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Science et techniques - Page 23

  • Revue de presse : GRETA LA SCIENCE

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    Michel Onfrey cliquez ici

    François de Rugy s’étant fait rattraper cet été par des homards devenus fous, peut-être parce qu’ils étaient imbibés d’Yquem, a quitté son poste de ministre de l’Ecologie. J’aurais aimé qu’il soit remplacé par Greta Thunberg qui, végane, n’aurait jamais pu causer la mort de ces pauvres crustacés géants ! Végane et probablement buveuse d’eau, elle ne sort jamais sans sa gourde rouge écoresponsable - comme jadis le commandant Cousteau avec son bonnet ou aujourd’hui Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge, même en temps de canicule - pardon : en temps d’épisode caniculaire. La jeune fille qui ne sourit jamais, comme Buster Keaton à qui elle ressemble tant, ne pourrait donc pas non plus vider la cave du contribuable. Ce serait une garantie de moralisation de la vie politique. Après quinze défections depuis le début de son court règne, dont celles de onze ministres, Manu, tu devrais y songer…
    Cette jeune fille arbore un visage de cyborg qui ignore l’émotion - ni sourire ni rire, ni étonnement ni stupéfaction, ni peine ni joie. Elle fait songer à ces poupées en silicone qui annoncent la fin de l’humain et l’avènement du posthumain. Elle a le visage, l’âge, le sexe et le corps d’un cyborg du troisième millénaire : son enveloppe est neutre. Elle est hélas ce vers quoi l’Homme va.
    Les journalistes nous font savoir avec moult précaution, presque en s’excusant, qu’elle est autiste - il faut le dire, sans le dire, tout en le disant quand même. Dont acte. Je laisse cette information de côté. L’usage métaphorique de ce mot est interdit par la bienpensance, mais on découvre également qu’il l’est aussi dans son sens premier. Donc on le dit, mais on n’a rien dit.
    Quelle âme habite ce corps sans chair ? On a du mal à savoir… Elle sèche l’école tous les vendredis en offrant l’holocauste de ce qu’elle pourrait apprendre à l’école pour sauver la planète. Est-ce que ce sera suffisant ? Vu la modestie de l’offrande, je crains que non…
    Trop contents de ce magnifique prétexte pour ne pas aller au collège, un troupeau de moutons de cette génération qui se croit libre en bêlant le catéchisme que les adultes leur inculque, propose de suivre son exemple et offre en sacrifice expiatoire la culture qu’elle n’a pas, mais qu’elle pourrait avoir - si d’aventure elle allait à l’école, encore que, si c’est pour y apprendre les billevesées gretasques…
    La cyborg suédoise a même annoncé qu’elle prévoyait de prendre une année sabbatique pour sauver la planète ! En effet, pourquoi apprendre des choses à l’école quand on sait déjà tout sur tout ? La preuve, plume à la main, le soir dans son lit, elle lit avec passion les volumineux dossiers du GIEC dont elle débite les chiffres, donc la science, avec une voix de lame de fer - jadis, c’était Rimbaud ou Verlaine qu’on citait quand on n’avait pas dix-sept ans…

