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Science - Page 18

  • Pasteur et Koch : la rivalité entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose

    Légendes de la science, le Français Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch se sont affrontés à l’heure de la découverte de la transmission des maladies par les microbes. Un tournant captivant dans l’histoire de la médecine. À la fin du XIXe siècle, le chimiste Louis Pasteur, déjà célèbre pour ses travaux sur la fermentation, a l’intuition que des micro-organismes pourraient être à l’origine des maladies infectieuses. Mais c’est à un total inconnu que l’on en doit la démonstration scientifique : médecin de campagne, Robert Koch est parvenu à identifier la bactérie responsable de la fièvre charbonneuse, qui décime les troupeaux. Vexé, Pasteur affine les résultats de son concurrent avec un coup d’éclat : en 1881, il inocule une forme atténuée de la maladie du charbon à une cinquantaine de moutons. La campagne de vaccination est couronnée de succès et le Français est par-delà les cercles scientifiques. Mais publiquement, Pasteur omet de mentionner les travaux de Koch. La rivalité entre eux s’intensifie alors, exacerbée par l’antagonisme entre leurs deux pays. Tuberculose, choléra, rage, peste, diphtérie… : à travers leur duel, la lutte contre les pandémies de l’époque connaît des avancées spectaculaires. Ego salutaire À l’aide de reconstitutions de qualité et des explications limpides de scientifiques français et allemands, ce film retrace les grandes étapes de la compétition entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose, combat qui se prolongera par le biais de leurs disciples et de leurs instituts respectifs. Mathieu Schwartz met ainsi en lumière une guerre d’ego qui a profité à l’humanité, et écrit une page de l’histoire des sciences.

    http://www.fdesouche.com/1352529-pasteur-et-koch-la-rivalite-entre-le-decouvreur-du-vaccin-contre-la-rage-et-celui-du-bacille-de-la-tuberculose

  • “Entre salafisme et transhumanisme : les idées humanistes devenues folles”, par Henri Feng

    Le 15 octobre, le palais Bourbon a adopté, sans difficulté, la loi de bioéthique autorisant la Procréation Médicalement Assistée, et ce, an dépit de la manifestation anti-PMA/anti-GPA, in fine anti-transhumaniste, du dimanche 6 octobre. Au même moment, on a assisté à l’énième retour de la polémique sur le voile islamique (la première date de 1989 et concernait trois collégiennes musulmanes de Creil), cette dernière provoquée par Julien Odoul, conseiller régional RN en Bourgogne Franche-Comté : le vendredi 11 octobre, celui-ci avait interpellé sa présidente de séance à cause de la présence d’une mère voilée, quasi-intégralement, en noir (sauf le visage), dans le cadre d’une sortie scolaire. Odoul avait signifié, en substance, qu’un tel habillement contrevenait, non pas sur la forme mais sur le fond, à la loi Savary de 1984, loi garantissant la neutralité religieuse dans le cadre républicain. Il s’agissait surtout de faire la démonstration de l’allégeance de cette femme au salafisme ; le tout filmé par les équipes de l’élu RN, mais ce qui n’a pas manqué d’agacer son propre camp politique. Depuis lors, Odoul est dépeint par, entre autres, le journaliste Hugo Domenach du Point (article du 17 octobre), en pur opportuniste car étant passé successivement du PS à l’UDI, sans compter ses apparitions dans des magazines gay, à 21 ans.

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  • Et si le coronavirus remettait en cause les principes mêmes de la recherche médicale ?

    Et si le coronavirus remettait en cause les principes mêmes de la recherche médicale?

    A la faveur de la guéguerre entre le ministère de la Santé et le Pr Raoult, que nous suivons avec passion depuis quelques jours, je découvre (grâce à un lecteur du SB: décidément l’intelligence collective, ça existe vraiment!) le blogue Anthropo-logique animé par Jean-Dominique Michel, qui se définit comme “anthropologue de la santé”. Ce dernier vient de mettre en ligne un passionnant article intitulé: “Hydroxychloroquine: comment la mauvaise science est devenue une religion“. J’y lis ceci:

