santé et médecine - Page 289
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Les urgences : des dysfonctionnements inadmissibles !
« Cinq jours sur un brancard dans un service d’urgence » (BFM TV-RMC,1er août 2019), « six heures d’attente pour un enfant fiévreux », etc.On pourrait, hélas, multiplier à l’infini les anecdotes malheureuses qui résultent du dysfonctionnement des services d’urgence qui, embolisés par un nombre toujours croissant de malades, un manque de personnel évident et un manque dramatique de lits d’aval, ne permet pas d’offrir à la population ce qu’elle est en droit d’attendre d’un service public.Et on peut ajouter, sans crainte d’être démenti, qu’il n’y aura pas de solution à ce problème si on ne développe pas en amont, en milieu urbain et rural, des structures valables permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés, qui ne nécessitent pas une infrastructure hospitalière et qui viennent encombrer (à tort) les services.On ne pourra pas, non plus, empêcher les gens de venir consulter dans des services dédiés à l’accueil des patients à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, pour des problèmes médicaux, graves ou pas graves, mais en tout cas ressentis comme nécessitant une prise en charge immédiate.Cet afflux de patients est dû, pour une part, à la modification des mœurs qui fait qu’on accepte mal de ne pas pouvoir être pris en charge sans délai pour un problème médical (alors que la société nous permet de commander un billet d’avion ou l’achat de chaussettes à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et d’être livré à domicile). D’autre part apparaît le manque de disponibilité des médecins généralistes, qui se retranchent bien souvent derrière un secrétariat anonyme, pour ne recevoir les malades que dans le cadre d’un calendrier de rendez-vous qui ne permet pas la prise en charge des « petites urgences », telles que l’apparition subite de fièvre chez un enfant, ou la blessure avec plaie en ouvrant une boîte de conserve ou en coupant du pain.Toute cette petite pathologie, que l’on pourrait qualifier de médecine de dépannage, aboutit aux urgences, faute de trouver une solution satisfaisante dans les structures libérales urbaines ou rurales. Ce qui ne peut que réjouir les directeurs d’hôpitaux qui y voient une source de profit supplémentaire, même si cela implique pour le malade une attente de plusieurs heures.Alors, les services hospitaliers d’urgence croulent sous le poids de ces malades qui présentent des pathologies que l’on pourrait qualifier de mineures, car non vitales. Ces petites urgences sont donc condamnées à des attentes de plusieurs heures.Cependant, augmenter la capacité d’accueil de ces services, en locaux et en personnel, de façon à faire face à cet afflux de malade sera sans effet si on n’augmente pas la capacité de réception en aval par la création de nouveaux lits hospitaliers.Le problème est donc très complexe et ne se résume pas à une simple augmentation du personnel dans les services existants, absolument nécessaire si l’on veut assumer une bonne prise en charge des malades et des conditions de travail satisfaisantes pour le personnel soignant, mais il faut agir aussi en amont en diminuant les arrivées par la création de structures extra-hospitalières permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés qui ne nécessitent pas obligatoirement une hospitalisation, et en aval par l’augmentation des capacités d’accueil des services hospitaliers.Les problèmes soulevés par les services d’urgence hospitaliers ne sont que la partie émergée de l’iceberg, et seule une prise en charge globale des problèmes de santé permettra de résoudre ces dysfonctionnements inadmissibles, qui obligent parfois certains malades à attendre plusieurs dizaines d’heures dans un couloir, sur un brancard.Dr. Jacques Michel Lacroix pour bvoltaire.frSur le même thème lire aussi: -
“Vos Alzheimer, vos autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux homosexuelles”
Dans son avis sur le projet de loi bioéthique rendu lundi 22 juillet, le Conseil d’État a donné une estimation du coût de la PMA pour toutes. Natalia Trouiller dénonce dans Famille chrétienne sa prise en charge par la sécurité sociale prévue par le projet de loi.
