Une manifestation nationale unitaire contre le projet de loi bioéthique est prévue, le 6 octobre 2019, à Paris. Pensez-vous que cette mobilisation puisse contribuer à enrayer le mouvement « progressiste » qui nous entraîne aujourd’hui vers la PMA pour toutes remboursée par la Sécurité sociale, demain vers la GPA ?
Bien sûr qu’elle le peut ! Ce projet va à l’encontre de la justice en privant légalement certains enfants de père, et de la dignité humaine par la programmation et sélection des enfants en fonction du projet parental qu’ils sont sommés de satisfaire ou de telle ou telle préférence personnelle recherchée par les adultes. Il est encore possible de contribuer à une prise de conscience, encore faut-il que chacun s’y mette : il est possible, par exemple, de commander gratuitement un petit livret explicatif sur le site www.pmagpa.fr. À chacun de le lire et de le donner ensuite à quelqu’un. C’est à la portée de tous ! Et offrir ne serait-ce qu’un seul livret à une seule personne sera plus efficace que des heures de lamentations !
Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers appellent à rapatrier en Europe la production des principes actifs pour lutter contre les pénuries de médicaments qui se multiplient.
: « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient. En 2018, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible. C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements). Les malades ont ainsi subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux… Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.
La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine. […]
Afin de prévenir les pénuries, nous soutenons l’idée que :
soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de MITM sous forme de produits finis. […] soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années. […] soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats –Unis. […]
INFOGRAPHIE – 80 % des principes actifs sont fabriqués hors d’Europe, contre 20 % il y a trente ans.
Le diagnostic a déjà été posé, mais le mal ne cesse de s’étendre. En juin, 2318 médicaments étaient «en tension» dans les 21.000 officines de l’Hexagone. Parmi eux, vaccins, antibiotiques, antiparkisoniens et anticancéreux. De 2008 à 2018, le nombre de ruptures a été multiplié par vingt. Près d’un Français sur quatre y a été confronté. À l’automne 2018, un rapport sénatorial sur les pénuries de médicaments et de vaccins pointait leur «inquiétante amplification, que ne semblent pouvoir endiguer les mesures prises par les pouvoirs publics» et «des risques financiers très importants pour l’Assurance-maladie et un gaspillage global de temps médical, paramédical et logistique à tous les niveaux de la chaîne du médicament». […]
Dimanche 11 août, pour la fête de l’Aïd el-Kébir, environ 200 000 moutons seront égorgés rituellement, dans le silence assourdissant des associations de protection animales, et des végans pourtant si prompts à emmerder les bouchers traditionnels.
En tant que viandard assumé je ne vais pas avoir l’hypocrisie de m’indigner de ce « massacre » programmé et je ne vois pas au nom de quoi je supporterais l’agneau de Pâques ou de Pessah, la dinde de Noël, la poule au pot du dimanche et pas le mouton de l’Aïd ! On peut bien entendu, pour des raisons éthiques, ne pas accepter qu’on abatte des animaux pour les manger, mais en consommant de la viande régulièrement et sans complexe, je ne vois pas au nom de quoi je m’indignerais que les musulmans en fassent autant. Non ce qui me choque dans cette fête, ce n’est pas tant le « massacre » annoncé que les conditions sanitaires et légales dans lesquelles il va avoir lieu avec une parfaite hypocrisie et même lâcheté des pouvoirs publics.
Et ma colère est bien plus tournée contre l’État qui encore une fois courbe l’échine et veut à tout prix éviter les vagues d’une communauté réputée comme revendicative et turbulente que contre les musulmans qui ont compris depuis longtemps qu’il leur suffit souvent de tousser un peu fort pour que l’État se couche.