    Quelle intelligence est celle de ce cyborg ? On ne sait… Ce qu’elle lit, à défaut de le dire librement, n’est pas écrit par une jeune fille de son âge. La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. Qu’est-donc d’autre qu’un cyborg, si ce n’est le sujet d’acteurs invisibles ? Cette intelligence est vraiment artificielle, au sens étymologique : c’est un artifice, autrement dit, un produit manufacturé. Toute la question est de avoir par qui. Or, la réponse est simple, il suffit de se poser une autre question : à qui profite ce crime ? La réponse se trouve probablement dans l’un des dossiers du GIEC - la bible de cette pensée siliconée.
    Que dit ce corps qui est un anticorps, cette chair qui n’a pas de matière, cette âme qui fait la grève de l’école, cette intelligence ventriloquée ? Ce que les adultes de la bienpensance progressiste débitent depuis des décennies.
    Notre époque voit arriver au devant de la scène des enfants rois. J’ai dit ailleurs que la maladie avait gagné le palais de l’Elysée. Ce règne des enfants rois est celui de l’intolérance à la frustration et du mépris des adultes, alors que ces êtres en cours de fabrication se contentent de débiter des discours d’adultes - du moins, de certains adultes, ceux de l’avant-garde éclairée de la métamorphose la plus récente du capitalisme : l’écologisme. Ce cyborg parle en faveur d’une révolution initiée par le capitalisme vert.
    Certes, comme toujours, les véritables motifs - d’incommensurables profits… - ne sauraient être avoués tels quels. Il faut un excipient moral à cette révolution permettant d’entretenir le culte du Veau d’Or. Et quoi de mieux que le projet de sauver une planète en danger de mort ?
    Cette jeune fille de seize ans qui prévoit de ne plus aller à l’école, puisqu’elle parle au nom de la science, ignore qu’un philosophe qui s’appelle Hans Jonas a rédigé il y a bien longtemps le logiciel avec lequel fonctionne son intelligence artificielle.
    Dans Le Principe responsabilité (1979), Jonas fait avoir qu’en matière de survie de la planète, il s’agit d’en finir avec la raison des Lumières qui n’a rien produit, sinon des catastrophes, et qu’il faut désormais opter pour "une heuristique de la peur". Autrement dit : il faut dramatiser, inquiéter, amplifier, exagérer, faire peur, c’est-à-dire tout le contraire de penser, examiner, réfléchir, débattre. On ne pense plus, on récite ; on n’examine plus, on assène ; on ne réfléchit plus, on psalmodie; on ne débat plus, on insulte, on excommunie, on anathèmise. On ventile…
    Ce cyborg post-capitaliste parle en effet au nom de LA science. Mais, du haut de ses seize ans, que sait-elle de l’astrophysique, des cycles cosmiques, des orages solaires et de leurs cycles, autant d’informations qui relèvent aussi de la science, mais auxquelles ni elle ni les siens ne font jamais référence quand il s’agit de penser la question du réchauffement climatique - une incontestable vérité : il n’y a pas à douter de ce fait mais des causes que certaines en donnent.
    Pour Greta Thumberg, il semble que LA science se réduise au compendium de passages à réciter, hiératique comme dans une cour du palais des papes planétaire, après prélèvement des phrases stabilotées dans les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
    A l’Assemblée nationale, où, semble-t-il, elle a été invitée par un monsieur Orphelin, toujours avec le masque de Buster Keaton, elle a froidement fait la leçon à des adultes qui, se faisant mépriser, ont consciencieusement applaudi. Il faudra un jour réfléchir sur le rôle tenu en politique par l’humiliation chez certains qui jouissent à se trouver des maîtres et à jouir dans la soumission - fasciste, brune, rouge, noire, islamiste ou verte. 
    Cette fois-ci, le maître est une maîtresse : c’est une jeune fille au corps neutre et à la parole belliqueuse. A la tribune, il semblait que c’était Mélenchon dans le corps d’Alice au pays des merveilles. Effet terrible : la menace du Tribunal révolutionnaire exprimée avec une voix pré-pubère blanche comme la mort… On se croirait dans un manga. Glaciale, elle a tapé les élus, elle a cogné les politiques, elle a frappé les chefs d’entreprise, elle a giflé les adultes, elle a molesté les journalistes, et le public a applaudi, la regardant comme s’il s’était agi d’une nouvelle apparition de Thérèse à Lourdes.
    "Nous les enfants", dit-elle quand elle parle ! Quelle civilisation a jamais pu se construire avec des enfants ? C’est le monde à l’envers ! Qui plus est : avec des enfants expliquant aux adultes qu’il n’ont rien à faire des cours qu’ils leurs dispensent et que, de ce fait, ils entendent prendre une année sabbatique avant même d’avoir obtenu le brevet des collèges ? C’est vouloir entrer dans le monde du travail en commençant par plusieurs années de retraite !  Il est vrai que le coeur du projet présidentiel du "socialiste" Benoit Hamon…
    Que disent les adultes ayant fabriqué cette génération d’enfants rois qui décrète les adultes criminels, irresponsables, méprisables, détestables ? Comme dans les mangas SM, ils jouissent et disent "Encore ! Encore !"… Elle attaque les journalistes ? Et que répond la corporation ? Elle prend les coups et se force à sourire : ce serait Mélenchon, ils le vomiraient, mais comme c’est du Mélenchon enveloppé dans les rubans d’Alice, ils baissent le tête, regardent leurs pieds et filent doux… Le fouet claque au-dessus de la tête des patrons ? Le Medef se tait et, penaud, tient la main des journalistes.
    L’Alice suédoise tance les adultes, elle leur dit, avec son visage non pas de marbre mais de latex: nous sommes des objets de haine, vous nous menacez, vous nous traitez de menteurs. Des adultes censés incarner la représentation nationale applaudissent… Prenant un plus long fouet, elle ajoute, s’adressant aux mêmes : "vous n’êtes pas assez mûrs". Dans un spasme de jouissance sadomasochiste, sauf une femme qui semble raison garder, bravo madame, tous applaudissent.
    Et puis, le diable est dans les détails, ce cyborg neutre et pâle comme la mort, au visage tendu par les épingles du néant, signe parfois ses imprécations avec l’index et le majeur de chaque main, comme pour signifier des guillemets. Il n’y a que dans ces cas-là qu’elle semble encore humaine.
    On retrouve alors, débordant cette intelligence artificielle, un geste d’humanité, même si c’est un geste panurgique : c’est celui d’une gamine de seize ans qui a les tics de son âge - autrement dit : l’éthique de son âge… Cherchons bien, elle pourrait même arborer un tatouage et rentrer dans son hôtel végane en trottinette électrique - escortée toutefois par des motards de la République. Qu’attend Macron pour la nommer en remplacement du ministre que le homard a tué ?
    Il n’y a rien à reprocher à une enfant qui veut voir jusqu’où va son pouvoir d’agenouiller les adultes, c’est dans l’ordre des choses. Le pire n’est donc pas chez elle, elle fait ce que font tous ses semblables, mais il se trouve chez ces adultes qui jouissent de se faire humilier par l’une de leur créature : un enfant qui fait la leçon aux adultes qui ne mouftent pas et jubilent même de recevoir des coups de leur progéniture, voilà sans conteste matière à conjecturer que nous entrons dans le stade suprême du nihilisme…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Face au climato-catastrophisme, être climato-sceptique