Selon le Conseil d’État, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules coûterait entre 10 et 15 millions d’euros par an, soit environ 5% du montant total des PMA (environ 300 millions d’euros par an). Qu’en dites-vous ?
Nous pouvons faire dire ce que l’on veut aux chiffres et considérer en effet que ce n’est qu’un petit pourcentage. Or, nous vivons dans un pays où, depuis des années, nous sommes de moins en moins remboursés pour des pathologies graves.Par exemple, en 2011, contre l’avis des cardiologues et d’autres collèges médicaux, on a décidé que l’hypertension artérielle n’était plus une affection de longue durée (ALD). Brusquement, 4,2 millions de personnes n’étaient plus prises en charge à 100%. L’économie réalisée sur le dos de ces gens qui sont de vrais malades a été d’environ 20 millions d’euros par an.
Un autre problème encore plus scandaleux est la prise en charge de toutes les maladies neurologiques. Vous avez aujourd’hui un nombre affolant d’enfants qui souffrent de troubles du spectre autistique. Les soins pour ces enfants sont pourtant pris en charge d’une manière absolument scandaleuse dans notre pays. L’ergothérapie et la psychomotricité ne sont pas remboursés alors que ce sont des soins vitaux pour ces enfants. Nous pouvons aussi parler de l’épilepsie, qui concerne des milliers de malades en France. Cette maladie est prise en charge de manière indigne. La psychiatrie est dans un état épouvantable. On laisse sortir des gens qui sont un danger pour eux-mêmes et pour la société. Il y a un besoin urgent de perfuser de l’argent massivement dans ces secteurs de la santé. Et là, on va offrir des soins à des gens qui ne sont pas malades en nous disant que ça ne va pas coûter bien cher ?
Pourquoi a-t-on déremboursé l’homéopathie ? Personnellement, je suis pour ce déremboursement. Mais il a été fait pour une mauvaise raison, à savoir rembourser la PMA. Là où c’est beaucoup plus grave, c’est que nous avons également déremboursé un médicament qui permettait de freiner la progression de la maladie d’Alzheimer dans environ 30% des cas. Aujourd’hui, ces familles-là se retrouvent démunies. Le message qui est donc envoyé, c’est : « De toute façon, vos Alzheimer, vos enfants autistes, vos épileptiques, on s’en moque. Ce qui compte, c’est de pouvoir offrir des enfants aux personnes homosexuelles et aux célibataires ». On est en train de dresser les uns contre les autres et je ne comprends pas pourquoi des associations de malades ne bougent pas le petit doigt !
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«La PMA est avant tout un gigantesque marché»
C’est Libération qui l’affirmait. En 2014.
Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle.
Avec nous le 6 octobre dans la rue ?
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PMA, CETA, Greta, Mercosur : le pouvoir aux lobbies !
En France, comme ailleurs, la démocratie n’est plus qu’une parodie.En dépit des nombreuses vertus des institutions républicaines et démocratiques ayant sonné le glas de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, les mains invisibles n’ont cessé de faire valoir leurs prérogatives : des institutions ne devenant plus que des cache-sexes pour de multiples juridictions. S’appuyant, légitimement, sur la représentation politique, la démocratie moderne reste le régime des lobbies.
Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel.
En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »).
Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles.
Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises.
Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français !
Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait.
Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois.
In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie.
Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ?
Henri Fenghttp://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html
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Aldous Huxley l’avait prédit, Emmanuel Macron va le faire
De Bernard Antony :
Avec la loi Macron-Buzyn sur la « PMA sans père » dont le projet est adopté ce mercredi en conseil des ministres, la révolution sociétale de la République en marche vers le totalitarisme du meilleur des mondes va accomplir une étape décisive.
Aldous Huxley qui le publia en 1932 avait été véritablement prophétique avec son « Brave new world ». Presque un siècle le séparait pourtant de notre époque mais il avait très justement imaginé ce que pourrait devenir un monde dominé par une science sans conscience, utilisant sans scrupule la génétique et le clonage et plus largement ce que nous appelons les « manipulations génétiques » avec, de plus en plus, une bioéthique sans éthique.