Les chiffres sont extrêmement difficiles à trouver tant un couvercle « vertueux » est posé sur les conditions de cette fête. Vous savez comme l’État aime cacher ou travestir les statistiques ethniques ou religieuses quand elles ne correspondent pas à son idéologie. Je ne vous donnerai donc que des approximations obtenues à force de recoupements grâce à l’excellent travail d’Alain de Peretti, le fondateur de Vigilance Halal, qui est sans doute un des meilleurs spécialistes du marché français du halal et sans qui je n’aurais pas pu faire cette vidéo.
Vous savez sans doute que l’abattage d’un animal aux fins de consommation est extrêmement réglementé en France et que même le traditionnel cochon tué par les paysans à la ferme n’est qu’une « tolérance » laissée à la discrétion des mairies et de la gendarmerie qui peut très bien, si elle le désire, décider de verbaliser les contrevenants. En France, seuls les abattoirs homologués sont autorisés à tuer des bêtes destinées à la consommation et les règles vétérinaires et d’hygiène sont devenues tellement strictes depuis une trentaine d’années que beaucoup de petits abattoirs locaux ont dû fermer faute d’avoir les moyens de se mettre aux normes.
Et bien, figurez-vous que ces règlements très stricts – et ceux d’entre vous qui ont travaillé en restauration ou en commerce de bouche savent combien les services vétérinaires sont habituellement intransigeants – deviennent soudainement dérogatoires lors de la fête de l’Aïd ! Sur les 200 000 moutons qui vont être sacrifiés rituellement, à peine 80 000 le seront dans des abattoirs traditionnels et homologués ! Le reste sera soit tué directement à la maison, puisqu’une tradition musulmane veut que ce soit le chef de famille qui sacrifie l’animal, soit dans des « abattoirs » temporaires (c’est-à-dire la plupart du temps un champ, un terrain privé, un parking, un terrain de sport communal) qui auront reçu en dépit de TOUTES les règles d’hygiène habituellement si strictes, l’autorisation préfectorale d’être mis en place.
Les plus cyniques pourraient dire « Bon, ben après tout, les règles d’hygiène, on s’en cogne, s’ils veulent manger de la viande pourrie ça les regarde ! », mais ce serait méconnaître totalement les risques sanitaires que ce genre de pratiques fait courir à tous ! Le sang est un des meilleurs milieux de culture qui existent pour les microbes (on cultive par exemple en laboratoire des souches microbiennes sur ce qu’on appelle de la « gélose au sang ») et les abattoirs sont équipés de système pour le traiter afin d’éviter les risques de contamination. Or dans ces « abattoirs temporaires », le sang des dizaines voire des centaines de bêtes abattues s’écoule librement dans la nature. Avec la chaleur du mois d’août, vous imaginez à quelle vitesse les bactéries et microbes s’y développent à l’air libre ? Et que voit-on dans la nature, en pleine chaleur sur du sang ou des déchets organiques ? Des insectes, des mouches, des moustiques qui se régalent et qui viendront après se poser sur notre nourriture ou nous piquer ! Alors ça ne vous semble toujours pas grave, si un abattoir temporaire est installé dimanche prochain à 100 mètres de votre habitation, de votre cuisine, de la chambre de vos gosses ? Ça ne vous semble pas délirant qu’on passe son temps à vous rappeler les règles de la chaîne du froid pour laisser des insectes gorgés de matières fécales ou de sang frais potentiellement contaminé se promener sur votre steak ou la joue de votre enfant ? Vous n’avez pas l’impression qu’on se fout un peu de votre gueule ? Et n’allez pas m’accuser d’islamophobie, je vous garantis que les microbes sont parfaitement laïques…
Maintenant que nous avons parlé du sang, on peut aussi parler de ce qu’on appelle les « panses vertes » et qui sont les boyaux et tout ce qu’on trouve à l’intérieur de l’animal. Elles nécessitent normalement les mêmes traitements que le sang et les abattoirs paient généralement des équarrisseurs pour les en débarrasser quand ils ne sont pas équipés d’incinérateurs pour les traiter sur place. Néanmoins, vous verrez dimanche, si vous avez la malchance d’habiter à côté d’un abattoir provisoire, que généralement ces panses vertes sont laissées à même le sol, en espérant que les renards et les corneilles feront le ménage…