    Face au climato-catastrophisme, être climato-sceptique

    De Grégory Roose sur Valeurs Actuelles à propos de Greta Thunberg :

    […] La doctrine climato-catastrophiste, dont Greta Thunberg est le héraut, a pour objectif de diviser afin de mieux s’imposer en distinguant le camp des vertueux à celui des climato-sceptiques, ces affreux négationnistes climatiques qu’il faudrait interdire de parole. Cette opération de discrimination rappelle cette tirade mythique du film Le Bon, la Brute et le Truand, célèbre western spaghetti réalisé par Sergio Leone en 1966 : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Elle résume assez bien le jeu de dupe qui s’installe entre les gouvernants et les gouvernés : un rapport de soumission idéologique dans lequel l’action de douter, de penser n’est pas permise, et au cœur duquel Greta Thunberg, l’enfant prodigue à défaut d’être prodige, joue le rôle du Bon, alertant par des tirades spectaculaires ses contemporains des mauvais présages climatiques qui les menacent.

    Les gouvernants n’ont aucune difficulté à jouer le rôle du Truand, qui tirent profit de cette « prise de conscience écologique » préméditée et de l’emprise du gourou Thunberg pour manœuvrer, en coulisse, à des fins économiques et politiques. Il ne reste qu’un bien vilain rôle à endosser, celui de la Brute. Et ce sont les gouvernés, récalcitrants à l’hystérisation des enjeux écologiques, que l’on affuble de ce costume ladre et dont la parole, empreinte de scepticisme, risque de se répandre dans les consciences pourtant convaincues d’avoir été éveillées par Greta Thunberg. Ostracisée, la Brute néanmoins s’interroge, questionne, doute. Parfois, elle réfute, contredit voire refuse. La Brute est sceptique, c’est-à-dire qu’elle refuse d’admettre, sans examen critique, la réalité, les causes et les conséquences du réchauffement climatique ou de la disparition accélérée des espèces. Elle s’interroge sur l’impact réel, mesuré, quantifié, de la pollution sur les terres agricoles, les fleuves et les mers. Enfin, la Brute s’oppose, par son scepticisme, au dogmatisme qui consiste à vouloir imposer au plus grand nombre une vérité qui serait incontestable.