En épigraphe de son chef-d’œuvre d’anticipation, Huxley avait placé, en français, ces lignes du grand philosophe russe Nicolas Berdiaeff :
« Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?… Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique moins « parfaite » et plus libre ».
On ne peut hélas que le constater, l’espérance de Berdiaeff en un mouvement anti-utopie des « intellectuels » n’est pas en voie de réalisation.
La médiacratie idéologique marxiste ou libéralo-libertaire n’a en effet cessé d’étouffer les intellectuels de droite, imposant comme une évidence qu’il ne saurait y avoir d’intellectuels que de gauche.
Aussi, lorsque la philosophe Sylviane Agacinski lance ses alertes face au bouleversement de la filiation qu’entraîne la disparition du père dans la procréation, lorsqu’elle plaide, citant Aristote, un retour au sens commun, la voilà désormais inéluctablement disqualifiée comme étant de droite.
Mais revenons encore un peu aux lumières d’Huxley.
Voici un extrait de sa nouvelle préface à son livre, en 1946 :
« La révolution véritablement révolutionnaire se réalisera, non pas dans le monde extérieur, mais dans l’âme et la chair des êtres humains. Vivant comme il l’a fait à une époque révolutionnaire, le Marquis de Sade s’est tout naturellement servi de cette théorie des révolutions afin de rationaliser son genre particulier de démence.
Robespierre avait effectué le genre de révolution le plus superficiel, la politique. Pénétrant un peu plus profondément, Babeuf avait tenté la révolution économique. Sade se considérait comme l’apôtre de la révolution véritablement révolutionnaire, au-delà de la simple politique et de l’économique – de la révolution des hommes, des femmes et des enfants individuels, dont le corps allait devenir désormais la propriété sexuelle commune de tous, et dont l’esprit devait être purgé de toutes les connaissances naturelles, de toutes les inhibitions laborieusement acquises de la civilisation traditionnelle ».
Ces lignes devraient suffire pour éclairer ceux qui ne voient pas qu’avec sa « République en marche », avec son progressisme, avec ses projets de loi de réformes sociétales, Emmanuel Macron n’est pas seulement un homme de gauche. Car il est un très fanatique idéologue et acteur de la révolution sadienne, d’une radicale révolution de désintégration sociale, la révolution déconstructiviste sociétale.
Je l’ai déjà écrit, il y a du Néron dans ce Macron.
J’avais, à tort, prédit qu’il ne resterait pas longtemps au pouvoir. Jusqu’ici au moins, je me suis en effet trompé.
Pour la plus grande joie des « frangins » du Grand-Orient et autres obédiences de même acabit, la franc-maçonnerie n’est sans doute pas encore au bout de son sale travail de destruction de la famille, de la personne, de la société.
https://www.lesalonbeige.fr/aldous-huxley-lavait-predit-emmanuel-macron-va-le-faire/
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La fraude sociale évaluée entre 7 et 9 milliards d'euros par an
La fraude sociale représente entre 2% et 3% des cotisations sociales totales par an, selon les informations du journal Les Echos. Le travail dissimulé en est la principale source.Faux numéro de Sécu, détournement de prestations, travail dissimulé... la fraude à la sécurité sociale représente entre 7 et 9 milliards d'euros en 2018, selon une note de l'Acoss, l'organisme de recouvrement des cotisations sociales, que Les Echos se sont procurée. Cela correspond à un taux de fraude s'élevant entre 2% et 3% du total des cotisations sociales.Dans le détail, la fraude au régime général, c'est-à-dire les cotisations versées à l'Urssaf (cotisations chômage et retraite complémentaire incluses), se chiffre entre 6,8 et 8,4 milliards d'euros, en augmentation par rapport à 2016 où elle était évaluée entre 6 et 7,5 milliards. Cette hausse résulte principalement d'une progression du travail dissimulé, qui représente plus des trois-quarts de ces montants et dont l'estimation a augmenté de 800 millions d'euros en deux ans.[...]En savoir plus sur bfmtv.comSur le même thème lire aussi: -
Il y a un responsable suprême de la mort de Vincent Lambert, il s’appelle Emmanuel Macron
De Roland Hureaux :
Michel Houellebecq a été courageux de donner au Monde un commentaire critique de la mort de Vincent Lambert le 11 juillet dernier à l’hôpital de Reims.