Revenons-en à l’abattage domestique, c’est-à-dire celui pratiqué par le père de famille dans sa maison ou parfois même son appartement. Il se trouve lui aussi confronté au problème de la peau et des déchets. Alors assez logiquement, afin d’éviter que tous ces déchets se retrouvent jetés clandestinement n’importe où, les mairies comme Lille, Roubaix ou Tourcoing mettent à disposition des bennes en plein soleil chargées de les recueillir. Vous imaginez l’odeur en pleine ville ! Mais poussons le raisonnement un peu plus loin… Si votre chat ou votre chien meurt de sa belle mort et que vous décidez de vous en débarrasser dans une poubelle, savez-vous ce que vous risquez ? Une amende pouvant monter jusqu’à 3 750 € comme dit ici sur le site du ministère de l’Intérieur : https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/faire-lorsque-animal-compagnie-mort
Il est donc clair (articles L 226-1 à L 226-9 du Code rural et de la pêche maritime) qu’il est formellement interdit de jeter la dépouille de son animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu… Les mairies, en mettant des bennes à disposition pour recevoir ces déchets, se mettent donc volontairement hors la loi en étant complices de la constitution d’un délit ! Et tout ça pourquoi ? Parce qu’elles sont incapables d’avoir la volonté de faire respecter la loi sur leurs communes face à des comportements qui n’ont pourtant pas lieu d’exister en France !
Alors certes, sur le papier, ces abattoirs temporaires sont encadrés. Et des règles sont données, règles que sont censés faire respecter les services vétérinaires. Par exemple, sur chaque lieu d’abattage, un vétérinaire de la DDASS doit être présent afin de vérifier que les règles minimum d’hygiène sont respectées et il doit même faire cesser l’abattage si elles ne le sont pas… Maintenant, deux questions se posent : d’abord, peut-on raisonnablement penser qu’en pleines vacances du mois d’août, on va trouver assez de vétérinaires pour surveiller, pendant toute la durée de l’abattage (pas venir faire un coucou le matin en faisant semblant de s’assurer que tout est conforme) ? Ensuite imaginons Jean-Eudes, 26 ans, 1.72 m pour 68 kg, tout juste sorti de longues études, obligé de faire respecter les règlements sanitaires à 5 ou 6 égorgeurs halal avec leurs longues lames affûtées au milieu d’une centaine de familles attendant leur mouton dans l’excitation de la fête et du sang… Franchement, vous ne croyez pas que Jean-Eudes va être très vite persuadé que ce n’est qu’une sale journée à passer (surtout pour les moutons) et que le comptage des marguerites dans les champs est une activité champêtre bien plus agréable que le cassage de gueule halal ? De qui se fout-on ?
Et puisqu’on parle de dérogations, il faut bien aussi aborder le problème de l’égorgement halal. Il est dérogatoire à deux règles qui prévalent normalement en France : les animaux doivent être étourdis et ils doivent être saignés. Pour ceux qui ne verraient pas vraiment la différence entre « saigner » et « égorger » il n’est pas inutile de la leur expliquer. Saigner un animal revient à pratiquer une incision de chaque côté du cou sur 3 ou 4 cm de profondeur pour un ovin afin de trancher la carotide et la jugulaire alors que l’égorgement consiste à trancher cou, muscles, nerf vagal, trachée, œsophage jusqu’à la colonne vertébrale. C’est en fait une demi-décapitation sur plus de 20 cm de profondeur pour un mouton.
Alors si quelqu’un se demande encore où est la différence, il doit se poser la question de la mort qu’il choisirait entre se vider de son sang en étant inconscient ou se noyer dans son propre sang et les matières de dégurgitation de son estomac et de ses poumons sans avoir été préalablement étourdi… Peut-on vraiment penser qu’une petite prière récitée par le sacrificateur atténue beaucoup la douleur ? Je sais bien que tuer un animal est par essence un acte violent et qu’il serait sans doute préférable de ne pas tuer, mais quitte à le faire, n’est-il pas normal de choisir la méthode la moins traumatisante pour lui ?