    Celui qui doute fait figure de défiance et donc d’opposition au dogme climato-catastrophiste imposé voire encouragé, la peur justifiant les moyens. Pourtant, le scepticisme écologique, traduit par le néologisme, englobant, « climato-scepticisme », a très mauvaise presse. Et pour cause, puisqu’il lui est infligé une acception qui diverge fondamentalement de son sens premier. Dans la bouche de celui qui accuse, le mot « climato-sceptique » est à l’écologie ce que le mot « raciste » est à la politique : il permet de faire l’économie d’un débat de fond avec un détracteur potentiellement gênant, en jetant sur lui l’opprobre par l’usage inéquitable de cette arme de discréditation massive.

    Sans aborder la question épistémologique, la simple étude du terme « écologie », inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, nous rappelle qu’il est intimement lié avec le besoin de rigueur scientifique. Ce mot nous vient du grec oikos signifiant maison et logos signifiant science. Or, qu’y a-t-il de scientifique dans la démarche dogmatique de Greta Thunberg quand elle déclare au journal Libération, sur un ton aussi prophétique qu’incertain : « On ne sait pas ce qui va se passer, tout est possible » ?

    En définitive, le climato-scepticisme est une approche écologiste raisonnable qui permet de traiter sereinement et efficacement les enjeux des prochaines décennies. Il est nécessaire cependant de donner des lettres de noblesses à ce néologisme dévoyé dès sa conception par un détournement sémantique qui fait passer le sceptique pour un septique. Ensuite, en opposant le dogme à la raison, l’absurdité à la logique. Greta Thunberg consacre l’ère de l’écologie dogmatique à laquelle il convient d’opposer le scepticisme scientifique. En cela, le climato-scepticisme est l’avenir de l’écologie.

    Sur ce sujet, je conseille un petit opuscule édité par Liberté Politique et rédigé par Bruno de Seguins Pazzis : Le climat en question. L’ouvrage, assorti d’un certain nombre de références et de citations de scientifiques bien plus qualifiés que Greta Thunberg entend dénoncer les contre-vérités d’une idéologie dont les fondements scientifiques sont plus que ténus, et dont les objectifs vont clairement contre la dignité humaine.

    https://www.lesalonbeige.fr/face-au-climato-catastrophiste-etre-climato-sceptique/

  • Le mystère du disque de Nebra

    Découvert en juillet 1999 à Nebra-sur-Unstrut, en Allemagne, ce disque de bronze d’une trentaine de centimètres représente vraisemblablement un ciel étoilé et ses astres. À quoi servait-il vraiment ?

    […] Des tests ont été réalisés et l’analyse microscopique de la patine du disque ainsi que l’étude isotopique du plomb radioactif qu’il contient a permis de dater approximativement sa réalisation vers l’an 1 600 av. J.-C. et ainsi de confirmer son authenticité. Cette période correspond à une transition entre l’âge du bronze ancien et l’âge du bronze moyen, caractérisée par un changement profond des structures et organisations des sociétés de l’époque.

    « C’est un objet exceptionnel, […] pour trouver des objets similaires, il faut se tourner vers d’autres découvertes tout aussi exceptionnelles, comme celle du char solaire de Trundholm »[…]

    Avec l’aide d’astronomes, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que cette carte céleste représentait le ciel à partir d’un certain point de vue, à une certaine période de l’année. « Si l’on pose le disque à plat, à l’endroit où il a été trouvé, on a des angles de visée qui permettent d’avoir des points de repères à l’horizon correspondant au solstice d’été et au solstice d’hiver » affirme le chercheur. D’autres dates peuvent également être repérées. En effet, ce n’est pas à n’importe quel moment de l’année que l’on peut voir la pleine Lune avec la constellation des Pléiades à proximité, et ce de manière très claire.