S’il n’avait que des tirages moyens, sa carrière littéraire se serait terminée là. Heureusement, ce n’est pas le cas.
Mais a-t-il compris ce qui s’est passé ?
Il dénonce l’Etat mais l’Etat a un chef, au moins sous la Ve République.
Qui peut croire qu’il ne s’en est pas mêlé, quoi qu’il ait prétendu ?
« J’aurais dû me méfier d’Agnès Buzyn » dit l’écrivain. Et de se dire « sidéré » qu’elle se soit pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris favorable à Vincent Lambert. Mais qui peut croire que, dans une affaire aussi médiatisée, le ministre de la santé a agi sans l’aval, et plus probablement l’ordre exprès du président de la République ?
Quant aux juges, s’ils ont, au plus haut degré de la hiérarchie judiciaire, le Conseil d’Etat et la Cour de cassation, déclaré légal l’arrêt sordide de l’alimentation de Vincent Lambert, il ne l’ont pas ordonnée. La décision a été prise par le pouvoir exécutif de qui dépend, on le rappelle, l’hôpital public.
Il y a un responsable suprême de la mort de Vincent Lambert , il s’appelle Emmanuel Macron. Les Français doivent le savoir. En particulier les 43 % de catholiques pratiquants qui votent pour lui. Encore que la défense de la vie humaine ne devrait pas être l’apanage des croyants.
Je ne crois pas, en fait, que Michel Houellebecq ne sache pas tout cela , ni qu’il soit naïf . Il n’a pas à craindre de représailles. Mais qui dit que le journal qui fut de référence et qui n’est plus qu’officiel, Le Monde, aurait publié un article mettant directement – et légitimement – en cause le chef de l’Etat ?
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Loi Santé : vers la régularisation des médecins étrangers
La récente loi Santé s’est penchée sur le statut des médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’Union européenne. Ils seraient environ 4.000, et s’ils n’existaient pas, de nombreux hôpitaux auraient mis la clé sous la porte depuis longtemps.
Officiellement interdits d’exercer en France, ces praticiens (parfois apatrides ou réfugiés) sont toutefois employés sous diverses étiquettes dans notre service public hospitalier, avec un double avantage pour celui-ci. Une précarité de statut proche du siège éjectable qui les oblige à accepter les sujétions les plus pénibles, et une rémunération proche de celle d’une aide-soignante : pour lui-même, l’État accommode toujours les règles qu’il impose au privé.
Or, certains de ces médecins sont excellents, polyglottes parfois passés par les meilleurs services internationaux, avant que la situation politique de leurs pays ne les en chasse. D’autres ont reçu une formation réelle et validée, mais d’un niveau inférieur aux normes européennes. Certains, enfin, après quatre ou cinq ans d’études, ont purement et simplement acheté un coup de tampon à un fonctionnaire véreux et/ou auto-désigné à l’occasion d’un marasme politique.
L’évaluation de leur réelle aptitude à prendre en charge notre santé a fait l’objet de divers systèmes successifs (commissions, examens, recertifications, stages, etc.) dont l’incohérence et le télescopage ont plongé certains contingents dans le vide juridique et des situations inextricables.