Pour finir, je vais répondre d’avance à ceux qui ne manqueront pas de me dire « Oui mais j’ai vu des vidéos de L214 sur un abattoir où les bovins se débattent encore avec la gorge tranchée, c’est franchement pas mieux ! ». D’abord il est évident que comme dans toute entreprise humaine, malgré tous les règlements et tous les contrôles, il y a des débordements dus à la nature humaine qui n’est pas toujours très jolie et surtout à des soi-disant impératifs économiques qui tentent de justifier l’inacceptable. Les règlements tentent de lutter contre ça mais il est évident que les fraudeurs ont toujours un coup d’avance jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre. Et puis surtout, ce qu’a malencontreusement oublié de vous préciser L214 dans la vidéo à laquelle je fais allusion, c’est que ces images ont été tournées à l’abattoir Charal de Metz qui se trouve justement être… un abattoir 100 % halal !
Je veux enfin chaleureusement remercier Alain de Peretti, le président de l’association Vigilance Halal, sans qui je n’aurais pas pu écrire cet article. Son association lutte pied à pied depuis 7 ou 8 ans contre le halal avec déjà plus de 40 procès à son actif dont des recours devant le Conseil d’État et les instances européennes. Aucune association ne fait mieux le job qu’eux et ils méritent tout notre soutien ! Ils ont déjà dépensé près de 70 000 euros en frais d’avocats et de justice et si vous pouvez participer à leur combat, votre argent sera bien utilisé.
« Cinq jours sur un brancard dans un service d’urgence » (BFM TV-RMC,1er août 2019), « six heures d’attente pour un enfant fiévreux », etc.
On pourrait, hélas, multiplier à l’infini les anecdotes malheureuses qui résultent du dysfonctionnement des services d’urgence qui, embolisés par un nombre toujours croissant de malades, un manque de personnel évident et un manque dramatique de lits d’aval, ne permet pas d’offrir à la population ce qu’elle est en droit d’attendre d’un service public.
Et on peut ajouter, sans crainte d’être démenti, qu’il n’y aura pas de solution à ce problème si on ne développe pas en amont, en milieu urbain et rural, des structures valables permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés, qui ne nécessitent pas une infrastructure hospitalière et qui viennent encombrer (à tort) les services.
On ne pourra pas, non plus, empêcher les gens de venir consulter dans des services dédiés à l’accueil des patients à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, pour des problèmes médicaux, graves ou pas graves, mais en tout cas ressentis comme nécessitant une prise en charge immédiate.
Cet afflux de patients est dû, pour une part, à la modification des mœurs qui fait qu’on accepte mal de ne pas pouvoir être pris en charge sans délai pour un problème médical (alors que la société nous permet de commander un billet d’avion ou l’achat de chaussettes à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et d’être livré à domicile). D’autre part apparaît le manque de disponibilité des médecins généralistes, qui se retranchent bien souvent derrière un secrétariat anonyme, pour ne recevoir les malades que dans le cadre d’un calendrier de rendez-vous qui ne permet pas la prise en charge des « petites urgences », telles que l’apparition subite de fièvre chez un enfant, ou la blessure avec plaie en ouvrant une boîte de conserve ou en coupant du pain.
Toute cette petite pathologie, que l’on pourrait qualifier de médecine de dépannage, aboutit aux urgences, faute de trouver une solution satisfaisante dans les structures libérales urbaines ou rurales. Ce qui ne peut que réjouir les directeurs d’hôpitaux qui y voient une source de profit supplémentaire, même si cela implique pour le malade une attente de plusieurs heures.