    Cela n’arrive en réalité que dans deux cas précis ; en mars, au moment des premiers ensemencements et en automne, autre date importante des travaux agricole puisqu’elle correspond aux dernières moissons. Cette carte céleste a donc pu servir, c’est l’hypothèse la plus probable à ce jour, de calendrier agricole.

    National Geographic

    http://www.fdesouche.com/1231989-le-mystere-du-disque-de-nebra

  • Chronopost : l’immigration clandestine illustrée – Journal du 17 juillet 2019

     

    Chronopost : l’immigration clandestine illustrée

    Depuis le 11 juin dernier, des clandestins employés par un prestataire de Chronopost occupent illégalement une plateforme du service de la Poste. Ils réclament une régularisation et leur titularisation… TV Libertés part à leur rencontre !

    Union Européenne : des nouvelles têtes toujours plus loin des citoyens

    La commission européenne se dote d’une nouvelle tête avec l’Allemande, Ursula von der Leyen. Son élection par les députés européens n’aura pas été sans difficulté dans un environnement politique communautaire divisé où les citoyens paraissent plus que jamais éloignés de la chose publique.

    5G : les télécoms passent la vitesse supérieure

    Après l’Italie et l’Allemagne, la France a lancé sa procédure d’attribution des fréquences 5G aux opérateurs télécoms. Beaucoup plus rapide que la 4G, cette nouvelle génération de réseau téléphonique devrait révolutionner nos vies quotidiennes alors qu’un risque sanitaire n’est pas exclu.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/chronopost-limmigration-clandestine-illustree-journal-du-17-juillet-2019

  • 8 mai : Macron face aux commémorations – Journal du mercredi 8 mai 2019

     

    8 mai : Macron face aux commémorations

    Passage obligatoire pour Emmanuel Macron. A l’occasion de la commémoration de l’armistice du 8 mai 1945, le chef de l’Etat a présidé une cérémonie sans grand éclat alors que ses relations avec la Grande Muette sont pour le moins tendues.

    Nucléaire iranien : Des engagements en suspens

    Téhéran suspend une partie de ses engagements dans le cadre de l’accord sur le nucléaire. Alors que Washington a fait de l’Iran une cible prioritaire, la nation Perse donne un ultimatum de 60 jours aux autres pays signataires pour tenir leurs promesses.

    Coca-Cola : la science au service du business

    Depuis plusieurs années, le géant du soda arrose le milieu scientifique pour mettre en veilleuse les risques pour la santé de sa boisson ultra-sucrée… Un procédé aussi répandu que malhonnête.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/8-mai-macron-face-aux-commemorations-journal-du-mercredi-8-mai-2019

  • Age des immigrés : les tests osseux sont conformes mais encore faut-il s’y conformer…

    Age des immigrés : les tests osseux sont conformes mais encore faut-il s’y conformer…

    Le Conseil constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution les conditions d’examens radiologiques osseux aux fins de détermination de l’âge, telles que définies dans la loi de 2016 relative à la protection de l’enfant (Décision n° 2018-768 QPC du 21 mars 2019).

    Nous pourrions dire “enfin” : nous allons pouvoir montrer qu’un certain nombre d’immigrés qui se déclarent mineurs sont bels et bien majeurs.

    A ceci près que le Conseil valide une loi qui dit :

    Les examens radiologiques osseux aux fins de détermination de l’âge, en l’absence de documents d’identité valables et lorsque l’âge allégué n’est pas vraisemblable, ne peuvent être réalisés que sur décision de l’autorité judiciaire et après recueil de l’accord de l’intéressé.

    Comment fait-on lorsque la personne ne veut pas donner son accord pour réaliser ce test ?

    https://www.lesalonbeige.fr/age-des-immigres-les-tests-osseux-sont-conformes-mais-encore-faut-il-sy-conformer/

  • Pour mieux comprendre le phénomène prémédité et médiatisé qu’est la climato-fanatique Greta Thunberg

    Deux vidéos qui décryptent le phénomène mondial autre que spontané qu’est devenue la climato-fanatique Greta Thunberg, nouvelle coqueluche des médias. Et l’imposture du réchauffement climatique anthropique.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/pour-mieux-comprendre-le-phenomene-premedite-et-mediatise-quest-la-climato-fanatique-greta-thunberg/106147/

  • La Terre est plate, la preuve: c’est écrit dans le Coran

    Une lecture littérale du Coran progresse en France et en Belgique

     
     

    Financée et encouragée par l’Arabie saoudite, la lecture littérale du Coran et son cortège d’absurdités scientifiques progressent. Ce mouvement appelé « concordisme » sévit en France et en Belgique. Enquête. 