    Ce que le public ignore, lui qui fait un peu naïvement confiance aux « scientifiques », c’est que la recherche médicale est en crise systémique depuis plus de 15 ans. A l’époque, John Ioannidis, un médecin né à New York, passé ensuite par les Universités d’Athènes et Ioannina (Grèce) puis Harvard, avait lancé un sacré pavé dans la mare sous la forme d’un article intitulé « Why Most Published Research Findings Are False » (“Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux.”). […] Dix ans plus tard, la société californienne Amgen (leader mondial de l’industrie des biotechnologies médicales) lança une montagne dans la mare en révélant avoir essayé de répliquer les résultats de 47 de 53 articles “phares” fondant les principaux protocoles alors utilisés contre le cancer. […] On comprend comment tout la fiabilité d’un résultat de recherche implique sa reproductibilité. Le « test » de Amgen, publié en 2016 dans le prestigieuse revue « Science » fit désordre : des 53 expériences reproduites, les chercheurs ne purent retrouver les mêmes résultats que pour… 7 d’entre elles !

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  • Un homme de caractère Le mystère Gutenberg

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    Contemporain de la chute de Constantinople, l'entreprenant Rhénan a ouvert les portes à la diffusion du savoir. Le Strasbourgeois Guy Bechtel a enquêté sur l'homme et ses travaux. À l'inventeur naïf décrit par l'historiographie traditionnelle succède le profil d'un ingénieur faustien, indocile et aventureux.

    De Gutenberg, l'inventeur de l'imprimerie à caractères mobiles, le père de la typographie, nous ne savons rien ou presque. Les légendes se contredisent. Les portraits qui le représentent nanti d'une longue barbe sont imaginaires. Des pans entiers de sa vie nous échappent. Ce patricien voyageur et curieux de tout, a comme un air de parenté avec Zenon, le héros de Marguerite Yourcenar. « Sa biographie est un château de cartes », souligne Guy Bechtel. Germaniste et latiniste, il a examiné les pièces et écarté les déductions hâtives. Procédant avec rigueur, il s'est surtout ; attaché à retrouver la « logique » d'une quête et à « replacer l'inventeur dans son temps, sans l'y noyer ».

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  • De la relativité des réputations : Einstein ou Poincaré ?

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    Les libraires des sous-préfectures ont de la chance : les Œuvres complètes d'Albert Einstein seront bientôt disponibles en langue française, grâce au CNRS et aux éditions du Seuil. Quant à ceux, parmi leurs clients, qui souhaiteraient aussi acquérir les ouvrages de Louis de Broglie ou de Henri Poincaré, ils devront attendre que le Centre national de la recherche s'y intéresse, c’est-à-dire patienter jusqu'à une date indéterminée, au XXIe ou au XXIIe siècle.

    Pourquoi Einstein sur fonds publics français ? Et pourquoi maintenant ? À la vérité, il en va pour lui comme pour certaines boules de billard : quand on les voit passer, il faut chercher celle qui a transmis le mouvement. Dans le cas d'Einstein, le moteur s'appelle Henri Poincaré, un génie français méconnu, resté dans les cartons poussiéreux de la mémoire scientifique jusqu'à ce qu'on l'exhume récemment pour cause de perspicacité incontournable. Depuis une dizaine d'année, en effet, les physiciens et les biologistes intéressés par la mathématique des événements aléatoires se rendent compte qu'ils lui doivent tout. Voilà près d'un siècle (Théorie du tourbillon, 1893) qu'il a mis au point les outils dont ils se servent. Et personne n'a songé à lui rendre un hommage posthume.

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  • Le plus d’Éléments n°15 : "Transhumanisme marchands de futurs, marchands d’illusions"

  • Véganisme-antispécisme : l’incroyable imposture

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    La recherche chinoise vient d’annoncer à grand bruit qu’elle a enfin réussi à faire naître des cochons contenant des cellules de singes macaques. Il s’agit d’un premier pas vers la production en masse d’organes animaux de substitution destinés à l’homme. Ainsi, une à une, les barrières entre l’humain et l’animal tomberaient. Les végans-antispécistes jubilent.

    Dans le même temps – coïncidence ou non ? -, la respectable revue anglaise Nature Medicine publie un article signé par trois bioéthiciens en vogue. « Les catégories d’espèces ne sont jamais des entités ontologiques réelles ou des éléments naturels », écrivent-ils. « Il ne nous reste alors aucune raison significative nous permettant de justifier que nos catégories d’espèces actuelles aient un quelconque poids moral… » Comme si le biologique devait être le déterminant de la morale, et la morale subordonnée au biologique ! Aberrant ! Passons. Les végans-antispécistes pavoisent de plus belle.

