« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es » (Brillat-Savarin, 1755-1826).
Dans la série « c'était mieux avant », les boomers se souviennent probablement du temps où, sauf rarissimes exceptions, il n'y avait pas d'intolérants au gluten et où tout le monde aimait le rosbif purée et les fruits de mer. Probablement en souvenir des privations d'une guerre pas si lointaine…
Aujourd'hui, peut-être en réaction à l'abondance alimentaire des Trente Glorieuses qui a suivi, mais aussi en fonction de thèses éthiques, écologiques ou nutritionnelles plus ou moins bien assimilées, nombreux sont ceux qui s'astreignent à des exclusions alimentaires, à commencer par le végétarisme.