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  • Visite du salon de la transition énergétique de Lyon

  • Mathieu Bock-Côté : Contre le technologisme

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    Robin Williams dans La société des poètes disparus

    Cette tribune - de celles que nous reprenons souvent pour leur pertinence - est parue dans leJournal de Montréal du 21 février. Mathieu Bock-Côté y dénonce la tyrannie des écrans et leur fonction décérébrante, déculturante. L'affaire est grave et sérieuse. Il s'agit en dernière analyse de la survie ou non de notre civilisation.   LFAR 

    Un spectre hante le monde de l’éducation : le spectre du technologisme.

    On pourrait aussi dire qu’il s’agit d’une idéologie qui s’infiltre partout, transforme notre idée de l’école, et surtout, révolutionne notre conception de l’enseignement. Cette idéologie pose comme thèse centrale qu’il faut placer les « nouvelles technologies » au cœur de toute activité pédagogique.

    Apple

    Peu à peu, elles remplaceront l’enseignant.

    Cette idéologie se décline de plusieurs manières : les uns veulent placer le texto au cœur de l’enseignement du français, les autres s’imaginent qu’une vidéo YouTube vaut un livre. On s’imagine même que traîner sur internet vaut un passage à la bibliothèque et qu’il ne sert à rien de cultiver sa mémoire puisque de toute façon, tout est déjà archivé sur Google. 

    Hier encore, dans Le Journal de Montréal, on apprenait que certaines écoles font de la visite au Apple Store une activité pédagogique. En gros, il s’agit de placer les produits Apple au cœur des méthodes d’apprentissage.

    Cette technologie défigure l’école en prétendant la moderniser alors qu’il nous faudrait plutôt renouer avec l’enseignement à l’ancienne, qui n’est rien d’autre que l’enseignement de toujours.

    Au cœur de l’école, il faut un enseignant en chair et en os, avec des passions, des sentiments, un enseignant maîtrisant admirablement sa matière, capable de transformer sa classe en théâtre et d’éveiller chez les jeunes qu’il a devant lui un désir pour la culture, pour le savoir, pour la connaissance. Je l’ai souvent écrit, mais qu’on me permette de le redire : la robotisation de l’école correspond à sa déshumanisation.

    Notre existence est déjà colonisée par les « nouvelles technologies ». Plus exactement, elle est polluée par les écrans. Dans la rue, au restaurant, au café, dans les transports en commun, et même dans les voitures individuelles, tout le monde a la tête rivée à son écran à temps plein. On peut y voir une forme d’esclavage.

    L’école devrait urgemment s’en mettre en retrait et renouer avec certaines des choses les plus précieuses au monde, que notre civilisation piétine. Je parle de la concentration, sans laquelle l’individu est condamné à la dispersion permanente. Je parle de l’art de la lecture, qu’on ne saurait pratiquer sans redécouvrir les vertus lumineuses du silence.

    On ne saurait sérieusement libérer l’imagination de l’enfant en le fixant devant un écran. Il faut lui faire lire de grands romans, il faut aussi le pousser vers l’histoire, le projeter vers d’autres époques, pour découvrir que la vie n’a pas toujours le même visage.

    Bibliothèque

    C’est ainsi qu’il saura éviter de se laisser berner par toutes les niaiseries de la culture de masse. Il saura que la culture se trouve ailleurs que dans les débilités issues de la téléréalité.

    En d’autres mots, il faut décoloniser l’école du technologisme.

    Mon école idéale ? Un maître, des élèves, un tableau, des livres, des fenêtres, et pas trop loin, une bibliothèque. C’est vers elle qu’il faudrait conduire les élèves, et pas au Apple Store.   

    1268352499.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/24/societe-contre-le-technologisme-6131119.html