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  • Michel Onfray « Nous allons vers un homme dénaturé, déculturé »

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Grève du 5 décembre : et après ? – Journal du vendredi 6 décembre 2019

     

    Grève du 5 décembre : et après ?

    Une démonstration de force et un gouvernement qui avance à tâtons… La mobilisation du 5 décembre a bien pris et le fameux combat de l’opinion est engagé. Avantage, pour l’instant, aux grévistes.

    Grève du 5 décembre : une sécurité en question

    Alors que la manifestation était prévue de longue date, de nombreux débordements ont eu lieu un peu partout en France et tout particulièrement dans la capitale avec notamment les fameux blacks blocs. Entre violence d’extrême gauche et policière, le scénario semble condamner à se répéter sans cesse.

    La Lune dévoile ses secrets

    Située à plusieurs centaines de milliers de kilomètres de la Terre, la Lune joue un rôle essentiel à l’équilibre de notre planète. Seul endroit extra-terrestre où l’Homme a pu poser un pied, le satellite réserve néanmoins encore bien des mystères. Petit tour d’horizon dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/greve-du-5-decembre-et-apres-journal-du-vendredi-6-decembre-2019

  • Des nouvelles de Greta Thunberg : c’est la panne sèche !

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    C’est un véritable appel au secours que Greta Thunberg lance au monde entier via Twitter : « J’ai besoin de trouver un moyen pour traverser l’Atlantique en novembre… Si quelqu’un pouvait me trouver un moyen de transport, je serais extrêmement reconnaissante. »

    Car il y urgence pour elle : depuis que l’Espagne a décidé d’organiser la COP25 en lieu et place du Chili, la pauvre Greta est prise de court. Elle le dit elle-même : « Il s’avère que j’ai traversé la moitié du globe dans le mauvais sens. »

    Comique de situation : celle qui, il y a quelques semaines, s’élançait pour une transatlantique de luxe à bord de son voilier décarboné à plusieurs millions d’euros se retrouve coincée sur une grande île, l’Amérique. D’où son appel à l’aide pour un moyen de transport, des financements, ou les deux. Elle qui a tant reproché aux adultes de ne penser qu’au pognon et pas à l’urgence climatique, voilà qu’elle ne cracherait pas dessus si ça pouvait lui permettre d’arriver à bon port…

    Mais attention, pour elle, le voyage par les airs est exclu. Car la demoiselle souffre d’un deuxième syndrome, en plus de celui d’Asperger, le « flysgkam ». Jamais entendu parler ? C’est normal, car Greta Thunberg en est à la fois la créatrice et la victime. C’est une maladie de la honte. Celle de prendre un avion. Elle touche d’autres concitoyens, paraît-il, qui ont une conscience très aiguë des désordres climatiques. Ce n’est pas donné à tout le monde, certes, mais c’est pris très au sérieux. Par la Commission européenne, notamment, qui réfléchit à créer une taxe sur le trafic aérien.

    De quoi faire plaisir à la petite Greta mais qui, pour l’instant, ne règle en rien son urgence du moment : se rendre en Espagne.

    Effectuer la traversée sur son beau voilier dans l’autre sens est inenvisageable : dame Nature l’interdit et ne cédera pas aux coups de gueule et supplications, même d’une adolescente. L’été n’est pas l’hiver et les dépressions et coups de vent en océan Atlantique ne sont pas propices à une telle croisière, aussi médiatique soit-elle.
    L’option traversée sur un cargo ? Pas très sexy pour Greta : un des moyens de transport les plus polluants, paraît-il.

    Et une croisière sur le Queen Mary 2 ? Avec cabine privée, repas à bord et prestiges ? Un peu bling-bling pour l’égérie de la croisade pour la planète. Encore que, des incongruités, on en a vu d’autres dans l’épopée de Greta. Comme, par exemple, le fait que les skippers de la croisière de cet été ont dû faire le voyage en avion pour récupérer le voilier décarboné.

    Il n’empêche, ce SOS tombe à point nommé pour rappeler l’existence de la miss à la conscience du monde. Ses invectives, accusations et crises de larmes avaient fini par lasser. Même Emmanuel Macron s’est agacé. Avec l’affaire du voile, les banlieues à feu et à sang, les Français regardaient ailleurs.
    Le sortilège est peut-être rompu…

    Bonne chance, petite Greta, et surtout, bon vent !

    Sabine de Villeroché

    https://www.bvoltaire.fr/des-nouvelles-de-greta-thunberg-cest-la-panne-seche/