Alors, les services hospitaliers d’urgence croulent sous le poids de ces malades qui présentent des pathologies que l’on pourrait qualifier de mineures, car non vitales. Ces petites urgences sont donc condamnées à des attentes de plusieurs heures.
Cependant, augmenter la capacité d’accueil de ces services, en locaux et en personnel, de façon à faire face à cet afflux de malade sera sans effet si on n’augmente pas la capacité de réception en aval par la création de nouveaux lits hospitaliers.
Le problème est donc très complexe et ne se résume pas à une simple augmentation du personnel dans les services existants, absolument nécessaire si l’on veut assumer une bonne prise en charge des malades et des conditions de travail satisfaisantes pour le personnel soignant, mais il faut agir aussi en amont en diminuant les arrivées par la création de structures extra-hospitalières permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés qui ne nécessitent pas obligatoirement une hospitalisation, et en aval par l’augmentation des capacités d’accueil des services hospitaliers.
Les problèmes soulevés par les services d’urgence hospitaliers ne sont que la partie émergée de l’iceberg, et seule une prise en charge globale des problèmes de santé permettra de résoudre ces dysfonctionnements inadmissibles, qui obligent parfois certains malades à attendre plusieurs dizaines d’heures dans un couloir, sur un brancard.
Dans son avis sur le projet de loi bioéthique rendu lundi 22 juillet, le Conseil d’État a donné une estimation du coût de la PMA pour toutes. Natalia Trouiller dénonce dans Famille chrétienne sa prise en charge par la sécurité sociale prévue par le projet de loi.
Selon le Conseil d’État, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules coûterait entre 10 et 15 millions d’euros par an, soit environ 5% du montant total des PMA (environ 300 millions d’euros par an). Qu’en dites-vous ?
Nous pouvons faire dire ce que l’on veut aux chiffres et considérer en effet que ce n’est qu’un petit pourcentage. Or, nous vivons dans un pays où, depuis des années, nous sommes de moins en moins remboursés pour des pathologies graves.Par exemple, en 2011, contre l’avis des cardiologues et d’autres collèges médicaux, on a décidé que l’hypertension artérielle n’était plus une affection de longue durée (ALD). Brusquement, 4,2 millions de personnes n’étaient plus prises en charge à 100%. L’économie réalisée sur le dos de ces gens qui sont de vrais malades a été d’environ 20 millions d’euros par an.
Un autre problème encore plus scandaleux est la prise en charge de toutes les maladies neurologiques. Vous avez aujourd’hui un nombre affolant d’enfants qui souffrent de troubles du spectre autistique. Les soins pour ces enfants sont pourtant pris en charge d’une manière absolument scandaleuse dans notre pays. L’ergothérapie et la psychomotricité ne sont pas remboursés alors que ce sont des soins vitaux pour ces enfants. Nous pouvons aussi parler de l’épilepsie, qui concerne des milliers de malades en France. Cette maladie est prise en charge de manière indigne. La psychiatrie est dans un état épouvantable. On laisse sortir des gens qui sont un danger pour eux-mêmes et pour la société. Il y a un besoin urgent de perfuser de l’argent massivement dans ces secteurs de la santé. Et là, on va offrir des soins à des gens qui ne sont pas malades en nous disant que ça ne va pas coûter bien cher ?
Pourquoi a-t-on déremboursé l’homéopathie ? Personnellement, je suis pour ce déremboursement. Mais il a été fait pour une mauvaise raison, à savoir rembourser la PMA. Là où c’est beaucoup plus grave, c’est que nous avons également déremboursé un médicament qui permettait de freiner la progression de la maladie d’Alzheimer dans environ 30% des cas. Aujourd’hui, ces familles-là se retrouvent démunies. Le message qui est donc envoyé, c’est : « De toute façon, vos Alzheimer, vos enfants autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux personnes homosexuelles et aux célibataires ». On est en train de dresser les uns contre les autres et je ne comprends pas pourquoi des associations de malades ne bougent pas le petit doigt !