Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Science et techniques - Page 27

  • Cette armée de combattants français qui repoussent les cyberattaques

    Alors que les systèmes informatiques les plus sensibles de l’État français sont quotidiennement la cible de milliers de cyberattaques, des dispositions ont été prises pour mettre en place une véritable armée de cybercombattants.

    Aujourd’hui, ils seraient 3 000 à œuvrer pour le ministère des Armées et le ministère de l’Intérieur, afin de défendre les intérêts de l’État sur le nouveau champ de bataille qu’est Internet.

    En ligne de front, les cybercombattants déjouent au quotidien des milliers de cyberattaques dont le grand public n’aura jamais connaissance. Ils assurent la protection des infrastructures numériques les plus sensibles de la France, face à un éventail d’ennemis chaque jour plus large. Des Russes à Daech en passant par la Corée du Nord et des groupes de hackers d’élite indépendants, tous s’adonnent désormais à une guerre en ligne, qui peut rapporter gros. Leurs attaques sont devenues si puissantes qu’elles peuvent espionner des ordinateurs à distance, en prendre le contrôle ou rendre leurs données irrécupérables. Pas si grave lorsqu’il s’agit d’ordinateurs personnels. Catastrophique lorsqu’ils appartiennent à l’État et contiennent la localisation des troupes françaises à travers le monde.

    (…)

    Les cybermenaces sont telles que l’État recrute à tour de bras, en ratissant large. Une campagne a été lancée en début d’année. «Un réseau de 180.000 machines», «partout dans le monde», «des possibilités de carrières», «des postes militaires ou civils»… Avec de tels arguments, le ComCyber veut regrouper 4400 cybercombattants d’ici 2019. Leurs portes sont grandes ouvertes aux profils «motivés» et aux «passionnés». «Un jeune homme ou une jeune femme qui vient d’acquérir un BTS Informatique ou une école d’ingénieur en informatique, qui est prêt à s’investir, peut ainsi rejoindre nos équipes et trouvera sans aucun doute sa place», écrit le Lieutenant-colonel Hervé, du ComCyber.

    Lire la suite

  • Facebook : «nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social»

    6a00d83451619c69e201b8d2c6e94f970c-800wi.pngChamath Palihapitiya, ancien vice-président en charge de la croissance de l'audience de Facebook, met en garde contre les effets pervers des réseaux sociaux.

    «Je pense que nous avons créé des outils qui déchirent le tissu social».

    S'il indique ne détenir aucune solution à l'heure actuelle, il préconise une «vraie pause» avec le réseau social. Chamath Palihapitiya a indiqué qu'il avait interdit à ses enfants d'utiliser « cette merde ». Chamath Palihapitiya s'attaque aux boutons «J'aime», les cœurs, commentaires et autres recommandations personnalisées. Autant d'outils qui, selon lui, «sapent les fondamentaux des interactions entre les gens».

    « Les boucles fonctionnant sur la dopamine que nous avons créées détruisent le fonctionnement de la société. Absence de civisme, de coopération, de la désinformation, de fausses vérités… Et ce n'est pas un problème américain, il ne s'agit pas de publicités russes. C'est un problème global. »

    «Vous devez décider de votre indépendance intellectuelle», a avancé l'ancien cadre de Facebook devant le parterre d'étudiants, estimant qu'ils étaient «programmés», qu'ils le réalisent ou non.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Christian Gerondeau : "Les mensonges du mythe réchauffiste"

  • Pas très "gender" : l'instinct maternel serait conforté scientifiquement

    Lu ici :

    6a00d83451619c69e201bb09d03a1d970d-800wi.jpg"Les pleurs des bébés activent des régions spécifiques, liées aux mouvements et à la parole, du cerveau de leur mère, relève lundi une vaste étude qui conforte la réalité biologique de l'instinct maternel. Selon cette étude menée dans onze pays et publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), une mère entendant son enfant pleurer aura tendance à toujours avoir le même comportement: le prendre dans les bras et lui parler pour le rassurer.

    Comprendre ces réactions et les activités correspondantes dans le cerveau des femmes pourrait aider à identifier les risques de maltraitance encourus par les enfants, selon les chercheurs des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) à l'origine de cette étude. Ces derniers ont étudié le comportement maternel et le cerveau - via des imageries par résonance magnétique (IRM) - d'un groupe de 684 femmes récemment devenues mères pour la première fois en Argentine, Belgique, Brésil, Cameroun, France, Israël, Italie, Japon, Kenya, Corée du Sud et Etats-Unis.

    Les interactions que celles-ci ont eu avec leur bébé de cinq mois ont été observées et enregistrées, afin de voir si elles répondaient aux pleurs de leur enfant en montrant de l'affection, en le distrayant, le nourrissant, lui changeant la couche, le prenant dans les bras ou en lui parlant. En analysant des IRM d'autres groupes de femmes, ces chercheurs ont constaté en outre que les jeunes mères et celles qui avaient eu plusieurs enfants activaient des régions similaires de leur cerveau lorsque leur bébé pleurait.

    L'étude constate que ces pleurs activent chez la plupart des femmes une région cérébrale liée à l'intention de se déplacer et de parler, ainsi que des zones frontales du cerveau impliquées dans le langage et la capacité de parler et d'interpréter des sons. "Ces résultats laissent penser que les réponses des mères aux pleurs de leur bébé sont bien programmées dans le cerveau et communes à l'ensemble des cultures", concluent les auteurs de l'étude.

    Celle-ci complète d'autres travaux montrant que le cerveau des femmes et celui des hommes répondent différemment aux pleurs d'un bébé, précise l'étude. Ainsi la nuit, les hommes semblent moins entendre les cris des bébés que les femmes plus enclines à se lever pour aller les réconforter. Même si les rôles parentaux ont évolué ces dernières décennies, ce sont toujours et le plus souvent les mères qui prennent en charge la plupart des tâches domestiques au quotidien et surtout celles liées aux tout-petits, selon d'autres études."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Argumenter contre le transhumanisme – Conférence de Lucien Cerise en Normandie (2/2)