C’est ce que que la loi Santé veut régulariser d’ici à la fin 2021, une commission (la dernière ?) allant être mise en place pour étudier leurs dossiers afin de certifier leurs niveaux de compétences et leur délivrer une autorisation d’exercice. Parfois à titre temporaire, le temps que la commission étudie leur dossier. Le cas échéant, un « parcours de consolidation des compétences » pourra être prescrit.
Quant aux nouveaux arrivants de pays hors Union européenne, ils ne pourront exercer en France qu’après avoir passé un examen, appelé de liste A, ou avoir étudié dans des universités européennes.
Mais comment les hôpitaux, déjà exsangues, financeront-ils l’augmentation de la masse salariale qui résultera inexorablement de ces dispositions ? C’est un autre dossier, et peut-être le plus épineux.
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Italie : le scandale “Anges et démons” – Journal du jeudi 18 juillet 2019
Italie : le scandale “Anges et démons”
C’est un véritable scandale dont les médias ne semblent pas vouloir parler. En Italie, 18 personnes dont des médecins, des travailleurs sociaux et des politiques du Parti Démocrate ont été interpellées. Elles sont soupçonnées d’avoir manipulé des enfants pour les soustraire à leurs parents et les vendre à des familles d’accueil dont certaines les auraient abusés sexuellement.
Réforme des retraites: travailler plus pour gagner autant
Après de longs mois de concertation, le haut-commissaire, Jean-Paul Delevoye, a présenté ses propositions pour réformer le système de retraite français. Un sujet épineux qui devrait faire bondir les partenaires sociaux.
Boissons sucrées : attention danger
Une étude britannique fait un lien entre cancer et consommation de boissons sucrées. Un petit événement dans le monde de la santé qui jette un voile sombre sur la consommation estivale de sucreries liquides.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/italie-le-scandale-anges-et-demons-journal-du-jeudi-18-juillet-2019
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Qui a imposé la mort de Vincent Lambert et pourquoi ?
La rédaction du CHOC DE L’INFO tient à se joindre au combat mené par les parents de Vincent LAMBERT et s’associe à toutes les personnes de bonne volonté en qui demeure la détermination de faire éclater la vérité sur les circonstances tout autant que sur les enjeux de sa mise à mort.
Au-delà de la portée de la loi Leonetti/Claeys en matière d’officialisation de la pratique de l’euthanasie, il convient de s’intéresser plus précisément aux dessous de l’élaboration de cette loi à caractère mortifère.
C’est la raison pour laquelle l’enquête menée par le CHOC DE L’INFO révèle les véritables initiateurs de cette loi ainsi que les modalités par lesquelles le parlement français l’a entériné.
Le CHOC DE L’INFO par l’entremise de ce documentaire entend interpeller le spectateur en posant plusieurs questions :
1) Souvent avancé dans les médias le drame vécu par les deux parties de la famille LAMBERT constitue-t-il une justification valable pour conduire le corps médical à l’arrêt des soins prodigués à Vincent ou au contraire existe-il un motif soigneusement dissimulé ?
2) Comment, sous prétexte de mettre fin à un acharnement thérapeutique, la vie d’une personne handicapée ne présentant aucun signe d’agonie et ne pouvant être qualifiée de mourante a-t-elle pu être interrompue ?
3) Qui a intérêt à vouloir la mort de Vincent LAMBERT et pourquoi ?
4) Derrière la pratique de l’euthanasie se cachent des enjeux peu avouables. Toutefois les temps semblent mûrs pour l’avènement de ces enjeux. Quels sont-ils ?
CHAPITRES DU DOCUMENTAIRE :
1. ONU : comprendre l’avis rendu par le CIDPH (08:39)
2. La loi Leonetti/Claeys expliquée par Jean Leonetti (13:24)
3. Qui sont les initiateurs de la loi Leonetti/Claeys ? (17:44)
4. L’euthanasie expliquée par Jacques Attali (39:15)
5. Les agents médiatiques au service de la culture de mort (43:47)
6. EPILOGUE : la mise à mort de Vincente Lambert – juillet 2019 – (1:01:33)